» S'identifier
Mercredi 04 janvier, 01:54
Accueil > Pratique > Education > Statut des enseignants : Les syndicats opposés au projet de l'UMP
Vous aimez le commentaire.

Education

Publié le 9 novembre 2011 à 10h51

Statut des enseignants : Les syndicats opposés au projet de l'UMP

L'UMP a proposé, mardi, de "revoir" les "obligations de service" des enseignants via "un nouveau statut" qui permettrait d'intégrer dans leurs missions "l'accompagnement", comme le tutorat. Un projet qui inquiète les syndicats.

Le projet de réforme du statut de l'enseignant inquiète les syndicats de l'éducation
Le projet de réforme du statut de l'enseignant inquiète les syndicats de l'éducation MaxPPP/Alexandre Marchi.

La colère gronde. Les craintes sont manifestes. Le statut de l'enseignant est en pleine mutation. Mais cette évolution ne va pas dans le bon sens selon les syndicats. En proposant, ce mardi, de « revoir » les « obligations de service » des professeurs via « un nouveau statut » qui permettrait d'intégrer dans leurs services « l'accompagnement », comme le tutorat, l'UMP a provoqué l'inquiétude des syndicats de l'éducation.

Cette proposition fait partie des trente mesures présentées par la droite lors de sa convention sur l'éducation. Organisée au théâtre Bobino à Paris, elle est destinée à alimenter le projet du futur candidat à la présidentielle, qui devrait être Nicolas Sarkozy. « Il faut réfléchir à un nouveau statut des enseignants qui permette d'intégrer dans les missions des enseignants non seulement les cours mais l'accompagnement : tutorat, orientation, concertation », préconise l'UMP.

Une refonte applicable dès 2013

Cette réforme du statut de l'enseignant est défendue unanimement par les membres du parti présidentiel. Ainsi, le ministre de l'Education nationale Luc Chatel et le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé ont tout deux déclaré, à leur arrivée à la convention, qu'il était important d'avoir un débat « sans tabou » sur ce sujet. Luc Chatel a également assuré qu'il n'y avait « pas de projet caché ». Actuellement un professeur dans le secondaire doit assurer 15 heures de cours par semaine s'il est agrégé et 18 heures s'il est certifié. Ce statut est légiféré par un décret de 1950 sur les missions des enseignants.

La redéfinition de ces missions pourrait aboutir à « la création d'un nouveau corps qui concernerait les candidats à l'actuel Capes et serait ouvert aux professeurs certifiés en exercice, sur la base du volontariat », certifie l'UMP. Et cette nouvelle mesure, si elle était validée dans le futur programme présidentielle de la majorité serait « applicable à compter du concours 2013 du Capes », a indiqué la présidente UMP de la commission des Affaires culturelles et de l'Education de l'Assemblée, Michèle Tabarot. Et pour ceux qui souhaitent opter pour ce nouveau statut, une « revalorisation de leur rémunération » est prévue, précise-t-elle.

Les syndicats mécontents

Mais ces éventuelles modifications ne sont pas perçues d'un bon œil par les syndicats de l'éducation. « On était prêt à débattre du changement du statut, d'inclure d'autres modalités dans notre service mais à condition que cela se traduise en diminution du service face aux élèves. Là, on a bien compris que c'est en plus », regrette par exemple Patrick Gonthier (Unsa Education). Et ce n'est pas le seul à se désoler. « Nous sommes pour une évolution du statut », renchérit Thierry Cadart (Sgen-CFDT), mais « pour nous, la reconnaissance de ces nouvelles tâches doit s'accompagner d'une baisse des obligations de services en termes de face-à-face pédagogique classique ».

L'UMP souhaite aussi la mise en place d'une évaluation des enseignants « par le chef d'établissement », s'appuyant sur « une dimension qualitative », « qui mesurerait leur capacité à faire progresser les élèves ». Cette partie du projet aussi est rejeté par les syndicats. Selon Patrick Gonthier, « ce double statut apportera de la concurrence dans les établissements et des tensions entre personnels ». Autant dire que la route est longue avant un hypothétique accord entre les deux parties. Reste à savoir comment vont réagir les socialistes.

