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Bolivia names three large freshwater Ramsar sites


Boliva

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The Ramsar Bureau is pleased to announce that, at ceremonies attended by the Secretary General, Mr Delmar Blasco, in Santa Cruz on 17 September 2001, Bolivia has designated three new Ramsar sites, also to become Gifts to the Earth with the assistance of the World Wide Fund for Nature’s Living Waters Campaign. Technical details will follow here soon, and in the meantime here is WWF’s press release in English, French, and Spanish.

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Press Release Embargoed for 00:01 GMT on 18 September 2001

WWF welcomes Latin America's largest freshwater protected area

GLAND, Switzerland - WWF today welcomed both the largest freshwater protected area and the first freshwater Gift to the Earth in Latin America, with the designation by the Bolivian government of three wetlands totalling 46,000 square kilometres [4.6 million hectares] - an area larger than Switzerland - as sites of the Ramsar Convention.

Located in the Department of Santa Cruz, in the lowlands of Bolivia, the wetlands of Bañados del Izozog-Rio Parapeti, El Palmar de las Islas-Salinas de San José, and Bolivian Pantanal are home to healthy populations of hundreds of species of flora and fauna, which are threatened in other parts of the country and in the rest of the world. These include, among others, the jaguar, the tapir, the giant river otter and the hyacinth macaw. The newly protected sites are also very important freshwater reserves for the surrounding human populations.

"The inclusion of these sites on the Ramsar list of wetlands of international importance is a huge achievement for both conservation and local communities," said Dr Claude Martin, Director General of WWF International. "The impressive expanse of land and water that becomes protected thanks to this move, represents close to 10 per cent of the global conservation goal of WWF's Living Waters Programme."

The Bolivian government's decision has been recognized as a Gift to the Earth - a first for freshwater in Latin America - by WWF. On a global scale, Bolivia becomes the second country to designate such a vast area of wetlands in the Convention's 30 years of existence. The designation of Ramsar sites implies that governments commit at both local and national level to better conservation of the wetlands and wiser use of the natural resources. It means that development projects such as waterways, highways, drainage and irrigation canals or oil and gas pipelines need to be carefully planned and their environmental impact thoroughly assessed. This is particularly important for the Bolivian Pantanal, confronted with various large-scale development projects, including the Paraguay-Parana waterway, the construction of which would necessitate land clearance and dredging rivers in the region.

"Local actors, such as municipal authorities, indigenous communities, farmers and private landowners have welcomed the designation of the sites," pointed out Roger Landivar, WWF Country Representative in Bolivia. "They showed not only interest but also hope and commitment to participate in the conservation of these ecosystems while at the same time accessing natural resources in a sustainable way."

The Bolivian Pantanal is a mosaic of lakes, lagoons, rivers, flooded savannas, palms, dry forests and cerrado. It regulates floods and droughts in a vast area of Eastern Bolivia and sustains at least 197 species of fish, more than 70 species of amphibians and reptiles, more than 300 species of birds and more than 50 species of large mammals.

The Palmar de las Islas and Salinas de San José system of wetlands is the only source of water in a vast area in the Chaco ecoregion. Its surrounding landscape has been traditionally and almost exclusively used by the Ayoreo indigenous people.

Also located in the Chaco, the Bañados del Izozog and Rio Parapeti wetlands are linked to the Amazon basin, forming a biological and genetic corridor. They are a vital source of water for the Izoceña indigenous group.

For further information:
Ana Alicia Eid, WWF Bolivia, tel.: + 591 3 325416 ; + 591 3 331366 or + 591 3 365326
Lisa Hadeed, WWF's Living Waters Programme, tel.: + 41 22 364 90 30 ; e-mail: lhadeed@ wwfint.org
Olivier van Bogaert, WWF International, tel.: +41 22 364 95 54 ; e-mail: ovanbogaert@wwfint.org


Communiqué de presse

Embargo: 00:01 GMT, le 18 septembre 2001

Eau douce: le WWF se félicite de la création de la plus grande zone protégée en Amérique latine

GLAND, Suisse - Le WWF s'est félicité aujourd'hui de l'inscription, par le gouvernement bolivien, de trois zones humides sur la liste de la Convention de Ramsar. Totalisant une superficie de 46'000 kilomètres carrés - soit un peu plus que celle de la Suisse - ces zones humides représentent le plus vaste écosystème d'eau douce protégé en Amérique latine.

