Lundi 14 mars 2011

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Au début de l’année, les révolutions arabes ont donné un nouveau souffle à l’énergie nucléaire, en pointant l’urgence de s’affranchir de notre dépendance au pétrole. Bruxelles, poussé par Paris, a même ajouté le nucléaire à la liste des énergies faiblement carbonées soutenues dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, au même titre que l’hydraulique, le solaire ou l’éolien. Mais le séisme qui a dévasté le Japon, vendredi, endommageant durement les centrales et faisant planer le spectre d’un accident nucléaire majeur dans le pays, constitue un coup dur pour l’atome.

 

Trente-deux ans après Three Miles Island (incident classé 5 sur 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires) et vingt-cinq après Tchernobyl (niveau 7), la catastrophe japonaise a remis sur le devant de la scène la question de la sûreté nucléaire. Ce lundi 14 mars, la chancelière allemande, confrontée à une opposition anti-nucléaire forte, a annoncé la suspension, pendant trois mois, de la prolongation de l’activité des 17 centrales nucléaires du pays tandis que la Suisse suspendait ses projets de renouvellement de centrales. Dès dimanche, l’Autriche avait, quant à elle, exigé la réalisation de tests de résistance des centrales nucléaires en Europe pour vérifier notamment si elles sont “sûres en cas de tremblement de terre”. Aux Etats-Unis aussi, alors que le pays compte pas moins de 104 centrales, le sénateur démocrate Joe Lieberman, partisan de l’atome, a appelé à “faire une pause”, “le temps de digérer ce qui s’est passé au Japon”.

Même la France a changé de ton : lundi, le ministre de l’énergie, Eric Besson, a jugé “préoccupante” la situation dans les centrales japonaises et admis qu’une “catastrophe nucléaire” n’est plus à exclure, après avoir minimisé l’ampleur de la catastrophe, au lendemain du séisme.

Ces pays pourraient ne pas être les seuls à réaliser un rétropédalage sur ce sujet… explosif. Car les projets de centrales ne manquent pas. Soixante-cinq réacteurs nucléaires sont ainsi actuellement en cours de construction sur la planète, dans 15 pays, dont 27 en Chine, 11 en Russie et 5 en Corée du Sud. Les pays émergents se bousculent aussi au portillon. Rien qu’au cours du dernier mois, dix-sept pays ont déposé un dossier auprès de l’Agence internationale de l’énergie atomique pour construire leurs premières centrales. Parmi eux, le Chili, pays abonné aux séismes, ou le Bangladesh, victime de fréquentes inondations. Au total, selon la filière, le potentiel de nouvelles centrales dans le monde était estimé entre 200 et 300 entre 2010 et 2030.

Alors, Fukushima portera-t-elle le coup de grâce, tant attendu par les anti-atome, au développement du nucléaire ? Pour les écologistes, il y aura sans aucun doute un avant et après le 11 mars 2011. Ainsi, pour Sofia Majnoni, de Greenpeace France, interrogée par l’AFP, la “catastrophe” en cours au Japon “va mettre un terme à 25 ans de discours sur la sécurité nucléaire, rodé, notamment par Areva”, le groupe nucléaire français et géant mondial : il “paraît impensable qu’il n’y ait pas une prise de conscience après une catastrophe de ce type.”

Les analystes, eux, bien qu’un brin plus mesurés, estiment néanmoins qu’un fort ralentissement des projets nucléaires se profile. “Le monde du nucléaire a changé (et peut-être pris fin) ce week-end. Au minimum, la catastrophe nucléaire au Japon va entraîner une hausse des coûts d’investissements (de sûreté) des opérateurs européens, et probablement des fermetures précoces de centrales”, estiment les analystes de Kepler dans une note, citée par Reuters.

“Si l’incident japonais était désamorcé, les changements de planning seraient limités dans des pays comme la Chine ou l’Inde, où les ressources fossiles sont rares et où la demande d’énergie croît rapidement”, assure de son côté Alex Barnett, analyste chez Jefferies. “Cependant, le soutien public pour des projets en Europe et aux Etats-Unis pourrait s’éroder, rendant risqués les calendriers accélérés qui sont en cours”, tempère-t-il.

Et Arnaud Bauduin, gérant actions chez OFI AM, d’ajouter : “Ce qui paraît essentiel, c’est que la voix des anti-nucléaire va de plus en plus se faire entendre. Même si la Chine ne semble pas vouloir remettre en cause ses projets, les anti-nucléaire ont marqué des points aujourd’hui.”

 

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Commentaires

  1. il est évident, que la prochaine annonce de notre gouvernement, va être l’augmentation du tarif EDF,
    en raison des contrôles techniques de nos installations,…et des fermetures de certaines centrales par principe de précaution.

  2. le problème français sera différent, mais bien réel.

    Nous ca devrais plutôt être le manque d’eau. Quand on se rappelle les incidents des centrales du Tricastin il y a quelques étés …….
    Tout ca parce “qu’un arbre avais bouché le canal d’alimentation”.

    Après je sais pas, j’ai tendance a être pour le nucléaire (n’en déplaise). S’il faut choisir de descendre de l’arbre ou d’y rester, je choisis d’en descendre. Je préfère rester rationnel, les excès émotionnels, c’est très pratique pour obtenir ce qu’on veux, mais j’espère que ca ne marchera pas comme ca.

    Après, c’est sûr que l’uranium non plus n’est pas renouvelable, et qu’il faut être très raisonnable (en tous cas plus que maintenant) sur la fabrication et rénovation des sites. mais ca, c’est trop demander…

    Quant au retraitement, je pense que toutes les lumières ne sont pas faites, vu les accusations des gens aux alentours de la Hague. Après, les chercheurs continuent d’améliorer les confinements (voir le dossier de l’Actualité Chimique sur les déchets : http://www.lactualitechimique.org/larevue_article.php?cle=2424 )

    Pour les abrutis qui voudraient dire “t’a qu’a habiter a coté”, c’est déjà le cas pour le Tricastin, je suis de la Drôme…

  3. Il est clair que pour les générations futures il faut mettre fin définitivement au nucléaire.

    Mais, c’est la responsabilité des CONSOMMATEURS !
    Que chacun réduise sa consommation au nécessaire, pour les générations futures ( si elles existeront, parce qu’au train où vont les choses…)

  4. […] LE MONDE […]

  5. […] http://ecologie.blog.lemonde.fr/2011/03/14/le-seisme-au-japon-peut-il-ebranler-lindustrie-nucleaire/ […]

  6. Moi, je suis pro-nucléaire, mais faute de mieux.

    Soyons clairs : la meilleure solution, et à long terme la SEULE solution, c’est de consommer moins, beaucoup moins.

    Mais à court et moyen terme… L’atome, c’est horrible, ça provoque des cancers, ça laisse des saloperies pour mille ans ?

    Comparons avec le charbon : combien de morts tous les ans dans les mines, combien de vies écourtées par des conditions de travail inhumaines ? Quel impact climatique, avec combien de drames supplémentaires au niveau global ?

    Or, après l’atome, le charbon est la seule autre source d’énergie abondante dans le long terme.

    Voyez-vous ce que je veux dire ? Oui l’énergie atomique est bourrée de défauts, mais en étant objectifs, ça n’est pas pire que le reste en termes d’impacts, juste beaucoup plus effrayant :(

  7. La solution (quand on sait qu’un reacteur nucleaire produit environs 1500 MW) :
    http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/1100368/l-algerie-mise-sur-le-solaire-et-l-eolien.html

  8. ”Même si la Chine ne semble pas vouloir remettre en cause ses projets, les anti-nucléaire ont marqué des points aujourd’hui.”

    Eh bien, pendant que les anti-nucléaire marquaient des points, plusieurs milliers de personnes mouraient dans les décombres inondées de villes côtières du japon, et ce de manière tout à fait “naturelle”.

    (Je ne rentre pas dans le débat sur le nucléaire, fait, refait et surfait. Personne ne va changer d’opinion de toute manière. Je veux juste marquer mon désarroi face à ce genre de remarque)

  9. @OlivierW
    Mais qui a dit que les anti-nucléaire voulaient remplacer l’atome par du charbon ?

  10. Mais qui sont donc ces “analystes” cités dans le billet ?

    Des analystes économiques ? Des analystes au sein de bureaux de contrôle de l’énergie ? Des analystes boursiers ? Des journalistes qui se disent experts du sujet qu’ils ont suivi quelques années ? Des conseillers gouvernementaux ? Des administrateurs de grandes entreprises ?

