Bienvenue sur "BiblioWeb"
l'espace électronique des biographies, bibliographies, des résumés.
Dictionnaire contextuel - Double cliquez sur n'importe quel terme (ou pour un mot composé , le sélectionner puis touche [Entrée] pour afficher sa définition, synonymes…).
Fonctionne sous FireFox, mac et Pc.
Actualité :
14 janvier 2006
  • Décès d’Heinrich Harrer
  • 10 janvier 2006
  • Décès d’Irving Layton
  • 2 janvier 2006
  • Décès de Noël Audet
  • 16 décembre 2005
  • Décès de Trevanian
  • 12 décembre 2005
  • Décès de Robert Sheckley

  • Rechercher

    Web biblioweb.org
    Un coupon de réduction de 7,5 € chez 2Xmoinscher en utilisant le code biblioweb.




























    > BIOGRAPHIE
    BEAUMARCHAIS

    Si l’on veut tenter de cerner Beaumarchais, il faut, avant que de se plonger dans ses œuvres, se pencher sur sa vie, véritable tourbillon qui vaut la peine d’être évoqué, au moins dans ses grandes lignes. En 1732, Pierre-Augustin nait rue Saint-Denis, septième enfant du ménage Caron et seul garçon (1725, Marie-Josèphe, la future Mme Guilbert ; 1731, Marie-Louise dite Lisette, la future fiancée de Clavijo ; 1734, Madeline-Françoise dite Fanchon ; 1735 Marie-Julie dite La Bécasse, qui restera fille ; 1737, Jeanne-Marguerite dite Tonton.). Il est baptisé le lendemain à Saint-Jacques-de-la-Boucherie. Son père, André-Charles Caron, né en 1698 dans une famille briarde et protestante, est reçu maître-horloger en 1722, (il a abjuré l’année précédente) et épousé Marie-Louise Pichon. La famille habite rue Saint-Denis, près de la rue de la Ferronnerie.
    Pierre-Augustin, seul garçon d’une famille de six enfants (il en est né quatre autres, morts en bas-âge) nés en quinze ans, restera toujours attaché à sa famille et la protègera.
    De 1742 à 1745, Pierre-Augustin étudie à l’école des métiers d’Alfort. Il travaille ensuite dans l’atelier de son père.
    En 1748, Marie-Josèphe épouse un maître-maçon, Louis Guilbert. Le ménage part s’installer à Madrid, accompagné de Lisette.
    En 1749, Pierre-Augustin est chassé de la maison paternelle, son père ne supportant ni ses incartades ni son insolence. Des amis de la famille recueillent Pierre-Augustin et intercèdent pour lui : au terme de plusieurs mois, en 1750, il obtient le pardon paternel, mais après avoir accepté par écrit de sévères conditions.
    En 1753, Pierre-Augustin invente un nouveau système d’échappement. Il le montre à l’horloger du roi, Lepaute. Ce dernier présente cette invention comme étant sienne, devant l’Académie des sciences. Pierre-Augustin rédige placet sur placet, envoie à cette Académie, le 13 novembre, un rapport fondé sur des preuves matérielles irréfutables. Le 23 février 1754, l’Académie des sciences délivre à Pierre-Augustin un certificat attestant qu’il est l’inventeur du nouveau système d’échappement. Cette combativité lui vaut une excellente publicité. Louis XV l’invite à son lever, la Pompadour l’apprécie, les commandes affluent.
    En 1755, Pierre-Augustin perfectionne sa précédente invention. Une polémique éclate avec le Suisse Romilly : l’Académie des sciences déclare en juin les deux hommes pareillement inventeurs. Pierre-Augustin Caron fait la connaissance de Franquet. Malade, ce dernier lui vend sa charge de "contrôleur clerc d’office de la Maison du roi" le 9 novembre : l’horloger passe les plats au roi.
    Le 9 janvier 1756, Franquet meurt. Pierre-Augustin fréquente régulièrement et intimement sa veuve. En mai, Lépine s’associe avec le père Caron ; il épouse Madeleine-Françoise. Le 27 novembre, Pierre-Augustin épouse à Saint-Nicolas-des-Champs Madeleine-Catherine Aubertin, veuve Franquet, de presque dix ans son aînée. Il s’installe chez sa belle-famille, rue de Braque.
    En 1757, Pierre-Augustin Caron se fait appeler Caron de Beaumarchais, du nom d’une terre de sa femme à Valgrand (aujourd’hui Vert-le-Grand, près d’Arpajon) dont sa femme vient d’hériter. Dans la nuit du 29 au 30 septembre, sa femme meurt après une maladie de huit jours. Comme le contrat de mariage ne prend effet qu’au 11 octobre, Beaumarchais ne peut hériter. Il est de plus en procès avec les parents de sa femme, les Aubertin. En novembre, il s’installe au 17 de la rue Basse du Rempart (jusqu’en 1763). Il entre en relation avec Le Normand d’Étiolles, banquier et mari de la marquise de Pompadour.
    En avril 1758, sa mère meurt.
    En 1759, Beaumarchais donne des leçons de musique (notamment de harpe, instrument qu’il vient de perfectionner) à Mesdames, les filles du roi : Adélaïde, Victoire, Sophie et Louise. Il leur rend divers services et s’en fait apprécier. Il fait la connaissance de Pâris-Duverney, financier et négociant, oncle de Le Normand.
    En 1760, par l’entremise de Mesdames, Beaumarchais obtient que le roi visite, le 18 août, l’Ecole militaire, fondée en 1751 et entretenue par Pâris-Duverney. Reconnaissant, celui-ci associe Beaumarchais à ses affaires de vivres et fera sa fortune.
    En décembre 1761, à la demande de son fils, André-Charles Caron résilie son commerce d’horloger. Beaumarchais achète la charge de "conseiller secrétaire du roi" pour cinquante-cinq mille livres (dont cinquante mille fournies par Pâris-Duverney). Cette charge lui confère la noblesse et le droit de porter légalement le nom de Beaumarchais.
