Les dynamiques de l'espace français (4)

L'expression, inventée par la DATAR, désigne une large bande du territoire français, de la Meuse eux landes, où les densités de population sont depuis longtemps très faibles (< 30 h./km²), par suite de l'exode rural aux XIXème-XXèmes siècles. La carte des densités de population par régions met parfaitement en valeur le phénomène.

Par contre, sur une carte des densités par départements, le phénomène est un peu moins net. Surtout, la carte ci-dessous met en évidence des tendances pointées par le démographe Hervé le Bras : depuis 5 ans la diagonale du vide se repeuple, pas partout, mais c'est une rupture majeure après 150 ans de désertification.

La carte du taux d’accroissement annuel de la population pendant la période intercensitaire (1990 – 1999) met en évidence une reprise de dynamisme de certains départements (l’Yonne et la Côte d’Or du fait de l’attraction parisienne, la Haute-Garonne grâce au dynamisme de la capitale régionale, et des départements ruraux comme le Lot et le Tarn-et-Garonne : contre-coup de l’arrivée massive des anglais ?).

Si nous changeons d'échelle, le phénomène se vérifie pour la Bourgogne, où les régions proche de l'Ile-de-France, présentent un solde migratoire supérieures au reste du territoire.