    Analyste n’est pas une profession, ce n’est qu’un titre descriptif, le plus souvent autoproclamé, et qui peut recouvrir tout et n’importe quoi. Il serait donc utile de les définir un peu plus.

    En l’état, sans avoir d’information sur leur compétence en physique nucléaire ou en écologie, je n’ai aucune raison de leur faire davantage confiance qu’à la concierge de l’immeuble voisin : c’est-à-dire un avis recevable mais qui n’est certainement pas parole d’évangile.

  11. ras le bol des politiques français
    ils sont nulsssssssssssssssssssssss

    ni raz de marée , ni tremblement de terre ,ah oui et si demain je suis terroriste je vais sauter l’arrivé d’eau qui refroidie la centrale ..et la vous faites quoi , vous dites “”" oh mon dieu “” onn y avais pas penser……….
    et pour le ministre qui dit (xavier bertrand )faut pâs réagir dans l urgence c’est pas bien .mais des que l ‘on annonce de morts en plus sur la route on nous balance mille radars supplementaire … ouhla , la c’est pas bien ….de réagir dans l urgence
    que toutes cette classe politique crève moi et j applaudirai …..

    allez vive areva et les millions qu’elle distribue a nos politiques , les autre fermer votre gueule et soyer correct mourré en silence, ca me gâche le gout de mon caviar

  12. L’uranium n’est pas une ressource sans fin et déjà aujourd’hui, la production mondiale est à peine suffisante pour subvenir aux besoins. Il faut piocher dans les réserves. Bien sur de nouvelles mines vont ouvrir et régler ce problème. Mais quel est l’interet d’utiliser cette énergie certes productive si 50 ans après la fin du pétrole, elle sera tout aussi rare et il faudra alors en trouver une autre (encore)?

    Quand aux énergies renouvelables, même si elles sont évidemment bénéfiques pour l’environnement, elles nécessitent une autre énergie pour les construire. Rien qu’une éolienne utilise plusieurs dizaines de tonnes de béton pour tenir debout sans parler de la structure elle-même.

    A mon avis, la seule solution est de consommer moins surtout avec le développement ultra rapide des autres pays dont la demande en matières premières explose chaque année.
    A moins qu’un chercheur génial ne parvienne à contrôler la fusion nucléaire. Le dé bat sera alors de nouveau inévitable.

  13. Bonsoir,

    Il est temps d’en prendre conscience , au rytme d’un accident majeur tous les 10 ou 12 ans , la terre sera complètement pourrie avant que les réserves d’uranium (estimée environ a une 50 ene d’année ) ne soient épuisées.
    REAGISSONS , avant qu’il ne soit trop tard!

  14. […] Lire le titre original: Le séisme au Japon peut-il ébranler l’industrie nucléaire ? […]

  15. merci a jpfavre d’avoir relevé cette phrase absolument incroyable de cynisme qui m’a profondément choqué et qui montre la desesperance intellectuelle des anti-nucleaires.

    et oui, si on arrete le nucleaire, il faudra utiliser du charbon (ou du gaz) car, les jours sans vent, il faudra bien faire marcher l’ordinateur des anti-nucléaires pour qu’ils puissent continuer a utiliser Internet, se chauffer, faire bouillir l’eau des pates…

    Apres, qu’on essaie de limiter la part du nucleaire dans le mix énergétique, ca peut se discuter, mais dire on arrete tout tout de suite et on peut s’en tirer sans le nucleaire, sans le gaz, sans le charbon est, soit une grande méconnaissance du sujet, soit de la malhonnêteté intellectuelle

  16. Desinguez le nucleaire, mais soyez bien conscients de “qui est au coin du bois”. Le Nucleaire ne sera pas remplacé par du solaire ni de l éolien; les loups du pétrole, du charbon et autres gaz de schistes n attendent qu une chose, que vous sonniez la charge. Ils avanceront ensuite tranquillement leurs pions, au plus grand profit de leurs actionnaires et au plus grand mépris des conséquences pour la planète. A vous de jouer.

  17. Le nucléaire représente un lobby considérable et comme tous les lobbys il impose ses visions et ses choix illogiques aux yeux de tous mais préservant ses intérêts colossaux. Est-il normal de ne pas investir plus dans les énergies alternatives lorsque l’on sait par exemple que le soleil fournit en une seconde assez d’énergie nécessaire à un siècle d’humanité?
    Nous savons aussi qu’il y a assez de régions désertiques balayées par des vents réguliers pour fournir des quantités fantastiques d’énergie.
    Nous avons même découvert des algues capables de fabriquer du pétrole par photosynthèse. N’oublions pas également de citer les possibilités offertes par la géothermie ainsi que l’énergie pouvant être produite par le bois provenant de forêts correctement gérées et bien d’autres possibilités encore.
    Il me semble bien que l’énergie du futur se trouve dans la combinaison de toutes ces énergies propres et réellement inépuisables.
    Pour cela il faut avoir le courage de se remettre en question pour avancer au profit de l’intérêt collectif comme l’on fait nos lointains ancêtres de la préhistoire et toutes les générations d’humains courageux et responsables qui ont suivi.

  18. Il faut pas qu’il aie un accident nucleaire pour compendre a quel point ce type d’enegie est si mouvaise pour nous, seulement en pensant qu’il produise de dechets radiactif qui on une vie moyene de 50 ans c’est claire qu’il faut abandoner cette type d’energie avant qu’on polue la planéte tout en pensant à nous et a l’avenir de nos fills.
    Nucleaires non! Oui à l’energi durable

  19. alors la avec bam l’état a encore de beau jour devant lui

    tu fait marcher ta voiture avec de l huile et tu passe au tribunal pour non paiement de la tipp

    l énergie photovoltaïque se développe de trop et hop on te coupe les subvention , ben oui imagine demain on est tous indépendant énergiquement, ca va pas le faire pour les taxes et payer nos députés!!!!!!!!!
    géothermie , usine marémotrice , éoliennes offshore ou fond marin, énergie solaire,biogaz avec nos dechets etc etc……….. les solutions existent mais adieu le monopole areva

  20. pour bartimeus
    c’est quoi le mieux des milliers de tonnes de béton pour faire un container de confinement pour un réacteur atomique qui de toutes façons nous pétera al gueule eu de ds dizaine de tonnes pour une éoliennes qui si elle tombe nous empêchera de manger notre dose de mais géant vert !!!!!!!!!!!!!

  21. Certains pensant etre descendu de l’arbre ne sont en fait que descendu d’une branche, tout au plus!
    Comment peut-on défendre le nucléaire apres ce que l’on constate aujourd’hui!?! L’activité sismique a triplée en 25 ans, les volcans se reveillent les uns apres les autres et les risques de tremblement de terre, tsunami, et innondations augmentent exponentiellement. Il existe deja 440 réacteurs nucléaires dans le monde dont au moins un quart dans des zones a haut risques seismiques!
    Bien des géologistes émettent depuis des années le risque d’un tremblement de terre du coté des Caraiibes (ocean Pacifique) tel qu’il pourrait déclencher un tsunami haut de 10 étages! Sans parler du fait que la zone Nord Ouest des USA est tout aussi a risque que “the ring of fire” Japonaise…
    Et si ce drame du 11 Mars n’était qu’ un échantillon de ce qui nous pend au nez? Les centrales nucléaires seraient sans aucun doute “la cerise sur le gateau”. Mais voila, tant qu’il y aura du pognon/confort en jeu, certains ne sont pas pret d’apprendre de leurs erreurs. Dommage que l’humanité toute entiere en dépende.

  22. L’attaque en règle des roquets du nucléaire devient presque comique. Mon avis est qu’il existe une escouade d’intervenants payés par le lobby du nucléaire.
    La stratégie est bien huilée.
    Toujours la même rengaine: retour à l’age de pierre inévitables.
    Le charbon pour seule alternative (tiens au fait vous savez qu’il existe des techniques d’enfouissement du CO2?).
    Tentative de décrédibilisation systématique avec la liste d’arguments pour lesquels ils ont pourtant eu des réponses.
    On notera également quelques variations dont l’objectif est de ratisser large. Du bourrin de base jusqu’au docte érudit toute la panoplie y passe.

    Il y a néanmoins un point commun. Ils commentent sans jamais tenir compte des commentaires ou des réponses qui leur sont faites. Cela ne les intéresse bien évidemment pas. L’objectif étant simplement de réduire le sentiment anti-nucléaire par un effet d’entrainement bien connu.

