Ali Sadki Azayku
(1942 - 2004)

POÉSIE

     
 

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Compte-rendu de lecture

     
 

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Compte-rendu de lecture

     
   
  Audio (Real Audio) - Poèmes dits par Ali Sadki Azayku lors de la soirée poétique et musique à l'IMA le 17 ocotbre 2002
   
     

HISTOIRE / ESSAIS

     
 

Histoire du Maroc ou les interprétations possibles

Ce livre est un recueil d’articles que Ali Azayku a publié dans des revues scientifiques, telle que Hespéris-Tamuda. Ces articles sont consacrés à l’histoire sociale et politique des sociétés rurales de l’Atlas et leurs rapports avec le pouvoir central. Il s’est attaché, à travers des thématiques souvent ignorées par l’historiographie dominante – tels la production des oulémas ruraux, la position de la zaouïa rurale et l’apport de l’interprétation sémantique des noms des groupes tribaux dans la compréhension des généalogies classiques –, à renouveler le champ de la recherche scientifique sur le Maroc.

     
 

 

Al-islam wa al-amazigh (L'islam et les Amazighs)

Dans cet ouvrage, Ali Azayku s'est attaché à mettre en exergue les principales étapes de l'invasion de l'Afrique du Nord par les conquérants musulmans. Il a surtout tenté, en jetant un regard nouveau sur les sources anciennes écrites en arabe et par des géographes et chroniqueurs musulmans, de caractériser les processus complexes qui ont permis d'assimiler cette région à l'univers culturel et politique dit musulman.

     
 

Namadij min asma’ al aalam aljoughrafiya wa al bachariya al maghribiya (Quelques exemples d’onomastiques marocains)

Ce livre est un petit lexique regroupant les noms des personnes (el-Goundafi, Taàzza bent Naceur), des lieux (Aghbar, Tafingwelt, Tawinext) et d’institutions sociales (Agadir, Amezwar, Ayt Rebàin) des Amazighs au Maroc. L’auteur s’est particulièrement attaché à chercher le sens lexical de ces onomastiques en langue amazighe, de situer dans l’histoire leur émergence et leurs fonctions et de déterminer le rôle que les institutions et les personnes ont joué dans la vie sociale et politique des Amazighs.

     
 

Amazighité - Débat intellectuel

Amazighité et débat intellectuel est publié par le Centre Tarik Ibn Zyad (Rabat). Cet ouvrage regroupe des articles publiés depuis 1969 dans différents journaux et revues marocaines à propos de l’amazigh. Il contient une partie de la production intellectuelle de Ali Azayku, en particulier le compte rendu qu’il a réalisé sur le livre de Hmad Amzal, Amanar, publié en 1968, dans lequel il relance le débat sur la question de la transcription en amazigh. Ce texte s’intitule Le retour à la culture populaire : authenticité et racines profondes  (Sawt al-Janub [Voix du Sud], 30 décembre 1968).
Cet ouvrage contient également les articles suivants de Ali Azayku :

  • L’histoire du Maroc, telle qu’elle est et ce que devrait être (Kalima, n°1, fév. 1971)
  • Certains problèmes inhérents à la recherche historique au Maroc (Kalima, n°2, juillet 1971)
  • Quand notre histoire est méprisée et notre dignité est malmenée  (Kalima, n°4, mai 1972)
  • Réflexions sur la langue et la culture amazighes (Awal, n°2, 1986)
  • Le Patrimoine et le projet d’avenir (al-Balagh al-Maghribi, 25 décembre 1982), publié alors qu’il était en prison
  • Pour une véritable conception de notre identité culturelle  (Amazigh, n°1, 1981), article à l’origine de son incarcération.
     
 

Rihlat al-Wafid fi axbar hijrat al-walid fi hadihi al-ajbal bi idn al-Wahid (Relation de voyage du Marabout de Tasaft dans le Haut-Atlas), (écrit par le fils du marabout Abadallah Ben Al-Hajj Brahim At-Tasafti), édition et annotations, Kénitra, publication de la faculté des Lettres et Sciences humaines, 1993.

Ce livre est une édition critique d’une chronique écrite par le fils du marabout de Tasaft (Haut-Atlas), en cavale parmi les tribus de l’Atlas à l’époque de Moulay Ismaïl. Le texte a certes un intérêt historique, par son appréhension des rapports entre le pouvoir central et les sociétés rurales ainsi que les structures sociales prévalant à cette époque. C’était d’ailleurs l'une des préoccupations de Ali Sadki Azayku. Mais l’édition de ce texte se caractérise essentiellement – outre la confrontation des différentes exemplaires existants avec la traduction effectuée par Justinard au début du XXe siècle – par l’effort déployé par l’auteur pour vérifier les noms des lieux et les retranscrire correctement.