 

Et aussi

Réactions à cet article21 commentaires

  • aladine, le 9 nov à 11:14

    <a href="/users/aladine" class="" title="Voir le profil utilisateur.">aladine</a>
    les pauvres

    15 heures par semaine les pauvres ,et ils se disent fatigués que devrait dire un homme ou femme a l'usine et avec dipôme?et ils dirigent mal nos enfants vers des emplois précaires ,mon fils adulte maintenant ne rêvais que d'une chose (être menuisier)comment ont nous a découragés et plus de place 3 mois plus tard je m'appercois qu'il y avait de la place par des amis ,voila ont l'a dirigés vers la comptabilité ou il a tous laché au bac !!!simpa les prof,moi qui adore les enfants c'est le parcours scolaire qui me décourageais (pas tous heureusement 70% a revoir!!)



  • Anath, le 9 nov à 11:58

    Anath
    Réfléchissez !

    Aladine, il y a un fait qui vous a échappé : les profs ne travaillent pas uniquement pendant les 18 h qu'ils passent au collège ou au lycée : ils doivent aussi corriger les devoirs (surveillés et maison), et préparer leurs cours ! Et ça, c'est la plus grande partie de leur travail. Hélas, presque personne n'y pense !!!
    Au final, un prof de collège standard travaille comme un employé normal, et un prof qui se retrouve avec 4 niveaux différents, dépasse très largement les 40 h... (Et avec des élvèes qui, soyeons lucides, s'en foutent la plupart du temps, même avec un "bon" prof...)
    Pareil pour les instits, d'ailleurs ! On promet aux étudiants un métier pas trop dur, et c'est bien bien loin de la réalité très déprimante pour ces pauvres (et ce n'est pas ironique) profs.


  • mamours, le 9 nov à 12:29

    mamours
    ma vie!

    Mon amie avec qui je suis depuis plus de 10 ans, est institutrice avec 3 niveaux(CE2-CM1-CM2) dans la meme classe de cours, soit 26 eleves. Premierement elle fait autant d'education que d'enseignement!!! faute a qui? je vous laisse le choix de la reponse mais ne serait ce que 20 ans en arriere, nous n'avions d'autres choix que d'ecouter et travailler. Deuxiemement, passé 16h30 mon amie doit rangeer toute la classe, environ 30mn.Ensuite corrections des cahiers du jour, 3h de travail. Et troisiemement, il faut bien preparer les cours pour le lendemain! et avec 3 niveaux c'est 4h de boulot! donc si on additionne 8h30-11h30 puis 13h30-16h30, on rajoute les 5h de travail quotidien a la maison , on est a 14H DE BOULOT PAR JOUR!!!!! Et la vie de famille elle est ou??!! Bas y en a pasd!! L'usine c'est 8h et basta! mon metier.....


  • Pauvres profs !, le 9 nov à 12:37

    Pauvres profs !
    Eternels boucs émissaires

    Pauvres profs, soumis chaque jour à la vindicte aveugle de la population, totalement ignorante des réalités de ce métier ! 18h devant les élèves certes, mais parfois ou tout le temps devant 35 jeunes incapables de se concentrer plus de 15 minutes, de se taire, d'écouter et de respecter les autres, quels qu'ils soient et puis combien d'heures à corriger des copies (au lycée notamment) et à préparer ses cours ? Non, ne parlez pas de reprendre les cours d'une année sur l'autre avec des réformes bientôt tous les 2 ans et des élèves différents auxquels s'adapter. J'agonise moralement de me voir traiter de feignasse par tous, hommes politiques comme français de base, alors que je consacre mes journées à travailler (WE et vacances y compris, oui les vacances que tous nous envient !), me remettre en question, chercher à intéresser et faire progresser mes élèves, chaque année plus nombreux et plus blasés. Diviser pour mieux régner, vous connaissez l'adage ? Cherchez donc à qui profite ce dénigrement perpétuel des profs au lieu de tomber dans le piège.


  • HORNY FREAK, le 9 nov à 12:41

    <a href="/users/horny-freak" class="" title="Voir le profil utilisateur.">HORNY FREAK</a>
    Premier post déconcertant

    Toujours ces propos à l'emporte-pièce ! Mais que les gens ne jalousent point les autres, médecins ou avocats ou enseignants (ou flics, huissiers, croquemorts...) qu'ils ne sont pas ! Ou alors, que diable n'ont-ils pas choisi d'exercer ce métier ? Aladine a-t-elle assez de crédit pour jeter ainsi le discrédit sur la gent enseignante ? Qui lui a dit qu'ils étaient "fatigués" ? Découragés, exempts de moyens et surtout de recours en cas d'incivilités, déconsidérés : tout cela oui, mais fatigués, où cela est-il écrit ?



  • gargano, le 9 nov à 12:48

    gargano
    les ânes bâtés...

