« Avec eGull nous voulons redynamiser la pratique du golf et faire découvrir ce sport à de nouveaux joueurs » affirme Olivier Dhotel, co-fondateur d’eGull. Après un essaimage chez Orange et 2 pivots, la start-up a trouvé son business model. Elle propose une pratique du golf « totalement inédite » et adaptée à nos modes de vie actuels. Une partie de golf traditionnelle peut durer 4 à 5h et « tout le monde a envie de jouer en même temps : le weekend ou le midi. Et quand un joueur ralentit, tout le monde ralentit, ce qui est inacceptable aujourd’hui » explique le pdg.
Avec eGull Pay :
« il n’y a plus de contrainte de temps »
Mais avec l’application eGull Pay, le joueur ne paye plus que le nombre de trous joués, « il n’y a donc plus de contrainte de temps ». Et les clubs de golf partenaires d’eGull génèrent des revenus supplémentaires sur des plages horaires généralement moins fréquentées.
Un terrain de jeu mondial
Cette innovation, qui permet de suivre de façon extrêmement précise le golfeur et de calculer le nombre de trous joués, a été récompensée par le Concours d’innovation numérique. Reste qu’aujourd’hui, « notre handicap sur le marché du golf, c’est d’être français ! » rappelle en plaisantant le dirigeant. En effet, avec seulement 400 000 golfeurs, la France n’est pas le terrain de jeu privilégié d’eGull. Depuis une levée de fonds fin septembre 2017, l’entreprise se développe désormais aux Etats-Unis, 1er marché mondial avec près de 30 millions de golfeurs, mais aussi en Angleterre. Et pour la suite ? Olivier Dhotel espère d’ici quelques années développer eGull dans d’autres nations de golf comme le Canada, le Japon ou encore l’Australie « où un club nous a déjà contactés pour développer un nouveau partenariat » conclut-il.