21 mars 2011

S’attaquer aux droits des travailleurs limite la compétitivité de l’économie… C’est le cri d’alarme lancé par un célèbre professeur de droit de l’université de Cambridge, Simon Deakin, dans une interview publiée sur le site de la Cambridge Judge Business School, l’école de management de la prestigieuse université britannique.

Selon la théorie économique, explique le Pr. Deakin, diminuer les coûts indirects de l’emploi salarié augmente la compétitivité d’une économie nationale vis-à-vis de ses concurrents.

C’est ce que prétend faire la coalition libérale-conservatrice au pouvoir en Grande-Bretagne, qui a annoncé la simplification des procédures aux “tribunaux de l’emploi” (l’équivalent des prud’hommes français) : le délai accordé aux employeurs pour apporter la preuve de leur bonne conduite en cas de contestation sur les procédures de licenciement est porté de un à deux ans, afin de décourager les employés de porter plainte et d’ajouter encore à la flexilibilité du marché du travail britannique.

ECONOMIE INTENSIVE EN SAVOIR

Mais selon le professeur Deakin, “il existe un nombre croissant de preuves que les droits des travailleurs sont bons pour l’innovation et l’économie du savoir. Si nous continuons à remettre en cause le cadre couramment admis des droits sociaux admis au sein de l’Union européenne, cela deviendra fortement dommageable pour la compétitivité du Royaume-Uni” face à ses concurrents européens.

“Ce dont nous avons réellement besoin, explique-t-il, c’est d’une main d’oeuvre hautement qualifiée, d’une économie intensive en savoir, et cela ne peut venir d’une diminution des droits des travailleurs et d’une incitation à les employer sur une base flexible et précaire. Cela ne se fera que si une sorte de contrat social sous-tend la relation entre les travailleurs et les dirigeants”.

Si même les Britanniques le disent…

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Top 10 : conseil, informatique et ingénierie offrent la plus grande variété de missions

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Les jeunes diplômés craignent d’être enfermés trop tôt dans une spécialisation qui les “marquera” tout au long de leur carrière.

C’est pourquoi la “variété des missions” qui peuvent leur est confiées est souvent présentée par les employeurs potentiels, quel que soit leur secteur d’activité, comme un argument de leur “marque employeur”.

Mais les étudiants ne semblent pas trop croire à cette possibilité. Ils semblent se fier à l’appartenance à un secteur donné, plutôt qu’à la variété des métiers qui peuvent y être offerts.

Suivant ce raisonnement quelque peu simpliste, ce sont bien sûr les sociétés du secteur du service, de l’ingénierie et du conseil aux entreprises qui emportent les suffrages sur ce critère : travailler chez Bain, AT Kearney, Accenture, mais aussi CapGemini, Publicis, Logica, Altran… offrent l’occasion de travailler dans des entreprises clientes dans les secteurs les plus variés.

SEULE EXCEPTION…

Seule exception à cette règle, la présence de Bouygues Construction (au dernier rang du palmarès pour les ingénieurs…), seule entreprise “spécialisée” qui ait semble-t-il réussi à convaincre suffisamment de futurs ingénieurs qu’elle pouvait offrir un éventail de missions plus large que ne le laisse supposer son nom…

Autrement dit, les entreprises ont encore fort à faire pour convaincre les étudiants que travailler pour une marque connue dans un secteur ne signifie pas forcément que tous les métiers exercés soient liés à ce secteur.

Ecoles de commerce  Variété des missions
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
A.T. Kearney 2
Altran 3
The Boston Consulting Group 4
McKinsey & Company 5
Accenture 6
Capgemini 7
Grant Thornton 8
Groupe Publicis 9
Logica 10

 

Ecoles d’ingénieur Variété des missions
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Accenture 2
McKinsey & Company 3
Altran 4
Capgemini 5
ALTEN 6
Mazars 7
The Boston Consulting Group 8
Atos Origin 9
Bouygues Construction 10

Top 10 des employeurs les plus attractifs, tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                   Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                 Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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18 mars 2011

Toujours pas d’embellie sur la fiche de paie cette année.

Les salaires devraient continuer à augmenter, comme chaque année, mais à un taux toujours en dessous des niveaux observés avant la crise de 2008 : en 2011, les entreprises prévoient d’augmenter les salaires de 2,6%, comme en 2010.

Un taux de 0,7 point inférieur à celui de 2008, qui atteignait 3,3% d’augmentation. C’est le résultat de l’étude - payante - du cabinet de conseil en management, Aon Hewitt, menée en décembre 2010 auprès de 66 entreprises en France.

