descente de la montagne

Le Var coule maintenant presque entièrement dans les Alpes-Maritimes à l'exception d'une brève incursion dans les Alpes-de-Haute-Provence à Entrevaux.

Le Var est un fleuve fantasque, son niveau est très bas parfois, ses crues violentes.

Les pentes sont fortes et l'érosion violente : le fleuve roule des galets au milieu desquels il a tracé son lit par eaux basses.

pêcheur au bord du fleuveLe fleuve s'écoule au milieu de formations géologiques différentes : calcaires durs, schistes rouges, pélites aux grains fins agglomérés entre-eux et des roches meubles : marnes et schistes noirs. A ces roches viennent se mêler les formations granitiques des hautes vallées de la Tinée ou de la Vésubie.

Le Var reçoit 4 affluents principaux : le Cians (25 km), la Tinée (75 km), la Vésubie (48 km) sur la rive gauche et l'Esteron (64 km) sur la rive droite. Dans leur cours amont : l'eau cristalline saute de pierre en pierre, sans jamais sembler vouloir ralentir sa course au milieu des champs de pierre ou des pâturages qui deviennent pistes de ski en hiver.

Les rivières s'enfoncent parfois dans des gorges profondes et colorées, creusées dans le calcaire, du Cians, de Valabres, de la Mescla, défilé de Chaudan, gorges de la Vésubie où les pêcheurs descendent par des échelles. Le Var coule au milieu de défilés brefs : Clue de Gueydan, Entrevaux. Ceux de l'Estéron sont aussi magnifiques.

Les extractions de granulats, les petites centrales hydrauliques viennent parfois anéantir certains sites, mais le reste est si beau. On y pêche bien sûr la truite, les anguilles et quelques autres poissons dans le cours aval (le Var est classé en seconde catégorie à partir de Carros, non loin de Nice), le mulet et le bar dans l'estuaire. Les associations renseignent parfaitement les pêcheurs. On pêche au toc essentiellement mais aussi au lancer (de précision) ou à la mouche dans les parties les plus basses.