  23. […] Source : Le séisme au Japon peut-il ébranler l’industrie nucléaire ? | Le Monde.fr : à la Une Lire la suite de l’article sur Le Monde Publié dans Le Monde […]

  24. Donc sinon il ne s’agit pas de sortir du nucléaire du jour au lendemain. Le mal est fait. Il convient juste de se sortir de ce mauvais pas le plus proprement possible:
    - Une vrai politique d’efficacité énergétique. Des années de gavage d’électricité (faussement) pas chère nous a conduit à une efficacité “électrique” lamentable. L’énergie nucléaire est inépuisable (les petits atomes travaillent tout seul) pourquoi s’embêter?
    - Une orientation des investissements et de la recherche dans les énergies renouvelables.
    - Une suppression progressive du nucléaire…

    Au fait, pour tous les pleurnicheurs qui se demandent par quoi on pourrait bien remplacer le nucléaire:
    http://www.energythic.com/usercontent/3/2010.04.12_FR_Notes_EnergyStorage_EnergyThic_Stockage_energie_electrique_dans_le_nord_de_la_France1.pdf

    Si vous pensez que cela ne peut pas fonctionner, venez nous expliquer pourquoi.

  25. Suite au malheur qui vient de frapper le Japon et les risques nucléaires qui les menaces, pourquoi continuer de jouer à l’apprenti sorcier en développant la construction des ces bombes à retardement ??
    Timidement on nous invite à équiper nos maisons de panneaux solaires, tellement efficaces que ceux qui les adoptent s’alimentent en énergie suffisante pour leurs besoins domestiques et même en revendent à EDF!!
    L’investissement est rentable, les aides sont là comme le soleil qui ne souffrira pas de pénurie… et les “ultra violet” indispensables.
    Sauvons la planète nos vies et celles de nos descendants. Il est temps d’âtre sage et raisonnable.

  26. Pour cogito ergo sum: si vous cogitez si fort que vous pretendez être, avez vous réfléchi a la durabilité du confinement du CO2 qui vous fait tant aimer le charbon? Et même si nous disposions de possibilités de stoclage immenses, accepteriez vous d’ habiter au dessus d’ un stockage de CO2?

  27. Admettons que ce qui caractérise l’homme est la sagesse…
    Pourquoi ne pas prendre le problème à l’envers :
    on retourne, comme disent certains, à l’âge de pierre, et on améliore avec les énergies renouvelables, pour un peu plus de confort.
    Tranquille !
    ( et, au passage, on élimine tout ce superflu qui nous “gave” et qui crée un fossé grandissant à la vitesse exponentielle entre les riches et les pauvres )

  28. Bonjour à tous, tout le monde à sa part de raison, toutefois je voudrai dire qu’il y à 35 ans déjà comme j’étais artisan plombier, nous avions travaillé sur les énergies dites renouvelables, bien des chercheurs ce sont penchés sur le problème, or des solutions existent, avec le solaire( eau chaude et électricité), le mur solaire de Félix Trombe, l’éolien, les centrales hydroélectriques, la marée motrice, le sous-sol à accumulation de chaleur, la cheminée bois, mais il est clair que ce sont les industriels qui tirent les ficelles de notre économie et surtout de la finance, ils nous prennent pour des illétrés, ce sont les financiers qui font barrage au développement des énergies renouvelables, tous les prétextes sont bons pour dire que le nucléaire est la seule possibilité , c’est faux ne nous laissons pas abuser. Car si les pouvoirs publics l’autorisaient nous pourrions pratiquement vivre en autonomie, avec un capteur et une maison solaire, une centrale photovoltaïque, une éolienne, un puits Canadien et une cheminée à récupération de chaleur.
    Or les magnats de la finance s’opposent à l’autonomie du particulier. S’équiper en énergie renouvelable coûte très cher et est réservé à une minorité de gens aisés. Pour les personnes de condition modeste il faudra encore réduire notre train de vie si l’on veut que nos enfants profitent aussi de la vie que nous leur avons donnée. Toutefois ce sont toujours les plus démunis qui paient les pôts cassés. Ils ont beau dire et faire, je ne sais si en cas de problème grave, quelqu’un puise être en mesure d’enrayer et de juguler une catatrophe nucléaire quand tous les éléments en présence deviennent incontrôlables.
    Rappelons nous de Hirochima et Nagasaki …un désastre !…Loin de jeter la pierre à qui que ce soit souhaitons que les pouvoirs publics au vu des évènements qui nous préoccupent, tirent des conséquences profitables pour le bien de tous et de l’humanité toute entière. C Fred.

  29. […] Read more from the original source: Le séisme au Japon peut-il ébranler l’industrie nucléaire ? […]

  30. @Gibi
    C’est intéressant car vous montrez l’exemple même de ce que je dénonçais sur la bande (extrêmement douteuse) des pro-nucléaire: argumentation manipulatrice à l’emporte-pièce.

    Attaque d’un élément marginal de mon commentaire tout en déformant mon propos pour tenter de dé-crédibiliser l’ensemble.

    Explication de texte:
    A aucun moment je n’indique tant aimer le charbon et ce monsieur le sait d’ailleurs très bien car dans mon commentaire j’indique justement qu’il est fallacieux d’avancer le charbon comme seule alternative. Je ne faisais que signaler que cette technique existait.

    Par contre, j’ai posté un autre message un peu plus complet ensuite qui donne un lien sur les atolls artificiels. Pouvez-vous nous donner votre avis cher @Gibi ou allez vous tout simplement ne plus exister après votre précédent commentaire?

  31. […] Source: Eco(lo) […]

  32. Que la nature est belle, rien ne doit la dégrader, pensez à nous enfants et aux futures générations, qui eux aussi aurront le droit d’exister.
    L’égoisme pousse des êtres humains à se remplir de bonnes intentions, et si derrière n’existé pas le pognon?.
    Tout ce qui se passe est un jeu d’intérets. L’homme se crée des besoins pensent comme ça aprocher le bonheur,il faudrait réaprendre à vivre, car le bonheur basée sur les biens matériels, menne à la déchéance de la société qui se veut humaine. il faudrait sonder ceux qui au japon étaint dans les événements. Ceux qui se croit libres du danger, non pas le droit de défendre des abérrations qui déja à nous jours on démontrée le futur proche. Homme, qui crois tu être devant la nature ?. on sait, elle sait que tu à le les moyens de la détruire. Avant cela, elle nous sert des dégustations, rien que pour essayer de nos mettre à notre place. Sa puissance ? personne ne pourra la mésurer. à ce train,soyent certains, qu’elle va se déchénner.Memme ceux qui lui font mal par interet de l’argent, n’ aurront pas le temps d’avoir la paix. Aprennons à vivre en harmonie avec l’environnement. la, est toute source d’énergie, bonheur, équilibre, et en comunion avec la nature, elle nous montrera la solution pour trover le bonheur et construire pour tous un avenir meilleur.
    ça va paraitre utopique, le temps démontrera a quel niveau.

  33. EN EUROPA NECESITAMOS UN REFERENDUM SOBRE LA ENERGÍA NUCLEAR. Les Médias allemands sont vraiment critiques face au nucleaire. On aperçoit qu’en France il n’y a pas volonté de changer. À Paris 300 manifestants, alors qu’en dans pleusieurs villes allemandes 120.000 !
    L’Europe en dans la bouche de tous, mais pour faire comme les poissons!

  34. Dites-moi cogito ergo sum, vous vous prenez pour qui ?

    Pour ma part je vous trouve le parangon de l’anti-nucléaire : vous accusez les autres d’être payés par un prétendu lobby, vous affirmez que mais-non-pas-du-tout-il-existe-des-milliers-d’autres-alternatives, pourquoi-donc-personne-n’y-a-pensé-avant-moi, et en prime vous nous sortez du chapeau une espèce d’étude qui a le mérite de ne rien résoudre (ça concerne la construction d’un étang artificiel ou deux en bord de mer, sans aucune perspective pour une extension nationale, sans compter que l’hydro-électique est limité en France par la nature).

    Il y a une chose à remarquer : les centrales au Japon ont tenu bon malgré une catastrophe naturelle inouïe. Je pense plutôt que leur sûreté a été spectaculairement démontrée. Il faudrait plutôt se concentrer sur le bilan humain maintenant, ou sur la répression en Libye qui n’arrête pas.

