Programme du PDS

 
UN QUÉBEC LIBRE POUR TOUT LE MONDE


POUR LIBÉRER LE QUÉBEC DU NÉOLIBÉRALISME

Le Parti de la Démocratie Socialiste (PDS) est un parti des travailleuses et des travailleurs, de femmes et d'hommes de diverses origines culturelles, de jeunes et de gens âgés, qui veulent tous et toutes vivre dans un pays libéré des inégalités et des injustices. Le PDS propose son programme de libération de l'exploitation et de l'oppression à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, ainsi qu'à tous les sans-emplois du Québec.

L'objectif d’un Québec libre, le Parti Québécois et le Bloc Québécois l’ont abandonné en faveur du néolibéralisme, programme du capitalisme mondial auquel les partis fédéralistes adhèrent totalement. En généralisant chômage et pauvreté, le néolibéralisme crée un Québec coupé en deux. Il rejette dans l’exclusion tous ceux et celles dont la force de travail ne peut pas ou ne peut plus servir pour faire des profits. Ce Québec de l'exclusion crée un terrain fertile où se répandent racisme, sexisme et mépris des immigrants et immigrantes et des gays et lesbiennes.

Le Parti de la démocratie socialiste (PDS) propose un Québec libre pour tout le monde, un Québec socialiste et démocratique. Femmes et hommes, jeunes et gens âgés, auront un travail ou un revenu pour vivre librement, en solidarité avec autrui et en harmonie avec la nature. Ce travail, ses fruits de mieux en mieux partagés, donnera au peuple québécois les moyens d’atteindre la plénitude du temps libre et créateur. Les luttes pour l’égalité permettront d'en finir avec le patriarcat et toutes les formes d'oppression.

Par ses tenaces luttes sociales et politiques qui convergent vers un Québec indépendant et solidaire, le peuple québécois, riche de son histoire et de sa culture, contribuera ainsi à l'avènement d'une nouvelle humanité.

POUR LE PLEIN EMPLOI ET LA SÉCURITÉ DU REVENU

- Le plein emploi

Le néolibéralisme détruit les acquis des luttes sociales menées depuis plus de 50 ans, tant un certain plein emploi que la santé et l'éducation pré-universitaire gratuites en passant par une réelle augmentation des salaires et un minimum de sécurité du revenu. Comme porte-étendard politique des luttes sociales, le PDS lutte pour :

Depuis 1945 la productivité du travail, au Québec, a été multipliée par trois. Travailleurs et travailleuses ont pu en profiter en partie. Dorénavant, cependant, les gains de productivité ne sont que prétexte à faire des rationalisations, à imposer le partage du travail qui est en réalité un partage de la pauvreté et du chômage, et à substituer une économie sociale appauvrissante aux services publics. Le PDS  lutte pour :

- Un revenu assuré

Aucun Québécois, aucune Québécoise ne sera dépourvue d'un revenu minimum garanti pour raison de sexe, d'âge, de handicap, de maladie, de responsabilité familiale ou de manque de travail. Sans discriminer sur la base de l’état matrimonial ou de la situation familiale, le PDS lutte pour :

La grande insuffisance du régime de pension publique oblige les travailleurs et travailleuses à céder une portion sans cesse croissante de leur salaire au capital financier. Ce dernier s'enrichit à même la gestion de cet immense réservoir d'épargne, souvent en spéculant. Le capital exerce désormais un chantage supplémentaire sur la classe ouvrière en mettant en doute la viabilité des futures pensions. Pour mettre fin à ce chantage, le PDS lutte pour :

- Une fiscalité équitable

En 1950, au Canada, l'impôt perçu sur les profits était supérieur de 10% à l'impôt direct perçu sur les revenus personnels. En 1995, cet impôt n'était plus que le dixième de l'impôt total personnel. L'impôt sur les profits et sur le capital contribue pour moins de 10% des revenus autonomes du gouvernement du Québec. Depuis 1976, le taux maximum d'imposition des revenus élevés des personnes, fédéral et provincial combinés, a baissé de près de 25%. Le PDS lutte pour :

Conscient de l'ampleur de l'évasion fiscale, en particulier des paradis fiscaux du capital financier, et de certains abris fiscaux qui ne servent pas à la classe ouvrière comme caisses de retraite et moyens d'assurance-médicale, le PDS lutte pour :

Conscient du caractère très régressif de la taxe générale de vente et de l'impôt foncier, le PDS lutte pour : 