Les augmentations de salaires devraient être légèrement plus importantes dans le secteur industriel que dans les services : dans le secteur secondaire, les entreprises prévoient en effet une hausse 2,7% contre 2,5% dans le tertiaire.

Les signes de la reprise ne se reflètent donc pas sur la hausse des salaires pour 2011. 2% des entreprises prévoient même de geler les salaires cette année.

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17 mars 2011

Le chômage des jeunes dans les « zones urbaines sensibles » (ZUS) atteint de tristes records : 41,7% pour les hommes de 15 à 24 ans (contre 19,1% hors ZUS) et 29,6% pour les femmes de la même tranche d’âge (contre 16,1% hors ZUS), selon la dernière enquête de l’Insee qui date de 2008.

Pour aider les jeunes des quartiers à retrouver le chemin de l’emploi, « Nos Quartiers ont des talents », une association, lancée par les entreprises du Medef 93 (Seine-Saint-Denis), a mis en place depuis 2005 un dispositif original et efficace : une fois inscrit sur le site internet (http://www.nosquartiers-talents.com/), les jeunes âgés de moins de trente ans sont suivis par un parrain ou une marraine, déjà installé dans le monde du travail.

Grâce à leur expérience et leur réseau, ils les aident à décrocher un poste qui correspond à leurs compétences.

Ce programme a déjà permis à 4100 jeunes de retrouver un emploi depuis 2005, soit 65% des candidats.

Aujourd’hui, l’association est implantée en Ile-de-France, en Rhône Alpes et en Midi-Pyrénnées et devrait continuer son expansion en Aquitaine, Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le Nord-Pas-de-Calais et en Bretagne. 5000 jeunes ont déjà été suivis par plus de 1800 parrains ou marraines.

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Les entreprises de la région Méditerranée détiennent le record du nombre de jours chômés par salarié…

L’absentéisme recule mais se répartit inégalement selon les entreprises…

En 2009, les salariés français ont été absents en moyenne 14,5 jours par an, soit un taux d’absentéisme de 4%. C’est plus de trois jours de moins que l’année précédente, où le nombre de jours d’absence s’élevait à 17,8 (4,85%).

Ces résultats sont issus du troisième « baromètre de l’absentéisme », réalisé de mai à septembre 2010 à partir de chiffres enregistrés par les entreprises en 2009 par le cabinet de conseil en réduction des coûts, Alma Consulting Group, auprès des directeurs des ressources humaines (DRH) de 223 entreprises en France.

DE 7,5 A 52 JOURS

L’étude révèle surtout qu’il existe une disparité: le nombre de jours d’absence par an et par salarié varie, suivant l’entreprise, de 7,5 à 52 jours !

Le secteur de la santé est le plus touché : les employés y sont absents en moyenne 21,3 jours par an, contre moins de 12 jours dans le BTP et moins de 14 jours dans le commerce ou l’industrie.

TAUX D’ABSENTEISME PLUS ELEVE CHEZ LES SENIORS

Les entreprises qui emploient le plus de seniors sont aussi les plus concernées par les absences répétées : le taux d’absentéisme chez les plus de 51 ans atteint 5,21% contre 2,34% pour les moins de 30 ans.

Les plus âgés auraient en fait tendance à être absents sur de longues périodes pour des maladies sérieuses ou des pathologies graves. Les plus jeunes seraient, selon l’étude, plutôt adeptes du « micro-absentéisme » (ils s’absentent assez souvent mais sur de courtes durées).

Mais le record absolu du nombre de jours chômés par salarié est sans conteste détenu par les entreprises de la région Méditerranée (Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) : les employés y sont absents en moyenne…. 26 jours par an, quasiment le double de la moyenne nationale ! En revanche, l’Ile de France avec le plus faible taux d’absentéisme, détrône la région Rhône-Alpes par rapport à l’édition précédente du baromètre.

LES CRECHES EFFICACES POUR LUTTER CONTRE LES ABSENCES

Selon les DRH, les facteurs de l’absentéisme sont dans l’ordre :

- La pénibilité et les conditions de travail sont citées par 38% des personnes interrogées

- La maladie 22%;

- Le vieillissement de la population salariée, qui fait son apparition cette année dans les facteurs d’absence, est cité par 17% des DRH;

- Le climat socio-économique 17%;

- La démotivation des salariés 14%.

Pour les entreprises, les mesures les plus efficaces contre l’absence de leurs salariés sont la mise en place de crèches pour les enfants du personnel (85%), l’aménagement des postes de travail (pour 83% des répondants) ou les actions de prévention des accidents du travail (78%).

