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Procès Carlos

Publié le 9 novembre 2011 à 18h51

Carlos se vante d'avoir "un sang froid inimaginable"

Jugé depuis lundi par la cour d'assises spéciale de Paris pour quatre attentats commis sur le sol français en 1982 et 1983, Carlos est revenu ce mercredi sur son parcours qui l'a mené au terrorisme.

Carlos est revenu sur son passé de révolutionnaire au troisième jour de son procès, mêlant sang-froid et émotion
Carlos est revenu sur son passé de révolutionnaire au troisième jour de son procès, mêlant sang-froid et émotion SIPA/HADJ

« Moi, je suis un tireur d'élite, je suis émotionnel, mais, dans les combats, je suis d'un sang-froid inimaginable. C'est ma nature ». Ilich Ramirez Sanchez, de son vrai nom, a témoigné avec beaucoup de sang-froid (également) devant la cour d'assises spéciale de Paris, ou il comparait pour quatre attentats commis sur le sol français en 1982 et 1983 ayant fait 11 morts et quelques 150 blessés.  Mais aussi avec une pointe d'émotion, l'accusé versant quelques larmes à l'évocation de  ses combats en Jordanie aux côtés du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), regrettant  ses  « camarades morts ».

Carlos raconte son passé. Sa jeunesse « aisée », bercée d'idéologie communiste. En 1971, alors qu'il a regagné Londres après la Jordanie, Wadi Haddad, le responsable des opérations externes du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP),  l'a désigné « responsable des îles britanniques et de l'Irlande » . « Mais on n'a rien fait, on n'avait pas les moyens », a-t-il déclaré, évoquant notamment une velléité avortée d'attentat en 1971 contre le Premier ministre jordanien de l'époque. Tout en affirmant n'avoir « rien fait », Carlos reconnaît pourtant quelques minutes plus tard avoir alors « commencé à flinguer ».

Une centaine de fausses identités

Ayant un « grade de commandant »,  l'homme prétend avoir mené « une centaine » d'opérations entre 1971 et 1976, année ou il « démissionne » du FPLP. Mais Ilich Ramirez Sanchez s'et refusé à identifier ces actions. A l'été 1976, il créé avec cinq autres personnes « l'Organisation des révolutionnaires internationalistes » (ORI). Olivier Leurent, le président de la cour d'assises, a rappelé lors de la lecture d'un interrogatoire de Carlos devant le juge d'instruction que ses objectifs fondateurs étaient « très ambitieux » : le militant déclarait alors que l'ORI avait pour but de « mobiliser les révolutionnaires à une échelle mondiale pour la libération de la Palestine et contre les forces impérialistes, sionistes, où qu'elles se trouvent ».

C'est à ce moment de sa vie que Carlos a multiplié les points de chute à travers à la planète, ainsi que diverses identités, reconnaissant avoir utilisé « une centaine » de faux passeports pour mener à bien ses activités.

 

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