    De toute façon s’il faut un jour changer de mode de vie, ce qui n’est pas impossible, ça se fera tout seul, sous la contrainte économique. Tout comme le nucléaire a été choisi parce qu’il était la meilleure énergie, demain des alternatives au énergies fossiles seront cherchées et sélectionnées.

  35. […] Au début de l’année, les révolutions arabes ont donné un nouveau souffle à l’énergie nucléaire, en pointant l’urgence de s’affranchir de notre dépendance au pétrole. Bruxelles, poussé par Paris, a même ajouté le nucléaire à la liste des énergies faiblement carbonées soutenues dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, au même titre que l’hydraulique, le solaire ou l’éolien. Le Monde.fr : à la Une […]

  36. Depuis 50 ans je m’insurge et je me bats contre le Nucléaire (j’ai perdu un frère qui travaillait à la sécurité à Cadarache!) parce que les radiations sont invisibles mais dévastatrices, et il n’existe AUCUNE parade.
    Imaginez un instant que tout l’argent dépensé dans le nucléaire -ou le pétrole- depuis plusieurs décennies ait été concentré sur les énergies réellement RENOUVELABLES(fournies par le SOLEIL et par la LUNE)!!!
    Ne croyez-vous pas que nous aurions aujourd’hui d’autres énergies PROPRES et INEPUISABLES ???
    (Chaleur,photovoltaïque,mareés,vagues,etc,etc..) et à un prix très inférieur à l’énergie actuelle !!
    Mais c’est uniquement une question de “GROS SOUS” et de “POUVOIR” (politique).
    Au lieu de vouloir tout CONCENTRER au sein de GIGANTESQUES entreprises(ou d’état?),avec des pertes ENORMES de transfert et de stockage,ne pourrait-on pas s’orienter vers de PETITES UNITES proches des utilisateurs (avec éventuellement un maillage en réseau,si nécessaire…)???
    “I have a dream” ,mais “Yes,We Can” si nous le VOULONS : c’est un choix de vie ,pour nous et pour les générations futures .
    REFLECHISSEZ …et CHOISISSONS !!

  37. @Deki Smokton :
    Je vous remercie d’avoir repris la figure que j’ai employé, la votre résume beaucoup mieux mon avis sur nos “avancées”.

    De plus, enfin quelqu’un (ou alors j’ai raté les autres, désolé) qui parle du nord-ouest des USA, car dans le genre “faille sismique a haut risque”, celle de St-André se pose là…

  38. @Ego cogito,
    La simple mise en doute du lobby nucléaire (connu et reconnu) en guise d’introduction permet immédiatement de comprendre vos motivations.
    Sans cela, on aurait pu vous reconnaître le bénéfice du doute.

    Je ne suis pas le seul (d’autres l’ont signalé) à trouver très douteux tous ces pseudos qui déferlent systématiquement et rapidement dans les forums et blogs pour défendre le nucléaire.

    Vos arguments fallacieux et réducteurs sont la marque habituelle des interventions pro-nucléaires dénoncés régulièrement.

    Le document qui sort du chapeau comme vous dites et dont le résumé tronqué respire la mauvaise foi est le résultat des travaux de François Lempérière:
    François Lempérière est président du comité de réduction du coût des barrages de la CIGB (commission internationale des grands barrages) mais également ex-président de la CFGB (comité français des grands barrages), François Lempérière a participé à la construction d’une vingtaine de grands barrages, canaux et endiguements, notamment sur le Rhône, le Rhin, le Nil et le Zambèze, et à la conception d’une dizaine de ces ouvrages. Il est lauréat de l’Académie des sciences à Paris pour l’invention du procédé de hausses fusibles (1997), une solution économique pour optimiser la sécurité des barrages et leur capacité de stockage. Aujourd’hui à la retraite, il préside une association à but non lucratif, Hydrocoop (1), constituée d’experts hydrauliciens français, américains, russes et chinois, et dont l’objectif est de contribuer à la coopération technique internationale dans le domaine hydroélectrique.

    Vous pouvez garder votre fausse indignation…votre intervention ne fait pas illusion…

  39. @JAG : votre frère est mort des radiations?

  40. “Est-il normal de ne pas investir plus dans les énergies alternatives lorsque l’on sait par exemple que le soleil fournit en une seconde assez d’énergie nécessaire à un siècle d’humanité”, vous oubliez que la terre est ronde…comment transforme-t-on et transporte-t-on cette énergie ????

  41. “Rappelons nous de Hirochima et Nagasaki …un désastre !…”, Je pense qu’on s’égare…

  42. @C Fred : “Rappelons nous de Hirochima et Nagasaki …un désastre !…” Je pense qu’on s’égare…

  43. Je cite un internaute:

    “”
    # Rédigé par : raslebol | le Lundi 14 mars 2011 à 22:54
    #

    Certains pensant etre descendu de l’arbre ne sont en fait que descendu d’une branche, tout au plus!
    Comment peut-on défendre le nucléaire apres ce que l’on constate aujourd’hui!?! L’activité sismique a triplée en 25 ans, les volcans se reveillent les uns apres les autres et les risques de tremblement de terre, tsunami, et innondations augmentent exponentiellement. Il existe deja 440 réacteurs nucléaires dans le monde dont au moins un quart dans des zones a haut risques seismiques!
    Bien des géologistes émettent depuis des années le risque d’un tremblement de terre du coté des Caraiibes (ocean Pacifique) tel qu’il pourrait déclencher un tsunami haut de 10 étages! Sans parler du fait que la zone Nord Ouest des USA est tout aussi a risque que “the ring of fire” Japonaise…
    Et si ce drame du 11 Mars n’était qu’ un échantillon de ce qui nous pend au nez? Les centrales nucléaires seraient sans aucun doute “la cerise sur le gateau”. Mais voila, tant qu’il y aura du pognon/confort en jeu, certains ne sont pas pret d’apprendre de leurs erreurs. Dommage que l’humanité toute entiere en dépende.

    QUOIIII “l’activité sismique a triplé en 25 ans, les tsunamis augmentent exponentiellement” d’une part c’est foncièrement faux (j’en veux preuve à l’appui le débat entre deux chercheurs que Le Monde a publié sur e lien suivant:
    http://www.lemonde.fr/week-end/video/2011/03/11/seisme-et-tsunamis-peut-on-les-prevoir_1491574_1477893.html

    d’autre part je crois que cette catastrophe fait parler bc de gens qui ont le charisme et des grandes capacités de conviction mais aucune connaissances dans le secteur énergétique et encore moins de connaissances technique: fonctionnement du centrale nucléaire (très complexe et très intéressant par ailleurs), sismologie…etc.

    Bref les anti-nucléaires doivent faire attention car se passer du nucléaire veut dire trouver des ALTERNATIVES VIABLES, en ce sens sont des comiques les personnes écrivant:

    -”la base de la production électrique doit être l’éolien”–> jours sans vent pas d’électricité, champs éolien gigantesque à mettre en place.

    -”utilisons le photovoltaïque”: savez vous la quantité de composants chimiques nocifs utilisé pour la fabrication des panneaux solaires? Non apparemment, mais si vous le saviez vous changeriez d’avis dans la seconde, sans compter son prix.

    Bref la fission nucléaire c’est très dangereux, mais on sait maitriser ce risque, la fission nucléaire PAS UN GRAMME DE CO2 j’en veux pour preuve les scores magnifiques qu’EDF balance au yeux de tous les autres groupes européens (consultable sur le site d’EDF): hey forcément avec 80% de la production d’électricité qui ne relache pas de CO2 on est peinard. Donc une énergie difficile à maitriser mais complètement d’actualité. Maintenant j’entends les gens dirent “oui mais à long terme y a plus d’Uranium”, c’est vrai c’est pourquoi des programmes tel Iter existe: maitriser la fusion. La encore il faut se renseigner, quand Noel Mammère déclare au Grand Journal de Canal+ qu’il faut abandonner le projet Iter je me dis, cet homme n’est pas sérieux, il ne comprend rien aux enjeux, il ne comprend pas la technique sous-jacente, il ne comprend pas la théorie ou tout du moins les grands principes (j’ai voté les Verts au dernière élections…si si je vous assure mais là tout de même…).

    Bref maitriser la fusion c’est se mettre à l’abri énergétiquement pour des centaines de millénaires, donc il faut faire très attention sur ce genre de débat.

