Royal
Au-delà La
tolérance, un crime ou une faiblesse au temps jadis, est devenue
de nos jours en France une vertu à la mode. En apparence du moins
car elle surprend par sa fragilité. |
Et ce fut cette même reine qui a déclenché le massacre de la Saint-Barthélemy, le plus grand crime d’État de l’Histoire de France.Cette contradiction passionne Jean et il prête sa voix au moine paillard Couillebarine qui ouvre la pièce : |
Jean à Florence (Photo Lot). |
"L’homme est double,
il parle et vit sur un théâtre." Ce théâtre du crime va se jouer au Château de Nogent-le-Rotrou en 1572. "La mort est douce, tuez-les tous" suggère à la Reine Catherine le Prince Carafa envoyé par le Pape. Car la mort, elle aussi, est double.Terrifiante pour les vivants, elle serait lumineuse dans l’au-delà pour les morts. L’envoyé du pape a un témoin du bonheur qu’est la mort : la duchesse de Vendôme. Morte en couches, elle est revenue de là-haut après ce que les Américains d’aujour-d’hui ont appelé une NDE (near death experience). |
À
l’époque de Catherine de Médicis, la NDE pouvait
déjà se vivre, mais elle faisait l’objet du Segreto
maggiore, le Secret capital. « Il ne faut pas conduire les peuples
à émotion » dit la Reine Le Secret capital interdit
donc toute divulgation sur ce passage lumineux qui devrait nous inciter
tous à vouloir mourir le plus tôt possible. Royal
Au-delà a fait l’objet d’une mise en espace de Jean-Claude
Idée au Théâtre Montparnasse en octobre 1996 à
l’invitation de l’Association Beaumarchais avec Michel Favory,
Jacqueline Bir, Fabienne Perineau, Gérard Cailleau, Bernard Lanneau
et Éric Chimier. |
ci-dessus : Fabienne Perineau et Bernard Lanneau
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Royal Au-delà Morceau choisi Vendôme. Qu’oses-tu dire, moine indécent ? |