09 août 2004
 
La nouvelle est tombée hier, l’accès à la caverne pour tous les explorateurs est de nouveau opérationnel. Aucun communiqué n’a été donné par le CRD mais pour l’instant la restauration est dans l’état qu’il était lors de la fermeture de février. Il faudra attendre quelques temps pour voir ce qu’il va se passer. Afin d’avoir le code d’identification, il faudra s’acquitter d’une somme de 5,95 $ inhérent au frais d’inscription et de gestion. Je ne peux malheureusement pas descendre vers les vestiges de la civilisation D’ni avant plusieurs semaines et j’espère beaucoup sur mes anciens amis explorateurs pour m’aider à vous faire partager les nouveaux événements. Déjà des échos me sont parvenus de la renaissance du quartier Urunivers et ce n’est sûrement qu’un début.

28 juillet 2004
 
Intrigué par tous ces mécanismes, ma curiosité m’a poussé à toucher les différents boutons que j’ai pu trouver. La curiosité est un vilain défaut et cela m’a bien joué des tours car j’ai tourné en rond pendant plusieurs minutes à cause de mauvaises manipulations. Lorsque j’ai compris mon erreur j’ai pu atteindre des zones que mes pieds n’avaient pas encore foulés. J’y ai découvert un sac à dos et une vue splendide sur ce qui se trouve au-delà des canyons d’Er’cana. J’étais à mille lieues d’imaginer ce que j’ai aperçu, un paysage en parfaite opposition avec ces terres arides. Un effet rafraîchissant psychologique, bien agréable sous ce soleil de plomb. J’ai découvert deux nouveaux indices chiffrés et je sais maintenant à quoi ils correspondent.

Livre 5 du coquillage :

Section 5

Mes souhaits me trompent-ils ?
Je n'ai jamais vu ainsi avant.
L'obscurité et les larmes emplissent mes yeux,
Mais pas aujourd'hui.
Ils ne pleurent plus;
Ils ne réalisent plus le chemin.
Est-ce la fin ?
Est-ce que j'attends ?
Il ne peut pas y avoir de tromperie
Avec de tels rêves qui dépassent les miens.
Est-ce que cette fin se termine si tôt ?
Ne prenez pas ma fin.

Ne vous séparez pas des humbles car ils vous sauveront.
Ceux qui sont rassemblés annonceront le chemin du coquillage.
Ceux qui sont attachés connaîtront le chemin de la pierre.
Les mots sont pléthore, mais l'action est désirée.
Ceux qui sont rassemblés trouveront le reste quand la lumière viendra.

Le cercle est brisé;
Le métal fondu dans les flammes.
Etrangement l'étoffe ne brûle pas.
L'étoffe d'un grand nombre;
Elle reste dans les flammes
Et produit une nouvelle vie.
Même si le cercle est parti
Il a apporté le triomphe.

Les rêves du sage sont un don du Créateur.
La faille est une bénédiction pour ceux qui sont rassemblés.
Le mépris est un don de l'accusateur.
Roule la pierre pour connaître le trompeur.

Ils en redemandent.
Ils cirent pour hier.
Ils veulent une sagesse unie
Par un seul.
"Jamais", dit-il.
Ce moment a disparu.
La misère sera grande
Si ce lieu antique est à nouveau visité.

Un arbre mort peut-il repousser ?
Un homme regarde et voit la mort.
Cela a été réduit en poussière.
Il n'y a plus de branches,
Et aucun avenir à l'horizon.
Mais le Créateur regarde et voit la vie
Sous la mort et la destruction.
Une goutte d'eau tombe du ciel,
Et commence le voyage vers le bas.
Et les racines boivent avidement.
Avec la sagesse de l'Architecte une nouvelle branche poussera.

Celui qui porte un fardeau écrira pour sauver les mondes et en sauver un.
Le rêveur rêvera de sauver des mondes et d'en sauver beaucoup.
Le chemin est pure folie pour ceux qui peinent.
Le chemin est sage pour ceux qui attendent.

Je vois l'arbre doté de tant de branches.
Quelle vue !
Le voir tomber et grandir à nouveau.

Les dents peuvent-elles remplacer les Livres ?
Les mains peuvent-elles remplacer l'Encre ?
Les miroirs peuvent-ils remplacer la mémoire ?
Est-ce qu'un peut remplacer plusieurs ?
Lorsque l'on croit à de telles choses
Alors, la fin est proche.