Aglaé de Chalus

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La flexibilité? D’abord rentable pour l’entreprise

« Travailler où je veux, quand je veux » : un concept rentable pour l’entreprise…

Qui n’a pas rêvé de pouvoir choisir ses horaires et son lieu de travail ?

Aujourd’hui ce n’est plus un luxe puisque 81% des entreprises interrogées (et 83% des entreprises françaises) proposent des modes de travail flexibles à leurs collaborateurs, comme le télétravail par exemple.

C’est ce que révèle une étude publiée par Regus, fournisseur d’espaces de travail innovants, menée en février par Marketing UK, société indépendante, auprès de 17000 entreprises dans 80 pays.

REDUIRE LES COUTS

Si les entreprises sont si nombreuses à pratiquer le travail flexible, c’est parce qu’il serait plus rentable, selon elles : 51% des entreprises dans le monde pensent pouvoir ainsi réduire les coûts de gestion par rapport au traditionnel modèle d’horaires et lieux de travail fixes.

Les employeurs français sont un peu moins convaincus (33%) même s’ils affirment à 43% que la flexibilité renforce l’efficacité et la productivité de leurs employés (contre 41% dans le reste du monde).

Et en temps de croissance rapide, cette souplesse se traduit aussi par une meilleure capacité d’adaptation et une grande agilité pour un tiers des entreprises françaises (31%) contre 21% dans le reste du monde.

L’équilibre entre vie de famille et vie professionnelle est aussi mieux respecté grâce à ce mode de travail, selon 60% des entreprises interrogées (et 45% en France), ce qui peut profiter aux mères de famille et donc aller vers un meilleur respect de l’égalité professionnelle homme-femme.

MANQUE DE CONFIANCE

Mais les entreprises françaises ont encore du mal à faire confiance à leurs salariés. 60% d’entre elles avouent ne proposer des solutions de travail flexible qu’aux cadres supérieurs.

En Norvège ou en Espagne en revanche, près des trois-quarts des entreprises (72 et 70%) offrent ce dispositif à tous leurs salariés, sans condition d’âge ou de niveau hiérarchique.

Aglaé de Chalus

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15 mars 2011

Passer de 600 000 à 800 000 le nombre de jeunes formés en alternance d’ici 2015: tel est le projet proposé par Nicolas Sarkozy, le 1er mars, qui a annoncé le déblocage d’une enveloppe supplémentaire de 500 millions d’euros pour l’emploi en 2011.

A LA MODE

La formation en alternance est à la mode : 53 % des Français la conseilleraient à leurs enfants pour trouver un emploi et 13% recommanderaient l’apprentissage, selon un sondage OpinionWay réalisé pour le « Train pour l’emploi et l’égalité des chances », qui démarre aujourd’hui 15 mars à la gare du Nord à Paris.

L’opération propose plus de 4000 postes en alternance à découvrir dans le train qui sillonnera la France jusqu’au 1er avril, ou sur son site.

L’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) lance aujourd’hui une campagne publicitaire à destination des jeunes pour favoriser l’alternance et propose déjà sur son site 48 parcours de formations réalisables avec un contrat de professionnalisation.

PLUS DE 560 000 JEUNES EN ALTERANCE

Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation se sont multipliés depuis le début des années 1980 : en 2010, plus de 560 000 jeunes suivaient une formation en alternance.

Mais ce chiffre est encore loin des 1,6 millions d’apprentis que compte l’Allemagne, soit 11% des 15-29 ans (contre 5% en France).

Alors pour résorber le chômage des 15-24 ans, toujours plus de deux fois plus élevé que la moyenne nationale (22,3% au dernier trimestre 2010 selon l’Insee), l’Etat mise sur ces formations, avantageuses pour les entreprises qui peuvent bénéficier d’exonération des cotisations sociales ou de crédit d’impôt par exemple.

Dans sa proposition du 1er mars, Nicolas Sarkozy propose de relever le quota de jeunes à que les entreprises de plus de 250 salariés doivent prendre en apprentissage de 3 à 4%, avec un système de bonus-malus.

PROPOSITION INSUFFISANTE

Une proposition encore jugée insuffisante par les syndicats et décriée par le patronat, qui s’oppose au relèvement des quotas (http://www.lemonde.fr/societe/article/2011/03/08/un-membre-du-medef-s-oppose-au-relevement-des-quotas-sur-l-apprentissage_1490222_3224.html#ens_id=1487328)

De son côté, la présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi (COE), Marie-Claire Carrère-Gée, regrette que le gouvernement n’agisse pas sur le problème de l’inégalité fille-garçon face à l’alternance : les filles ne représente aujourd’hui qu’un tiers (32%) des apprentis…

Aglaé de Chalus

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Bain, Mazars et Grant Thorton offrent le meilleur parcours

Universum, société d’études spécialisées dans le milieu étudiant, a interrogé, entre novembre 2009 et février 2010, dans le cadre d’un sondage annuel, 20333 élèves de grandes écoles de commerce et d’ingénieurs sur leur image de “l’employeur idéal”, et sur les critères de leur choix (www.universumglobal.com).