- Contre la dette publique

En 1997, le gouvernement fédéral débourse plus du tiers de ses revenus sur l'intérêt de la dette publique et le Québec environ 20%. Tant et si bien les dépenses d'intérêt du Québec, part fédéral incluse, se montent à plus de 18 milliards $. Cette somme investie dans la création d'emplois socialement utiles aboutirait rapidement au plein emploi. La légitimité de la dette publique doit être questionnée parce qu’elle résulte du refus des institutions financières et des gens à revenus élevés à payer leur juste part d’impôt. Sans le remboursement de la dette, le budget de l’État dégagerait un surplus, ce qui le libérerait de la mainmise du capital financier. Le PDS lutte pour :

 

POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

- Contre le libre-échange

La libre circulation mondiale des capitaux et des marchandises dresse les nations les unes contre les autres dans la course pour réduire au minimum salaires ouvriers et impôts des riches. Le nouveau dieu de la compétitivité marginalise la langue française et la culture québécoise comme étant des coûts supplémentaires face à la domination financière et commerciale de l'anglais et de la culture capitaliste américaine. La globalisation des marchés empêche l'équité salariale aux dépens des femmes et l’échange égal, aux dépens des peuples du tiers monde.

En adhérant dans l'enthousiasme à l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), PQ et Bloc ont renoncé dans les faits au plein emploi et à la libération du Québec. Comme l'ALÉNA a pour unique but le libre-échange, il est irréformable par des ententes parallèles ou par des amendements. En conséquence, le PDS lutte pour :

Loin de favoriser l'autarcie, le PDS favorise la libre circulation des personnes et des idées. Au contraire, la libre circulation des capitaux emprisonne travailleurs et travailleuses dans la pauvreté. Quant à la libre circulation des marchandises, elle convertit les idées en propriété intellectuelle que l'on vend au plus offrant. En conséquence le PDS lutte pour : 

- Pour un développement équilibré

Le but de l'économie du Québec sera de répondre aux besoins de la population du Québec et, dans la mesure de ses moyens, de contribuer à satisfaire aux besoins de la population mondiale. En particulier, la politique économique du PDS visera à combler écologiquement les besoins sociaux laissés pour compte par le libre marché. Le PDS lutte pour : 

- Pour un développement écologique

Le libre-échange réduit à peu de chose le respect de l’environnement. L’aggravation de la destruction de la couche d’ozone, l’amplification de l’effet de serre et la croissance des pollutions et de la production de déchets ne cessent de confirmer la priorité des profits sur la préservation des équilibres écologiques. Accumulation capitaliste et développement durable sont, au bout du compte, incompatibles. Le PDS lutte pour :

En particulier le PDS confrontera les monopoles de l'auto et du pétrole qui ont imposé depuis 1945 l'étalement urbain. Cet étalement a gaspillé les meilleures terres agricoles du Québec, a causé la surconsommation d'essence, a détruit la convivialité des quartiers populaires et des villages et a isolé la famille ouvrière dans les banlieues. Le PDS lutte pour : 

- Pour un développement démocratique

Le pouvoir économique se concentre sans cesse dans les directions des banques, en majorité canadiennes-anglaises, des multinationales, la plupart non québécoises, et des gouvernements dont le plus puissant refuse de reconnaître la nation québécoise. Ces monopoles, enrichis par l’exploitation de leur main-d’oeuvre, ont depuis longtemps récupéré leurs investissements initiaux. Au nom du peuple québécois, le PDS lutte pour :

- de toutes les institutions financières qui canalisent l'essentiel de l'épargne et qui n'ont pas de fonctionnement  réellement démocratique;
- des monopoles des communications et des transports qui contrôlent les artères vitales de l'économie;
- des monopoles des ressources naturelles parce qu’ils ont gaspillé le patrimoine du Québec;
- des immeubles locatifs, sauf s’ils sont habités par les propriétaires-occupants, et des terrains urbains, parce qu’ils sont objets de spéculation;
- de l’industrie pharmaceutique parce qu’elle fait des profits de monopole aux dépens de notre santé;

POUR DES SERVICES SOCIAUX UNIVERSELS

- Un système de soins gratuits, universels
et de qualité

Les coupures, accélérées depuis la prise du pouvoir des Libéraux fédéraux et du PQ, remettent désormais en question l’accès gratuit pour tous et toutes au système de santé. La tarification réapparaît. Les frais sur les médicaments plongent dans la détresse personnes âgées et celles vivant de l’aide sociale. Les femmes à la maison remplacent gratuitement l'hôpital et le foyer de gens âgés. La privatisation de soins de santé se développe, ce qui tend à rétablir le système à deux vitesses d’avant la réforme des années 60. Le PDS lutte pour :

- Un logement de qualité pour tout le monde

Pour une proportion croissante de ménages du Québec, le logement devient de plus en plus un luxe. Cela oblige ou bien à sacrifier d’autres biens essentiels, parfois même la nourriture, ou bien à sacrifier la qualité de son logement quand ce n’est pas son logement lui-même. Le PDS lutte pour :

