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1.    Henri Joyeux
 
 
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En France l’Anthroposophie est beaucoup trop considérée comme une secte alors que pour moi ce n’est pas une secte. […] A mon avis, c’est une vision globale de l’être humain dans laquelle il y a : à la fois la vision organique, la vision psychique, jusqu’à la vision spirituelle. […] Je ne connais pas personnellement les Écoles Rudolf Steiner mais j’ai vu des gens qui ont été formés là et il se trouve qu’ils ont beaucoup de bon sens, et peut-être moins de stress. […]
 
Dans notre monde moderne, nous avons beaucoup d’addictions qui ne sont pas assez disséquées. Je suis chirurgien donc j’aime bien disséquer les choses, comprendre : ça c’est l’uretère, ça c’est l’artère et ça c’est la veine : c’est de « l’anthropologique ». […] Nous ne sommes pas des animaux, nous sommes des êtres intelligents et il faut utiliser notre cortex pour pouvoir orienter notre volonté […]
 
Cela passe par l’intelligence et par le cœur, c’est-à-dire les deux. Et cela passe aussi par la société, parce que je ne peux pas tout seul tout trouver : Vous allez m’apprendre des choses que je ne comprends pas, et je vais comprendre parce que vous allez me les expliquer. Donc le plus humble des humains va m’apprendre quelque chose : par exemple ce petit bébé ne parle pas, il n’empêche qu’il va m’apprendre quelque chose par ses comportements. Un clochard ivrogne va m’apprendre quelque chose parce qu’il n’est pas ivrogne pour rien, je veux savoir pourquoi il est ivrogne. Toute personne m’apprend, la vie de tous les jours, on est sans arrêt en train d’apprendre quelque chose. C’est pour cela que je disais à mes enfants : « Si le soir quand tu te couches tu n’as rien appris, tu ne dois pas te coucher », alors il me dit « Papa, est-ce que je peux aller me coucher » et c’était huit heure du matin ! Il était malin celui-là ! Il a été en médecine… Tous les soirs on doit se poser la question : « Qu’est-ce que j’ai appris aujourd’hui ? » Tous les soirs, j’ai appris quelque chose, et beaucoup de chose…
  J’ai soif de savoir, soif d’apprendre… […]
 
Si on aime les gens on ne peut recevoir que de l’amour en retour, même quelqu’un qui va me haïr, si je l’aime je vais casser sa haine, sans nécessairement le toucher, mais en lui parlant, en discutant, en dialoguant, l’amour c’est la clé de tout, mais il faut l’utiliser au bon moment.
 
 
"Le pouvoir totalisant du mode actuel de pensée scientifique et sa capacité à se traduire sans cesse en actes étourdissants, conduit à ignorer et même à rejeter tout un pan de la réalité. Le droit des personnes et le droit des sociétés risque d’être entraîné dans le sillage de ce rouleau compresseur froid, ignorant, incolore et muet. Or, les initiatives issues de l’anthroposophie sont fondées sur une pensée cohérente plus large que la pensée scientifique objective. Ayant réintégré le sujet dans sa vision du monde, cette pensée retrouve sa rationalité en s’appuyant sur une observation approfondie du sujet pensant lui-même. 
Il importe que les législateurs s’abstiennent de freiner inconsidérément les développements de ces initiatives qui ne heurtent ni la santé, ni les finances de qui que ce soit, ni la vitalité de la jeunesse, mais seulement les convictions inébranlables, mais fragiles, de quelques personnes."
 
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Tous les indicateurs montrent qu’une catastrophe imminente écologique, économique et sociale, est aujourd’hui possible. Les grandes voix s’expriment dans ce sens depuis quelques années déjà : Pierre Rabhi, Dominique Belpomme, Nicolas Hulot, JM Pelt, Hubert Rives, Albert Jacquard, Jean Ziegler… et bien d’autres en France et à l’étranger. Comme en 1939, à la veille du second conflit mondial, le corps social et les décideurs politiques semblent figés dans un attentisme irresponsable devant la tragédie annoncée. La logique dévastatrice techno-marchande semble emporter la planète dans une spirale infernale destructrice incontrôlable.
Dans le même temps, jamais notre société n’a été aussi riche de réflexions humanistes et d’engagements humanitaires. Des myriades de groupuscules, d’associations et d’initiatives individuelles illuminent ce monde de désolation d’une conscience nouvelle.  La richesse et la diversité des forces de compassion et de miséricorde capables d’émerger du génie et du cœur de l’homme, imperceptibles aux microscopes et aux télescopes les plus performants, pourraient contredire ces prévisions effrayantes.
Parmi les démarches pionnières issues de cette nouvelle conscience, certaines ont été durement malmenées pour avoir annoncé trop tôt le risque de débâcle planétaire et humaine alors qu’elles proposaient  des solutions innovatrices, incompréhensibles en leur temps, proposant une posture éthique révolutionnaire en opposition radicale aux logiques de marchandisation de l’homme et du monde. L’un des courants les plus fécond, né au début du XXème siècle, issu de la démarche anthroposophique, est aujourd’hui malmenées et frappé d’ostracisme alors que des avancées étonnantes, expérimentées concrètement, montrent la pertinence de nouvelles voies de recherche dans différents domaines : agriculture (Biodynamie), pédagogie (pédagogie Steiner Waldorf), économie (démarches pionnières dans les banques solidaires), social (expérimentation du principe de tri articulation couronné par 2 « Prix Nobel » alternatif en 2003), et médical.
La médecine d’inspiration anthroposophique se définit comme « un élargissement de l’art de guérir ». Elle tient en haute estime et intègre les avancées remarquables de la médecine conventionnelle ainsi que l’héritage fabuleux des médecines dites traditionnelles. Elle apporte sa propre réflexion et son expérience concrète dans l’art de guérir en se fondant sur de nouvelles hypothèses au sujet de la nature humaine et de son lien avec l’ensemble des règnes de la nature, de la terre-mère et du cosmos. Pour permettre à chaque individualité de disposer au mieux d’elle-même afin d’accomplir sa destinée personnelle dans une cohérence ouverte, dynamique et créatrice avec l’ensemble de la communauté humaine et de l’environnement planétaire, elle propose des remèdes et des techniques spécifiques qui inaugurent un nouveau champ de recherche d’une fécondité encore insoupçonnée.
La mondialisation prend alors son sens lorsqu’elle s’enchante de l’expression des singularités dans leur diversité comme mise en scène concrète de la manifestation de l’universel humain.
Bâillonner la médecine d’inspiration anthroposophique, limiter sa dynamique de recherche, interdire la possibilité d’élaborer ou d’expérimenté ses remèdes et ses techniques, serait un nouveau coup porté à notre liberté d’élargir notre vision du monde et de nous soigner en conséquence.
 