    Statut des enseignants : Les syndicats opposés au projet de l'UMP
    Le contraire nous eût étonné ils sont systématiquement contre. J'ai presque envie que la gauche arrive au pouvoir pour que ce soit elle qui leur donne le coup de grâce au regard de nos finances. Ca leur ferait du bien à ces fainéants qui ne travaillent que 18 h par semaine avec 5 mois de vacances par ans pour fabriquer des illétrés à 15 ans.


  • mamours, le 9 nov à 13:21

    mamours
    un essai?

    a "gargano". prenez la place d'un enseignant et vous ne serez plus dans l'ignorance de ce metier....


  • HORNY FREAK, le 9 nov à 13:34

    <a href="/users/horny-freak" class="" title="Voir le profil utilisateur.">HORNY FREAK</a>
    Pas de crédit non plus à Gargano

    Il suinte un tel mépris dans votre post, Gargano, qu'il n'y aura pas même une volée de bois vert contre vous. Quoi que quiconque fasse, il ne vous convaincra pas. Mais lisez donc ce pertinent détail qui suinte dans un commentaire : cela fait bien le jeu des gouvernants, qu'on ne s'entende pas. De tous temps on a en effet divisé pour mieux régner. Bon, vous êtes furibard, on croit comprendre. Mais seriez-vous jaloux ? Cependant ce texte passablement abouti, dans un français assez cohérent (l'emploi du conditionnel passé deuxième forme s'il vous plaît ! cependant qu'il faut un s : nous eût étonnés ; et une faute d'orthographe lexicale : il faut deux t à illettrés), tout de même qui a assis ce savoir dans votre tête ? Votre succès, vous ne l'imputez aucunement à vos pédagogues ? Vraiment ? Hum, bien ingrat !...



  • gargano, le 9 nov à 14:25

    gargano
    mea culpa à un académicien version 2011

    je vous l'accorde il y a deux fautes à la suite d'un énervement de rédaction où un premier message est parti sans validation comme vs le constaterez plus haut.
    Mais je n'ai juste eu qu'une licence de lettres Anglaises EN 1973, suis trilingue par ailleurs et persiste et signe sur mon commentaire en mémoire de mes maîtres d'il y a 45 ans qui n'hésitaient pas à nous envoyer un gifle pour nous ancrer à vie une règle de grammaire., Beaucoup étaient sans doute de gauche comme vous mais avaient cette retenue imputable à une laïcité sans faille qui fait honteusement défaut à vos collègues d'aujourd'hui où ce sont les maitres qui reçoivent coups de poings et se font poignarder.
    Quant à l’analphabétisme dont je parle il ne s'attache pas simplement à une ou deux fautes d'orthographe- qui peuvent par ailleurs se mettre sur le compte d'une faute de frappe- mais à une inaptitude au raisonnement ou simplement au fait de se faire comprendre sans que cela soit nécessairement auprès d'un académicien. De mon temps, pas si vieux, un instituteur était un BEPC+ 3 ans d'école normale. Aujourd'hui pour en arriver au piètre enseignement qui est le votre, çà fait presque des études de médecine en longueur alors HORNY FREAK qui en anglais évoque un "CORNUTO" cherchez l'erreur.


  • aladine, le 9 nov à 15:07

    <a href="/users/aladine" class="" title="Voir le profil utilisateur.">aladine</a>
    et trop fatigués ils arrivent

    et trop fatigués ils arrivent a donner des cours privés non déclarés merci j'en ai payées a 2heures chaque soir bravo !!!!par contre j'en ai rencontré des formidables mais si rare (aimer son métier)non pour la sécurité de l'emploi ,et ils critiquent certains déclarer vos cours particuliers déjà (rappelez vous ceux que disait royal en off (les prof donnent des cours et ils se prétendent êtres fatigués!!!!!ce n'est pas moi qui l'ai inventé c'est madame la gauche (maitenant il est exact que des établissements deviennent un cauchemar pour les enseignants alors cessez de mettrent déjà de jeunes enseignants ils n'ont pas la carrure pour affronter ce genre de gamins



  • Jenseigne, le 9 nov à 19:15

    Jenseigne
    temps de travail des professeurs

    Faire croire à l'opinion publique que les profs travaillent 15H ou 18H par semaine relève de la stupidité absolue et de la méconnaissance totale des contraintes de la fonction. Diriez-vous qu'un artiste de théâtre travaille 1,5 H par jour ? La préparation des cours, la correction des copies de mes 45 étudiants qui me prend des dizaines d'heures, vous en faites quoi? Cessez vos discours populistes stupides...


  • HORNY FREAK, le 9 nov à 19:22

    <a href="/users/horny-freak" class="" title="Voir le profil utilisateur.">HORNY FREAK</a>
    Je vous concède, cher "Gargano"...