    En 1762, Beaumarchais achète pour cinq cent soixante mille livres (avancées par Pâris-Duverney) la charge de "grand maître des eaux et forêts". Il doit la revendre quelques mois plus tard, en butte à l’hostilité des autres grands maîtres. Sans qu’on puisse les dater précisément, il écrit des Parades, dans le genre poissard, jouées (notamment en 1762) à Étiolles pour la fête de son ami Le Normand. Les paradessont des pièces courtes qui mettent en scène Cassandre, Gilles, Isabelle, Arlequin, tous archétypes de la comédie italienne, très à la mode depuis qu’en 1697 les Comédiens-Italiens ont été expulsés de France, et qui du champ de foire sont depuis longtemps passés dans les salons. Beaumarchais, dans Colin et Colette, Jean-Bête à la foire, Les Bottes de sept lieues, assaisonne de gaudrioles des dialogues de pure verve.
    En Janvier 1763, achetant une maison au 26 de la rue de Condé, il y loge son père et ses deux soeurs cadettes. Il achète en août la charge de lieutenant général des chasses et prête serment le 11 septembre. Il sera pour cette charge sous l’autorité du duc de La Vallière. Il projette d’épouser Pauline le Breton, une jeune Créole amie de sa famille.
    En 1764, Beaumarchais se rend en Espagne. Il veut marier sa soeur Lisette abandonnée par son fiancé, l’écrivain Clavijo, solliciter le paiement de dettes considérables, et s’acquitter de missions semi-officielles et pour y effectuer la traite des Noirs et de fournitures aux colonies. Il part le 20 avril, muni de lettres de recommandation pour l’ambassadeur de France et de cent soixante mille livres de billets au porteur délivrés par Pâris-Duverney. Arrivé le 18 mai à Madrid, il passe le premier mois à s’occuper du mariage de sa soeur. Très vite, il mène une existence mondaine et agitée, faisant vie commune avec la marquise de La Croix (qu’il donnera comme maîtresse au roi).
    Le 22 mars 1765, Beaumarchais quitte Madrid, ses projets ayant échoué. Clavijo n’épousera pas Lisette. Les projets "d’affaires" n’ont pas eu plus de succès : fournitures de vivres aux troupes espagnoles, fondation d’une compagnie française pour le commerce avec la Louisiane, etc. Son Mémoire justificatif interprète très librement la vérité : Point d’histoire mieux contée, apprécie Voltaire. Les 9 et 10 avril, il est de retour à Paris après diverses étapes. En mai, Beaumarchais revend soixante-dix mille livres sa charge de conseiller secrétaire du roi.
    En Janvier 1766, le père de Beaumarchais se remarie avec Mme Henry. En février, les fiançailles de Beaumarchais avec Pauline Le Breton sont rompues (elle épousera quelques mois plus tard le chevalier de Séguiran). En été, il voyage en Touraine et débute l’exploitation, avec Pâris-Duverney, de deux mille arpents de la forêt de Chinon.
    Le 29 janvier 1767, suivant les idées développées par Diderot dans Le négociant de Cyon sur le drame bourgeois, est donnée la première représentation d’Eugénie à la Comédie-Française. Il publie Essai sur le genre dramatique sérieux qui montre que Beaumarchais au début de sa carrière méprisait le genre comique. Il rencontre des démêlés avec son laquais Lesueur, qui a servi de prête-nom pour l’adjudication des terres de la forêt de Chinon.
    Le 11 avril 1768, il épouse Geneviève-Madeleine Wattebled, veuve de Lévêque, garde général des Menus-Plaisirs, mort en décembre 1767. Le 14 décembre, naît son fils Augustin de Beaumarchais. Cette même année meurent la seconde femme du père Caron et le mari de Pauline Le Breton.
    1769 voit la poursuite d’affaires diverses avec Pâris-Duverney.
    En 1770, débute l’amitié avec Gudin de La Brenellerie. Le 13 janvier est donnée la première représentation des Deux Amis, drame sérieux qui combine imbroglio commercial et paternité clandestine. Le 7 mars, naît une fille qui ne vit que quelques jours. Le 1er avril, est signé avec Pâris-Duverney de l’acte réglant définitivement leurs affaires. En juin : malde, Beaumarchais doit s’aliter près de deux mois. Le 17 juillet, Pâris-Duverney meurt, âgé de 86 ans, qui laisse ses biens au comte de La Blache, son neveu par alliance. Le 20 novembre, Mme de Beaumarchais meurt, âgée de 39 ans. Elle laisse une importante fortune, mais en viager. En décembre, les négociations avec le comte de La Blache, concernant les comptes avec le défunt Pâris-Duverney, sont infructueuses.
    En 1771, les affaires de la forêt de Chinon mettent Beaumarchais en difficulté. En octobre, La Blache conteste en justice l’arrêté de compte entre son oncle et Beaumarchais. En 1772, il rend public un Mémoire contre La Blache. Lle 22 février Beaumarchais gagne son procès en première instance. Son adversaire fait appel devant le parlement de Paris. En octobre, son fils Augustin meurt, âgé de trois ans et huit mois. En décembre, sa soeur Jeanne-Marguerite meurt. Le 3 janvier 1773, Le Barbier de Séville est reçu à la Comédie-Française. Le 11 février, Beaumarchais a une altercation avec le duc de Chaulnes, qui l’accuse de lui ravir sa maîtresse, l’actrice Mlle Ménard. Tous deux seront emprisonnés : Beaumarchais du 26 février au 8 mai au Fort-l’Evêque. En avril, Goëzman, nommé rapporteur du procès La Blache auprès du parlement dirigé par Maupéou, rend un rapport défavorable le 6 avril. Beaumarchais perd donc son procès et se trouve ruiné. En Mai, sortant de prison, il est chassé de sa maison rue de Condé et doit se réfugier chez son beau-frère Lépine. En Juin, Goëzman porte plainte contre Beaumarchais. Le 10 juillet, Beaumarchais est décrété "d’ajournement personnel". Le 18 octobre, Beaumarchais fait reprendre la procédure du procès La Blache. De Septembre à décembre, il rend public les trois premiers Mémoires contre Goëzman, et les adversaires de Beaumarchais se mobilisent. Beaumarchais parvient à prouver que celui-ci avait conservé une partie des « épices » que Goëzmanl aurait dû rembourser (Selon la coutume, il avait comblé d’argent et de présents le rapporteur de son procès, le conseiller Goezman, et sa femme. Le procès perdu, il réclame son argent. Une différence de quinze louis met le feu aux poudres). Le 23 décembre, Goëzman est à son tour décrété "d’ajournement personnel".