- Un réseau scolaire unique, public, laïc
et gratuit

L’accélération des coupures dans l’éducation augmente le nombre d’élèves par groupe et réduit de beaucoup le personnel de soutien et professionnel indispensable à l’intégration des jeunes en difficulté. Étudier au cégep devient de moins en moins gratuit et étudier à l'université, de plus en plus cher. Mais les coupures n’empêchent pas l’État de continuer à financer l’école privée, école réservée aux familles fortunées qui veulent fuir l’effet des coupures. L’État laisse faire la segmentation élitiste de l’école secondaire publique. Le PDS lutte pour :

- Une information et une culture libérées
du contrôle des monopoles

Les médias sont la porte d’entrée à l’information et à la culture. Mais la grande majorité sont la propriété de monopoles, dont la concentration avance à pas de géants, et de l’État fédéral. Leur financement provient en premier lieu de la publicité, particulièrement celle des multinationales. Ce pouvoir de quelques monopoles et de l’État néolibéral à contrôler la pensée constitue un obstacle de taille à la libération du peuple québécois et à l’autonomie des classes populaires. La production de l’information et la production culturelle ne doivent pas être soumis à la logique du profit ni être redevables à la publicité pour leur financement. Le PDS lutte pour :

POUR RÉALISER L’ÉGALITÉ
ENTRE LES HOMMES ET LES FEMMES

Non seulement les femmes, pour un travail équivalent, sont-elles moins bien payées que les hommes, mais elles assument la grande majorité des tâches domestiques. Loin d’aller en se résorbant, le lourd fardeau de la double journée de travail s’alourdit désormais du lestage des services publics sur le dos des femmes. Pire, le développement du chauvinisme mâle, souvent à saveur religieuse, infiltre le Québec pour s’en prendre jusqu’à la vie des femmes et pour contrôler leurs corps. Le PDS lutte pour :

POUR UN MONDE LIBRE ET SOLIDAIRE

Le libre échange et ses néfastes conséquences globales nous auront rendus encore plus conscients que la Terre est une et qu’il lui manque un gouvernement mondial représentatif des peuples. Le Conseil de sécurité de l’ONU, son bras armé l’OTAN, son bras financier, le Fonds monétaire international (FMI), et son bras commercial, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) sont plutôt la coordination autocratique des grandes puissances néolibérales. Le PDS lutte pour :

Le PDS ne soutient pas et désavoue les institutions qui empêchent les pays pauvres de contrôler leur développement, ce qui génère implicitement et systématiquement leur pauvreté. Le PDS appuie, aide et travaille de concert avec tous les partis politiques et toutes les forces sociales dans le monde – particulièrement au Canada, aux ÉU, au Mexique et dans les Amériques –  qui, comme lui, luttent pour un monde libre et solidaire.

POUR UN GOUVERNEMENT DES TRAVAILLEUSES, DES TRAVAILLEURS
ET DU PEUPLE

Le PDS sait que la conquête du pouvoir par les travailleuses, les travailleurs et tout le peuple québécois ne pourra être le fait que du développement général des luttes sociales dont le combat électoral est partie prenante. Le PDS se rend compte que seul l'ampleur de ces luttes pourra faire plier les forces capitalistes. Contrairement donc aux partis électoralistes, y compris de gauche, le PDS et ses militants et militantes participent de plein pied aux luttes syndicales, nationales, des femmes, des gays et lesbiennes, des jeunes, des gens âgés, écologiques, populaires. Ils cherchent à unifier ces luttes et à leur donner un débouché électoral.

Les gouvernements actuels, tant à Ottawa et à Québec, sont les gouvernements des banques et des monopoles dont ils appliquent le programme : le néolibéralisme. Pour s’opposer victorieusement aux politiques néolibérales, le peuple québécois doit en finir avec les gouvernements capitalistes et mettre en place un gouvernement des travailleuses, des travailleurs et des couches populaires, complètement indépendant de la bourgeoisie.

Le premier pas sur le chemin de la conquête du pouvoir, c'est la rupture avec le PQ et le Bloc, le rejet de la concertation avec le patronat, c'est-à-dire l'indépendance politique et idéologique des travailleurs et travailleuses.

Le PDS se propose au peuple québécois comme ce parti des indépendances ouvrière et nationale.

LA DÉMOCRATIE SOCIALISTE EN PERSPECTIVE

Le Québec libre ne cherchera pas à être un agglomérat d’individus chacun à la recherche de la totale liberté, qui finit par être celle d’exploiter autrui ; pas plus qu’il n’aspirera à devenir une fourmilière d’égalité forcée, qui finit par être un bagne bureaucratique. Le Québec libre pour tout le monde que veut bâtir le PDS sera un pays où chaque personne pourra pleinement se développer dans une société où seront absents les rapports sociaux de domination, où la nuit les femmes cesseront d'avoir peur, où les jeunes cesseront d'être condamnés à la rue.

