11 octobre 2006


Pauline Laverrière ne comprend pas pourquoi elle a dû attendre près de trente minutes avant de voir
les ambulanciers sur les lieux de l'accident qui a couté la vie à sa fillle, vendredi soir dernier.
photo : Stéphane Lessard

"Ils ont mis tant de temps à arriver"
- La mère d'Alexandra Guimond

Il était 19 h 24, vendredi soir dernier, lorsque la jeune Alexandra Guimond a téléphoné à sa mère pour lui dire qu'elle se trouvait à quelques minutes de la maison et qu'elle s'en venait. Dans les secondes qui ont suivi, Alexandra, 15 ans, a été heurtée à mort par un automobiliste qui, selon les témoins, roulait à très haute vitesse.

Paule Vermot-Desroches

Toujours très ébranlée par les événements, la mère d'Alexandra, Pauline Laverrière, déplore aujourd'hui que les ambulanciers ne soient pas arrivés plus rapidement sur les lieux.

"Je dirais que ça a pris une bonne demi-heure avant qu'ils arrivent. Elle m'a appelé à 19 h 24. L'accident est donc arrivé entre 19 h 24 et 19 h 26. Ils ont mis tellement de temps à arriver", a-t-elle raconté au Nouvelliste, hier soir.

"Quand j'ai vu qu'elle n'arrivait pas, j'ai commencé à penser que quelque chose s'était produit. Je l'ai rappelée deux fois sur son cellulaire et ça ne répondait pas. Je suis partie à sa recherche", se souvient-elle.

C'est là que la mère est arrivée sur les lieux de l'accident et a trouvé sa fille couchée sur le côté de la route. Les témoins de la scène avaient pris la jeune Alexandra, qui était restée coincée dans le pare-brise de l'automobile, pour la déposer en bordure de la route avant que Mme Laverrière n'arrive sur place.

Tous les détails dans Le Nouvelliste du 11 octobre 2006.


9 octobre 2006


Des fleurs et des souvenirs ont été déposés en fin de semaine
près du lieu où a été heurtée mortellement Alexandra Guimond.
photo : Stéphane Lessard

Des images difficiles à oublier

Yamachiche — Les résidents du chemin de la Grande-Rivière sud à Yamachiche, où a été heurtée mortellement la cycliste Alexandra Guimond, 15 ans, vendredi soir, étaient sous le choc en fin de semaine. Les voisins, dont plusieurs sont accourus quelques minutes après le drame, pourront difficilement oublier les images de la scène.

Josiane Gagnon

Et aussi celles de la mère de la victime, venue à la rencontre de sa fille, qui était en retard à la maison. «C’est une femme excessivement forte. Elle a vu son enfant morte dans un pare-brise...» souligne une voisine. Transportée à l’hôpital en ambulance pour un choc nerveux, elle était de retour sur les lieux quelques heures plus tard. Elle semblait calme, selon des témoins.

Pour plus de détails, consultez Le Nouvelliste du 9 octobre.


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Guy Maguire, webmestre, SVPsports@sympatico.ca
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