Situées dans le département de Santa Cruz, les zones humides de Bañados del Izozog-Rio Parapeti, El Palmar de las Islas-Salinas de San José et du Pantanal bolivien abritent d'importantes populations d'espèces animales et végétales menacées dans le reste du pays et ailleurs dans le monde. C'est le cas notamment du jaguar, du tapir, de la loutre géante de rivière ainsi que de l'ara hyacinthe. De plus, chaque site constitue un important réservoir d'eau douce pour les populations humaines avoisinantes.

"La désignation de ces sites Ramsar est un immense succès tant pour la protection de la nature que pour les communautés locales," estime le Dr Claude Martin, directeur général du WWF International. "L'impressionnante étendue de terre et d'eau qui est ainsi protégée permet à elle seule d'atteindre près de 10 pour cent des objectifs du programme "Eaux vivantes" du WWF."

La décision du gouvernement bolivien a été reconnue par le WWF comme un "Cadeau à la Terre" - le premier pour l'eau douce en Amérique latine. La Bolivie devient en outre le deuxième pays à lister une superficie aussi vaste de zones humides depuis la signature de la Convention de Ramsar il y a trente ans. La désignation d'un site Ramsar implique que le gouvernement intéressé s'engage au double niveau local et national à mieux préserver les zone humides concernées et à en utiliser les ressources naturelles de manière réfléchie. Cela signifie que tout projet de développement tel que voie navigable, canal d'irrigation ou de drainage, pipeline ou autoroute soit sérieusement planifié et fasse l'objet d'une étude d'impact sur l'environnement rigoureuse. C'est un aspect particulièrement important pour le Pantanal bolivien, confronté à divers mégaprojets, comme la voie de navigation Paraguay-Parana, dont la construction nécessiterait des déboisements et l'assèchement de rivières dans la région.

"Les acteurs locaux, tels que les autorités municipales, les communautés indigènes, les paysans et les propriétaires terriens ont bien accueilli la désignation de ces sites," souligne Roger Landivar, représentant du WWF en Bolivie. "Ils ont montré non seulement de l'intérêt mais également de l'engagement et l'espoir de participer à la protection de ces écosystèmes tout en accédant aux ressources naturelles qu'ils recèlent."

Le Pantanal bolivien est une mosaïque de lacs, de rivières, d'étangs, de plaines inondées, de forêts sèches et de palmiers. Il régule le cycle des inondations et des sécheresses dans une grande partie de l'est bolivien et héberge au moins 197 espèces de poissons, plus de 70 espèces d'amphibiens et de reptiles, plus de 300 espèces d'oiseaux et plus de 50 espèces de grands mammifères.

Le système de zones humides d'El Palmar de las Islas-Salinas de San José est la seule source d'eau dans une importante région du Chaco. Ses alentours ont été traditionnellement et quasi exclusivement utilisés par la communauté indigène des Ayoreo.

Egalement situées dans le Chaco, les zones humides de Bañados del Izozog-Rio Parapeti sont reliées au bassin amazonien et forment un corridor biologique et génétique. Elles sont une source vitale d'eau pour la communauté indigène des Izoceña.

Pour tout renseignement complémentaire:
Ana Alicia Eid, WWF Bolivie, tél.: + 591 3 325416 ; + 591 3 331366 or + 591 3 365326
Olivier van Bogaert, WWF International, tél.: +41 22 364 95 54 ; e-mail: ovanbogaert@wwfint.org


Nota de prensa

Prohibición para 00:01 GMT, martes 18 de septiembre, 2001

El WWF celebra el área de agua dulce protegida más grande de América Latina

GLAND, Suiza - La organización conservacionista Fondo Mundial para la Naturaleza (WWF, por sus siglas en inglés) tuvo hoy dos importantes motivos de celebración: el área de agua dulce protegida más grande de América Latina y el primer Regalo para la Tierra en agua dulce de la región, con la designación de tres humedales que cubren 46.000 kilómetros cuadrados —extensión más grande que Suiza— como sitios de la Convención RAMSAR por parte del gobierno de Bolivia