    Voilà c’était juste pour mettre quelques corrections au fin du mondistes qui commence sérieusement à me foutre la gerbe en récupérant un combat dont ils ne maitrisent pas l’argumentaire et cela sur le dos d’une tragédie immonde ou tout le monde loue le flegme nippon: “regarder il se font irradier sans broncher, quel calme, une leçon de conduite” à vomir vous dis-je, le temps n’est pas au débat mais aux recherches d’une solution pour éviter une catastrophe incommensurable.

  44. @jpfabre :
    Personne n’a dit qu’il fallait remplacer le nucléaire par du charbon. Mais justement, j’aimerais bien savoir PAR QUOI les antinucléaires veulent remplacer le nucléaire… Parce que pour l’instant, je n’ai pas eu de réponse à part :
    - il faut consommer moins (là, je suis d’accord)
    - il faut mieux isoler les habitations (même si on y mettait les moyens ad-hoc, cela demanderait énormément d’argent, mais surtout beaucoup, beaucoup de temps… Et ça ne règle pas les problèmes liés aux transports ou à l’industrie)
    - les ressources en énergies renouvelables existent (même remarque qu’au dessus. j’ajouterai que, même si c’est réalisable pour des régions peu densément peuplées, allez faire ça à Paris ou à Toulouse…)
    - de toute façon le nucléaire c’est dég*****sse (oui, mais encore ?)

    @Cogito ergo sum : “tiens au fait vous savez qu’il existe des techniques d’enfouissement du CO2?”
    1) Et quel est le bilan carbone de ce genre de projets ? (en supposant qu’on n’utilise pas d’électricité nucléaire, sinon…)
    2) Et une fois qu’on aura bien piégé le sol avec des poches de CO2 sous pression, que quelques siècles se seront écoulés - juste assez pour avoir oublié la localisation d’une bonne partie de ces poches - ils feront quoi nos arrière (…) petits enfants, quand ils tomberont sur des poches de gaz qui leur pèteront à la gu***e ?
    (Cet argument marche aussi pour les déchets nucléaires, je suis d’accord. Mais quand même.)
    3) Concernant le document dont vous donnez le lien : il est très bien pensé, mais :
    - même les prévisions optimistes de ce rapport présentent des capacités de stockage un tantinet légères par rapport aux besoins. Mais bon… Les petits ruisseaux forment les grandes rivières, je suis donc OK.
    - pour stocker de l’excédent, il faut déjà produire de l’excédent… D’ailleurs :
    - “Ce grand stockage économique bien situé pourrait être la meilleure solution pour permettre réellement un programme d’énergies renouvelables important et pour réduire la part d’électricité d’origine fossile en utilisant mieux l’énergie nucléaire.” (c’est la conclusion même du rapport, je ne l’invente pas…)
    A la limite, donc, cette solution limiterait noter dépendance aux centrales thermiques, pour la remplacer par un stockage d’électricité nucléaire. Je n’ai rien contre, au contraire, de là à présenter cette solution comme une alternative au nucléaire… Un peu contradictoire, non ?

    Sinon, je remarque que, jusqu’à présent, PERSONNE (pas seulement ici, mais dans à peu près tout les médias, en tout cas à ma connaissance) ne s’est demandé ce que pouvaient bien foutre des centrales nucléaires près de la mer, dans une zone sismique particulièrement dangereuse et surveillée, où on attend un Big One tous les siècles à peu près (et un siècle, ce n’est que deux fois la durée de vie d’une centrale nucléaire…)
    C’est dommage, parce que c’est quand même à mon avis le vrai problème dans cette affaire…

    Merci à ceux qui ont eu le courage de me lire jusque là ! ;-)

  45. @Je vous demande de vous renseigner
    C’est très bien mais vous pourriez également vous même vous renseigner:
    http://www.energythic.com/usercontent/3/2010.04.12_FR_Notes_EnergyStorage_EnergyThic_Stockage_energie_electrique_dans_le_nord_de_la_France1.pdf

    Voilà une solution pour pour compenser les problématiques de l’éolien. C’est même plus souple que le nucléaire car cela permet en quelque sorte de stocker l’énergie.

    Les composants photovoltaiques sont bien plus recyclables que l’ensemble des déchets nucléaires. Il est par ailleurs de plus en plus performant. Et que d’économies en matière de transport de l’électricité.

    Quant au nucléaire, les mesures de coûts et de CO2 ne prennent jamais en compte le démantèlement. Les coûts sont faramineux (vous verrez ce qu’il en coûtera de démanteler les centrales japonaises) et on n’a même pas les solutions à toutes les problématiques que cela pose. Le nucléaire est une solution de facilité dont la production est peu coûteuse si l’on ne réintègre pas le coût de gestion des déchets sur plusieurs génération et du démantèlement.

    Et même si le nucléaire était plus efficace, cela ne justifierait pas nécessairement son utilisation. Il représente une menace invisible, insidieuse et stressante…les incidents peuvent prendre des proportions planétaires et polluer pans entiers de territoires devenant impropre à l’habitation. Avez-vous si confiance en la nature humaine pour qu’il vous semble raisonnable de laisser à nos enfants des déchets dangereux qui devront être gérées sur plusieurs générations?

  46. […] View full article on Le Monde.fr : à la Une […]

  47. J’espere que ce qui est en train de se passer dans la centrale nucleaire de Fukushima, au Japon, amenera les politiques de tous les pays, et particulierement ceux a forte activite sismique, a recentrer les efforts des scientifiques sur les energies renouvelables, solaires, eoliennes mais surtout geothermiques, puisque justement, la ou l’activite sismique est forte, la geothermie est elevee.

  48. Deux centrales dans la vallée du Rhône. toutes deux construites sur une zone géologique fortement susceptible de trembler un jour. Pour peu que cela arrive un jour de mistral……….

  49. Il est certain que le nucléaire doit être davantage maîtrisé. On a l’impression que dans ce domaine, pour le moment, c’est comme si on construisait des avions sans savoir comment les faire atterrir.
    Mais, ne tombons pas non plus dans la bêêêtise de ces écolos d’opérette (écologistes… pour les autres, comme Nicolas H qui pollue 1 000 fois plus que chacun de nous et vient donner des leçons) qui ont les mêmes motivations politiques que leurs collègues politiciens. Ils veulent de l’énergie propre ? Dès qu’il s’agit de construire une éolienne, ils viennent manifester : ça dénature le paysage et ça fait du bruit ! Ils sont stu.pides ces écolos-là.
    Les vrais écologistes sont ceux qui ne gaspillent pas et respèctent leur propre environnement, sans s’occuper de dicter leur conduite aux autres.

  50. Pour résumer de manière objective les choses, le problème de fond n’est pas le nucléaire en soi, mais bien la consommation énergétique de nos sociétés occidentales.

    Pendant des années et des années, les ressources (énergétiques, minières, etc) ont été surexploité au mépris de l’environnement et des gens qui sont situés à proximité des gisements des ressources afin de satisfaire à nos consommations excessives ou de confort.

    Pour conclure, à l’aube de ce nouveau siècle et millénaire qui s’annonce les défis à relever sont les suivants :

    _ Changement climatique (et non pas réchauffement climatique);
    _ Épuisement général de toutes les ressources (uranium, fer, silicium, pétrole, gaz naturel…);
    _ Démographie mondiale galopante (augmentant le besoin d’énergie pour les besoins des personnes etc…);
    _ Stagnation au mieux voire diminution des terres arables pour cultiver les ressources alimentaires pour nourrir la planète;
    _ Et le plus important, prise de conscience sur les pollutions qu’engendrent l’humanité (rejets de pesticides massives dans l’agriculture, danger nucléaire, marées noires…).

    En définitive, la croissance comme modèle économique n’est plus en soi le modèle pour répondre aux enjeux de demain. Les différents événements se produisant de nos jours ne font que montrer les limites de tout un système qu’il est urgent de revoir pour les générations futures.

  51. Entre un barrage de montage et une centrale nucléaire; les dégâts en cas de séisme violent avec une rupture des infrastructures de production sont dévastateurs dans les deux cas, a cela de différent: les radiations et leurs durée de vie.
    Habitant en Suisse la terre tremble peu… alors… on pense souvent que cela n’arrive qu’aux autres!
    Ecolos ou non:
    Quel terre et dans quel état allons nous laisser a nos enfants?

  52. Pourtant …. que la montagne est belle !!!!

  53. Bonjour;
    Le gouvernement français devra encourager de nouveau les incitations à la production de l’energie electrique solaire, par les particuliers et les entreprises.
    Cette catastrophe prouve que l’energie solaire est propore mais encore plus, elle est sécurisante.

