Cherif El Ouazzani : «Mon idole ? Si Tahar !»
PUBLIE LE : 22-07-2009 | 00:00 | PAR Achour Aït Ali
«Je rêve de visiter le monde »
«Après le football, je deviendrais préparateur physique !»
D.R.
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Abdenour Cherif El Ouazzani, quel sujet ne voudrais-tu pas qu’on évoque là maintenant ?
Les filles ! J’espère que tu ne vas pas me parler de ça. -
Pourquoi ?
C’est des trucs qu’on ne doit pas raconter dans les journaux. -
Toutefois, il y en a ceux qui sont partants quand même…
Comme qui ? -
Alilou, (Yahia-Cherif, ndlr)
Ah bon ! T’es sûr ? -
Oui, carrément …
Ben, dis donc ! Il a du cran le mec… -
A quoi penses-tu en ce moment ?
Aux questions que tu vas me poser. Je m’attends à tout avec toi. -
Ton principal trait de caractère ?
La générosité. -
Ton défaut majeur ?
Nerveux ! Parfois, je m’énerve pour un oui ou pour un non ! -
Ça craint ça …
Je ne te le fais pas dire ! -
La faute qui t’inspire le plus d’indulgence ?
El moussamah karim ya khouya ! Même la religion a parlé de ça. -
Ta devise dans la vie ?
«La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt !» -
Ta plus grande peur ?
La mort ! -
Ce que tu aimerais changer dans ton physique ?
Rien. Je me sens bien comme je suis. « Rani ghaya haka !» -
En qui aimerai-tu être réincarné ?
Kayna hadi zaâma. Tu parles sérieusement ? -
Oui …
Ben, disons moi-même. Je suis bien comme je suis. -
Combien d’amis véritables ?
Cinq ! -
Avec qui ne partiras-tu jamais en vacances ?
Je n’ai pas de préférence. Pour peu que je me sente à l’aise. -
La qualité chez un homme ?
L’honnêteté. -
Chez une femme ?
La douceur. -
Ton footballeur préféré ?
Mon frère, Si Tahar ! -
Que ce qui te plaît chez lui ?
Son jeu ! Il ne lâchait rien sur un terrain. -
Quelle image gardes-tu du footballeur qu’il était ?
Je n’ai pas vraiment de souvenirs en particulier. J’avais quatre ans à l’époque. Ce n’est qu’une fois grand que je me suis intéressé à son passé de joueur. J’en ai vu même certains de ses matches. -
Ton match référence ?
Mon premier match en senior face à l’USMA en Coupe d’Algérie. J’avais 18 ans. On les avait battus par un but à zéro à Chlef. Je n’ai joué qu’un quart d’heure en tout et pour tout, mais ça reste gravé dans ma tête. -
Ton meilleur but ?
Face à l’OMR au 20-Août. J’avais lobé le gardien du pied gauche des 18 mètres ! -
Ton autre sport favori ?
Le basket. -
Tu le pratiques ?
Non ! -
Le personnage historique ?
Le prophète, QSSSL. -
Ton occupation préférée ?
La pêche ! A chaque fois que j’ai du temps libre, avec cinq de mes frères, on part à la pêche. -
Combien de frères et sœurs ?
Sept frères et deux sœurs. -
Allah ibarek…
Ibarek fik ! -
T’es originaire d’où ?
D’ici ! -
De Casablanca ?
Non, du Maroc ! Mes arrières grands-parents sont du Maroc. C’est ce qu’on m’a dit. -
Il faisait quoi ton père ?
Tu veux tout savoir toi ? T’es de la CIA ou quoi ? -
Disons …
Il est retraité. Avant, il a travaillé à la Sonitex. Aya zid … -
T’as arrêté les études à quel niveau ?
En 8e année ! Les études, ce n’est pas trop mon truc. -
Avec quel joueur aurais-tu aimé jouer ?
Belloumi. -
Livre, film, chanson ?
El Mashaf (le livre Saint, ndlr). Pour le film, disons Au bout de la nuit», c’est le premier qui me vient à l’esprit. Pour la chanson, je n’ai pas de préférence. J’écoute de tout. -
L’émission télé à ne pas rater ?
Je ne suis pas très télé, sincèrement. Disons que ça m’arrive de suivre Saraha Raha ! -
Ton plat préféré ?
Le poisson ! « M’ la sardine ou rouh !» -
La tenue parfaite ?
Elmoda ! Je m’habille en tout genre. Je n’ai pas de préférence. Décontracté ou classique, pour vu que ça soit beau, c’est tout. -
L’objet indispensable ?
L’argent ! C’est important, non ? -
T’as plus grosse folie ?
Elferracha ! Une Clio 3. J’en ai mis un paquet ! -
Le cadeau rêvé ?
La Coupe d’Afrique. -
Le bonheur parfait ?
Visiter le monde. -
En 90 jours ?
Quoi ?
Non rien… -
Le pays où tu iras vivre à la fin de ta carrière ?
Peut-être à l’étranger. On verra bien. -
S’il ne te restait qu’une heure à vivre, tu ferais quoi ?
Je la passerai avec mes proches. -
Que penses-tu faire après le football ?
Préparateur physique ! (Il rit franchement !)
Entretien réalisé par
Achour Aït Ali
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