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Un projet participatif pour la planète et les océans

L’étude approfondie des eaux des mers polaires est cruciale pour comprendre les mécanismes liés au changement climatique : échanges de chaleur et de CO2 entre l’atmosphère et l’océan, séquestration de CO2 par l’océan, concentration de chlorophylle, salinité…

 

 

« Explorer ces eaux sous la glace est un nouveau challenge pour la recherche océanographique ! », s’enthousiasme Hervé Claustre, chercheur à l’observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer (OOV, UPMC/CNRS) qui, après avoir mis en place un réseau de flotteurs pour observer les océans navigables, s’attaque désormais aux mers gelées.

L’équipe de l’observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer a réussi à mettre au point, en collaboration avec une entreprise française, des flotteurs capables de repérer la présence de glace et de s’adapter aux conditions polaires. « Ils pourront rester immergés pendant plusieurs mois. Ils prélèveront des données et nous les transmettront automatiquement lorsque le redoux saisonnier leur permettra de remonter à la surface », explique Jean-Baptiste Sallée, chercheur au laboratoire d’océanographie et du climat, impliqué lui aussi dans ce projet.

 

L’enjeu aujourd’hui est de tisser ce maillage de flotteurs dans les eaux figées de l’océan Austral. « C’est là que nous intervenons », lance Mélina Mercier, directrice de la Fondation UPMC. « Le changement climatique étant l’affaire de tous, nous proposons au grand public, avec l’appui de la fondation BNP Paribas, de s’impliquer activement dans ce projet via une opération de financement participatif. En activant notre réseau de donateurs, Alumni et entreprises, nous comptons bien assurer le succès de l’opération ».

« C’est la première fois qu’une telle campagne de levée de fonds est lancée par des océanographes français. Tout le monde pourra apporter sa pierre à l’édifice, c’est extrêmement stimulant ! », ajoute Carolyn Scheurle, médiatrice scientifique à l’OOV. « Grâce à leur soutien, les contributeurs permettront des observations uniques réalisées dans un environnement très difficile et quasiment inaccessible en bateau. Encore inédites, elles leur seront communiquées en temps réel. Les données que nous allons récolter vont également participer à l’éveil des consciences sur le rôle de l’océan Austral dans la dynamique du changement climatique » souligne-t-elle.

 

La campagne, lancée le 15 octobre 2015, s’achèvera le 18 décembre. « Notre objectif est de récolter au moins 20 000 euros », souligne Hervé Claustre. « C’est la somme minimale pour acheter le premier flotteur d’un réseau austral, l’acheminer et diffuser les premiers résultats ».

 

Suivez le projet sur Facebook et Twitter #66Sentinelles

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22/02/16