Pour en finir avec ces appareils de répression et d'aliénation par excellence que sont l'armée et la prison, le PDS lutte pour :

- Un Québec indépendant et français

Le problème démocratique fondamental de la nation québécoise c’est qu’elle n’est pas reconnue par l’État canadien dont la Constitution, la considérant comme simple province, lui interdit de se séparer. Ce blocage, qui polarise la société canadienne sur une base de rivalités nationales, freine beaucoup l’ensemble des luttes sociales tant au Québec qu’au Canada. La nature même de la Confédération canadienne, prison des peuples bâtie sur le dos des nations aborigènes, acadienne et québécoise – qu’illustre encore une fois le récent rejet de l’insipide société distincte – impose la rupture de l’État canadien. Rater cette tâche historique perpétuerait l’inégalitaire mosaïque multiculturelle canadienne dont le Québec ne serait plus qu'un simple morceau. Ainsi le nationalisme ethnique s'en trouverait renforcé aux dépens de la solidarité internationaliste ouvrière et populaire. Le PDS lutte pour :

- Des nations aborigènes reconnues et libres

Il n’est pas question d’imposer aux nations aborigènes que l’État canadien, au tournant du siècle, a incorporé sans leur consentement à la province de Québec, ni à celles plus anciennement parquées sur des réserves, l’appartenance forcée à l’État québécois. La nation québécoise renierait ainsi le principe de la libre autodétermination sous-tendant sa propre lutte de libération nationale. Le PDS lutte pour :

- Des communautés néo-québécoises
à la fois distinctes et intégrées

Les communautés néo-québécoises enrichissent l’économie et la culture du Québec. La nation québécoise se doit de bien les accueillir. L’apprentissage du français est la condition incontournable de leur intégration. Le nationalisme canadien a dressé de sérieux obstacles à leur intégration à la collectivité québécoise. Mais il ne faut pas sous-estimer les obstacles dressés aussi par le nationalisme québécois de droite qui lui fait écho. En conséquence, le PDS lutte pour :

- Des jeunes pleinement intégrés à la vie
de la société québécoise

Le visage de la jeunesse québécoise s’assimile de plus en plus à celui de la pauvreté et de l’exclusion. Les emplois qui sont offerts aux jeunes sont généralement temporaires, mal payés et non-syndiqués. Exclus de toute possibilité d’occuper un emploi stable, les jeunes voient l’accessibilité aux études se restreindre. La logique qui s’installe favorise l’exclusion des jeunes de l’école et du marché du travail. L’autre face de cette politique élitiste est le développement d’une politique répressive face à la jeunesse exclue. En conséquence, le PDS, en plus de lutter pour réduire le temps de travail, pour établir la gratuité scolaire et pour abolir les doubles échelles salariales, lutte pour :

- En finir avec la discrimination
contre les gays et les lesbiennes

Les gays et les lesbiennes sont souvent victimes de discriminations au travail, dans l’obtention d’un logement, dans la garde des enfants en cas de divorce, dans les droits à l’adoption et au mariage. Le mépris des gays et lesbiennes conduit à la violence et trop souvent à des crimes haineux. Contre toutes les formes d’oppression contre les gays et les lesbiennes, le PDS lutte pour :

- Une démocratie réelle à partir de la base

L'actuel système parlementaire britannique garantit les libertés formelles tout en empêchant, cependant, le pluralisme des partis. Mais il y a loin du formel à la réalité quand, comme une épée de Damoclès, l’exclusion menace à chaque fois que quelqu’un sort du rang. Les libertés fondamentales sont passablement amochées quand on craint à chaque instant pour son travail, sa famille, sa santé ou la dépréciation de ses connaissances.

Élection n’égale pas contrôle populaire comme le montrent clairement le cynisme des professionnels de la politique, la puissance des groupes de pression et très souvent la corruption des partis au pouvoir. De même, la seule nationalisation n’équivaut pas à direction démocratique de l’économie. Le fonctionnement très capitaliste des sociétés d’État et la catastrophe du bureaucratisme soviétique l'ont clairement démontré. Le pouvoir politique et économique est très loin des populations des quartiers populaires et les régions éloignées. En conséquence, le PDS lutte pour :

Le chemin vers la démocratie socialiste passe par le maximum de démocratie directe. Cette dernière grandira avec le développement de la lutte sociale. Pour favoriser le développement de l'organisation populaire à la base, le PDS lutte pour :

 



Parti de la démocratie socialiste
1999 rue Dandurand, Montréal, H2G 1Y8
Téléphone: 514-278-9014 Télécopieur: 514-278-9028
Courriel: info@partids.qc.ca

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