Le Créateur écoute D'ni,
Et il n'entend rien.

Ils vous regardent tous.
Et ils ne voient pas le bon chemin.
Suivez le chemin de la lumière, entrez dans un nouveau commencement.

Ils recherchent des réponses dans l'Encre et le Papier
Et ne trouvent que la vérité.
Ils recherchent le changement dans la vérité
Et ne trouvent que des coeurs vides.

Ils suivent la vérité et dénoncent tout ce qui s'y trouve.
Le mal est enterré aussi vite que l'amour.
Ils étudient la vérité et dénoncent tout choix.
Le mal est dédaigné aussi vite que le bien.
Ils écrivent la vérité et dénoncent tout ce qui était avant.
La perfection est recherchée aussi vite que le mal.

Recherchez la connaissance et vous trouverez le mal.
Recherchez la sagesse et vous trouverez la connaissance.
Recherchez la vérité et vous trouverez la sagesse.
Recherchez l'amour et vous trouverez la vérité.

Une nouvelle rivière coule à travers la terre,
Ses chemins ont été choisis sagement.
Les eaux ont vécu dans de nombreuses terres arides.
Et ne sont plus trompées par les images imaginaires.
Certains l'entendent rugir à travers la terre
D'autres voient les sombres vagues et ondulations.
Ceux qui refusent de reconnaître qu'elle coule
Sont balayés par la tempête qui suit.

Faites un chemin vers le soleil,
Et la lumière brillera pour vous.
Faites un chemin vers le ciel,
Et les tempêtes arriveront.

Un nouvel arbre enterre les croyances des anciens;
Un arbre de pierre et de pouvoir.
Il s'enracine profondément;
Ses racines absorbent les eaux du passé;
Des eaux longtemps oubliées
Mais qui coulent toujours sous terre;
Sous les nouveaux arbres, avec les écorces de la vie
Et des anneaux de pierre.

Sous le soleil se trouve celui qui apportera la destruction.
A la blessure, celui qui apporte la fierté retournera.
Mais le fils du fils portera le fardeau.
Et sa femme affrontera la tempête.
Donnez-lui un stylo et il planifiera.
Donnez-lui un stylo et elle rêvera.
Et une fille portera le fardeau de son père.
Et la fille de la fille vivra en paix.

27 juillet 2004
 
Avec la reprise de ce journal, je renoue petit à petit avec la communauté. L’éloignement était nécessaire même s’il a pu paraître brutal. La famille reste une priorité dans ma vie mais j’ai tissé beaucoup de liens et c’est pourquoi je vais faire l’effort pour ne pas les perdre. Je suis, d’ailleurs, heureux de constater que rapidement les gens ont su se manifester et me montrer qu’ils ne m’avaient pas oublié.

Je suis maintenant plus que persuadé que les indices pour avancer dans ces nouveaux âges se trouvent dans les livres du coquillage de la bibliothèque. Je continue donc de les retranscrire (merci à Flopette pour son aide) pour pouvoir les lire à notre guise en dehors de la caverne.

Livre 4 du coquillage :

Section 4

La nuit ils marchent dans les rues
Se regardant les uns les autres à la recherche d'une explication;
Et essayant de comprendre le deuil qui emplit la ville,
Et les empêche de se reposer.
D'autres ignorent les cris.
Ils se sentent en sécurité et parlent comme s'ils étaient immortels.
Tandis qu'ils agonisent
Ils se souviennent des nuits agitées.

Le chiffre de l'Observateur est six cent vingt-cinq
C'est le chiffre de l'attente.
C'est le chiffre de la vérité.

Il suffit de demander ce qui a été vu pour sa voir.

Un coeur humble est le chemin du pardon.
Éloignez votre coeur de la fierté et la joie viendra.

Un oiseau du désert sait où attendre et guetter.
Un oiseau du désert sait quand la tempête arrivera.
Un oiseau du désert sait où l'eau jaillira.
Un oiseau du désert sait quand l'arbre grandira.

Un nouveau règne de cinq
Pour les ramener;
Pour rendre;
Pour rassembler.

Un nouveau règne.
Pour les renvoyer;
Pour pousser;
Pour diviser.

Si vous en voulez plus,
Demandez et vous obtiendrez un rayon d'espoir.

