Au rebond

Les Los Angeles Lakers ont été humiliés. Il n’y a pas d’autre mot pour décrire la sévère défaite subie par les double champions en titre, dimanche soir, face aux Dallas Mavericks. Il n’y aura donc pas de triplé pour les Lakers qui sortent par la petite porte, éliminés 4 victoires à 0 par des Mavs impressionnants. Et Phil Jackson termine, a priori, sa carrière sur un piteux échec, lui qui, avec 11 titres, reste l’entraîneur le plus victorieux dans l’histoire de la NBA. Le problème était assez simple hier soir. Les joueurs de Dallas jouaient comme dans un rêve. Jason Terry a ainsi inscrit 32 points en convertissant 9 tirs à trois-points sur 10 ! Une performance ahurissante. Mais le pire pour L.A., c’est que d’autres joueurs l’ont accompagné dans son festival ! Peja Stojakovic a marqué 21 points avec un parfait 6/6 à longue distance et Jose Barea a terminé la rencontre avec 22 points (9/14 aux tirs). L’écart a été creusé dans le deuxième quart-temps et les Lakers n’ont jamais pu revenir. Kobe Bryant (17 pts), qui avait inscrit 13 points dans la première période, n’en a marqué que 4 dans les 36 minutes suivantes. Pau Gasol (10 pts, 8 rbds, 6 pds) a été discret en attaque. Quant à Andrew Bynum (6 pts et 6 rbds) et Lamar Odom (10 pts), ils ont tous les deux été expulsés après avoir chacun commis une faute antisportive certainement dûe à la frustration. Vous l’avez compris, Phil Jackson et ses troupes ont passé une soirée cauchemardesque. Les Mavericks, eux, peuvent jubiler. Ils retrouvent la finale de la conférence Ouest pour la première fois depuis 2006.

À l’Est, les Atlanta Hawks ont égalisé face aux Chicago Bulls. Trois joueurs d’Atlanta ont inscrit au moins 20 points : Joe Johnson a ainsi terminé la rencontre avec 24 points et 5 passes décisives, Al Horford avec 20 points, 5 rebonds et 4 passes décisives et Josh Smith a frôlé le triple-double en cumulant 23 points, 16 rebonds et 8 passes décisives. Ce trio a su tenir tête à Derrick Rose (34 pts, 4 rbds, 10 pds) et Carlos Boozer (18 pts et 6 rbds). Et avec leurs coéquipiers, ils ont mieux maîtriser les dernières minutes de la rencontre que les joueurs de Chicago qui, en plus, ont été maladroits à trois-points (3/16 dans cet exercice).

Résultats de la nuit (08/05) :

• #3 Dallas Mavericks vs #2 Los Angeles Lakers (Game 4) : 122-86
  Les Mavs éliminent les Lakers 4-0.
• #5 Atlanta Hawks vs #1 Chicago Bulls (Game 4) : 100-88
• Les Bulls et les Hawks sont à égalité 2-2.

Statistiques des Français :

• Joakim Noah : 6 points (2/4 aux tirs, 2/4 aux lancers-francs), 11 rebonds, 3 passes décisives, 1 contre, 1 balle perdue et 3 fautes en 35 minutes dans la défaite des Chicago Bulls face aux Atlanta Hawks.
• Ian Mahinmi : 2 points (2/4 aux lancers-francs), 1 rebond et 1 faute en 5 minutes dans la victoire des Dallas Mavericks face aux Los Angeles Lakers.
• Pape Sy : n’a pas joué (décision du coach) dans la victoire des Atlanta Hawks face aux Chicago Bulls.
• Rodrigue Beaubois : n’a pas joué (inactive list) dans la victoire des Dallas Mavericks face aux Los Angeles Lakers.

Résumé de Mavericks vs Lakers :

Résumé de Hawks vs Bulls :

Prochains matches (09/05) :

• #3 Boston Celtics vs #2 Miami Heat (Game 4)
  Le Heat mène 2-1 face aux Celtics.
• #8 Memphis Grizzlies vs #4 Oklahoma City Thunder (Game 4)
  Les Grizzlies mènent 2-1 face au Thunder.