    Le 10 février 1774, suite à la publication du quatrième Mémoire contre Goëzman, il est interdit de représenter Le Barbier de Séville. Le 26 février, un arrêt est rendu dans l’affaire Goëzman : Beaumarchais et Mme de Goëzman sont blâmés. Le 5 mars, les quatre Mémoires sont brûlés dans la cour du Palais. Le 17 mars, un arrêt est rendu contre Goëzman. Beaumarchais a fait la connaissance de Marie-Thérèse de Willer-Mawlas, avec qui il mène vie commune (il l’épousera en 1786 seulement). En avril, il séjourne en Flandres et à Londres où à la demande de Louis XV : Ronac - anagramme de Caron - y achète pour le compte du roi le silence d’un pamphlétaire qui médit de Madame du Barry, la maîtresse du roi, et obtient la destruction d’un libelle. En Juin, Louis XV étant mort le 10 mai, c’est donc à Louis XVI que Beaumarchais remet son mémoire sur sa mission d’avril. Il obtient de Louis XVI une nouvelle mission à Londres. En Juillet, Beaumarchais parvient, à Londres, à faire détruire un pamphlet visant la famille royale française, après en avoir rencontré l’auteur (Angelucci : Avis à la branche espagnole [...]). Il séjourne aussi en Hollande pour cette affaire. En Août, Beaumarchais part à Vienne (toujours pour la même affaire), mais on le trouvera suspect à la Cour : il est retenu prisonnier dans sa chambre du 21 août au 23 septembre. En Octobre, revenu à Paris, Beaumarchais rédige pour les ministres Idées élémentaires sur le rappel des Parlements (qu’il publiera en 1788). Le parlement Maupéou sera chassé le 12 novembre (les ennemis de Beaumarchais le suspectent d’avoir inspiré cette mesure). En Novembre, l’arrêt de blâme du 26 février et visant Beaumarchais est cassé. En Décembre, est publié un Mémoire du comte de La Blache contre Beaumarchais. Le 29 décembre, Le Barbier de Séville est approuvé par le censeur Crébillon fils.
    Le 16 janvier 1775, est publié le Mémoire contre La Blache. Le 31 janvier est accordé le permis d’imprimer Le Barbier de Séville. En Février, un arrêt vouant à destruction le Mémoire contre La Blache est rendu. Le 23 février est donnée la première représentation du Barbier de Séville->art1045]. Trop de facilité nuit : échec complet de la première du Barbier->art1045], farci de mots d’esprit assez gratuits. En trois jours, Beaumarchais coupe et récrit : de cinq actes, il en fait quatre, et d’un four du jeudi il fait le triomphe du dimanche. En Avril, il séjourne à Londres pour négocier avec le chevalier d’Eon (agent secret de Louis XV, il s’agissait d’une femme travestie en homme), la restitution de papiers compromettant feu le roi Louis XV. De Juillet à décembre, il multiplie voyages en Angleterre et en Flandres, en tant que "chargé de mission". Beaumarchais traite à nouveau avec le chevalier d’Eon. Il rédige ses premiers Mémoires au roi sur l’aide à apporter aux insurgents américains. En Octobre, âgé de 77 ans, André-Charles Caron, père de Beaumarchais, s’éteint au sixième mois de son second remariage (datant du 18 avril). A la fin de cette année, Beaumarchais entretient avec Vergennes, ministre des Affaires Etrangères, une correspondance qui s’achèvera en 1787, à la mort de ce dernier. Il commence à avoir des difficultés avec la Comédie Française à propos de ses droits d’auteur.
    De janvier à mai 1776, il effectue plusieurs séjours à Londres pour de nouvelles négociations avec le chevalier d’Eon. Fin février, il adresse "au Roi seul" un mémoire sur l’Angleterre et l’Amérique, incitant à soutenir les insurgents. Le 10 juin, Vergennes fait mettre à la disposition de Beaumarchais, par le Trésor public, la somme d’un million de livres pour financer une expédition secrète de secours aux insurgents d’Amérique. Dans ce dessein, Beaumarchais fonde la maison de commerce Rodrigue Hortalez et Cie. Sous un faux nom, il négocie avec les insurgés américains, pour lesquels il obtient la fourniture de 200 canons, et l’équipement de 25 000 hommes. Le 23 juin, à Londres est publié le premier numéro du Courrier de l’Europe, journal (ou gazette) que l’on surnommera rapidement le "journal de Beaumarchais" : ce premier numéro défend la cause des Insurgents. Le 6 septembre, le parlement réhabilite Beaumarchais dans tous ses droits en annulant le jugement du 26 février 1774. En octobre, Beaumarchais loue un hôtel particulier pour y installer les bureaux de sa compagnie de commerce. En novembre, il fait une nouvelle demande de comptes à la Comédie-Française. En décembre, parti inspecter au Havre le chargement de huit navires affrétés par sa compagnie (pour aider les Insurgents), il doit les voir décharger sur ordre du gouvernement, suite à une plainte de l’Ambassade d’Angleterre .Le 14 décembre 1776 "L’Amphitrite" quitte le port du Havre emmenant Tronson du Coudray, ses hommes et de l’armement, est le