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"Nourriture, agriculture, santé, le monde des plantes est en danger. L’humain est au centre. La nature lui apporte tout, l’homme menace la nature, l’homme est en danger.
C’est par l’angle de la médecine pour l’homme dont les principaux éléments en médecine anthroposophique sont tirés de la nature que j’aborderai ce soutien. Partout dans le monde la médecine a fait un incroyable progrès. Toutes ces spécialités ont permis à l’homme de vivre mieux et plus longtemps. La recherche, les soins dispensés, la prophylaxie, lui ont permis de ne plus être victime des causes liées à son environnement immédiat, maladies congénitales, épidémiques.
Nous constatons, aussi que depuis moins de 20 ans des maladies jusque là inconnues apparaissent, que les microbes sont plus résistants, certains deviennent insensibles aux antibiotiques, que des allergies respiratoires ou de la peau apparaissent. Il n’y a pas que l’impact environnemental qui soit en cause, mais une moins grande résistance du corps lui-même. Trop soigner, trop vacciner c’est ne plus permettre à son corps de se défendre tout seul !
Durant cette même période, la médecine s’est plus intéressée à la maladie elle-même qu’au patient. Il semble y avoir eu une dissociation du corps et de l’esprit. Seul compte le symptôme et c’est à partir du diagnostic que le traitement commencera.
N’avez-vous pas constaté durant la visite chez le médecin que les questions tournent essentiellement autour de la maladie, vous avez mal ici ? Ou là ? Combien de questions vous sont-elles posées réellement sur vous ? Votre vie, votre famille, votre travail, votre alimentation, votre sommeil ?
Combien d’expressions comparent le corps humain à une machine ou mieux à un moteur, qui fait le « plein » d’énergie, le cœur devient une « pompe », les viscères des « tuyaux », « mécanique » cérébrale, la digestion « une formidable usine à transformation », il a « pété » un « câble »…..
Le corps humain et la santé c’est beaucoup plus que ça. Nous ne sommes à aucun moment ni des machines à produire, ni des machines du tout.
Le corps humain est beaucoup plus « subtile » que cela. Le symptôme, la maladie est l’expression de notre corps qui veut nous dire quelque chose d’intime, nous avertir d’un excès, d’une erreur, d’un mal en soi.
Il est admis de tous que l’esprit peut rendre « malade », qu’un contexte psychologique négatif peut amener à une « souffrance » un dérèglement. Nous ne pouvons donc pas faire une dissociation entre le corps et l’esprit.
D’autres médecines peuvent agir en complémentarité, le contexte est simple : se maintenir et rester en bonne santé. Depuis des siècles la médecine chinoise prône et pratique cette « médecine ». D’autres pratiques, vont plus travailler sur le corps « subtile » que sur le corps physique.  Certaines vont renforcer l’énergie, apporter des éléments nutritifs, pour équilibrer notre corps, harmoniser les « méridiens » libérer nos « dépendances »… La liste est longue, cependant une des pratiques les plus abouties, à mon sens est sans conteste, la médecine anthroposophique dont l’objectif principal est d’appréhender l’homme dans sa globalité. L’homme n’est pas fait en morceau, il est un et unique. Le patient est lui-même le propre acteur de sa santé. Il a donc un rôle actif avec son médecin. Leur objectif commun de fait, leur « contrat », est de rétablir l’harmonie globale en travaillant ensemble sur ce qui cause les déséquilibres.
Il ne s’agit pas ici de choisir la bonne ou la mauvaise médecine, mais d’identifier les pratiques qui proposent des solutions « alternatives » des pratiques dites naturelles servant à maintenir naturellement notre corps et notre esprit en équilibre ou de soigner son corps tout en prenant en compte simplement, ses faiblesses et ses « manques ». Travaillons donc ensemble, pour la santé de l’homme, et celle de sa terre. Ouvrons l’Europe, la communauté Européenne, vers la connaissance et le partage, des savoirs. Agissons ensemble vers et non contre, la diversité des pratiques. »
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