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Le Final Four de l’Euroleague s’est achevé, dimanche 8 mai, par la victoire du Panathinaikos sur le Maccabi Tel Aviv. Voici les images de la célébration du titre européen avec en bonus le Top 5 du match pour la troisième place et de la finale.

Célébration :

Top 5 :

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Le Panathinaikos Athènes a remporté l’Euroleague en battant le Maccabi Tel Aviv 78-70 au terme d’un match qu’il aura totalement maîtrisé de bout en bout, notamment grâce à sa défense étouffante.

Les joueurs du Maccabi Tel Aviv, et notamment Sofoklis Schortsanitis, ont compris dès le début du match qu’ils allaient avoir du mal à marquer face au bloc défensif du Panathinaikos. Le pivot du Maccabi se retrouve sans cesse pris par deux joueurs en vert et ne peut marquer le moindre point. Pire, ses coéquipiers ont du mal à le servir.

En attaque, le Pana parvient facilement à trouver des positions de tirs ou à pénétrer et prend l’avantage. Comme souvent, le duo Mike Batiste (18 pts et 6 rbds)-Dimitris Diamantidis (16 pts, 5 rbds, 9 pds) est à la baguette et creuse l’écart. Dans cette première mi-temps, le Maccabi reste en vie grâce à son adresse à trois-points. Guy Pnini, Chuck Eidson et David Blu inscrivent chacun deux tirs longue distance dans les 20 premières minutes et Tel Aviv n’est mené que 33-30 à la mi-temps. Mais une statistique ne laisse rien présager de bon : si les joueurs du Maccabi sont à 6/13 (46 %) à trois-points, ils ne sont en revanche qu’à 4/21 (19 %) à deux-points !

Le Panathinaikos fait un break dans le troisième quart-temps alors que l’intensité du match monte clairement d’un niveau. Romain Sato inscrit 9 de ses 13 points dans cette période. En face, Schortsanitis marque enfin son premier panier du match, tandis que Jeremy Pargo (12 pts, 5 rbds, 9 pds, 6 bps) est muselé par Diamantidis et ne peut que forcer ses actions. Le meneur du Maccabi a beau réussir 9 passes décisives, il perd dans le même temps 6 fois la balle. Beaucoup trop dans ce type de match.

Le club grec mène 54-43 à l’entame du dernier quart-temps et n’a presque plus qu’à gérer dans les 10 dernières minutes de la rencontre. Drew Nicholas (14 pts) se montre très précieux alors que le club-nation tente un retour, notamment grâce à Lior Eliyahu qui prend feu et inscrit la totalité de ses 12 points dans cette dernière période. Le Maccabi parvient à se rapprocher à 4 points (74-70) mais les joueurs de Zeljko Obradovic ont bien trop d’expérience pour craquer en fin de match et le Panathinaikos l’emporte finalement 78-70. Dimitris Diamantidis, déjà élu MVP de la saison, est également désigné MVP de la finale.

C’est le sixième titre d’Euroleague du Pana après ceux remportés en 1996, 2000, 2002, 2007 et 2009. Avec ce total, le club d’Athènes se hisse à la deuxième place au palmarès des clubs les plus titrés, en compagnie du CSKA Moscou, et derrière le Real Madrid qui a remporté huit fois la coupe d’Europe. C’est aussi le huitième titre pour l’entraîneur Zeljko Obradovic, le troisième pour Antonis Fotsis, Kostas Tsartsaris, Dimitris Diamantidis et Mike Batiste, et le deuxième pour Drew Nicholas et Stratos Perperoglou.

Déclarations :

Dimitris Diamantidis (Panathinaikos) :

“Nous nous sommes battus et nous avons réussi à l’emporter. Je pense que nous avons bien joué et tout ce qui compte, c’est que nous ayons gagné à la fin. C’est vraiment génial de gagner l’Euroleague pour la troisième fois. Plein de bonnes choses me sont arrivées ce week-end, mais c’est vraiment la meilleure. Tous les trophées que vous gagnez sont géniaux. C’est pour ça qu’on s’entraîne si dur et qu’on joue au basket.”

