Le WSL, l'incubateur wallon des sciences de l'ingénieur, soutient actuellement 77 projets, a indiqué jeudi Jean-Claude Marcourt, ministre wallon de l'Economie, l'Industrie, l'Innovation et le Numérique, qui a par la même occasion salué le rôle central que le WSL joue "dans l'accompagnement des pépites technologiques wallonnes" lors d'un point presse à Namur.
Depuis sa création en 1999 sous l'impulsion du gouvernement wallon, la mission de WSL est d'accompagner les porteurs de projets technologiques (sciences de l'ingénieur) grâce à des outils spécifiques pour créer des sociétés de croissance durable. WSL a vu sa mission confirmée et ses moyens renforcés en 2012. L'incubateur a ainsi ouvert une antenne à Mons et signé des conventions de collaboration avec les structures d'accompagnement adossées aux pôles universitaires de l'Université Catholique de Louvain et de l'Université Libre de Bruxelles en Wallonie, respectivement le Centre d'Entreprise et d'Innovation de Louvain-la-Neuve et l'i-Tech Incubator de Gosselies. Depuis l'ouverture de ces antennes locales, le nombre de partenariats a triplé. "Nous sommes passés de 25 à 77 projets en trois ans. C'est la preuve que ça répondait à un besoin", commente Jean-Claude Marcourt. Le développement de WSL au niveau local (WSLlinks) a permis d'augmenter le nombre de sociétés créées sur l'ensemble du territoire wallon. En ce début d'année, le ministre a lancé les premiers "living labs", des plateformes expérimentales, créatives et innovantes, autour de domaines porteurs comme l'E-Santé ou la gastronomie. WSL est ainsi une des chevilles ouvrières du WeLL (Wallonia e-health Living Lab) qui concentre son action dans des domaines tels que le diagnostic, la thérapeutique et la prévention et qui sera prochainement inauguré.