seul bateau qui réussit à partir. En 1777 il réussira à faire partir plusieurs bateaux de Dunkerque, Nantes et Bordeaux. Au cours des années qui suivront de nombreux navires seront envoyés vers l’Amérique. Le 5 janvier 1777, nait Eugénie de Beaumarchais. Le lendemain, il adresse une lettre aux Comédiens-Français, pour leur demander des comptes, préambule à la création de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques. D’avril à juillet, l’affaire des Amériques prend tournure : achat d’un bateau, sommes importantes remises par Vergennes, achats d’équipements pour les Insurgents : en juillet, les bateaux ont tous levé l’ancre pour le nouveau monde. En octobre, Beaumarchais remet à Vergennes un Mémoire particulier pour les ministres du Roi et manifeste pour l’Etat, dont le gouvernement va s’inspirer. D’octobre à novembre, il voyage en France, pour affaires.
    Le 18 janvier 1778, se tient une réunion chez Beaumarchais des auteurs dramatiques pour des tractations avec la Comédie-Française. Un traité d’amitié est signé le 6 février entre la France et les Etats-Unis ; le 16 avril Beaumarchais passe contrat avec les Américains pour le paiement des fournitures. Entre mai et juillet, le procès La Blache reprend, devant le parlement d’Aix-en-Provence : le 21 juillet est rendu un arrêt favorable à Beaumarchais, le 31 intervient le règlement définitif entre les deux parties. En août, de retour à Paris, il reprend les négociations concernant les droits d’auteur. Cette année-là, Beaumarchais rédige Le Mariage de Figaro.
    Le 15 janvier 1779, il reçoit une lettre du président du Congrès des Etats-Unis au sujet des sommes dues (qu’il ne percevra jamais). Le 23 juillet, un arrêt du parlement casse le décret d’ajournement personnel de juillet 1773 : Beaumarchais peut reprendre sa charge de secrétaire du roi. Le 19 décembre, le Conseil d’Etat condamne un mémoire de Gibbon contre l’Angleterre, publié par Beaumarchais. Beaumarchais entreprend l’édition des oeuvres de Voltaire.Il reçoit Rétif de La Bretonne, à qui il souhaiterait confier l’édition des oeuvres complètes. Rétif refuse, ayant perdu son savoir faire d’imprimeur. Cette édition verra tout de même le jour juste avant la révolution de 1789, mais sera un fiasco financier.
    En 1780, les négociations dans l’affaire des auteurs se poursuivent : en janvier, tractations avec les Comédiens-Français ; en avril, dîner avec les auteurs et compositeurs ; en août, rédaction du Compte rendu de l’affaire des auteurs dramatiques et des Comédiens-Français. Le 9 décembre, les droits des auteurs dramatiques sont fixés par un arrêt du Conseil d’Etat.
    En janvier 1781, Beaumarchais propose sur prospectus la souscription pour l’édition des oeuvres de Voltaire (édition de Kehl). En février, il adresse un mémoire Vergennes : Réflexions sur les secours à donner à l’Amérique. Le 18 mai, un nouvel arrêt complète celui du 9 décembre 1780 dans l’affaire des auteurs. Le 29 septembre : Le Mariage de Figaro est reçu à l’unanimité à la Comédie Française. En octobre débute l’affaire Kornman : lors d’un dîner chez le prince de Nassau, Beaumarchais décide de défendre Mme Kornman. Le banquier Kornman avait fait enferner sa femme, maîtresse d’un familier du comte de Nassau, pour s’emparer de sa dot. Beaumarchais parviendra à la faire libérer, mais les libelles et réponses se succèderont jusqu’en 1789. Beaumarchais cesse de s’occuper de la forêt de Chinon, qui ne lui a pas rapporté grand bénéfice.
    L’activité financière et commerciale de Beaumarchais marque l’année 1782 : il devient principal actionnaire puis administrateur de la Compagnie des eaux dont il avait souscrit un emprunt en 1781, prête sept cent soixante-trois mille livres au duc de Choiseul, vérifie les comptes de l’hôpital des Quinze-Vingts à la demande du cardinal de Rohan (le caissier en est Kornman) et lance une souscription pour la reconstruction de la flotte française défaite en avril. Pendant que se succèdent les lectures publiques du Mariage de Figaro, le deuxième censeur, Suard, émet en juillet un avis défavorable.
    Le 12 février 1783, Les Deux Amis sont repris. Le 13 juin, la représentation du Mariage de Figaro sur le théâtre des Menus-Plaisirs est interdite par le roi au dernier moment. Il adresse une lettre au Congrès des Etats-Unis pour demander le remboursement des sommes dues. Le 26 septembre, une représentation du Mariage de Figaro est donnée chez le comte de Vaudreuil, à Genevilliers. La publication des premiers volumes de l’édition des oeuvres complètes de Voltaire commence.
    Si les navires atteignent les Etats-Unis avec leur chargmemnt, ils n’arrivent pas à revenir avec les marchandises prévues pour le règlement, et quand il y en a elles sont l’objet de litiges avec la délégation américaine à Paris dirigée par B. Franklin, viennent s’ajouter les réclamations du Congrès sur la qualité de l’armement fourni, le tout alimenté par les querelles entre délégués américains. Toutes ces années ne furent pas de tout repos, naufrages, prises par les anglais, la réquisition par le roi du Fier Rodrigue qui devait protéger la flotille complique encore la situation, ! En 1784 Beaumarchais est condamné à payer les affréteurs et les assureurs pour le motif que "la flotille devait avoir un convoyeur et en avaitt été privée au milieu de sa course" ! Heureusement le 19 janvier 1784 Beaumarchais obtient une indemnité de 570.627 Livres. Il adresse une Supplique au roi en faveur du Mariage de Figaro. Entre septembre et octobre, est représenté à Versailles l’opéra de Paisiello, Le Barbier de Séville (opéra créé en 1782). Le 27 avril, la première du Mariage de Figaro fait un triomphe : les duchesses comme les laquais ont fait la queue pour obtenir des billets, la salle est comble, des spectatrices s’évanouissent, toute la cour et la ville entière font un énorme succès à la pièce, succès de scandale savamment orchestré par l’auteur lui-même. Le 2 octobre, la cinquantième représentation du Mariage de Figaro est faite au bénéfice des mères nourrices.
