LA BELGIQUE

De tous les peuples de la Gaule, ce sont les Belges les plus braves.

Jules CESAR, dictateur romain, La Guerre des Gaules.

  • Musée national d'histoire et d'art de Luxembourg : la section gallo-romaine

    Entrelacs-Chien

    Présente les riches collections d'archéologie gallo-romaine du Musée national d'histoire et d'art de Luxembourg en les replaçant dans leur contexte historique et social.
    Parmi les différents thèmes abordés :
    - Le Vicus de Dalheim (Vicus Ricciacum) : pendant la période d'Auguste à Néron, sa fonction d'étape (mansio-mutatio) sur l'importante voie romaine Lyon-Rhin garantit sa prospérité. Devenu un centre économique florissant, chef-lieu d'un pagus de la cité des Trévires, il se couvre d'édifices publics (thermes, théâtre), religieux (temples) et commerciaux (auberges, boutiques, ateliers, manufactures...).
    - Le Loco sacrato de Bastendorf : sanctuaire de la fin de l'époque celtique, érigé par les Trévires sur les berges d'un ruisseau dans lequel on retrouva des statuettes de déesses-mères en terre blanche, des offrandes votives (fibules, monnaies...) et même une plaquette en plomb trahissant une pratique de la magie noire !
    - De luxueuses villas aux dimensions incroyables (jusqu'à 10.000 m2 de surface pour 80 pièces !), splendidement décorées de marbres, fresques, stucs et mosaïques - comme la mosaïque polychrome de Vichten que son étendue et sa qualité artistique rendent exceptionnelle.
    Liens accessibles sur la Page d'accueil du musée.
    Illustré de photos en couleurs dont certaines s'agrandissent en cliquant dessus (mosaïque de Vichten). On regrette toutefois que la plupart des illustrations consistent en vues d'ensemble des salles thématiques du musée plutôt qu'en gros plans des objets les plus intéressants...
    Langue française

  • The Bronze Age in the Netherlands (2000 BC - 800 BC)

    Entrelacs-Oiseau

    Nominalement consacré à l'Age du Bronze aux Pays-Bas, ce site apporte en fait des informations sur l'ensemble de la Protohistoire européenne.
    Parmi les rubriques les plus susceptibles de nous intéresser :
    - A l'époque de Jules César, les Néerlandais du Sud étaient-ils des Celtes ou des Germains ? S'appuyant sur des arguments tant linguistiques qu'archéologiques, l'auteur conclut à une civilisation syncrétique gallo-germanique ayant précédé la culture gallo-romaine.
    - Iconographie religieuse et autres images de la civilisation celtique : dossier graphique comportant des photos en couleurs de monnaies gauloises, statues de dieux, trésors funéraires, armes de prestige et autres oeuvres d'art, ainsi qu'une carte des tribus gauloises et britanniques...
    - L'Age du Bronze dans les Iles Britanniques (2750 - 700 avant JC) : chronologie, économie, dépôts rituels d'objets en bronze, pratiques funéraires et analyse des alliages employés.
    - Liens avec d'autres sites concernant l'Age du Bronze : répertoire très riche de sites Web consacrés à l'Age des Métaux en Gaule Belgique et dans l'ensemble de l'Europe septentrionale, classés d'après leur langue (suédoise, allemande, italienne, française, néerlandaise et anglaise).
    - Des outils documentaires plus généralistes : une chronologie et une riche bibliographie de livres et de périodiques - en français, en allemand, en anglais et en néerlandais - consacrées à la Préhistoire et à la Protohistoire en Europe et au Proche-Orient.
    Bibliographie. Liens. Illustré en couleurs. Cartes et plans.
    Langue anglaiseLangue néerlandaise