En exclusivité avec Universum, le blog “Emploi et Entreprises” sélectionne chaque semaine les dix entreprises préférées des jeunes diplômés sur un critère déterminé, et compare cette sélection au Top 10 des “employeurs idéaux” tous critères confondus.

Tous les “Top 10″ déjà publiés sont disponibles en ligne sur notre blog en cliquant sur ce lien.

Les jeunes diplômés, conscients de la nécessité de bifurquer à plusieurs reprises dans leur carrière, sont fortement demandeurs de “visibilité” quant à l’avenir dès leur premier emploi.

L’incertitude du lendemain, la “flexibilité” que l’on exige d’eux, sont évidemment contraires à ce souhait. Les employeurs ont donc quelque souci à se faire s’ils ne répondent pas, au moins partiellement, à cette demande de transparence et de perspectives. Sans quoi ils ne pourront pas résister à la concurrence - dans ce domaine - des grands cabinets de conseil et d’audit qui, une fois de plus, apparaissent en tête de ce palmarès.

En effet, Bain, Grant Thorton, Mazars, Mc Kinsey, Accenture, BCG, PwC, ou des entreprises de conseil plus spécialisées comme Capgemini ou Altran, ont pour caractéristique, en matière de “vision claire du parcours professionnel”, de… ne pas offrir de perspectives de carrière en leur sein (en général), mais… chez leurs clients !

Les jeunes diplômés savent à quoi s’en tenir à cet égard, et c’est justement cela qu’ils recherchent en entrant dans leurs rangs.

AUCHAN SEUL RIVAL

Chez les managers, une seule entreprise, Auchan, semble rivaliser avec les firmes de conseil sur ce plan de la “visibilité de la carrière”, vraisemblablement parce que l’entreprise de grande distribution communique fortement pour dissiper l’image négative qui colle à ses emplois de “junior” (chef de rayon ou de magasin).

Du côté des ingénieurs, le même effet semble être recherché par Carrefour ou Bouygues Construction.

Pour EDF et le CEA, en revanche, c’est l’image de la stabilité de l’emploi, et donc la certitude d’une carrière continue, qui semble être appréciée des étudiants.

Ecoles de commerce Vision claire du parcours professionnel
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Grant Thornton 2
Logica 3
Mazars 4
Accenture 5
Altran 6
McKinsey & Company 7
Auchan 8
Capgemini 9
PricewaterhouseCoopers 10

 

Ecoles d’ingénieur Vision claire du parcours professionnel
Entreprise Classement 2010
Bain & Company 1
Mazars 2
McKinsey & Company 3
Accenture 4
The Boston Consulting Group 5
EDF 6
Capgemini 7
Carrefour 7
Bouygues Construction 9
CEA 10

Classement tous critères confondus

Ecoles de Commerce 2010 2009
                                 Rang                  Rang
LVMH 1 1
L’Oréal 2 2
Google 3 5
Canal + 4 4
Air France 5 3
Danone 6 6
Nestlé 7 10
Ernst & Young 8 7
BNP Paribas 9 8
Veolia Environnement 10 9
Ecoles d’ingénieur 2010 2009
                                 Rang                  Rang
EADS 1 1
Veolia Environnement 2 2
Google 3 6
Thales 4 5
EDF 5 3
Areva 6 4
Dassault Aviation 7 7
TOTAL 8 8
VINCI 9 10
Air France 10 14
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« La rente pétrolière ne garantit plus la paix sociale », dans « Le Monde Economie »

 

Dans le Golfe et en Algérie, la contestation perdure ou s’amplifie, malgré les milliards déversés pour calmer la révolte de la jeunesse.

Mais, s’interrogent Antoine Reverchon et Adrien de Tricornot, «ces milliards ne suffiront peut-être pas à stopper l’enchaînement des bouleversements politiques qui déstabilisent peu à peu la principale région productrice de pétrole de la région».

Retraçant l’histoire économique et politique de ces régions, constatant la confiscation « par les familles régnantes et leur clientèle ou par les clans politico-militaires », les auteurs notent que « le mur de la peur est tombé » : « même si l’argent permet aux pouvoirs en place de gagner du temps, le réveil qui s’est opéré est de taille », note Samir Aïta, président du Cercle des économistes arabes. Cela « signifie que [les pouvoirs] peuvent céder. Cette leçon ne sera pas perdue pour les sociétés ».

