La Nouvelle-Calédonie est au 4 ème rang des producteurs mondiaux de nickel et dispose du quart des réserves mondiales, ouvrant d'importantes possibilités de développements futurs dans ce domaine.
Le marché mondial du nickel se révèle très fluctuant. Cependant, l’utilisation relativement récente de ce métal dans la composition des alliages spéciaux a entraîné une forte demande. Or, Jusqu’à aujourd’hui la Nouvelle-Calédonie a fourni préférentiellement du nickel non transformé. Selon les spécialistes, le marché mondial reste plus favorable aux entreprises qui extraient et traitent sur place. Les atouts de la Nouvelle-Calédonie qui, en 2007, ne possède qu’une unique usine de métallurgie en marche, sont donc largement sous-valorisés.
Trois grands projets miniers avec création ou extension de capacités de traitement et transformation sont en cours de développement :
On trouve ainsi dans l’ordre de décision de mise en oeuvre :
C’est essentiellement sur la Grande Terre, que sont concentrés les gisements de nickel du Territoire exploités depuis la seconde moitié du XIX ème siècle. Vue du ciel, la Nouvelle-Calédonie, du Nord au Sud, laisse apercevoir ses cicatrices rougeâtres, causées par l’exploitation des mines à ciel ouvert, dont certaines à proximité du lagon vers lequel se concentrent ou risquent de se concentrer des résidus d’extraction. L’augmentation de la capacité de production et l’exacerbation actuelle de la demande en minerai nécessitent, tant au niveau des procédures d’exploitation, de traitement, de protection des milieux naturels, d’évaluation du risque et de réhabilitation de sites, que soient mises en place les modalités de développement durable de cette activité.