    ... que je ne suis pas moi non plus, qui écris au courant de la plume, à l'abri d'une faute de frappe. Aussi imputerai-je vos fautes à cela : des coquilles. Mais notez que je vous prêtais de l'acuité, qui écrivez correctement, par exemple, âne bâté ou substituez un conditionnel passé 2ème forme au conditionnel passé 1ère forme. No hard feelings, buddy !


    Sachez qu'au fil des forums des internautes étrillent inconsidérément la gent enseignante. Cela m'agace, point. Je n'ai JAMAIS fait un procès d'intention aux enseignants de mes enfants. Que... quoi encore ? Ah ! diviser pour régner, ceci est une réalité. Puis, last but not least, primo j'écris naturellement vite et d'une manière d'allure académique (donc pompeuse), secundo un brillant internaute a perçu hier - c'est le seul - le sens de mon pseudo "Horny Freak". C'est un certain DSK (!) qui me l'a inspiré quand je me suis inscrit à FranceSoir.fr il y a deux mois. L'adjectif horny sous-tend "sexually aroused" plutôt que "made of horn" ; auquel cas j'eusse privilégié "horned". Donc, et là je lève un coin du voile parce que je n'ai rien à cacher, "Horny Freak" veut dire quelque chose comme "porté sur (= malade de) la chose", ou en tant que nom : "chaud lapin".


    Je vous prie de prendre non ombrage mais acte que je ne poursuivrai un échange que courtois. Cordialement.



  • Bonnant, le 9 nov à 23:00

    Bonnant
    SYNDICAT D'ENSEIGNANTS

    Comme ils sont tous de gauche, ils ne peuvent qu'être oposés aux propositions de l'UMP. Mais où se trouve leu sincérité ?.


  • Bonnant, le 9 nov à 23:13

    Bonnant
    SYNDICAT D'ENSEIGNANTS

    Comme ils sont tous de gauche, ils ne peuvent qu'être oposés aux propositions de l'UMP. Mais où se trouve leu sincérité ?.


  • pollux, le 9 nov à 23:19

    pollux
    et comme toi tu est encartée

    et comme toi tu est encartée ump voir plus tu n'as que la pensée unique du nabot et sa bande


  •  
  •  
  • beboo, le 10 nov à 10:50

    <a href="/users/beboo" class="" title="Voir le profil utilisateur.">beboo</a>
    gargano

    Il est toujours aisé de critiquer, les parents sont bien souvent content d'envoyer les enfants à l'école après les vacances, pourquoi? demandez aux enfants d'ouvrir un livre pour le plaisir et voyez leurs réactions, faites de mêmes avec le web.


    Quand l'enseignant surchargé d'élèves se bat pour inculquer les bases aux élèves, ce n'est plus de la pédagogie qui est entre nous "l'art de partager un savoir".Comment fait l'enseignant quand il a 6 élèves n'ayant pas les mêmes bases, il se bat puis abdique, car le système est mal fait.:p  



  • exile de france, le 10 nov à 11:08

    exile de france
    inegalité

    tout d'abord un enseignant qui travaille dans des département très calme et sympa , n aura pas le même stress qu'en zone difficile. pour ce qui de la préparation des cours , elle ne se fait pas du jour pour le lendemain, et quand les copies sont rendues avec 2 semaines de retard , il n y a pas de soucis non plus, les enseignants bénéficie de beaucoup de vacances ou ils devraient logiquement se ressourcer et préparer la rentrée , et quand à la surcharge des classes , je n y crois pas , car en 1970 en seconde nous étions 32 , et 36 en terminale et tout allait bien , car il y avait un respect que nos parents nous avaient transmis , ce qui n est plus le cas aujourd’hui , ou si peu , le problème des enseignats c est la gauche qui leur fait croire qu'il y aura 60000 postes , vous vous imaginez 15 par classes , le rêve , des profs remplacés dans l heure , bref la population augmente , et les efforts doivent être des deux côtés , les élèves respectueux et les enseignants moins critiques


  • Machaut, le 15 nov à 17:35

    Machaut
    de toutes manières

    le mammouth continue à refuser toute modification de son statut! C'est lui qui décide de ce qu'il doit faire ou pas! Pas touche à quoi que ce soit, il n'y a que lui qui sait ce qu'il doit faire et comment !
    Si on lui change un bouton de culotte c'est la grève immédiate et les élèves dans la rue!
    Tonton pourquoi tu tousses