  54. Que faudra-t-il encore pour que l’homme comprenne qu’il est un parasite pour la terre et qu’en l’état il n’y a pas sa place. Notre mode de vie est purement basé sur le gaspillage et l’épuisement de ressources qui ont mis des milliards d’années à se transformer. Notre mode de vie ne nous rend pas heureux et nous mène dans le mur. C’est l’empire du fric qui règne. Revenons à la terre, elle est notre mère et il suffit de transpirer un peu pour en retirer les fruits de notre vie et la satisfaction d’une vie pleine. C’est la rupture avec cette mère nature qui nous rend stupides, cupides, insensibles et déconnectés. Qu’on se le dise, nous croyons être en vie, mais nous passons à côté de tout. Alors moi aux prochaines élections, je vote ECOLO. Et les centrales nucléaires, c’est beau en théorie, mais c’est de la merde en barres qui ne sert encore qu’à alimenter en électricité nos sociétés qui ne le méritent pas, gaspilleuses et inconséquentes. Ce monde me révolte, il est temps de se réveiller! et d’aller à l’essentiel. Sans parler de l’establishment politiqueux mafieux bling bling qui n’a pas saisi les vrais enjeux de notre monde et continue à prôner l’énergie fossile (cf. gaz de schiste). D’autres, comme nicolas Hulot ont bien compris l’urgence.

  55. @HESSMANN Et qui êtes vous pour dire ça ? L’homme est l’espèce dominante sur Terre, assez intelligente pour s’adapter à son environement, le modifier selon ses besoin. Pourquoi devrions nous nous limiter pour des considérations idéologique stupides comme celle que vous porter dans votre message ? Nous sommes (pour certains d’entre nous au moins) intelligents et avons les capacités intellectuelles pour augmenter nos connaissances technologiques et scientifiques, et par là même, notre niveau de vie et notre confort. Les anti-progrès qui postent depuis quelques jours critique la “fuite en avant” scientifique liée au nucléaire, et veulent imposer une baisse de consommation, un arret de technologies de production energetique sous prétexte qu’elle sont “trop dangeureuses” sans aucune reflexion. Moi, c’est ce monde là qui me révolte.

    Bien sur que le nucléaire irréflechi et n’importe comment est à stopper, mais le nucléaire en lui même a bien des avantages, auxquels peuvent s’ajouter ceux des autres énergies du type éolien, photovoltaïque, hydro-electrique etc.

    Bien sur que des lobbies existe et qu’il faut les combattre. Cela n’impliquent pas combattre la technologie qu’il défendent.

    Le nucléaire comporte des risques qui peuvent être maitrisés, moyennant un certain coût de recherche,et des normes de sécuritée drastiques. Cela est valable pour les autre énergies aussi.

  56. Monsieur Ju, je constate avec amertume que ce sont les gens comme vous qui placez votre intelligence tellement haut que vous persistez dans l’erreur et la culture du toujours plus de croissance. Le nucléaire pollue, il a un rendement énergétique désastreux, c’est un parfait exemple du contraste entre l’intelligence de l’homme, que je ne contredit pas, et son incapacité à faire les bons choix. Il ne reste de toutes façons qu’une génération ou deux de combustible pour faire tourner ces centrales. Et ensuite? Alors arrêtons de tourner autour du pot et changeons cette société qui est partie du mauvais pied pour changer radicalement nos habitudes et notre mix énergétique.
    Pour terminer, le monde qui me révolte, c’est le monde incapable de se remettre en question et qui continue à vivre avec des œillères sans faire le moindre geste, simplement retranché dans sa petite bulle “de toutes façons, il y aura bien quelqu’un pour s’en occuper”.
    L’homme est l’espèce dominante sur terre, et il m’arrive bien souvent de le regretter voyez-vous.

  57. Séisme : les documents secrets qui révèlent les manipulations des nucléocrates sur la population française (communiqué du CAN84)
    Alors que les installations nucléaires du sud-est de la France se trouvent toutes sans exception sur des failles sismiques à risque, les tenants du nucléaire (lobby, gouvernement, relais médiatiques) manipulent la population par un déni de réalité. Une lettre et des documents qui auraient du restés secrets mettent en demeure les exploitants nucléaires de se conformer aux normes de sécurité, notamment anti-sismiques, ce qu’ils refusent de faire pour des raisons financières. Et qu’en bien même… le nucléaire c’est la mort.
    Le risque nucléaire quotidien plane en permanence sur la vie humaine et environnementale de millions de provençaux. Pas un seul habitant ne se trouve à moins de 100km d’un site nucléaire militaire ou civil en Provence. Décidé depuis une cinquantaine d’années par un quarteron de techno-scientiste-idéologiques le « tout nucléaire » place notre région aux avant postes de la mort et des atteintes répétées à la santé des enfants, des jeunes, des adultes, des femmes enceintes, des personnes âgées . Personne n’est ou ne sera épargné.

    Région la plus nucléarisée d’Europe avec les installations militaro-civiles de Cadarache, Tricastin, Marcoule, la Provence est le terrain de jeu des nucléocrates apprentis-sorciers qui ont implantés leurs installations sur les grandes failles (sud-sudouest et nord-nordest) d’Aix-en-Provence-Durance, de Nîmes et d’Alès qui se subdivisent en faisceau, accompagnés de failles transversales d’Est en Ouest. Aucune magnitude de séisme serait sans effet sur les installations. Les scientifiques enregistrent déjà depuis quelques années en Provence des chapelets de micro-séismes dans les zones nucléarisées.

    Le site nucléaire de Marcoule est situé sur la faille sismique la plus active de France et à proximité d’une autre transversale, celle de Trévaresse qui a généré le plus grave séisme jamais enregistré en France, le 11 juin 1909, dit séisme de Lambesc, qui a fait des dégâts considérables alors que la menace nucléaire n’existait pas encore.

    Un document des Autorités de sureté nucléaire française (IRSN / ASN) daté de juin 2003 - qui aurait du rester secret - atteste de la minoration systématique par les exploitants nucléaires des risques, de tripatouillages dans les mesures et les vérifications, de refus de se conformer aux prescriptions, de la non-conformité des installations aux normes parasismiques.

    L’autorité de contrôle du nucléaire indiquait « Ces divergences ont montré que les séismes d’intensités macrosismiques les plus importantes ne correspondent pas nécessairement aux pseudo-accélérations les plus fortes, notamment à haute fréquence. Je souhaite que vous me présentiez sous 6 mois votre analyse à ce sujet et ses impacts sur la qualification sismique des équipements. ». Exigences demeurées sans effets du fait d’un intense lobbying des exploitants nucléaires auprès du gouvernement, des élus et parlementaires, des médias afin d’échapper à ces obligations jugées trop coûteuses.

  58. […] ¿Qué pasará con la energía nuclear tras las revoluciones árabes y el desastre de Fukushima? (Le Monde) […]

  59. Le nucleaire c’est 75% de notre energie en france grace à notre politique et il est clair que l’on n’en sortira pas comme cela.
    Mais le nucleaire c’est de la merde et cela me fait rire de lire que c’est propre et non polluant et rend la france independante .

    C’est tout le contraire, ce sont les dechets les plus polluants connus au monde et les plus dangereux pour la santé, on n’a aucun moyen de les retraiter reellement et on enfouit la plupart sous terre.
    Niveau “carbone” cela bat des records, vu que toute centrale fonctionne avec des masses de diesels au niveau des pompes, et il y a des dizaines de livraisons effectuées avant de faire 1 watt d’energie entre le minerai d’uranium , les barres d’uranium retraités dans le reacteur et les dechets radioactifs.

    Cela nous rend totalement dependant , à 75% de notre energie, des pays africains plus qu’instable pour la plupart actuellement ou nous importons à 100% l’uranium.
    C’est pire que le petrole avec les pays arabes en fait et les pro nucleaires osent dire que cela nous sort d’une dependance …. pour mieux plonger dans une autre ….
    L’uranium s’epuise plus vite et est bien plus rare que l’or noir sur terre, sortir du nucleaire deviendra une necessité dans les 25 ans à venir et continuer son developpement c’est foncer dans un mur.

    Et je ne parle même pas des risques en cas d’accident x 1000 0000 0000 contre toute autre energie et l’impuissance quand il y a accident.
    Regardez au Japon comment les centrales ont bien resistés au tremblement et tsunami et suite à quelques pannes comment un reacteur devient tres vite ingerable.