    Andesina
  • Grand, prestigieux sanctuaire de la Gaule

    Entrelacs-Lion

    Ce site évoque la cité gallo-romaine de Grand (Andesina) en Lorraine, dans la plaine vosgienne, cité qui figurait déjà sur ce document routier de l'époque romaine qu'on appelle Itinéraire d'Antonin.
    Une carte en précise la situation géographique tandis qu'une brève chronologie relate les étapes les plus marquantes de son histoire aux époques gauloise, gallo-romaine et paléochrétienne, avant sa redécouverte par les archéologues à l'époque moderne.
    L'étude des vestiges a révélé que les Gaulois de l'Indépendance recouraient déjà aux vertus thérapeutiques d'une source sacrée dédiée au dieu guérisseur Grannus. Puis les Gallo-Romains édifièrent des temples autour du bassin sacré et firent d'Andesina une station thermale et un lieu de culte et de pélerinage réputé dans tout l'Empire. Apollon, dieu gréco-latin de la médecine et de la divination, prit tout naturellement la suite du dieu gaulois Grannus. De nombreux ex-voto déposés par les pélerins, ainsi que des tablettes astrologiques gravées sur ivoire servant à des rites divinatoires témoignent de l'activité intense du sanctuaire.
    Les ruines de monuments fastueux perpétuent le souvenir de cette époque de prospérité : rempart, immense amphithéâtre, mosaïque de 224 m2 pavant le sol de la basilique (édifice civil faisant office à la fois de tribunal et de Bourse du commerce), jusqu'à des galeries souterraines, vestiges d'un vaste réseau d'adduction d'eau sillonnant le sous-sol à douze mètres de profondeur...
    La région de Grand est riche d'autres sites gallo-romains comme Soulosse-sous-Saint-Elophe (Solicia), station commerciale implantée au bord de la voie romaine, sur le grand axe Rhin-Méditerrannée, et placée sous l'égide de Mercure, dieu des commerçants et des voyageurs, ou comme Liffol-le-Grand, complexe artisanal avec tous ses fours spécialisés : fours de potiers, fours à chaux, à tuiles, ou encore four à sécher et à fumer la viande - le seul four antique à régulation thermique connu à ce jour.
    Un regret cependant : le document est morcelé en de trop nombreux petits fichiers, ce qui en rend la consultation malaisée, d'autant plus que le temps de chargement de chaque page est trop long. Par ailleurs, à l'exception de quelques pâtés noirs aléatoirement répartis, le texte s'imprime en jaune sur le papier blanc et demeure illisible.
    Bibliographie (rubrique Contact et renseignements).
    Illustré en couleurs. Cartes.
    Langue françaiseLangue anglaise

    Augusta Treverorum
  • Histoire brève de la plus vieille ville d'Allemagne (Trèves) Lion de Durrow

    Géré par l'Université de Trèves, ce site détaille l'histoire de cette cité de Rhénanie-Palatinat, fondée en 16 avant JC par l'empereur Auguste à proximité des sanctuaires voués aux divinités de la tribu celte des Trévires, sous le nom d'Augusta Treverorum, qui deviendra avec le temps Treviris puis Trèves.
    A la fin du IIIème siècle, l'empereur Dioclétien en fera une résidence impériale et l'une des quatre capitales de l'Empire romain d'Occident, ce qui vaudra à la ville, outre son épanouissement économique et politique, de superbes monuments dont beaucoup sont parvenus jusqu'à nous : la Porta Nigra, monumentale porte fortifiée défendant l'entrée de la ville, qui doit son nom au grès noir employé pour sa construction et nous est parvenue presque intacte grâce à sa reconversion en église au Moyen Age ; le vieux pont enjambant la Moselle ; l'amphithéâtre pouvant contenir 25.000 à 30.000 spectateurs ; la basilique (édifice civil et judiciaire dans l'Antiquité) du palais impérial de Constantin le Grand ; les thermes impériaux somptueusement décorés de marbres, mosaïques, fresques et statues...
    On peut aussi découvrir les thermes de Barbara, plus anciens et plus modestes que les thermes impériaux, ainsi qu'un tronçon du mur d'enceinte romain. Par ailleurs, plusieurs monuments du Moyen Age et de l'époque moderne ont été construits sur les vestiges de bâtiments gallo-romains, comme par exemple la cathédrale Saint-Pierre (le Dôme)...
    Les petites photos en couleurs des monuments sont agrandissables en cliquant dessus.
    Le Musée régional (Rheinisches Landesmuseum) présente de nombreuses trouvailles effectuées en pays trévirois, comme des monnaies, des mosaïques, des statues... ou encore comme ce bas-relief en pierre représentant l'un des nombreux bateaux de la confrérie des nautes qui pratiquait le commerce du vin de Moselle dans des tonneaux en bois (invention gauloise). Ce navire fluvial mû à la rame ressemble un peu à une galère méditerranéenne avec son étrave en éperon et son oeil propitiatoire. Relevées et recourbées, la poupe et la proue présentent à leur extrémité la tête d'un animal menaçant, comme les Vikings le feront plus tard sur leurs drakkars.
    Liens.
    Langue françaiseLangue allemandeLangue anglaise

