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- le RWDM +    


Le RWDM est né le 1er juillet 1973 de la fusion entre le Racing White et le Daring. Le Racing White était lui-même issu de l'union en 1963 entre deux vieux clubs bruxellois basés (à ce moment-là) dans l'Est de Bruxelles, le Racing de Bruxelles et le White Star. Cette équipe venait de terminer à la troisième place du championnat de Belgique. Une très bonne équipe donc. Mais le public ne suivait pas en grand nombre ses évolutions au Stade Fallon.
Le Daring, une authentique gloire du football belge (cinq fois champions de Belgique, pour six au Racing), qui avait écrit ses plus belles lettres de noblesse avant-guerre (mettant notamment fin à la série de 60 matches sans défaites de l'Union St-Gilloise, leurs grands rivaux, en 1935. )
Peu savent que et le Racing de Bruxelles et le Daring jouèrent leurs premières rencontres de football sur un terrain situé à l'endroit actuel de la Basilique de Kooekelberg.
Mais le Daring avait été rélégué en 1969 en D2, et ne parvenait pas à remonter. Sous l'impulsion de son Président Jean-Baptiste L'Ecluse, qui voulait absolument que le football de haut niveau revienne à Molenbeek, les deux clubs fusionnèrent.
Le Racing White apportait dans la corbeille de mariage une très bonne équipe et le Daring fournissait le stade et, croyait-on, un public. Le Stade Oscar Bossaert fut rebaptisé Stade Edmond Machtens, du nom du bourgmestre de la commune et une nouvelle tribune, chauffée, fut édifiée. Elle sera inaugurée en grande pompe le 22/8/1973 lors d'un match amical face au Real Madrid, disputé devant un stade plein. Ce sera pratiquement la seule fois.
Lors de sa première saison, le RWDM termina 3ème, après avoir été en tête au début. En coupe d'Europe, après avoir éliminé l'Espanol de Barcelone, elle avait été sortie par les Portugais de Vitoria Setubal. Dès la deuxième saison, le RWDM fut sacré champion de Belgique, avec 9 points d'avance sur l'Antwerp et Anderlecht. Elle n'avait connu la défaite qu'à deux reprises. Johan Boskamp, qui venait d'être transféré de Feyenoord, en était le moteur. L'équipe-type était : De Bree, Dumon (le seul Daringman titulaire), De Sanghere, Bjerre, Martens, Boskamp, Polleunis, Nielsen, Koens, Wellens, Teugels. L'entraineur était Felix Week. L'équipe avait également atteint les demi-finales de la coupe de Belgique, défait 1-0 à l'Antwerp. En Europe, nous avions été sortis par Twente, après avoir éliminé Dundee FC.
Le RWDM aura du mal à confirmer et termina 3ème la saison suivante. Après avoir passé l'obstacle des Norvégiens du Viking Stavanger, le RWDM fut écrasé par les Yougoslaves d'Hadjuk Split en coupe des clubs champions. A la fin de la saison, le club se sépara de Felix Week, qui fut remplacé par le Hollandais Piet De Visser.
La saison suivante, 76-77, fut marquée par une exceptionnelle campagne européenne. Le RWDM atteint les demi-finales de la coupe de l'UEFA sans perdre une seule rencontre, éliminé seulement après 2 matches nuls face à l'Athletic Bilbao. Avant cela, nous avions éliminé Naestved, Wisla Cracovie, Schalke 04 et Feyenoord. En championnat, nous avions fini 4ème, décrochant le droit de participer pour la cinquième fois consécutive à la coupe d'Europe.
Le club commença à décliner. Piet De Visser fut limogé et remplacé par Alex Horvath. L'équipe avait joué une mauvaise saison, terminant à la 7ème place, assez loin de l'Europe,où elle avait été sortie par Carl Zeiss Iena aux penalties, après une qualification face à Aberdeen, la dernière de l' histoire. Le RWDM quittait l'Europe sur une série de 14 matches sans défaites. Le club commençait à devoir se séparer de ses meilleurs joueurs afin de tenter d'équilibrer les finances. En 78-79, le RWDM loupa une nouvelle fois l'Europe, terminant 5ème. Mais l'année suivante, en 79-80, sous la direction de Jean-Pierre Borremans, elle réalisa une excellente saison pour terminer 3ème.