Un homme en tire dix autres derrière lui,
Car il est croyant.
Un autre corps sans vie est jeté dans la charrette,
Car il doute
Les gens s'alignent dans la rue
Regardent la charrette passer parmi eux.
En se demandant ce qu'ils devraient choisir,
Et où leur corps sera bientôt.

Écoutez les humbles car leur fardeau est lourd.
Un oiseau du désert fera son nid dans l'arbre.

Il existe un cercle de saisons,
Mort et vie,
Jusqu'à la fin.
Le chemin devient clair à la fin des temps.

Ne craignez pas la blessure, c'est le chemin de paix en temps de besoin.
Un lieu de patience;
Un lieu de pierre;
Ceux qui sont rassemblés sont reconnaissables à leurs visages de pierre.
Un lieu où tomber;
Un lieu où se relever;
Ceux qui sont rassemblés vont tomber dans la blessure.

Ils grandissent comme le lelam,
S'étendent
Mais diminuent en épaisseur.
Et étendent leur territoire.
Ils avalent les ennemis et les petites bêtes
Mais ils meurent lentement.
Car ce qu'ils mangent a peu de valeur.
Et ce qu'ils consomment détruit l'estomac.
Ils poursuivent leur expansion,
Jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien du point de départ.

Le changement vient d'en haut.
Ressentez le vent qui tourne, il vous fera avancer.

Les petits détruisent;
Les petits reconstruisent;
Les petits retirent;
Les petits redonnent.

L'avenir sera toujours révélé à ceux qui attendent.
Mais les fiers n'ont pas de patience.
A cause de la fierté, la destruction surviendra.

C'est votre unique réponse.
Ce qui est donné en est la preuve.

La blessure donne naissance au rétablissement de la fierté.
La blessure prend l'Age du rétablissement de la fierté.

Un nouveau règne de cinq.
Pour les ramener chez eux;
Pour leur rendre la vie;
Pour rassembler leurs désirs.

Reposez dans la lumière.
Criez en temps d'obscurité.
Chantez en temps de joie.
Pleurez en temps de gloire.

Un nouveau règne.
Pour les renvoyer vers ce qui est bon;
Pour les ramener à ce qui est juste;
Pour les rassembler autour de ce qui est vrai.

Un coeur pour le plaisir est un affreux fossé de biais.
Un coeur pour le Créateur est un souffle pur de soulagement.

Car ils ont réclamé leur part d'un ordre très ancien.

Je vois l'arbre
Doté d'une seule branche.
Quelle misère
De la voir tomber
Et jamais repousser.

Rien d'autre qu'une graine;
Une graine qui pousse lentement;
Les racines poussent, nourries par l'eau;
Mais une seule grandit.

Le vestige va vivre en abondance,
Jusqu'à ce que l'épreuve arrive.
Le vestige apprendra du Créateur
Par celui qui a appris du Créateur.

26 juillet 2004
 
Livre 3 du coquillage :

Section 3

Comme un arbre ils s'étendent.
Comme un arbre ils s'unissent.
Comme un arbre ils s'étendent.
Comme un arbre ils s'unissent.
Cela se répète sans fin,
Et cela perturbe mon sommeil.
De plusieurs à un,
Et de un à plusieurs.

Arrêtez-vous.
Prêtez l'oreille à mes injonctions telles qu'elles sont.

Restez.
Sachez que vous êtes censé traverser et attendre non loin.

Attendez.
Si vous pouvez être calme,
Le chemin est une chose simple à gagner.

Attardez-vous.
Soyez calme et voyez ce qui est proche.
Vous pouvez l'ouvrir.

N'abandonnez pas le Créateur,
Car le sens de son nom lui est réservé.

Les montagnes sont hautes.
Une nouvelle eau remplace l'eau stagnante.
A travers les esprits des imposteurs
Arrive une nouvelle vie.

Une flaque gelée dans le temps
Apporte la force aux faibles.
Les esprits sont abandonnés,
Et les corps sont perdus.

Une rivière de sang coule de la surface.

C'est écrit dans l'obscurité.
Les dix yeux ne le voient pas.
Il crée seul,
Las de ce qui pourrait se produire.

Pourquoi le Créateur ignore-t-il notre choix ?
Car il choisit de l'ignorer.
Il voit les branches de tous les choix,
Il connaît les chemins de tous les possibles.
Mais la taille revient l'homme.
C'est la force et la chute de l'homme.
C'est ainsi qu l'homme sera mesuré.