Mike Batiste (Panathinaikos) :

“C’est le titre le plus spécial car nous nous sommes battus tellement dur pour l’avoir. La défense a été la clé pour gagner ce match, ainsi que notre pick-and-roll en attaque face à Sofo (Schortsanitis). On savait que ça leur poserait des problèmes. On savait qu’il y avait des trous dans leur défense, que ce soit en homme à homme ou en zone. Notre but était de faire vivre la balle et de faire bouger leur défense, pénétrer, provoquer des aides défensives et ensuite ressortir la balle, puis pénétrer à nouveau. Quand on a commencé à faire ça, on a réussi presque tout ce qu’on voulait. Après, il s’agissait juste de voir si les tirs rentraient ou pas, et nous avons mis la majorité d’entre eux.”

Romain Sato (Panathinaikos) :

“C’est un super sentiment. C’est mon premier titre d’Euroleague ! C’est impossible à décrire, je suis toujours très excité. Ça a été un match très dur face à un adversaire très difficile, mais on s’est battu jusqu’au bout et on a été capable de l’emporter. J’ai commencé doucement le match et j’avais le sentiment que j’hésitais un peu. Le coach m’a dit de jouer mon jeu donc je me suis mis à prendre des tirs et comme je les mettais, j’ai continué à tirer.”

Le résumé de Maccabi Tel Aviv vs Panathinaikos :

Crédits photos : Euroleague

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Le Final Four de l’Euroleague se déroule ce week-end à Barcelone. La finale oppose à partir de 16h30 le Maccabi Tel Aviv au Panathinaikos, deux géants du basket européen. “Au rebond” est sur place pour vous faire vivre l’événement en direct. I feel Devotion !

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La finale de l’Euroleague oppose, dimanche 8 mai, à Barcelone, deux géants du basket européen : le Maccabi Tel Aviv et le Panathinaikos, deux clubs vainqueurs de cinq titres européens. L’un des deux pourra se targuer, ce soir, d’avoir une couronne de plus à son palmarès. Il faudra pour cela gagner un match qui s’annonce très indécis.

Tous les ingrédients sont réunis pour que cette finale soit excitante. Le Maccabi comme le Pana ont dominé durant toute la saison et il est finalement logique de les retrouver en finale. Les plus grandes stars du continent seront sur le terrain. Avec Dimitris Diamantidis, Mike Batiste et Sofoklis Schortsanitis, ce sont tout simplement trois joueurs de la “All Euroleague First Team” qui participeront à cette finale. À ceux-ci s’ajoutent les Jeremy Pargo, Antonis Fotsis, Guy Pnini, Drew Nicholas, Lior Eliyahu, Romain Sato, Chuck Eidson ou Nick Calathes. Clairement, ce sont des joueurs de très haut niveau qui s’affronteront au Palau Sant Jordi.

Fait intéressant : ces deux équipes sont habituées à se rencontrer à ce stade de la compétition. En 2000, le Panathinaikos avait battu le Maccabi Tel Aviv en finale, puis en 2001, c’est le Maccabi qui avait pris sa revanche. Elles ont également été opposées deux fois en demi-finale. Le Pana l’avait emporté en 2002 et le Maccabi en 2005. Ces quatre confrontations au Final Four dans les années 2000 ont donc créé une rivalité entre ces deux grands clubs. Le bilan est neutre pour le moment, mais la balance penchera d’un côté après la rencontre d’aujourd’hui.

Le public devrait en tout cas assister à une belle opposition avec deux philosophies de jeu bien différentes. Les Grecs jouent un basket ultra contrôlé avec de longs systèmes. Les Israéliens pratiquent un basket plus rapide qui laisse davantage de place à la créativité des joueurs. Lequel de ces deux styles l’emportera en finale ? Difficile à dire. La défense du Panathinaikos est capable de verrouiller le jeu et d’empêcher le Maccabi Tel Aviv de développer son attaque. Mais en même temps, si les joueurs du club-nation sont aussi adroits qu’en demi-finale face au Real Madrid, ils pourront faire sauter la défense des “Greens” sans problème.