Ubicados en el Departamento de Santa Cruz en las tierra bajas de Bolivia, los humedales de Bañados del Izozog—Río Parapetí, el Palmar de las Islas—Salinas de San José y el Pantanal boliviano, sirven de hogar a poblaciones sanas de cientos de especies de flora y fauna que se encuentran amenazadas en otras partes del país y en el resto del mundo. Entre otras especies podemos mencionar el jaguar, el tapir, la nutria gigante de río y el guacamayo (macagua). Estos sitios —recientemente declarados áreas protegidas— representan también importantes reservas de agua dulce para las poblaciones humanas circundantes.

El Dr. Claude Martin, Director General del WWF Internacional, dijo: "La inclusión de estos sitios en la lista RAMSAR de humedales de importancia internacional es un enorme logro tanto para la conservación como para las comunidades locales. La impresionante extensión de tierra y agua que queda protegida gracias a esta gestión, representa cerca del 10 por ciento del objetivo global de conservación de la Campaña Aguas para la Vida del WWF".

La decisión del gobierno de Bolivia ha sido reconocida por el WWF como un Regalo para la Tierra —el primero en agua dulce de América Latina. A escala mundial, Bolivia se convierte en el segundo país en designar un área tan extensa de humedales en los 30 años de existencia de la Convención. La designación como sitio RAMSAR implica que los gobiernos se comprometen, tanto a nivel local como nacional, a una mejor conservación de los humedales y a un uso más racional de los recursos naturales. Significa que los proyectos de desarrollo como vías navegables, carreteras, canales de drenaje e irrigación, así como los oleoductos y gaseoductos, deben ser cuidadosamente planificados y realizarse una acabada evaluación de su impacto medioambiental. Esto resulta particularmente importante para el Pantanal boliviano, que se encuentra enfrentado a diversos proyectos de desarrollo a gran escala, incluyendo el canal de navegación Paraguay-Paraná, cuya construcción requeriría despejar tierras y dragar ríos en la región.

Roger Landivar, representante del WWF en Bolivia, señaló: "Los grupos locales interesados, como las autoridades municipales, las comunidades indígenas, los granjeros y los propietarios de tierras, han celebrado la designación de estos sitios como áreas protegidas. No sólo mostraron interés, sino también esperanza y compromiso de participar en la conservación de estos ecosistemas y de acceder a los recursos naturales de manera sustentable".

El Pantanal boliviano es un mosaico de lagos, lagunas, ríos, sabanas inundadas, palmas, bosques secos y cerrado. Regula las inundaciones y las sequías de una extensa área del este de Bolivia, y sustenta por lo menos 197 especies de peces, más de 70 especies de anfibios y reptiles, más de 300 especies de aves y más de 50 especies de mamíferos grandes.

El sistema de humedales de El Palmar de las Islas y Salinas de San José es la única fuente de agua dulce para una extensa área de la región del Chaco. Sus territorios circundantes han sido ocupados tradicionalmente, y de manera casi exclusiva, por el pueblo indígena Ayoreo.

También en la región del Chaco, los humedales de Bañados del Izozog y Rio Parapetí están conectados con la cuenca del Amazonas, formando un corredor biológico y genético. Representan una fuente vital de agua dulce para el grupo indígena Izoceña.

Para mayor información:
Ana Alicia Eid, WWF Bolivia, tel.: + 591 3 325416 ; + 591 3 331366 or + 591 3 365326
Lisa Hadeed, WWF's Living Waters Programme, tel.: + 41 22 364 90 30 ; e-mail: lhadeed@ wwfint.org
Olivier van Bogaert, WWF International, tel.: +41 22 364 95 54 ; e-mail: ovanbogaert@wwfint.org


For further information about the Ramsar Convention on Wetlands, please contact the Ramsar Convention Bureau, Rue Mauverney 28, CH-1196 Gland, Switzerland (tel +41 22 999 0170, fax +41 22 999 0169, e-mail ramsar@ramsar.org). Posted 18 September 2001, Dwight Peck, Ramsar.

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