Mais nombreux sont ceux qui viendront
Pour faire la fête dans sa joie;
Pour se mettre à l'abri des regards
Qui ne voient pas le chemin.

Celui qui trouve, aura un manque.
Celui qui manque, trouvera.
Et celui qui comblera les manques de l'autre
Trouvera ses propres manques comblés.

Ils vont soumettre les faibles et cela causera leur perte.
D'au-dessus viendra la destruction, d'au-dessus viendra une nouvelle vie.
La blessure dans le désert va susciter le renouveau de l'espoir.
Apportez le minimum et n'attendez rien en retour.
Le cours du temps amène le passé dans le présent.

Les cercles sont les chemins qui mènent aux murs;
Et retournent au début.

Prenez le temps de connaître les visages de la pierre.
Prenez le temps de comprendre le chemin du coquillage.
Qu'est-ce qui va vous anéantir ?
Le poids des ordonnances et des lois.
Qu'est-ce qui va vous élever ?
Les ailes d'un coeur pour le Créateur.

L'Observateur va guetter les mots du Créateur.
La voix dévoilera les pensées du Créateur.
Le Donateur, accordera les bénédictions du Créateurs.
Le Destructeur tiendra le couteau du Créateur.
Le Chercheur partagera les vérités du Créateur.
L'Architecte apportera la vie de Créateur.
Le Bâtisseur construira la paix du Créateur.

D'abord il y a un;
Suivi par un neuf.
Quatre mène à dix.
Les nombres;
Taillés dans la pierre.
Si cela est compris, ils pourraient sauver,
Mais leur valeur est perdue pour les aveugles.
Regardez combien de temps ils passent à essayer de voir les nombres.
Il n'y a aucune valeur dans de tels nombres.
Car c'est seulement après qu'ils sont compris.
Pourquoi ces nombres nous hantent-ils tant ?
Ils se moquent de nous
Et révèlent note faiblesse;
Face au temps dans sa grandeur.

Hommes imbéciles. Vous pensez être les seuls écrivains ?
Qui est le nouvel écrivain ? Les règles sont écrites en lui.

La pluie commence et l'arbre va grandir,
Mais êtes-vous celui qui va commencer ?
Vous n'avez rien fait d'autre que de suivre.
L'Architecte est celui qui dirige.

Vous peinez et luttez pour écrire des Ages et déplacer des pierres.
Le chemin de la pierre est dur pour ceux qui sont rassemblés.

L'encre sera partagée,
Et l'encre sera perdue.

Le Créateur connaît les branches de l'arbre.
Le Créateur peut envoyer le couteau ou l'eau.

Et rares sont ceux qui seront mieux que l'Architecte.
Car l'Architecte connaîtra la souffrance.
Et les blessures feront des plus faibles les meilleurs.
Mais ne vous trompez pas.
Peu d'oreilles des bas fonds entendront parler de l'Architecte.
Mais nombreuses oreilles entendront ceux qui proclament être l'Architecte.
Seules les nouvelles oreilles entendront le véritable Architecte.
Ne vous trompez pas.

24 juillet 2004
 
Livre 2 du coquillage :

Section 2

Ne croyez pas les fils de celui qui porte le fardeau.
Ils chercheront du réconfort dans leur livres.
C'est l'avertissement de la chute.
Ne recherchez pas le réconfort dans vos livres.
Lorsque la destruction arrivera, les autres Ages ne vous sauveront pas.

Vu sous les os des cellules de prison,
Un trousseau de clés.

Les esprits sont doux, les coeurs sont calleux.
Dans le nouvel endroit règne le chaos.
La sagesse est cachée.
Mais une tempête approche, et une nouvelle rivière coule.
Ses eaux rouge sombre tachent la terre.
Traversez la vallée de sable sec et de nouvelles fleurs apparaîtront.
La sagesse est trouvée.

L'action de ceux qui sont rassemblés est insignifiante.
L'action de ceux qui sont trompés peine en vain.

Le barrage a été détruit.
La rivière est ouverte.
Celui qui a déchaîné sa colère
Crie pitié et appelle à l'aide.
Mais personne ne vient.
Tandis que la mort le coule,
Elle emporte tout sur son passage.

