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Seine-et-Marne (77)

Carte(s) de commune:

Provins | Melun | Fontainebleau |

Toutes les communes du département

  • Nom du département

    Seine-et-Marne

  • Région

    Ile-de-France

  • Superficie

    5916 km2

  • Point culminant

    butte St-Georges, à Rebais (215 m).

  • Chef-lieu

    Melun. 3 arrondissements. 37 cantons. 514 communes.

  • Population

    1078166 hab. (recensement 1990)


Histoire

  • Le département actuel comprend des lieux de peuplement extrêmement anciens, avec en particulier deux sites préhistoriques : Chelles, qui a donné son nom à une époque du paléolithique, et Pincevent, site magdalénien découvert en 1964.
  • A l'époque celtique, ce territoire était divisé entre Parisii et Senones au sud, Meldes au nord, et cette limite subsista jusqu'à la Révolution.
  • Après l'occupation romaine, l'évangélisation de la Brie par saint Fiacre et la fondation d'abbayes furent facteurs de civilisation.
  • L'époque féodale accentua le partage du territoire entre les rois de France (au sud) avec châteaux royaux à Melun et au Vivier, et les comtes de Champagne (au nord et à l'est) qui possédaient Meaux et Provins, célèbre par ses foires.
  • Philippe le Bel acquit la Champagne en 1285, mais la division administrative subsista.
  • Le pays fut ravagé par les luttes entre Armagnacs et Bourguignons (assassinat de Jean sans Peur au pont de Montereau), puis par les guerres de Religion.
  • Aux 17ème et 18ème, la vocation résidentielle de la région s'affirma par la construction d'innombrables châteaux, dont beaucoup furent victimes de la Révolution.
  • C'est cette dernière qui créa le département, en associant la Brie champenoise, la Brie française et une partie du Gâtinais, créant ainsi une région bivalente, sans capitale centrale et sans grande unité géographique.
  • Napoléon fit de Fontainebleau une de ses résidences principales et c'est là encore, après quelques dernières victoires à Guignes, Mormant, Nangis, Montereau que se scella son destin.
  • Le 19ème vit la naissance de l'industrie (raffineries de sucre de betterave, faïencerie de Montereau, verrerie de Bagneaux, chocolaterie de Noisiel), favorisée par l'extension des chemins de fer.
  • La Première Guerre mondiale toucha lourdement le département, qui fut le théâtre des deux batailles de la Marne.
  • Après l'extension considérable, durant trois quarts de siècle, de l'agglomération parisienne, la réforme départementale de 1964 aurait pu être l'occasion de modifier les limites de la Seine- et-Marne, mais l'on y renonça sous la pression d'élus locaux.
  • A l'intérieur de la région d'Île-de-France, le département poursuit donc une mutation marquée par une urbanisation systématique de toute la partie ouest (villes nouvelles de Marne-la-Vallée et de Melun- Sénart).
  • Sa population a triplé depuis le début du siècle.

Géographie

  • Le département appartient à la partie centrale du Bassin parisien, avec alternance de couches dures calcaires et de couches tendres sableuses ou argileuses.
  • Le calcaire, le plus souvent couvert de limon en surface, forme des plateaux parcourus par un important réseau hydrographique.
  • L'épaisseur de la couverture de limon, la profondeur à laquelle se trouve la couche imperméable permettent de différencier des régions agricoles : Brie française et sa grande culture, Brie boisée (entre Seine et Marne), Brie laitière (entre Marne et Grand-Morin), région de fabrication du fromage.
  • Le paysage se modifie au nord de la Marne, avec des buttes aux pentes argileuses (Dammartin-en-Goële) et au sud de la Seine, avec les sables et grès de Fontainebleau, puis le bocage du Gâtinais.
  • Le réseau hydrographique, qui totalise 1900 km de cours d'eau, comprend les deux bassins de la Marne, qui reçoit les Morin et l'Ourcq, et de la Seine, grossie de l'Yonne, du Loing, de l'Ecole, de l'Yerres, etc.
  • La configuration géologique du département y a favorisé la formation de nappes pétrolifères, en cours d'exploitation (300000 tonnes en 1984).
  • La nature Bien que le relief y soit peu accentué, le pays n'est jamais monotone : de douces ondulations, des cheines de collines boisées (notamment au nord de la Marne de Chelles à Dampmart) suffisent à varier les perspectives et à accrocher la vue.
  • Pays de culture, pays d'élevage, pays de forêts, pays de rivières, la Seine-et-Marne, au moins dans sa partie non urbanisée, reste aussi une région de villages, aperçus de loin sur la plaine ou découverts.
  • Au tournant de la route, et dont les abords ne sont pas tous défigurés.
  • Des clochers, parfois un moulin, s'intègrent harmonieusement au paysage.
  • Pays de tourisme pédestre, cycliste ou automobile, à la recherche d'innombrables monuments souvent peu connus, de pêche, de canotage, de chasse, avec une part laissée à l'aventure : l'escalade des rochers de Fontainebleau ou, plus modestement, le parcours des nombreux sentiers fléchés à travers la forêt.

