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L’hostie ? Le vin ? Aller à l’église fait grossir, rapporte le Time. D’après l’American Heart Association, les individus qui se rendent au moins une fois par semaine à la paroisse ont deux fois plus de chances de devenir obèses que les non-pratiquants.

“Les activités religieuses ont aussi beaucoup de conséquences positives sur la santé”, nuance l’article, “comme le bonheur, moins de chances de fumer ou de boire, une plus grande espérance de vie.”

Simple corrélation ou vraie causalité ? Les chercheurs supposent que les pratiquants ont un plus grand réseau social “ce qui, par conséquent, peut donner plus d’occasions pour se rassembler, manger et boire”. 

Inversement, les pratiquants peuvent aussi bénéficier de campagnes diététiques ou promouvant le sport selon les chercheurs : “Le milieu social qui provoque l’obésité peut aussi aider à la combattre.”

Revue de presse quotidienne des journaux de la mi-journée.

Vendredi 25 mars, la cagnotte mise en jeu pour le tirage Euromillions s’élève à 133 millions d’euros, un record.

“‘OMG ! C’est peut-être TMI, mais IMHO ces nouvelles entrées sont très LOL (FYI)’”, dit Kevin à son BFF.” Si vous ne comprenez pas la totalité de la phrase, vous pourrez trouver une définition de ces sigles dans l’Oxford English Dictionary.

Pour l’édition de mars 2011, la version en ligne du dictionnaire justifie l’entrée de ces sigles “qui sont très fortement associés à la sémantique électronique”. OMG, comprendre “Oh My God”, IMHO, “In My Humble Opinion”, FYI, “For Your Information.

“Pas de trace de LOL” dans les dictionnaires français, commente Ecrans.fr, qui relève une remarque de Jacques Florent, directeur éditorial des dictionnaires Larousse, pour qui “si un mot ne figure pas [dans Le Petit Larousse], cela ne veut pas dire qu’il est impropre à la consommation”. FYI.

DR AFP/Philipp Guelland

Fernand, Firmin, Francis et Sébastien et puis Paulette pourront circuler à bicyclette gratuitement un quart d’heure supplémentaire à partir de la fin du mois d’avril.  “Après de longs mois de négociations, la Mairie de Paris et JCDecaux – qui exploite le système de vélos en libre service dans la capitale et en banlieue – viennent de signer un nouvel avenant au contrat” des Vélib’, explique Le Parisien.

“C’est une demande des 30 000 abonnés Vélib’ de banlieue”, explique Annick Lepetit, adjointe du maire de Paris, Bertrand Delanoë, au Parisien. Selon la nouvelle grille tarifaire détaillée sur le site du journal, le ticket pour une journée coûtera en revanche plus cher : 1,70 euro au lieu de 1 euro. Il s’agit d’“inciter les usagers à s’engager à l’année”, justifie l’adjointe au maire.

Les moins de 26 ans, les élèves boursiers et les jeunes en insertion professionnelle bénéficieront de tarifs plus avantageux, avec des abonnements annuels de 19 à 29 euros. Pour améliorer les balades cyclistes, pas de sauterelles, de papillons, de rainettes, mais des voies de bus ouvertes aux vélos et de nouvelles pistes cyclables dans les 9^e, 10^e, et 19^e arrondissements de Paris.

DR LP/FREDERIC DUGIT

“Ni ni”, “voter blanc”, “s’abstenir”, “voter contre le FN” : les consignes de vote des responsables de la majorité pour le deuxième tour des élections cantonales, dimanche 27 mars, peuvent dérouter l’électeur UMP en quête de sens. Johnny Hallyday, l’ami de Nicolas Sarkozy – et chanteur – a le mot d’ordre beaucoup plus limpide.

Interrogé par des lecteurs du Parisien sur la montée du Front national, il répond : “Je ne sais pas, je pense que les Français deviennent fous” (la vidéo est ici ). Pour secouer, peut-être, les éventuels sympathisants du FN, il renchérit, “c’est aberrant de voter pour le Front national. Je suis désolé, mais c’est pas mes racines, ça me fait peur”. 

Pour 2012, pas de terre promise dans le FN pour le chanteur, ni dans Nicolas Sarkozy. “Je ne vois personne pour qui j’ai envie de voter”, lâche Johnny. “Le président actuel ?” relance une lectrice du Parisien : “Je ne sais pas s’il va se représenter. J’attends de voir. Si je vote, ce sera pour quelqu’un qui sera bien pour la France, mais pas par amitié.”

Sur RMC , la présidente du parti d’extrême droite a rapidement réagi aux propos du chanteur, qu’elle trouve “indignes, parce que quand on est parti de France pour préserver son énorme patrimoine et qu’on est un évadé fiscal, on essaie de se faire discret et on ne vient pas donner son avis sur la politique”.

