Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers amis, chers camarades,
C’est la dernière fois que je m’adresse, en qualité de Président, à vous, membres du Front National qui, pour certains, combattez à mes côtés depuis plus de cinquante et, même pour Alain Jamet, soixante ans.
C’est à vous que je confie sous la présidence que vous aurez choisie pour me succéder, le destin de notre mouvement, sa pérennité, son unité, sa pugnacité.
Mes chers compagnons, que de chemin parcouru depuis mes débuts dans la vie politique ! J’en ai vu défiler des gouvernements et j’en ais déploré des reniements sans cesse plus dangereux que les précédents et enrobés de bons prétextes prétendument progressistes! Que de promesses bafouées, qui ont détruit chez le Peuple de France le sens de la parole donnée et la valeur sacrée du serment prêté.
En un demi-siècle, à quelle déchéance a été réduit notre pays ?! Il suffit de dresser un portrait de notre décadence pour constater que les heures les plus sombres de notre histoire, les Politiciens lâches ou médiocres n’ont cessé d’en favoriser la venue pour aujourd’hui et pour notre avenir immédiat.
L’enseignement
Lors de mon entrée dans la vie politique, de l’école du curé à celle de la République, on apprenait aux enfants de France à l’aimer, à la chérir au point de la défendre au prix de sa vie s’il le faut, car les peuples ne méritent que les libertés qu’ils savent défendre!
Il leur était enseigné le civisme, condition indispensable à une vie harmonieuse en société.
Etait exigée une connaissance irréprochable de la langue française, si difficile à maitriser mais si précise et comportant tant de nuances.
On leur apprenait l’Histoire des rois de France, de la lente et magnifique constitution de notre Patrie en Etat-Nation, le premier Etat-Nation de l’humanité dont les habitants ont de tous temps subi mais résisté, avec plus ou moins de réussite, aux invasions. La France qui, grâce au génie de sa civilisation, a forgé siècles après siècles, un des plus grands, si ce n’est le plus grand joyau de la civilisation helléno-chrétienne avec sa spiritualité unique, ses cathédrales qu’on vient encore visiter du bout du monde et ses monastères magnifiques. On leur apprenait le sens de l’effort qui avait permis à ses habitants unis dans une même communauté de toujours offrir à ses descendants un sort plus enviable.
Mais l’arrivée au pouvoir des adeptes de constructions utopiques, pédagogues marxistes ou matérialistes ultralibéraux, tous partisans de théories qui ont toujours abouti à faire le malheur des peuples, a abattu cette œuvre magnifique!
Les études littéraires sacrifiées à celles des mathématiques devenues le pont aux ânes même des études médicales. Dans ce domaine a été établi un numerus clausus qui en limite l’accès mais, cette année, sur 6 600 nouveaux médecins, 3 200 sont étrangers.
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