Arts, activités et économie

  • Bien que les gisements préhistoriques de Chelles et de Pincevent soient plus significatifs sur le plan de la vie quotidienne que sur celui de l'art, ils constituent cependant, avec le groupe des gravures rupestres mésolithiques de la forêt de Fontainebleau, les premières manifestations artisanales et culturelles de la région.
  • Celleci ayant connu dès le Haut Moyen Age la présence des moines, le département a la chance d'avoir conservé un monument majeur pré-roman, les cryptes de Jouarre, vestige de la célèbre abbaye.
  • Quelques ruines gardent le souvenir de celles de Chelles, de Preuilly, du Lys, ces dernières particulièrement spectaculaires.
  • L'ancien monastère des Cordelières de Provins montre toujours son clditre et sa chapelle, et le collège religieux de Juilly ses.
  • Imposants bâtiments du 18ème qui ont gardé leur affectation.
  • L'art roman, comme dans toute l'Île-de-France, a été submergé par le gothique, mais n'a pas partout disparu et reste souvent à découvrir : on le trouvera aux églises de Château-Landon, Fleury-en-Bière, Notre-Dame de Melun et surtout à Saint-Loup-de-Naud, point de rencontre de deux écoles.
  • L'architecture est partout présente, et souvent avec des églises de grande classe : Larchant, Rampillon, Donnemarie, Lagny, Brie-Comte- Robert, Champeaux, Rozay-en-Brie, Crécy-laChapelle, les trois églises de Provins et, chef de file, la cathédrale de Meaux, accompagnée de sa cité épiscopale.
  • Le style flamboyant apparaît à Saint-Aspais de Melun, Dammartin-en-Goëlle, Moret, Le Mesnil-Amelot; la Renaissance à l'église de Nantouillet.
  • Pays de plaines et de carrefours, la Seine-et-Marne a vu naître au Moyen Age un grand nombre de châteaux forts et d'enceintes, dont nous restent les remparts de Provins et de Château-Landon, les châteaux de Blandy-les-Tours, du Vivier, de Montaiguillon, de Sigy, de Nemours, les tours de La Grange-Bleneau, le donjon et les portes de Moret, tandis que les halles d'Egreville rappellent l'importance des marchés de la région.
  • Mais celle-ci sera, trois siècles durant, un lieu de plaisance parsemé d'une infinité de châteaux.
  • Après Nantouillet (1520), la Renaissance s'affirme à Fontainebleau qui est, par son architecture et sa décoration, en partie exécutée sous la direction d'artistes importés d'Italie, le Primatice et le Rosso, comme un résumé étincelant de l'art de cette époque.
  • Fleury-en-Bière en présente un autre aspect, tandis que Guermantes montre les étapes de la recherche d'un nouveau style, que Vaux-le-Vicomte est la répétition générale de Versailles, que Champs et Jossigny expriment l'affranchissement de la Régence, Suisnes et Les Boulayes la sérénité du temps de la douceur de vivre, la pyramide de Maupertruis l'extravagance inventive de Ledoux.
  • L'architecture industrielle du 19ème est représentée par un remarquable exemple aux usines Meunier de Noisiel, tandis que l'église de Villeparisis ou les villes nouvelles de Marne-la-Vallée et de Melun-Sénart donnent des exemples parfois séduisants de l'architecture et de l'urbanisme de notre époque.
  • Il faudrait encore parler des sculpteurs et verriers qui ont travaillé dans ces églises, des artistes divers qui ont décoré ces châteaux, en se gardant d'oublier les peintres qui, aux époques réaliste (Théodore Rousseau) et impressionniste (Sisley), ont découvert la forêt de Fontainebleau, à laquelle certains de leurs successeurs sont demeurés fidèles.
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