    Le 6 mars 1785 paraît au Journal de Paris une lettre de Beaumarchais dans laquelle il fait allusion aux "lions et tigres" qu’il a dû vaincre pour faire jouer Le Mariage de Figaro. Cette lettre provoque la colère du roi : Beaumarchais est incarcéré à Saint-Lazare du 8 au 13 mars. Le 22 mars, Beaumarchais se démet de sa charge de lieutenant général des chasses. En avril, il adresse aux rois de France et de Suède un mémoire pour défendre Le Mariage de Figaro. Le Mariage de Figaro et sa préface sont publiés. Le 3 juin, un arrêt du Conseil d’Etat du roi ordonne la suppression des trente volumes de l’édition des oeuvres de Voltaire (édition dite de Kehl, mise en oeuvre par Beaumarchais). Le 19 août, Le Barbier de Séville est repris à la Cour : Marie-Antoinette joue le rôle de Rosine. Une polémique naît avec Mirabeau au sujet de la Compagnie des eaux (par libelles publiés).
    En Février 1786, Beaumarchais reçoit du roi, pour solde de tout compte, 800.000 livres pour l’indemniser des pertes subies par sa flotte en 1778 et 1779. Le 8 mars, il épouse Marie-Thérèse de Willer-Mawlaz, avec qui il vivait depuis douze ans. Le 1er mai, première, au Burgtheater de Vienne, des Noces de Figaro, de Mozart. En Février 1787, meurt Vergennes, un des plus sûrs soutiens de Beaumarchais. Du 20 février à fin mai, l’affaire Kornman donne lieu à un premier mémoire de l’avocat Bergasse (défenseur de M. Kornman, alors que Beaumarchais a pris le parti de Mme Kornman). Beaumarchais répond et l’avocat contre-attaque en mai (l’affaire durera jusqu’au printemps de 1789). Le 8 juin, première représentation de Tarare. Le 26 juin, Beaumarchais achète un terrain près de la Bastille ; il y fait construire une somptueuse demeure, par l’architecte Lemoyne à l’emplacement des actuels n°2 à 20 du boulevard Beaumarchais. De 4,000 mètres de superficie, entre la rue d’Aval, la rue Amelot et la place Saint-Antoine, et dont l’avenue principale, donnant sur le boulevard, une inscription sera portée : Ce petit jardin fut planté L’an premier de la Liberté. Une large voûte souterraine menait de ce distique au centre du jardin dont il était le préambule, et la présidence de la cour appartenait à une statue de gladiateur. D’autres statues encore, notamment celle de Voltaire, faisaient partie de la décoration ; ainsi que plusieurs vues de Ferney et comme tous les arts devaient être honorés chez le seul prince que la Révolution n’empêchât pas de s’offrir un château, il y avait une belle salle de concert. On admirait aussi des grottes, des rocailles, des bosquets, un labyrinthe et un haha, c’est-à-dire une ouverture pratiquée dans le mur, sous la protection d’un fossé, et qui surprenait la vue au détour d’une allée en élargissant l’horizon. Le 19 août, Beaumarchais est convié à la cour, et fêté, pour une nouvelle représentation du Barbier de Séville. Il a une liaison avec Amélie Houret de La Marinaie.
    En Juin 1788, Beaumarchais porte plainte en diffamation après la publication d’un mémoire "pour le sieur Bergasse dans la cause du sieur Kornman" qui le met en question. Il publie aussi un Court mémoire... en réponse. En août est publié une réplique par la publication des Observations du sieur Bergasse sur le Court mémoire ....
    En mars 1789, il publie un troisième mémoire contre Kornman, envoyé à chacun des juges. Le 2 avril, Kornman et Bergasse sont condamnés comme calomniateurs par la Cour du parlement. Le 13 mai, Beaumarchais écrit au lieutenant de police pour se plaindre : on a placardé des portes et cassé des bas-reliefs de sa nouvelle demeure de la Bastille. Le 15 juillet, il pénètre dans la Bastille, avec vingt-quatre hommes en armes. En Août, il est chargé de surveiller la démolition de la Bastille. Le 12 août : il est exclu de l’Assemblée des représentants suite à une dénonciation. En Septembre, dans une Requête à MM. les Représentants de la commune de Paris, Beaumarchais réfute les accusations portées contre lui ; le 15, il retrouve sa place à cette Assemblée.
    En avril 1790, Beaumarchais envoie 6.000 livres à l’Institut de bienfaisance mutuelle de Lyon. En juillet, il héberge gracieusement 800 fédérés de province. En août est repris Tarare dont il modifie le dénouement. En septembre, il se réconcilie avec Mirabeau. C’est cette année-là, il écrit La Mère Coupable. Les soixante-dix volumes de l’édition des oeuvres de Voltaire sont publiés. C’est un échec financier (il n’y a que 2.500 souscripteurs).
    Le 13 janvier : décret de la Constituante protégeant les auteurs dramatiques. En février, La Mère Coupable, drame larmoyant et moralisateur contaminé par l’atmosphère révolutionnaire, est acceptée par la Comédie-Française. Le 12 août, les auteurs approuvent le Rapport fait aux auteurs dramatiques sur la Comédie-Française, de Beaumarchais. Le 23 décembre, est lu, devant le Comité d’instruction publique, d’une pétition de Beaumarchais contre l’usurpation des propriétés des auteurs par les directeurs de spectacles. Beaumarchais retire de la Comédie-Française La Mère Coupable Dès novembre, il prospecte pour l’achat d’armes, qui manquent à la France.
