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Articles du blog
De retour de la sesshin

Voici quelques photos de la sangha du dojo zen de Mons de retour de la sesshin qui s'est tenue du 11 au 13 mars 2011 à Maredsous.

Ca n'a pas toujours été facile ( aïe les genoux ;-) ) mais je pense que la conviction de chacun à s'engager sur la voie a été renforcée. Merci à toutes et à tous.

 
Atelier couture suite

Voici les photos de nos amis de la sangha qui participent aussi aux ateliers couture organisés le mardi au dojo de Bruxelles.

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Atelier couture

Nos amis de la sangha de Bruxelles nous ont accueillis ce dimanche 23 janvier pour un atelier couture.

Nous les remercions grandement pour leur accueil.

Voici quelques photos.

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Notre Forum

Aujourd'hui nous avons le plaisir de mettre en ligne notre forum.

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Comment devenir rédacteur ?

Pour aider les futurs rédacteurs, je vais commencer par expliquer comment devenir rédacteur.

 

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Contenu : 54

Thich Nhat Hanh, Le cœur des enseignements du Bouddha, zen mons
Éd. Pocket , 2003 ,
ISBN : 2266123319

Les quatre nobles vérités revues et corrigées.

Dans ce livre, Thich Nhat Hanh apporte d’intéressantes précisions sur les quatre nobles vérités. Tout d’abord, si la première noble vérité est la souffrance (« dukkha »), il est faux, ou en tout cas exagéré, d’affirmer que « la vie est souffrance » ou que « tout est souffrance ». S’il y a souffrance, il y a aussi joie. D’autre part, affirmer que « la souffrance est causée par l’avidité » est également erroné. L’avidité est la première sur la liste des afflictions (« klesha ») et souvent citée seule dans les soutras, pour faciliter leur mémorisation. Mais « d’autres afflictions comme la colère, l’ignorance, le doute, l’orgueil et les vues fausses peuvent aussi causer de la douleur et de la souffrance ». Nous devons donc être capables, grâce à la pleine conscience, d’identifier notre souffrance spécifique avec ses causes propres et de tenter de supprimer celles-ci pour éradiquer la douleur.

Thich décrit aussi avec beaucoup de clarté les fonctions de la méditation : la première fonction est de s’arrêter ; la deuxième est de se calmer ; la troisième est de se reposer. Or, « l’arrêt, le calme et le repos sont les conditions nécessaires pour que la guérison puisse avoir lieu. » Selon lui, les quatre nobles vérités pourraient à notre époque être exprimées dans un ordre différent de celui du Bouddha, et plus positif. En premier, il placerait le bien-être, traditionnellement placé en trois (« cessation de la souffrance »). Il est important de se rendre compte que les conditions du bien-être sont, la plupart du temps, déjà réunies : « avec la pleine conscience, nous chérissons notre bonheur et nous pouvons le faire durer. » En deux viendrait le noble sentier des huit pratiques justes, comme source du bien-être. En trois, la souffrance (généralement classée en un). En quatre, enfin, « l’ignoble sentier à huit branches », qui crée la souffrance. Révolution copernicienne, donc : accepter notre souffrance, certes ; identifier ses causes et les éradiquer, mais d’abord réaliser que, comme le dit l’expression : « nous avons tout pour être heureux ». Selon Thich Nhat Hanh : « Nous avons une certaine idée du bonheur. Nous croyons qu’il nous faut certaines conditions pour être heureux. Mais c’est souvent notre idée même du bonheur qui nous empêche d’être heureux. » Thich décrit ensuite de manière particulièrement claire les constituants du « noble sentier octuple », c’est-à-dire de la voie à suivre pour lutter contre la souffrance et parvenir – ou se maintenir – au bien-être.

Ce livre, comme les autres ouvrages de Thich Nhat Hanh, peut féconder une réflexion bouddhiste particulièrement positive où le bonheur retrouve une place centrale. C’est peut-être un bon moyen pour aborder le zen, parfois synonyme d’une certaine austérité et par là même considéré comme plutôt rébarbatif par la plupart des Occidentaux enracinés dans le culte du bonheur. En tout cas par les Occidentaux qui ont fait l’effort de pousser la porte d’un dojo et de s’asseoir en zazen, comprenant ainsi par la tension de tous leurs muscles que le « zen » n’est pas qu’un argument de vente pour les bains douche magiques et les meubles confortables…

Shin Shu, pratiquant au dojo de Mons

Mis à jour (Lundi, 03 Janvier 2011 08:51)