A lire sur ce sujet dans « Le Monde Economie » dans l’édition Abonnés du Monde.fr ou dans “Le Monde” daté mardi 15 mars :

- La rente pétrolière ne garantit plus la paix sociale, par Antoine Reverchon et Adrien de Tricornot.

- Le fantôme du « choc pétrolier » rôde déjà sur les marchés financiers, par Adrien de Tricornot.

- Entretien avec Luis Martinez, directeur de recherche au CERI-Sciences Po Paris : « Seul un Etat démocratique peut être le garant du bon usage de la rente pétrolière », propos recueillis par Antoine Reverchon.

- Questions-réponses : Or noir, marché et prix.

- En Inde, le gouvernement subventionne les prix de l’essence pour éviter la grogne sociale, par Julien Bouissou.

« Le Monde Economie » propose ses rendez-vous traditionnels :

- « L’Europe a changé de projet », par Philippe Askenazy.

- La chronique de Martin Wolf : « La zone euro survivra ».

- Livre : « Le jour d’après… Sans réduction des inégalités, pas de sortie de crise !», par Robert Reich. Vuibert, 186 pages, 19 euros (chronique de Philippe Arnaud).

- Les acteurs de l’économie : «Serge de Witte et les emprunts russes», par Pierre Bezbakh.

- Chronique de la semaine : « La splendeur du négoce », par Philippe Chalmin.

- Entreprise : « G20 : les multinationales dans l’arène politique », par Julie Battilana.

Stratégie d’entreprise :

- Entretien avec Clément Lefebvre, fondateur de Tridex en 2000, installée à Meaux (77), qui œuvre sur le secteur rentable du traitement des produits usagers ou invendus, ce que l’on appelle la « logistique inversée » : « Nous récupérons les biberons dans 26000 pharmacies », propos recueillis par Pauline Turuban.

- La gestion des « retours » est l’enjeu majeur du commerce en ligne, par Pauline Turuban.

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10 mars 2011

Trente jeunes diplômés en recherche d’emploi formés en alternance pendant trois mois dans une grande entreprise et une université américaine : c’est la solution qu’a trouvé la Maison de l’Emploi de Lys-Tourcoing (Nord) pour remédier à la difficile insertion professionnelle des jeunes diplômés de la région.

« En France, il faut six ans en moyenne pour qu’un jeune diplômé de l’enseignement supérieur trouve un emploi à la hauteur de sa qualification, constate Patrice Dutoit, directeur de la Maison de l’Emploi. Avec une expérience internationale comme celle que nous leur offrons, ils parviendront à raccourcir ce délai ».

Pour intégrer « l’opération USA », il faut réunir trois conditions : avoir entre 20 et 27 ans, être diplômé au chômage et avoir un niveau d’anglais correct.

Le 29 mars, 15 jeunes partiront le 29 mars pour l’Ivytech de Forthwayne (Indiana), près de Chicago, 15 autres au Edmonds Community College de Seattle (Washington).

Au programme : cours d’anglais des affaires, usage des réseaux sociaux pour trouver un emploi, et stage en immersion dans une grande entreprise partenaire de l’université d’accueil.

MOVE TO WORK

L’originalité du programme réside en effet dans l’importance donnée à l’usage des technologies d’information. Les jeunes sont formés aux enjeux de l’e-réputation : CV numérique interactif actualisé en temps réel, vidéos sur Youtube, création de profils sur les différents réseaux sociaux professionnels…

« L’année dernière, nous avions envoyé six jeunes à Shangaï lors de l’exposition universelle. L’un d’eux a été recruté alors que nous étions encore sur place, grâce au CV numérique sur lequel il rendait compte de ses expériences au jour le jour ». Pour Patrice Dutoit, « les logiques de recrutement habituelles sont en train de se renverser grâce à ces nouveaux outils. ». 

Les jeunes sélectionnés n’ont rien à débourser pour le voyage : billet d’avion, frais universitaire et logement sur place (en résidence ou en famille) sont entièrement pris en charge par la Maison de l’Emploi. Au total, 300 000 euros ont été investis dans le programme, cofinancé par le Conseil Régional du Nord-Pas-de-Calais, Lille Métropole Communauté Urbaine et Pôle Emploi Régional.

« L’opération USA » fait partie d’un programme plus large, “Move to work” (Bouger pour travailler), qui devrait bénéficier d’ici fin 2011 à 120 jeunes envoyés à Londres et dans d’autres capitales européennes.

Aglaé de Chalus

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