  • Trèves chantée par le poète Ausone

    Langue latineLangue française

    Bagacum
  • Archéo Nord : archéologie gallo-romaine dans le département du Nord

    Entrelacs-Chien

    [Cliquez sur le nez du lion pour activer le serveur.]
    Ce site très illustré, à l'ambiance sympathique, est animé par Frédéric Loridant, conservateur du patrimoine responsable du Service archéologique du Département du Nord. Il permet de découvrir le travail sur le terrain des archéologues et de leurs équipes de fouille.
    Nombreuses informations sur le résultat de leurs recherches : la cité gallo-romaine de Bagacum (actuelle Bavay), capitale des Nerviens, et sa nécropole ; la fouille d'un quartier artisanal gallo-romain à Sains-du-Nord...
    Enrichi de nombreux liens.
    Illustré en couleurs.
    Langue française

    Divodurum
  • L'Aqueduc romain de Gorze à Metz Lion de Durrow

    Réalisé par une classe de l'Ecole primaire de Jussy (Moselle), ce site remarquable par sa clarté et sa valeur pédagogique présente le grand aqueduc construit au début du IIème s. qui alimentait en eau la ville de Divodurum (Metz), capitale des Celtes Médiomatriques, au carrefour des deux voies romaines Lyon-Trèves et Reims-Strasbourg.
    Les besoins en eau d'une prospère cité de 20.000 habitants ont déterminé la construction de cet aqueduc de 22 km. de long, essentiellement en conduite souterraine, avec toutefois un pont-aqueduc dit Pont de la Moselle dont les 110 arches (pour une longueur de 1,1 km.) enjambent la vallée de la Moselle.
    Les différentes étapes de la construction sont détaillées, ainsi que les matériaux utilisés (les belles pierres jaunes extraites des carrières locales et soigneusement taillées sur cinq faces, destinées à la surface visible des piles de l'aqueduc ; les pierres de blocage, grossières et de qualité inférieure, que l'on tassait en vrac à l'intérieur des piles ; le bois pour construire les échafaudages et les systèmes de levage ; la chaux pour faire le mortier ; l'enduit de tuileau, composé de chaux grasse et de débris de briques et de poteries broyées et concassées, pour imperméabiliser les canalisations...) et les engins de chantier (la chèvre, utilisée pour soulever de lourdes charges et mue par des esclaves tournant à l'intérieur d'une sorte de roue à hamster géante ; le mouton pour enfoncer des pieux dans un terrain trop meuble afin d'asseoir solidement les fondations)...
    La partie historique nous rappelle que ce spectaculaire ouvrage d'art fut financé par les sévirs augustaux, un collège religieux réunissant de riches affranchis, puis évoque les vicissitudes du monument au cours des siècles.
    Un tableau comparatif comportant leurs mesures respectives permet de situer le Pont de la Moselle par rapport à plusieurs autres ponts-aqueducs des provinces de l'Empire : le Pont du Gard en France, ceux de Ségovie et de Mérida en Espagne...
    Bibliogr. Liste des principaux monuments romains du Nord-Est de la Gaule. Liens sur les aqueducs. Illustré en couleurs. Cartes et plans.
    Langue françaiseLangue anglaise

    Entrelacs animalier


    [Table des matières]