En 80-81, l'Europe était donc de retour à Molenbeek, mais le RWDM ne put franchir l'obtacle de Torino, malgré un superbe match retour --- en Italie. Borremans fut à son tour limogé. Johan Boskamp assura un temps l'intérim de joueur-entraîneur, avant de céder sa place à son compatriote Cor Brom. La saison se termina avec une 7ème place. Par la force des choses, le RWDM puisa dans son excellente école de jeunes, qui était devenue célèbre dans tout le pays ,sous l'impulsion de Johan Boskamp.
Mais les résultats sportifs déclinaient. En 81-82, le RWDM ne termina que 11ème. A la fin de cette saison, le RWDM effectua une tournée en Amérique Latine. Cor Brom s'en alla, ainsi que Johan Boskamp (une page du club se tournait), et fut remplacé par Jean Dockx. Sous sa houlette, la jeune équipe joua une bonne saison (en fonction de nos objectifs revus à la baisse), pour finir 10ème.
Mais Dockx quitta le club pour l'Antwerp, et Johan Vermeersch mit un terme à sa carrière de joueur pour prendre le poste d'entraîneur. Cette saison 83-84 se clotûra par la première rélégation, malgré le fait qu'une jeune équipe pétrie de qualités était alignée. Vermeersch quitta le club, et Philipe Garot y revint pour prendre le poste de joueur-entraîneur en D2. L' équipe, malgré la résistance du RC Malines, fut la plus forte et remonta directement.
En 85-86, après avoir de nouveau lutté pour le maintien et limogé Garot, remplacé par Tom Fridvalszky, le club termina 13ème. Mais, surtout, ce fut la faillitte. Déjà affecté par la chute de sa société, le Président L'Ecluse dut se retirer. La lutte pour la reprise faisait rage. Plusieurs factions s'affrontaient, notamment celles de Vermeersch et de Uytterhaegen, un homme d'affaires bruxellois. Après une grève des joueurs, qui soutenanaient Vermeersch, c'est Uytterhaegen, aidé par Henri Mabille, qui emporta le morceau. La saison d'après, 86-87, Frivadlszky fut lui aussi limogé et remplacé par, à nouveau, Alex Horvath. Le club finit 13ème. En 87-88, sous la direction bicéphale de Paul Van Himst et d'Erwin Van den Daele, le club ne s'était sauvé que lors de l'ultime rencontre, à St Trond. Van den Dele venait d'être limogé. Paul Van Himst demeura au club, et travailla cette fois avec Hugo Broos. Le RWDM, qui avait réalisé des transferts désastreux - des mercenaires sur le retour - bascula à nouveau en D2, à l'issue d'un - match dramatique au FC Bruges.
Sous la direction de Broos, devenu seul maître à bord, le RWDM fut sacré champion pour la deuxième fois en D2. En 90-91, le RWDM était mal embarqué, mais les apports de Wellens (de retour), Vercauteren et Van den Buys furent déterminant.
L'équipe termina 12ème. En 91-92, Hugo Broos partit à Bruges et fut remplacé par Ladislav Novak. Dépassé, il ne tint que quelques matches. C'est Freddy Smets qui repris l'équipe en main, pour une 11ème place. En 92-93, notre équipa lutta un moment pour une qualification européenne, mais s'écroula en fin de saison pour finir à nouveau 11ème. Une révolution eu lieu en cette fin de saison. La vieille tribune du Daring fut abattue (inaugurée en 1920), et une flambante neuve dotée de plus de 600 business seats pris sa place. Un mastodonte qui allait peser lourd dans la disparition du club. La CIB, qui avait construit la tribune, reprit le club. C'est Serge Vilain, un homme issu du monde politique et qui ne connaissait rien au football, qui devint Président.
