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Dans la famille des "fils de", la liste ne cesse de s'allonger et tend à prouver que le talent aurait quelque chose à voir avec…l'hérédité. Cette liste pourrait d'ailleurs s'étendre aussi aux fils spirituels, mais c'est une autre histoire. De nombreux exemples viennent à l'esprit : de Julian et Sean Lennon, Zack Starkey (fils de Ringo Starr), Dweezil Zappa, Jakob Dylan, à M (Matthieu Chedid), en passant par Ours (Charles Souchon), Pierre Souchon, Arthur H., Vincent Delerm, etc. Nombreux sont les rejetons qui embrassent la même carrière que leurs talentueux géniteurs. Le sujet qui nous intéresse aujourd'hui se nomme Thomas Dutronc. Un cas de figure pour le moins passionnant, puisqu'il a baigné dans une double influence, comme ont pu le faire un David Hallyday ou un Christopher Stills, ce qui ne l'a pas empêché de choisir sa voie, sur fond de guitares manouches. Exit les yeux dans les étoiles, les lunettes noires et les gros cigares, Thomas Dutronc arrive avec des chansons qui ne ressemblent qu'à lui et se fait du même coup un prénom, même si parfois au détour d'un regard, ou d'une phrase, un détail nous fait penser à… Mais pas seulement. À présent, le savoir-faire, le vécu, l'expérience vont faire la différence, et de chacun un artiste à part entière.
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