L'obscurité rend humbles les justes et courageux les mauvais esprits.
L'obscurité arrive à la fin du temps.
Prenez le chemin vers le haut, ou ceux qui sont au-dessus devront voyager vers le bas.
Rechercher le chemin du coquillage.
La rencontre des mondes est la destruction et la bénédiction.
Le royaume de D'ni n'est pas fait de pierre, mais de coeur et d'esprit.

Ils se réjouissent à la moindre étincelle,
Alors qu'ils ne voient jamais le feu.
Ils se réjouissent à la moindre étoile,
Alors qu'ils ne voient jamais le soleil.
Ils honorent les magiciens,
Et ils ne connaissent jamais le véritable pouvoir.
Ils s'inclinent devant les menteurs,
Car la vérité ne peut attendre.

Lorsque l'arbre mourra là, un nouveau arrivera.
Un Architecte pour apprendre la mort.
Un Architecte pour voir une nouvelle vie.
Un Architecte pour amener ceux qui sont rassemblés.
Un Architecte pour restaurer le minimum.
Un Architecte pour se déplacer dans le temps.
Un Architecte pour effectuer toutes les liaisons.
Un Architecte pour suivre le coquillage.
Un Architecte pour bannir l'obscurité.
Un Architecte pour greffer les branches.
Un Architecte pour rassembler les chemins.

Le noir devient vert.
Les fruits rouge et jaune émergent.
Et il se moque du verts,
Et il y en a ensuite beaucoup.

La colline de feu leur permet de trouver leur chemin.
Le mal suit leur chemin.
Quelqu'un prendra ce qu'un autre a laissé.
Les vagabonds entrent dans l'ignorance.
Incomplète est la tâche à accomplir.
Bientôt, il y en aura une autre.

Le Dirigeant meurt, sans être considéré comme Roi.
Le sang qu'il verse
Créé des rivières dans la ville.

Il rit et sourit et lui crie dessus.
Et sur celui qui l'accompagne.
Un autre enseigne,
De sorte que les choix sont à nous.

Le patient se console dans l'attente,
Tandis que l'impatient suit le chemin de la folie.
Suivez le chemin du patient.

Trois vivent dans l'obscurité et le silence.
Aveuglés sont ceux qui les cherchent.
L'un sauve D'ni et meurt
Aux mains des Dirigeants.
Un autre détruit D'ni et vit.
Entre les mains des disciples.
Encore un autre détruit et sauve;
Il vit et meurt,
Aux mains des Dirigeants et des disciples.
Il y a toujours de la force dans ce jeu qui est caché,
Une grande confiance s'instaure parmi ceux qui vivent e meurent.

Le créateur utilise ceux qui ont la volonté.
Il fournit une lumière pour discerner la volonté de la cruauté.
Une lumière dans la caverne atténue la peur et fournit de réconfort pour ceux qui ont la volonté.
Une lumière dans la caverne pousse la cruauté à se précipiter dans l'obscurité.

Une nouvelle vie, dans un nouvel endroit, commence pour quelques-uns;
Pleine de promesses, pleine de bonnes choses.
Mais la maturité ne vient pas de la facilité et de la prospérité.
Préparez-vous à souffrir et la croissance arrivera.

La vie meurt, l'obscurité s'étend.
Le jour finit, la nuit grandit.

Quelle est cette invasion ?
Pour la quatrième fois, ils arrivent.
Deux viennent pour faire la guerre;
Deux fuient la guerre;
Deux meurent;
Deux vivent alors qu'ils tuent.
Tous;
Au-dessus de qui il n'y a personne
Ils croient.

Alors je redis
Ils sont sept,
Ils ne réalisent pas vraiment
Mais quatre sont vus comme ils voient.
Car sept est un,
Et un est sept.

Les bibliothèques renferment les écrits de l'homme.
Les coeurs détiennent la vérité du Créateur.

22 juillet 2004
 
Livre 1 du coquillage :

Section 1

Révérez le Créateur, chérissez son oeuvre.
Ici se trouve la sagesse.

La porte se trouve au bout du chemin.
Qui se ressemblera ? Une foule.
Qui terminera ? Peu

L'Architecte prendra du temps.
L'Architecte apportera la lumière.
L'Architecte aura les Ages.
Prendra du temps, et l'utilisera à sa guise.
Apportera la lumière, et la donnera aux endroits sombre.
Aura les Ages, et effectuera des liaisons sans limite.

De grands cris se font encore entendre.
Est-ce possible ? Non.
Nous pleurons cette perte.
Personne ne voit.