En cours de saison 93-94, ayant claironné leurs ambitions européennes mais luttant en fait pour le maintien, nos dirigeants imposèrent à Freddy Smets la présence de Martin Lippens. En championnat, le Club avait fini 16ème, mais loin devant les descendants. Cette saison fut surtout marquée par l'exceptionnel parcours en coupe de Belgique, épreuve très souvent douloureuse pour le RWDM. Cette épopée s'acheva cruellement en demi-finales face à Anderlecht, alors que le RWDM menait encore par deux buts d'écarts à une demi-heure de la fin. Smets quitta le club et René Van der Eycken le remplaça pour la saison 94-95. Johan Vermeersch était aussi de retour, prenant la direction sportive du club (mais Vilain restait président). Le club connu une saison tranquille et termina 12ème.

95-96 sera la dernière grande saison du club. Alors que tout le monde - voyait l'équipe lutter pour le maintien, le RWDM surprit tout son monde en sa qualifiant pour la coupe d'Europe, 16 ans après la dernière participation. Van der Eycken était parvenu à tirer le maximum de son noyau, malgré un football peu apprécié des puristes. Le club ne passa pas la premier tour, éliminé par le Besiktas Istanbul. Les luttes intestines faisaient rage au club, qui du lutter jusqu'à l'ultime journée pour son maintien. En fin de saison 96-97, Vermeersch quitta, définitivement, le RWDM. La CIB voulu se désangager du club, revendit la tribune à la commune de Molenbeek et installa Gaetan Piret à la présidence. Piret ne devait être qu'un président de transition, pour préparer le départ de la CIB. N'ayant pu se préparer en raisons de nombreux problèmes durant l'entre-saison (dont une nouvelle faillitte évitée de justesse), le RWDM, d'abord dirigé par Daniel Renders puis par Guy Vandersmissen (au poste de joueur-entraîneur), faillit se sauver, mais fut victime de son inexpérience et du laisser-aller du corps arbitral. Nous étions en D2 pour la troisème fois.

C'est Eric De Prins qui prit la présidence du club. Annonçant qu'il allait être le Président du renouveau, il sera au contraire le fossoyeur malgré lui. Bien parti en D2, le club se sépara toutefois de Vandersmissen alors que l'équipe occupait la deuxième place au classement peu avant la trève. Son successeur, Ariël Jacobs, ne put décrocher une participation au tour final et finit cette saison du retour en D2 à la 7ème place. En 99-2000, fortement rajeuni, le RWDM finit 5ème, échouant une nouvelle fois aux portes du tour final. En 2000-2001, tout signifiait que cet objectif allait être loupé à nouveau, mais lorsque le club se sépara de Jacobs, Patrick Thairet, une légende du club (il est le joueur ayant disputé le plus grand nombre de rencontres pour le RWDM) réussit à participer au tour final,qui fut remporté. Le RWDM, après 3 ans au purgatoire, était de retour en D1.
La saison 2001-2002 allait être la dernière de l'histoire du club. Thairet avait été limogé assez tôt, et son successeur Emilio Ferrera réussit à terminer à une inespére 10ème place. Mais le club était au plus mal. Plus personne, ou presque, n'était payé depuis février et il y avait le gros problèmes pour l'obtention de la licence professionnelle . De Prins fit appel à Patick De Cock pour tenter de la décrocher, mais à l'issue d'une triste et pénible saga et d'une tentative "Russe", le club fut rélégué par la commission des licences en D3. A partir de ce moment-là, tout le monde quitta le navire. Plus personne, à part quelques supporters, ne s'intéressa au club et le RWDM, matricule 47 (celui du White Star), fut radié par l'Union Belge pour une dette fédérale de 71.000 Euros. Il y avait d'autres dettes, mais personne ne semblait, ou ne voulait, les préciser. Après une ultime vrai-fausse tentative de sauvetage par Johan Vermeersch, le RWDM était mort. Le club du KFC Strombeek, reprit par Vermeersch, occupa le stade Machtens, avec l'objectif de se renommer FC Brussels.
Actuellement, un groupe de supporters lutte pour faire revivre le RWDM. Les obstacles sont nombreux, mais animés de la foi qui soulève les montagnes, la motivation est maximale. De toutes façons, pour tous les vrais supporters du RWDM, ce sont ces quatres lettres magiques qui sont primordiales


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