Le préfet visite le comice agricole de Brou, en Eure-et-Loire, se promène dans les rues en fleurs. La scène se déroule le 28 juin 1939 et l’officiel est Jean Moulin. Il s’agit des premières et rares images filmées de cette figure de la Résistance française.

Les vidéos ont été mises en ligne par Centre images , l’agence régionale du Centre pour le cinéma et l’audiovisuel. Les images ont été filmées par l’instituteur d’un petit village voisin, Combres, qui avait l’habitude d’utiliser sa caméra 17,5 mm pour tourner des petits films à visée pédagogique explique l’Agence France Presse .

Les images ont été authentifiées par une historienne puis par un fonctionnaire de la sous-préfecture de Vichy  passionné de costumes et d’uniformes historiques, a précisé Julie Guillaumot, chargée des ressources numériques au pôle patrimoine de Centre images.

Revue de presse quotidienne des JT de la mi-journée.

Au sixième jour de l’intervention internationale en Libye, les insurgés réclament davantage de frappes aériennes et des forces au sol.

“Toi l’étranger quand tu mourras /Quand le croqu’mort t’emportera / Qu’il te conduise à travers ciel/ Au père éternel”, les dernières paroles de Chanson pour l’Auvergnat, de Georges Brassens, ont des accents funèbres aujourd’hui. La Montagne annonce la mort de Louis Cambon, l’Auvergnat à qui Georges Brassens aurait dédié cette chanson en 1954.

L’homme est mort à Raulhac, dans le Cantal à l’âge de 95 ans précise le journal. C’est dans le “Bar des amis”, troquet du quatorzième arrondissement de Paris que les deux hommes se seraient rencontrés raconte Sud-Ouest. Louis Cambon, tenancier du bar, décrivait les habitudes de Georges Brassens dans une interview accordée à La Montagne en 1998 : il  “s’installait à un coin du comptoir et ne disait mot”.

L’Auvergnat “fournissait aussi au chanteur de quoi se chauffer, alors que l’artiste était dans une situation financière difficile à l’époque,” explique le journal. L’Auvergnat lui donnait donc “quatre bouts de bois/ Quand dans [sa] vie il faisait froid”.

Sur la photo, un homme menotté est accompagné de deux CRS. La légende est lapidaire : “fallait être sage”. Quatre personnes “aiment ça”. Cette photo et ces commentaires sont publiés par des policiers et leurs proches sur Facebook, révèlent Les Inrocks dans l’article “Sur Facebook, la police se fout de ta gueule”.

“En quelques minutes et dans un seul groupe Facebook, on trouve une dizaine de clichés de ce genre, où le physique, la motivation ou la couleur de peau des citoyens photographiés font l’objet d’une franche rigolade”, explique la journaliste.

Dans un diaporama de photos mis en ligne sur le site Internet des Inrocks, on peut voir l’image d’un CRS, en plein saut, une matraque à la main, alors que des hommes courent vers l’objectif. “Puis le CRS sans donne a coeur joie lol” (sic), commente un utilisateur. Dans une orthographe tout aussi habile, un autre écrit “ki s y frotte s y pik”.

Un autre cliché présentant une femme et un enfant noirs suscite des commentaires énigmatiques : “je dirais bien un truc mais c’est pas bien”. “J’ai deviné lol idem mais je me taie”, répond un autre.

“Nul doute que l’institution policière, si prompte à protéger ses employés quand ils sont photographiés et dénigrés, ne tardera pas à s’opposer à ce genre de loisirs,” estime la journaliste.

“Ce livre, je tiens à le souligner, fait 522 pages. Plus de 800 000 signes. C’est considérable. Il l’a écrit seul”, la précision est donnée par son éditeur, Arash Derambarsh, sur son blog . Pourtant, le livre de Frédéric Lefebvre, Le mieux est l’ami du bien, comporterait quelques passages qu’il n’aurait pas rédigés de sa plume, indique un journaliste de Slate.fr sur Twitter.

“Les cinq extraits qui ont d’ores et déjà pu être relevés proviennent de l’encyclopédie libre Wikipédia, d’une dépêche AFP, du site La Dépêche.fr, de Parisrivegaucheimmobilier.com et du site suisse Le Courrier.ch.”, explique Slate.fr.

Ici, les passages repérés par le site Internet. On peut y lire celui-ci sur l’origine de “Teddy Bear”, co-écrit par Wikipédia :  “L’origine de ‘Teddy Bear’, qui désigne un ours en peluche, fait l’objet de plusieurs anecdotes invérifiables…”

Ou encore une explication du rejet de l’adoption par les couples homosexuels par le Conseil constitutionnel, empruntée à l’Agence France-Presse : “Les Sages étaient saisis d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portant sur l’article 365 du code civil fixant les règles de l’autorité parentale sur un enfant ayant fait l’objet d’une adoption simple.” Les sources ne sont jamais citées.

Sur Twitter, le journaliste à l’origine de la révélation explique comment il décèle ce qui semble devenir un réflexe d’écriture :