    En Janvier 1792, reprise du Mariage de Figaro. En Mars, le libraire Delahaye propose à Beaumarchais l’achat d’armes : commence l’affaire des fusils de Hollande. Le marché est conclu avec Delahaye le 16 mars. Le 3 avril, il signe le "traité des fusils" avec le ministre de Graves. En Juin, les ministres Girondins sont renvoyés. Le 4 juin, Beaumarchais est dénoncé par Chabot comme "accaparateur d’armes" ; il répond le 7. Première représentation de La Mère Coupable au Théâtre du Marais, 11 rue de Sévigné, qui a ouvert ses portes le 31 août 1791, construit par Beaumarchais... avec des matériaux récupérés de la prise de la Bastille. En Juillet, un nouveau traité est signé avec les minsitres sur l’achat des armes. En Août, la maison de Beaumarchais est fouillée : on n’y trouve rien de suspect. Le 23 août, Beaumarchais est arrêté chez lui, et est délivré le 29 par Manuel. En septembre, il obtient un passeport le 18 et une attestation de civisme le 19 : il peut donc quitter la France et se trouve au Havre le 22. Le 2 octobre il est à Londres ; puis le 10, en Hollande où il espère régler l’affaire des fusils. Le 23 novembre, sur dénonciation de Lecointre, Beaumarchais est "décrété d’accusation" : les scellés sont mis chez lui. En décembre, revenu à Londres, Beaumarchais envoie le 16 une pétition à la Convention. Il est incarcéré pour dettes à Londres à la fin du mois.
    Le 10 février 1793 : le décret d’accusation du 23 novembre 1792 est supendu, les scellés sont levés le 14. Après avoir payé une rançon à Londres, Beaumarchais est à Paris le 26. En Mai, il comparaît devant le Comité de Salut public. Beaumarchais est reconnu innocent, on le charge une nouvelle fois d’acheter les armes de Hollande. Malade en Juin, il ne part que le 28, passant d’abord en Suisse. En Août, Arrivant en Angleterre le 4, il en est refoulé : il s’embarque le 16 pour Ostende, où il restera près de trois mois, malade. En Novembre, il adresse un compte-rendu de sa mission au Comité de salut public. En décembre, le Comité de salut public arrête que Beaumarchais, en mission, ne peut être considéré comme émigré.
    En Mars 1794, l’arrêt du Comité de salut public est annulé : Beaumarchais est placé sur la liste des émigrés. Le 5 juillet, la femme, la fille et la soeur (Julie) de Beaumarchais sont emprisonnées à Paris. Le 8 août, la chute de Robespierre sauve de l’échafaud la famille Beaumarchais : sa femme et sa fille sont libérées, sa soeur sera oubliée quatre mois de plus en prison. Le 15 août, Mme de Beaumarchais divorce, comme l’y oblige la loi sur les émigrés. Le 20 août, à La Haye, Beaumarchais obtient une entrevue avec les dirigeants hollandais, pour conclure la paix. Il ne sera pas retenu comme intermédiaire. En Octobre, Beaumarchais s’exile à Hambourg. Le 6 octobre, les Anglais s’emparent des fusils de Hollande et les transportent en Angleterre le 18.
    Le 10 avril 1795, Beaumarchais adresse encore une requête au peuple américain pour le remboursement des sommes dues, en vain. Le 13 avril, pétition des citoyennes Beaumarchais en faveur de l’exilé, avec l’aide de Robert Lindet. Le 30 avril, il adresse un mémoire au Comité de salut public. En juin, le rachat des fusils de Hollande par les Anglais entraîne leur perte définitive pour la France. Le 30 juin, l’arrêt déclarant Beaumarchais émigré est rapporté par le Comité de sûreté générale, mais cette décision n’est pas appliquée. En septembre, reprise de Tarare.
    En 1796, Mme de Beaumarchais, secondée par Lindet, lutte pour obtenir le retour de son ex-mari. Beaumarchais est définitivement rayé de la liste des émigrés en juin, il arrive à Paris le 5 juillet. Le 10 sa fille Eugénie épouse André-Toussaint Delarue.
    En janvier 1797, est crée une commission chargée d’examiner les comptes de Beaumarchais dans l’affaire des fusils de Hollande. Le 30 avril, Beaumarchais et Marie-Thérèse (de Willers-Mawlaz) se remarient. Le 5 mai, reprise de La Mère Coupable au théâtre de la rue Feydeau par les Comédiens-Français : l’auteur est acclamé. Le 14 juin, il adresse une lettre au ministre de l’Intérieur, pour la défense des droits des auteurs dramatiques. En octobre, le passeport pour l’Amérique, demandé au ministre Talleyrand, est refusé.
    En janvier 1798, la commission créée un an plus tôt déclare Beaumarchais créancier de l’Etat dans l’affaire des fusils de Hollande. Il refuse le compromis financier proposé, et, en avril, sera déclaré débiteur par une nouvelle commission. Le 9 mai, sa soeur Julie meurt. En juin-juillet, les Beaumarchais demandent de l’aide au ministre des Finances. En août, reprise des débats de la commission sur l’affaire des fusils de Hollande. Cette année-là, Beaumarchais entretient une correspondance amoureuse avec Amélie Houret de La Marinaie.
    Le 1er janvier 1799, la commission déclare à nouveau Beaumarchais débiteur dans l’affaire des fusils de Hollande. En avril, sont publiées dans le Journal de Paris de deux lettres sur Voltaire et Jésus-Christ. Dans la nuit du 17 au 18 mai, Beaumarchais meurt d’apoplexie pendant son sommeil, refusant toute sépulture chrétienne.