C'est dans la pierre que se trouvent les changements.
Avec les tunnels, D'ni a changé pour toujours.
De nouveaux événements autours de nous,
Attendent notre venue.

Le chemin de gauche ou celui de droite ?
C'est le seul pouvoir de 'homme.

L'Architecte dirige dans l'obscurité,
Tandis que le trompeur se débat dans la lumière.
L'Architecte découvre la vérité sans les yeux,
Tandis que le trompeur les bénit au vu de tous.
Sans l'Architecte, ceux qui sont comme l'Architecte n'apprendraient jamais.
Sans l'Architecte, le nom connu de tous n'aurait pas existé.

En savoir le moins est le chemin de la sagesse.
Un doux arôme s'élève.
Les Rois et les prophètes, les fiers ont l'odeur nauséabonde de la mort.
Le cours du temps amène le chemin menant rassemblement.
Une brèche est ouverte, et maintenant, les chemins se rejoignent.
Le don de présents guérit la blessure du Bâtisseur.

Dans les cages ils pleurent,
Maintes fois.
Mais sans leurs larmes,
La vérité reste cachée.

Votre cri est votre choix.
Si personne ne les entends, pleurez pour nous.

Les choix des sages plaisent au Créateur.
La rencontre des mondes est la mort et la vie.

Ils comptent les années et les mois.
Une longue semaine aussi courte qu'un Age est long.

Il y a du bruit là où avant il y avait le silence;
De la lumière là où il n'y en avait pas.
La pierre est grande,
Et la roche tombe.
Et ils sont observés ;
Toujours.
Sans le savoir.
Le silence reviendra.
La lumière disparaîtra.
La pierre tombera,
La roche grandira,
A nouveau.

Depuis l'ombre de la blessure, l'histoire sera réécrite.
La maladie se répandra et D'ni ne pourra pas être sauvé.

Ils sont sept.
Ils ne réalisent pas vraiment.
Mais quatre sont vus comme ils voient.
Car sept est un,
Et un est sept.

L'écriture des liaisons est un don à chérir.

Où est notre peuple ?
Qui est notre peuple ?
Qu'est-ce que notre peuple ?
Pleurez ceux qui meurent dans les rues.

Les murs s'écrouleront de l'intérieur.
Les histoires du Destructeur seront le commencement du fardeau.
Celui qui porte le fardeau viendra de l'extérieur.
Le fardeau des vestiges reposera sur ses épaules.
Restez tranquille et le chemin se fera connaître.

Qu'est ce qui va grandir ?
L'arbre de toutes choses.
Qui va le faire grandir ?
L'Architecte.

Les pages brûlent.
L'encre se déverse.
N'y a-t-il personne pour nous protéger ?
Lorsque nous nous retourneront contre nous-mêmes.

Les livres seront notre forteresse, puis vous mourrez.
Le Destructeur coupera le grand arbre de la cruauté ?
Un autre endroit leur servira de refuge,
Un autre endroit où ils éliront domicile.
Dansez et festoyez, car l'arbre grandit à nouveau.

Sept abusé sans nom;
Six abus dénoncé;
Cinq renvoyé;
Quatre vendu à trois;
Trois sans dix-huit;
Deux un sur huit;
Un porter la couleur et tenir le papier

Le poison emplit le coeur d'un grand nombre;
Un nouvel air en pénètre quelques-uns.
Croyez.

Le cri que vous entendez est sans souffle.
Les anciennes manières sont conservées pour une épreuve.

Les malédictions règnent parmi les autres;
Des lèvres des fiers.
Les yeux sont retirés,
Mais la vue est rétablie.

20 juillet 2004
 
Je retrouve le plaisir immense de la découverte avec ces nouveaux âges. Un constant sentiment d’émerveillement qui réveille en moi mon éternel âme d’enfant. Des yeux grands ouverts curieux de tous ces mystères augmentant ceux qui existent dans la vie de tous les jours. Au vu de la difficulté à résoudre les énigmes d’Er’cana et d’Ahnonay je présume que des choses importantes sont cachées et cela présage un avenir encore plein de promesse. Parsemé à travers les âges, j’ai découvert des indications sous forme de chiffre. J’en ai trouvé huit, pour l’instant, mais je n’ai pas compris à quoi il pouvait servir même si je commence à en avoir une brève idée. Il faut que je prenne le temps de lire et d’approfondir les textes des six livres dont la couverture est décorée du dessin d’un coquillage surmonté d’une sorte de visage. Mon salut viendra sûrement de la compréhension des lignes que ces fascicules contiennent.