  60. Article de qualité et réactions dans l’ensemble de qualité aussi, sans trop d’invectives. Pourtant, les avis sont partagés.

    Comment trancher ?

    Car on se demande ce que valent les arguments des uns et des autres et ensuite, comment les peser les uns par rapport aux autres.
    J’en suis là de ma réflexion et propose humblement :

    Sur la crédibilité des arguments il en va comme en matière de santé, de sécurité, de transport , d’aménagement du territoire et dans bien d’autres domaines.
    Tout avis prononcé par une personne ou une structure ayant directement ou indirectement un intérêt dans le domaine concerné doit être tenu pour non avenu ou pour le moins suspect (Cf pour exemple : affaire AFSA/Merieux, affaire Renault, Rafale, TGV, autoroutes, ronds points, permis de construire en Vendée, examen médical lourd et onéreux dans la même clinique, OGM …).
    Qu’ils puissent s’exprimer et qu’ils puissent se faire entendre reste essentiel, sauf à tomber dans l’excès inverse. Mais dans le débat public, et les instances publiques, leur avis doit être impérativment assorti de l’avis de ceux qui n’ont pas d’intérêt dans l’affaire. L’avis d’un lobbyiste doit être assorti de l’avis d’un expert neutre et de celui d’un citoyen désintéressé, même si ce n’est pas sans difficultés aussi.
    Le monde associatif peut y pourvoir. S’il est absent, la puissance publique doit y pourvoir via des institutions indépendants ad hoc.

    Il faut les exclure les lobbies du processus de décision. Consultés oui, associés, non. La décision appartient au citoyen, pas au fournisseur, surtout s’il est en mesure d’acheter les voix et les votes.

    Nous n’en avons pas pris le chemin ces dernières années. Les liens interpersonnels gouvernement/lobbies sont si forts qu’ils ont réussi à vider progressivement la législation pénale contre la responsabilité des dirigeants. Ils ont vidé les Grenelle de l’environnement d’une gande part de ses dispositions et réduit ce qu’il en restait à des incitations peu efficaces. Ils ont entrepris et déjà bien réussi à transformer l’Europe en machine à protéger la liberté du renard dans le poulailler et à protéger leurs intérêts à court terme. Ils ont en outre entrepris de casser les outils publics de contrôle, soit en faisant pression sur les juges, soit en noyautant et réduisant les moyens des administrations agences et instituts publics ad hoc au nom d’une liberté et d’une simplification justifiées parfois mais souvent fallacieuses.

    Reste alors, ce nettoyage préalable fait, à trouver l’outil de pesée des arguments.

    Il faut tenir une comptabilité à moyen et long terme des coûts et revenus collectifs du choix de telle ou telle mesure en débat. C’est possible, on le fait très bien et rapidement en entreprise. Cela s’appelle du contrôle de gestion. On en parle moins es temps ci, la mode étant au court terme. Il nous reste cependant de bonnes écoles et de bons spécialistes en France et en Europe. On peut même raisonner sur des fourchettes , lorsque certaines données sont incertaines ou difficilement quantifiables avec précision. Cela permet de prendre des décisions solides dans des domaines flous.

    Certes, le moyen et long terme ne sont pas de mode. Areva, quoi qu’on y dise et proclame évalue ses salariés, rémunère ses actionnaires, financiers et dirigeants essentiellement sur des critères de court terme. Combien de centrales signées cette année et avec quel taux de marge ? Quelle baisse de la rémunération des sous traitants obtenue cette année ? Quoique même les taux de marge soient de peu d’intérêt dans ce monde régi par la rentabilité financière et les distributions de primes en fin d’année. La rentabilité d’un marché ne sera pas vraiment pesée, les travaux seront terminés, dans 5 à 10 ans, celui ou celle qui a signé sera alors sous d’autres cieux. Ce fut ainsi par exemple, dans un autres secteur, pour les subprimes. On gratifia ceux qui signèrent des contrats pourris … renvoyant la responsabilité du résultat à d’autres, plus tard. On sait la suite.

    Ne faisons pas ainsi dans cette affaire du nucléaire car les conséquences sont irréparables.

  61. Il faudrait à minima repenser la communication et la transparence, et songer à un conseil de surveillance regroupant scientifiques, élus, et les industriels de la filière. Par ailleurs, repeser aussi nos politiques de recherches (les coûts actuels sont insoutenables, en matière de nucléaire, et pénalisent la recherche française). Enfin, repenser fondamentalement nos politique dans les énergie alternatives, cf aujourd’hui lexcellent papier de la tribune : http://www.latribune.fr/green-business/l-actualite/1103917/la-concertation-sur-le-photovoltaique-reste-sous-tension.html

  62. @David,
    Je ne suis du tout fan des techniques d’enfouissement de CO2. Je signalais son existence à l’adresse des pro-nucléaires qui qui utilise le caractère polluant du charbon pour mettre en valeur le nucléaire alors que s’ils acceptent de dormir sur une montagne de déchets radio actifs, ils ne devraient pas voir d’inconvénient majeur à vivre avec des poches de CO2. Ainsi, leur argument ne tient pas la route.

    Comme vous le remarquez à la lecture du document, François Lempérière n’est pas contre le nucléaire (véritable conviction ou impossibilité d’exister autrement pour un scientifique/ingénieur en France?) mais cela n’empêche pas d’aller plus loin.

    1) les technologies évoluent rapidement dans le milieu des énergies alternatives (la durée de vie des panneaux solaires a rapidement doublé, le recyclage devient très cohérent,…). Et elles pourraient encore largement évoluer avec les budget adéquats.
    2) il y a un réservoir d’économies extraordinaire si l’on promeut l’efficacité énergétique, le recyclage de la déperdition énergétique, … La France est quand même championne du gâchis habituée qu’elle est à une électricité peu chère: un prix faible subventionnée par les générations futures qui devront gérer les déchets, démanteler et décontaminer les sites des vieilles centrales.
    3) Efficacité d’une production électrique de proximité…
    4) Certainement se poser des questions sur nos modèles de société devant les défis posés par la démographie.

    Il n’y a certainement pas de solution miracle et il sera certainement nécessaire de tous se remettre en cause. Le nucléaire n’est, en tout cas pas une solution adaptée même si on a pu le croire un moment. Je n’ai pas besoin, je pense, de m’étendre sur le caractère traumatisant du risque et de accidents quand vous voyez l’étendue potentielle des dégâts d’un seul accident.

    Les “même-pas-peur” n’ont qu’à aller faire du saut à l’élastique s’ils sont en mal de sensation forte.

    Je suis hélas très pessimiste sur la possibilité de changer quoi que ce soit en France. La soupe est trop bonne et elle est partagée par de nombreux décideurs. Les énergies alternatives par leur diminution du risque ne nécessiteraient pas d’être produites et gérées par des géants mondiaux qui ne veulent pas perdre l’argent et le pouvoir. Les milliards font perdre tout sens commun.

  63. Le Débat anti et pro nucléaire n’ a de raison d’être que si le choix est collectif. Tous le cytoyens et pour aller plus loin, tous les habitants de cette planète doivent pouvoir s’exprimé sur les modes de production d’énergie dont nous avons besoin. Ce sont des décisions et on le voit bien avec les tristes évènements du Japon, qui ont un impact sur la vie des populations. On ne peu pas confier ces décisions à quelques personnes (politiques ou autres). Chacun d’entre nous doit être responsabilisé dans les choix énergétiques.
    ceci dit, les anti nucléaire on pour ma part raison de reposer le débat, la catastrophe est la devant nous, sommes nous tous prêt à vivre le drame japonnais? je ne le crois pas. Si l’émotion que cela succite nous fait appliquer des principes de précautions ou des remises en question de nos société alors tant mieux !!!!

  64. Si on utilisait des reacteurs a sels fondus, il n’y aurait pas eu de problemes tels qu’on voit au Japon. Pendant les annee 60, on avait experimente aux labos d’Oak Ridge avec des combustibles liquides. L’Uranium fut dissous dans des sels de fluorore. Au weekend on laissait drainer le combustible dans un citerne sous-critique, passivement refroidi, en coupant le courant! Le lundi matin, on faisait pomper le combustible dans la cuve. S’il y a des fuites, cela se solidifie. Cette technologie a ete supprime en faveur de technologies qui avait plus d’utilite militaire, et qui produisait du Plutonium. La Chine vient de lancer une programme pour developper des reacteurs a sels fondus, pour convertir en U233 et bruler ses reserves abondantes en Thorium.