  • jimbee, le 15 nov à 18:10

    jimbee
    @exile de france

    Vous habitez ailleurs ou vous vous gaussez ? 32 à 36 en 1970, peut-être, mais combien d'absences non remplacées ? Zéro ou alors si peu ! Et pour quelle raison ? Parce qu'il y avait suffisamment d'enseignants à être prêts et formés à ce travail spécifique. Et les enfants studieux de 1970 n'avaient pas le passif de nos enfants actuels et les difficultés de vie que connaissent leurs parents... sans compter les réseaux d'aide qui étaient plutôt moins fournis mais aussi moins sollicités par les dizaines de carences affectives et psychologiques que l'on rencontre dans nos écoles avec les concentrations urbaines et le métissage toujours plus important des cités, les difficultés que ces problèmes génèrent et qu'on a refusé d'affronter préférant plutôt laisser pourrir les situations et les tensions. Les réseaux, eux, sont en train d'être complètement démantelés... Ils auront pratiquement disparu en 2012. En cinq ans M. Sarkozy aura complètement fait exploser le contrat social qui lie les citoyens. Ce n'était pas la même situation et les mêmes attaques en 1970 ! C'est toujours très hasardeux de comparer des périodes aussi différentes !


  • GF, le 17 nov à 18:18

    GF
    Pourquoi Aladine pas prof ?

    En effet, un si beau métier où l'on ne fait rien, plein de vacances (c'est un oubli dans votre haine du statut de prof) et où l'on gagne bien sa vie ! Il fallait faire les 5 années d'études pour embrasser cette belle profession ! (ce qui aurait,de plus, évité d'avoir une faute tous les trois mots)


  • justinemerty, le 19 nov à 07:33

    justinemerty
    Une aberration

    Si ce projet existe avec l'ambition de faire évaluer les profs par le chef d'établissement en fonction de la progression constatée des élèves (si j'ai bien entendu la presse audio), alors ce serait dans l'optique d'inciter au gonflement artificiel des moyennes. Rappelons que celles-ci sont incrustées dans le livret scolaire, lequel sert à octroyer (quand il est "bon") des points bonus aux candidats bacheliers ou autres ayant été défaillants lors des épreuves (de vérité) de leur examen. Grâce à ce système de dopage insidieux le ministère (et donc le parti politique du moment au pouvoir) pourra se gloser d'avoir de bonnes statistiques de réussite. Ce qui ne pourra être que rentable au niveau électoral. Belle finalité !
    Ceci étant dit, notons que pour mesurer objectivement la progression d'une classe, il faudrait que la matière première, en l'occurrence les élèves, soit "saine". En effet, comment un prof d'histoire et géographie par exemple pourra t-il faire progresser des élèves atteints d'illettrisme sans laisser de côté son programme ? Les enseignants exerçant dans des zones où l'émulation et l'éducation intellectuelle donnée par les parents priment seront (à l'insu de leur plein gré) avantagés car ayant une longueur d'avance sur le prof d'une zone où pour des sauvageons, s'investir dans le travail scolaire est perçu comme une tare. Savez-vous que les élèves ambitieux dans ces classes sont qualifiés par leurs pairs de "bouffons" ? La réalité du terrain ne s'appréhende pas dans des rapports truffés de graphiques et tableaux chiffrés qui servent en définitive à pondre des décisions hors sujet et dont les résultats se voient dans la dégradation du système éducatif pourtant doté de titulaires de bac + 5, simples exécutants des consignes de pédagogie générale projetée comme une parole d’évangile, depuis le ministère. Soulignons que ces dévoués serviteurs sont bien plus formés que les profs d'antan dont ont pu profiter nos décideurs politiques d'aujourd'hui. Entre l’époque des enseignants d’antan et ceux d’aujourd’hui, une abondante pluie des milliers de textes tombant du ministère a dévoré la notion de liberté pédagogique. Il n’y a plus de profs mais des exécutants qui ne peuvent plus enseigner réellement. La pensée pédagogique unique est le carcan de l’école. Quel gâchis !


Réagissez à cet article

Réagissez avec votre compte Francesoir.fr :

* Champs obligatoires
  • Texte plus grand
  • Texte plus petit

SUIVEZ FRANCE SOIR SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX


Sondage

Quel événement attendez-vous le plus en cette nouvelle année 2012 ?

5294 votants
PureShopping

Plus d’articles


Dernières vidéos

Maradona enseigne le jonglage à Djokovic

» Voir toutes les vidéos
France-Soir sur Facebook

Les membres les plus actifs

Quiz

Testez vos connaissances

Législatives 2012