Livre 0 du coquillage :

Au six cent vingt-cinquième mois de ma vie, je scrutais l’étoile de Ces dans le ciel de l’âge de Windring. Et au moment de ma naissance, l’étoile commença à briller plus fort jusqu’à en devenir plus brillante que les anneaux. Et avec cette soudaine brillance, la nuit devint jour. Et je vis le feu du créateur. Il m’adressa la parole. Le feu du créateur me quitta, et je ne vis que l’obscurité parce que mes yeux étaient aveugles. Mais ses mots ont demeuré...

"Tu attendras un moment. Et tu observeras encore un temps. Puis tu recevras des signes, des signes de ce qui a été, et des signes de ce qui sera. Une grande sagesse te sera transmise afin que ceux qui te trouvent sachent que je suis le créateur."

"Tu guetteras les signes des Bâtisseurs. Car les Bâtisseurs feront de grandes choses de D’ni. Et D’ni va grandir et devenir prospère. Mais cette prospérité est une malédiction. Le signe des Bâtisseurs est une malédiction."

"Tu guetteras les signes des Destructeurs. Les Destructeurs ne feront rien de D’ni. Et D’ni mourra. Mais cette mort est une bénédiction. Le signe des Destructeurs est une bénédiction."

"Tu guetteras les signes de l’Architecte. Car l’Architecte verra l’arbre mort, l’Architecte verra les nouvelles branches et l’Architecte taillera les branches. L’Architecte va faire grandir le nouveau D’ni. Le signe de l’Architecte est une bénédiction."

Ainsi pendant une journée, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant quatre autres jours, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant vingt autres jours, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant cent autres jours, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant six cents autres jours, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.

Et j’ai crié au Créateur, "Combien de temps allez-vous me faire guetter et attendre, car je suis fatigué ?" Et le créateur répondit, "Tu guetteras et tu attendras jusqu’à ce que les signes apparaissent, car tu es l’Observateur."

Ainsi pendant un autre mois, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant quatre autres mois, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant vingt autres mois, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant cent autres mois, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Ainsi pendant six cents autres mois, j’ai guetté et attendu les signes. Mais il n’y en eut aucun.
Et de nombreuses années passèrent. J’étais fatigué, mais je guettais toujours.

Et au moment de ma naissance ce jour-là, tandis que j’attendais dans la caverne de Rolep, le vent s’engouffra dans la caverne, et ma vue fut rétablie. Et la première chose que je vis fut les escaliers de Rolep. Et j’ai grimpé tout en haut, j’ai regardé le grand arbre de D’ni, et j’ai pleuré. Et le créateur prononça ces mots...

"Tu as guetté pour moi, et maintenant, je vais te bénir. Aujourd’hui, je t’ai donné la vue, et demain tu seras prospère. Je vais te donner la sagesse, mais je te protégerai de la fierté. La sagesse que je te donne, tu ne la comprendras pas, elle est destinée à ceux qui doivent arriver. Sois humble et écris la sagesse que je te montrerai."

Ainsi, le premier jour, le Créateur me donna cinq lignes de sagesse. Et j’écrivis les cinq premières lignes dans cinq sections distinctes. Ainsi, le deuxième jour, le Créateur me donna cinq autres lignes de sagesse. Et ces lignes devinrent les deuxièmes lignes de chacune des cinq sections.

Pendant cent vingt-cinq jours, le Créateur me donna cinq lignes de sagesse chaque jour. Et elles furent ajoutées aux sections.

Puis je me reposai.

Et c’est ainsi que ces mots du Créateur me furent donnés. Mais j’ignore si ce sont des signes de ce qui a été ou des signes de ce qui sera. Et j’ai écrit ces lignes pour que ceux qui me trouvent connaissent la sagesse du Créateur.


J'nilou
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Couronnement du roi Kerath
Grand Zéro
Journal Douglas Sharper 97-03
Journal Douglas Sharper 04
Le roi Mararon
Le roi Yableshan
Livre des vers inspirés
Livre 0 du coquillage
Livre 1 du coquillage
Livre 2 du coquillage
Livre 3 du coquillage
Livre 4 du coquillage
Livre 5 du coquillage
Livres de Birenni
Manuel KI du Grand Zéro
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