  65. Sur la récupération par les politiques français de l’accident nucléaire : http://camexaspere.blogspot.com/

  66. Les Japonais font appelle aux experts internationaux ! Le problème c’est que ça fait des années que l’on nous dit que les experts internationaux… C’est eux !
    Les responsables des centrales nucléaires Françaises se veulent rassurant sur les risques sismiques ! Ils lisent les communauté rassurant des responsables Japonais avant la catastrophe ?
    BLOG SATIRIQUE : http://douillon.canalblog.com/
    Bons Sourires
    JEAN PATRICK

  67. @pensez-thorium
    Chouette, une nouvelle version de “réacteur nouvelle génération” qui n’a que des avantages et aucun inconvénient… jusqu’à ce qu’on en développe un à l’échelle industrielle, bien entendu (parce que les modèles de laboratoires, ça marche toujours bien).

    Tiens, ça me rappelle vaguement les surgénérateurs, ça… (superphénix, tout ça tout ça) (ah, je lis que les réacteurs à sels fondus sont des types de surgénérateurs… je me disais aussi).
    Bref, je ne dis pas que c’est mauvais. Mais dans ce genre de cas, mieux vaut éviter la pub…

  68. @bla :

    Superphénix ? Ah oui, le surgénérateur qui avait peut-être ses inconvénients, mais qui permettait de recycler une bonne partie des déchets issus des REP classiques - et donc d’en limiter la prolifération ? Le genre d’engins dont le développement s’est arrêté prématurément sous la pression des “écologistes” ? Ceux-là même qui ont attaqué le chantier au lance-roquette pour montrer leur désaccord face au développement de ces technologies ?

    Effectivement, il vaut mieux éviter la pub…

    ;-)

  69. On a brulé presque tout le charbon, on arrive à mi-course des réserves de pétroles, on cherche à extraire du gaz au risque de polluer la planète, et on multiplie les centrales nucléaires qui ne sont pas sans risques… Tout ça pour que les occidentaux puissent acheter à crédit des tonnes de gadgets électriques aussi inutiles que polluants…

    Le séisme du Japon n’ébranlera pas le nucléaire et les occidentaux vont continuer à soigner leur pollution, leur consommation, leurs crédits, leur diabète et leur cholestérol…

    Plutôt que de garder une planète où tout le monde pourrait vivre plus simplement…

  70. @David
    “Ah oui, le surgénérateur qui avait peut-être ses inconvénients, mais qui permettait de recycler une bonne partie des déchets issus des REP classiques - et donc d’en limiter la prolifération ?”

    “Une bonne partie” ? Je vous laisse seul responsable de cette affirmation, pour l’instant ça n’a pas été montré…
    Pour le reste, malgré tous les avantages théoriques de la filière phénix-superphénix, pour l’instant ça a été un joli plantage, et la faute n’en revient pas qu’aux écolos, désolé. Peut-être que ses promoteurs ont voulu faire trop gros trop vite.

    @Laurent
    “On a brulé presque tout le charbon”

    Hélas (si j’ose dire), non. Il en reste encore plus que de pétrole ou de gaz, ce qui laisse la possibilité de produire encore beaucoup de CO2.

  71. Dans la mesure où on pouvait y brûler sans problème du plutonium, des MOX et éventuellement (de fait) de l’uranium enrichi, on pouvait y balancer, non seulement des déchets de REP, mais aussi des déchets issus du nucléaire militaire… Ce qui a son avantage !
    Après, oui, ça n’a pas été montré… Pour cela, encore eût-il fallu laisser le temps à Superphénix de faire ses preuves !

    “ses promoteurs ont voulu faire trop gros trop vite”
    Peut-être. C’est vrai que le faible coût de l’uranium dans les années 80 (alors que les concepteurs tablaient sur une flambée) a contribué à son plantage…
    Mais bon…
    La France était en pointe dans le développement des technologies éoliennes dans les années 60. A cette période-là ça n’était pas rentable, le pétrole n’était pas cher : on a laissé tomber. Maintenant que le pétrole flambe, on est à la rue.
    La France était en pointe dans le développement du CSP dans les années 70. A cette période-là ça n’était pas rentable, le pétrole n’était pas cher : on a laissé tomber. Maintenant que le pétrole flambe, on est à la rue.
    La France était en pointe dans le développement des surgénérateurs dans les années 80. A cette période-là ça n’était pas rentable, l’uranium n’était pas cher : on a laissé tomber. Quand l’uranium flambera à son tour, on sera à la rue.

  72. Rebonjour,

    Hélas ou malheureusement, en termes de charbon, au rythme de consommation d’énergie (pas de charbon : d’énergie) actuel, on peut tenir un millier d’années encore en utilisant le charbon. Source, magazines science et vie, l’an dernier.

    Le charbon peut être utilisé tel quel en centrales de production d’électricité, et des technologies de liquéfaction, pour en tirer une alternative au pétrole, sont en finalisation.

    Avantages du charbon : pas cher, abondant.

    Désavantages :
    . impact humain massif (travailleurs à plaindre),
    . génération d’un relâchage de CO2 atmosphérique massive (de très loin la plus polluante des sources d’énergie, devant le nucléaire si l’on ne tient pas compte de la durée de vie des résidus),
    . impact paysager massif (montages rasées, régions minières, suie atmosphérique),
    . en somme, impact global massif.

    Dans un siècle, on aura épuisé le gaz naturel et l’uranium, et les rares flaques des pétrole seront - espérons - réservées aux usages indispensables et non-substituables.

    Les sources d’énergie renouvelable, alors ?
    . Elles s’appuient hélas presque toujours sur des composants appelés eux aussi à se raréfier gravement à l’horizon d’un siècle. Renouvelable, oui, durable, pas toutes.
    . Elles ne produisent pas de l’énergie à toute heure et en toute saison, donc on aura toujours besoin de centrales d’appoint
    . Et, hélas, l’énergie n’est toujours pas stockable dans des contenants durables et renouvelables, et son transport s’accompagne de pertes rédhibitoires sur les longues distances

    En somme, dans un siècle, on est foutus et la terre avec parce qu’on aura du retourner au charbon, à moins que :
    - on ait mis au point à temps des réacteurs à fusion nucléaire. Cf le Science Et Vie du mois dernier : c’est pas gagné.
    - on ait mis au point une méthode de stocker et transporter facilement l’énergie, sans perte, à base de matériaux abondants et peu chers
    - notre société ait enfin compris qu’il n’y a pas besoin d’avoir plein de produits partout, que les fabricants renoncent à l’obsolescence programmée, et que nous nous contentions de consommer un minimum

    J’ose espérer qu’on ne me prendra ni pour un mouton lavé du cerveau, ni pour un lobbyiste avançant masqué, mais en somme, moi je le sens mal, et, à mon regret, je maintiens mes propos, on va finir dans un bain de charbon dégueulasse :(

  73. A l’avenir on consommera moins d’énergie, qu’on le veuille ou non, la vague de fond du pic de production pétrolier y veillera.
    Les renouvelables, il faut regarder les vrais chiffres (et couts) avant d’en parler (voir David MacKay).
    Quant au fait que ces accidents ébranlent l’industrie nucléaire ça m’étonnerait beaucoup, les réalités du cout des fossiles vont très vite revenir à la surface …

  74. @OlivierW, votre chiffre d’un millier d’année pour le charbon au taux de conso énergétique actuel est complètement fantaisiste, c’est 20 ou 30 ans quelque chose comme ça

  75. Pour ceux qui débattent (pro/anti-nucléaire) s’il vous plaît essayez d’illustrer vos arguments par des données chiffrées (avec source autre que green peace ou areva…). C’est agaçant d’assister à ce match de ping pong où l’on ne fait que se renvoyer une balle de propos qui ne contient que du vent.

    Aussi pensons à ces ingénieurs qui sont actuellement en train de sacrifier leur vie pour tenter d’éviter le pire au Japon !!!!
    Ils sont de véritables héros dans cette catastrophe.

  76. @ Isbn : en effet, en cherchant, je tombe sur un chiffre moyen d’un sicèle et demie à deux siècles.

    Source la plus probante :
    http://www.eia.doe.gov/energyexplained/index.cfm?page=coal_reserves

  77. @Olivier, oui, et cela veut dire un pic de production bien avant, (d’autre part pas mal de monde assez dubitatifs sur certains chiffres de reserves de charbon, plusieurs revus à la baisse et de beaucoup)


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