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Sorties ciné de la semaine

Publié le 17 novembre 2011 à 12h33

L'ordre et la morale : La critique des spectateurs

Que vaut "L'Ordre et la morale" de Mathieu Kassovitz ? Pour se faire une idée, rien de tel que la critique des spectateurs, recueillie, comme chaque semaine, par FranceSoir.fr à la sortie d'une salle parisienne.

Mathieu Kassovitz DR

Dans L'ordre et la morale, qui sort ce mercredi 16 novembre dans les salles, Mathieu Kassovitz revient sur les événements de la grotte d'Ouvéa en 1988. Un sujet sensible et, bien entendu, la polémique n'est pas loin.

Dans ce dernier long-métrage, le meilleur depuis La Haine selon de nombreux critiques, Kassovitz s'intéresse principalement au dialogue noué entre le capitaine Legorjus et le chef des preneur d'otages de la grotte, Alphonse Dianou (Iabe Lapacas). Des relations de confiance vont s'établir entre les deux hommes, et aujourd'hui encore l'ancien chef du GIGN, qui a quitté l'armée, affirme qu'il aurait pu régler le problème par la négociation et sans faire de victimes, si on l'avait laissé faire.

Faux, répond le général Jacques Vidal, à l'époque commandant des forces armées en Nouvelle-Calédonie : « Legorjus affabule avec un aplomb incroyable », déclarait-il samedi dernier au Figaro-Magazine. « Si François Mitterrand, président de la République et chef des armées, a ordonné l'assaut, c'est qu'il avait la conviction que toutes les négociations avaient échoué et que la survie des otages (…) était directement menacée ».

Contre son gré, obéissant aux ordres, le capitaine Legorjus participera donc à l'assaut, avec ses hommes et les autres militaires. La faute aux hommes politiques, de droite comme de gauche, à trois jours du second tour de la présidentielle. Dans le film, Mitterrand, Chirac et surtout le ministre des DOM-TOM Bernard Pons en prennent pour leur grade. Même les dirigeants du FLNKS, mouvement kanak luttant pour l'indépendance, laisseront finalement tomber les preneurs d'otages dans cette histoire, rendant la mission de médiation de Legorjus impossible.

Méchants militaires, méchants hommes politiques : les bases du cinéma engagé sont là. Mathieu Kassovitz, dont c'est le septième film, revient au ton militant de ses premiers films, Métisse (1993), La haine (1995) et Assassin(s) (1997), après la parenthèse plus commerciale et hollywoodienne que furent Les rivières pourpres (2000), Gothika (2003) et Babylon A.D. (2008).

Découvrez la seule critique qui compte vraiment, celle des spectateurs

Le 22 avril 1988, un groupe d’indépendantistes prend d’assaut la gendarmerie de Fayaoué, à Ouvéa. Quatre gendarmes sont tués sur le coup et 27 autres sont pris en otage.

Par Vidéo : Stéphane David, J.M.C

Réactions à cet article10 commentaires

napalm, le 17 nov à 09:06

une critique , ça ?

Vous appelez ça une critique ?
Trois spectateurs entièrement dévoués à la cause dont un qui rentre de Nouvelle Calédonie ! Le hasard fait bien les choses , n'est-ce pas ?
Et vous prétendez faire du journalisme ! Ne vous étonnez pas si F.S. passe bientôt à la trappe.

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BashingBob, le 17 nov à 11:24

wow

On frise le n'importe quoi avec cette article : une fausse info (allo le making of ?), 2-3 interviews à l'arrache, un sujet totalement bâclé.
Bref je suis meilleur journaliste que le rigolo qui a fait ça.

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orso, le 17 nov à 11:30

1988!!!

1988!!! Pas 1998!!! Journaliste? Mdr

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Ducadimodena63, le 17 nov à 11:31

Arrête ton cinéma Kassovitz !

Bravo à Mathieu Kassovitz, pour sa contribution à alimenter le délire de persécution et le victimisme des "minorités", c'est l'oeuvre d'un bobo minable et irresponsable, et le comble, c'est qu'il déclare que sont film ne cherche pas à accuser personne ! qu'"il arrête son cinéma", comme lui a lancé très justement bernard TAPIS dans une émission de TADDEI...

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orso, le 17 nov à 15:45

;))

Allez! C l'automne, on est tous un peu down... C'est mieux dans cette version de l'après-midi ;)). Merci

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Lidioapari, le 17 nov à 17:35

il l'a dit ..

Alors même si Tapie trouve que ce film c'est une c..ie !

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Eddy K, le 17 nov à 22:30

Un navet de propagande

Dans la même veine que "Amen", film anticatho primaire, ou "Hors la loi", nanar reprenant les pires bobards de la propagande FLN.
Kassovitz n'est pas un cinéaste. C'est un propagandiste.

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Freedom, le 18 nov à 12:57

Ce que le Parti Socialiste n'a jamais voulu vous avouer

Il fallait bien que cela soit révélé un jour au Français(es).
La vérité n'est jamais bonne à dire.
Respects aux hommes du GIGN et à son commandant de l'époque qui ont tout fait pour ne pas en arriver là.
Cette opération était compromise dés le départ,de par la volonté politique des plus hautes instances de l'Etat Français.
Comment en aurait-il put-être autrement de la part d'un ancien membre du gouvernement Pétain.
Comment en aurait-il put-être autrement,quand trois ans aprés cette "affaire"...ce même homme consultat son astrologue pour se décider d'envoyer les soldats Français à l'assault des troupes Irakiennes lors de la Guerre du Golfe...
Ces gens là sont DANGEREUX,souvenez-en vous!!!

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Jean-Marc600, le 19 nov à 20:28

Liberté

Je vais allé voir ce film qui me semble lever un Tabou français.

Mathieu Kassovitz est vraiment un grand bonhomme. Il gratte là où certains préfèrent envoyer des pelletées de terre pour tout oublier. C'est le rôle de tout véritable artiste. Bravo !

Sinon, on se souvient du sinistre Bernard Pons qui aura le privilège de mourrir dans son lit comme pas mal de *******. Le combat pour la liberté est toujours une longue épreuve. Longue vie donc aux Kanaks et à leur pleine et entière liberté bientôt retrouvée !

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paulaimé, le 21 nov à 09:09

Une arnaque ?

Mes infos sont un peu différentes de celles de MK.
Legorjus n'était pas à la hauteur de l'opération, la preuve c'est qu'il fait le quéquet aujourd'hui alors qu'il a échoué dans sa médiation.
Mais, pouvait-on négocier après l'assassinat de 4 gendarmes et la prise d'otages ?
A mon avis, dans une telle situation, sur le vif, faut pas se poser de question.

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