    En 1802, un arrêté de la commission règle définitivement les comptes de l’affaire des fusils de Hollande.
    Le théâtre du Marais arrête son activité en 1807 et est démoli en 1812.
    En 1816, Mme de Beaumarchais meurt.
    La Ville achète l’immeuble le 28 mai 1818 à Delarue et Amélie-Eugénie Caron de Beaumarchais, moyennant 508,300 fr. La démolition s’ensuit ; toutefois un pavillon, qui avait pour ceinture un balcon circulaire, et que Beaumarchais avait dédié tout spécialement à Voltaire, ne fut jeté bas qu’en 1826. En 1822, les cendres de Beaumarchais sont transférées au cimetière du Père-Lachaise.
    En vertu d’une décision ministérielle, signée Montalivet le 22 janvier 1831, le boulevard de la Porte Saint Antoine devient le boulevard Beaumarchais.
    Le Congrès américain s’est révélé mauvais joueur, pour expliquer ses mauvais règlements, il a prétexté qu’il n’avait pas bien saisi le rôle de Beaumarchais et qu’il était persuadé au début avoir affaire directement au gouvernement. Malgré les interventions du gouvernement français, ce n’est que 36 ans plus tard, à l’occasion d’une indemnité que la France devait aux USA, que Louis-Philippe put déduire la somme de 800.000 francs au profit des descendants de Beaumarchais.
    En 1897, est inaugurée la statue de Beaumarchais, à Paris (carrefour des rues des Tournelles et Saint-Antoine).