Cette finale sera également un duel d’entraîneurs. David Blatt, le coach du Maccabi, est reconnu comme l’un des meilleurs en Europe, mais n’a jamais gagné l’Euroleague en tant que “head-coach” puisqu’il n’était que l’assistant de Pini Gershon lorsque Tel Aviv est devenu champion d’Europe en 2001. Tout le contraire de Zeljko Obradovic. Le coach du Pana est le plus titré du Vieux Continent avec sept trophées en Euroleague remportés avec le Partizan Belgrade (1992), Badalone (1994), le Real Madrid (1995) et le Panathinaikos (2000, 2002, 2007 et 2009).

Enfin, le match se jouera aussi dans les tribunes. Les fans de ces deux formations sont les deux plus grosses délégations présentes à Barcelone. Cinq mille supporteurs en jaune d’un côté, trois mille en vert de l’autre. Et des chants qui n’en finiront pas de résonner dans la salle. L’ambiance devrait être électrique cet après-midi. J’ai hâte d’y être !

La finale entre le Panathinaikos et le Maccabi Tel Aviv est à suivre en direct sur ce blog à partir de 16h30 ou sur Twitter (@aurebond).

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Les Boston Celtics sont vraiment des guerriers. Ceux-ci ont dominé le Miami Heat au terme d’un match héroïque dans lequel Rajon Rondo est revenu en jeu après s’être déboité le coude gauche en tombant sur le parquet. Le meneur des Celtics a fini la rencontre avec 6 points et 11 passes décisives et a surtout été une source d’inspiration pour tous ses coéquipiers. Ceux-ci avaient déjà été sans doute boostés par le retour au sein de l’effectif de Shaquille O’Neal. Le pivot de Boston n’a inscrit que 2 points mais sa présence a été un vrai plus lorsqu’il était sur le terrain. Le Heat avait bien commencé la partie en menant au score pendant presque toute la première mi-temps. Mais Boston a entamé le troisième quart-temps par un 16-4 avec un Kevin Garnett survolté (28 pts et 18 rbds) et un Paul Pierce très efficace (27 pts, 5 rbds, 5 pds). En face, seul Dwyane Wade (23 pts, 6 rbds, 7 pds) était au niveau parmi le “Big Three” et Miami n’est jamais revenu sous la barre des huit points d’écart.

Les Memphis Grizzlies, eux, ont repris la main dans leur série face au Oklahoma City Thunder. Russell Westbrook (23 pts, 6 rbds, 12 pds), Kevin Durant (22 pts et 12 rbds) et leurs coéquipiers contrôlaient pourtant le match et menaient 82-71 à moins de 8 minutes de la fin, mais ce sont bien les Grizzlies qui l’ont emporté en passant un 30-11 à leurs adversaires pour finir la rencontre. Le coach Lionel Hollins a eu la bonne idée de mettre O.J. Mayo en défense sur Russell Westbrook dans le quatrième quart-temps. Plus grand, Mayo a grandement perturbé Westbrook qui a commis 5 de ses 7 pertes de balles dans cette période et en prolongation. Le Thunder a toutefois eu la balle de match au terme des 48 minutes, à 86-86, mais Kevin Durant a manqué son tir. Memphis faisait alors la différence dans le temps additionnel. Zach Randolph a fini la rencontre avec 21 points et 21 rebonds, Mike Conley et O.J. Mayo ont inscrit 18 points chacun et Marc Gasol a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice avec 16 points, 7 rebonds et 3 contres.

Résultats de la nuit (07/05) :

• #8 Memphis Grizzlies vs #4 Oklahoma City Thunder (Game 3) : 101-93 (ap)
  Les Grizzlies mènent 2-1 face au Thunder.
• #3 Boston Celtics vs #2 Miami Heat (Game 3) : 97-81
  Le Heat mène 2-1 face aux Celtics.

Résumé de Grizzlies vs Thunder :

Résumé de Celtics vs Heat :

Prochains matches (08/05) :

• #3 Dallas Mavericks vs #2 Los Angeles Lakers (Game 4)
  Les Mavs mènent 3-0 face aux Lakers.
• #5 Atlanta Hawks vs #1 Chicago Bulls (Game 4)
• Les Bulls mènent 2-1 face aux Hawks.

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