    Bibliographie

    Lettre sur les horloges (1753)
    Parades : Colin et Colette, les Bottes de sept lieues, Les Deputés de la halle, Léandre marchand d’agnus, Jean Bête à la foire (1762)
    Eugénie (1767)
    Essai sur le genre dramatique sérieux (1767)
    Les deux amis ou le négociant de Lyon (1770)
    Mémoires contre Goëzman (1773/1774)
    Le barbier de Séville, ou La précaution inutile (1775)
    Mémoire contre La Blache (1776)
    Mémoire particulier pour les ministres du Roi et manifeste pour l’Etat (1777)
    Réponse ingénue à la consultation injurieuse que le comte de la Blache a répandu dans Aix (1778)
    Le Voeu de toutes les nations et l’Intérêt de toutes les puissances dans l’abaissement et l’humiliation de la Grande-Bretagne (1778)
    Observations sur le Mémoire justificatif de la cour de Londres (1779)
    Réflexions sur les secours à donner à l’Amérique (1781)
    La folle journée ou Le mariage de Figaro (1784)
    La Galerie des femmes du siècle passé, (1784)
    Tarare (1787), mis en musique par Salieri
    Mémoire en réponse au Libelle diffamatoire signé Guillaume Kornmann (1787)
    Réponse a tous les libellistes et pamphlétaires passés, présents et futurs (1787)
    Court mémoire en attendant l’autre (1788)
    Troisième Mémoire contre Kornman (1789)
    Requête à messieurs les représentants de la Commune de Paris (1789)
    Le Couronnement de Tarare (1790)
    Idées élémentaires sur le rappel des Parlements (1789))
    La mère coupable, ou L’autre Tartuffe (1790)
    Pétition à l’Assemblée nationale contre l’usurpation des propriétés des auteurs, par les directeurs de spectacles (1791)
    Rapport fait aux auteurs dramatiques sur le traitement proposé par la Comédie-Française (1791)
    Récit des neufs mois les plus pénibles de ma vie (1793)

    Beaumarchais, à la FNAC.
    Beaumarchais, chez Alapage.
    Beaumarchais, chez 2xmoinscher.
    Beaumarchais, chez Priceminister.



    Dans cette rubrique :

    Articles

    Le barbier de Séville

    Le barbier de Séville, acte I, scène 2

    Le barbier de Séville, acte III, scène 11

    Le mariage de Figaro

    Le mariage de Figaro, acte I, scène 1

    Le mariage de Figaro, acte I, scène 2

    Le mariage de Figaro, acte II, scène 2

    Le mariage de Figaro, acte III, scène 15

    Le mariage de Figaro, acte III, scène 16

    Le mariage de Figaro, acte III, scène 5

    Le mariage de Figaro, acte IV, scène 9

    Le mariage de Figaro, acte V, scène 19

    Le mariage de Figaro, acte V, scène 3

    Le mariage de Figaro, acte V, scène 7

    Sites référencés