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Glossaire


Voici une liste (par ordre alphabétique) de quelques termes utilisés dans le site, avec leur définition.

AMO Oscillation Multidécennale de l’Atlantique(Atlantic Multidecadal Oscillation). Malgré la tendance générale au réchauffement des océans depuis la dernière période glaciaire, ceux-ci oscillent à plus petite échelle suivant une courbe sinusoïdale, alternant entre périodes chaudes et froides. Dans le cas de l’océan Atlantique, le cycle a une durée d’environ 60-70 ans, soit plus ou moins 30-35 ans de réchauffement, suivi d’un refroidissement équivalent. La phase positive (chaude) de l’AMO entraînerait un réchauffement de la zone Arctique et du Groenland.

L’AMO est dans sa phase positive (chaude) depuis 1995 et le basculement vers la phase négative (froide) est attendu vers 2015 (elle suivrait l’irradiance solaire avec un délai de 8-9 ans), soit un cycle un peu plus court si tel est le cas.

Informations additionnelles sur l’AMO ici et ici (anglais).

AO Oscillation Arctique (Arctic Oscillation). Selon le NSIDC, la NAO (North Atlantic Oscillation) et l’AO réfèrent au même phénomène. Voir NAO pour plus d’info.
Carbocentriste Réfère aux défenseurs du réchauffement climatique anthropique (RCA), c’est-à-dire ceux qui attribuent au CO2 (dioxyde de carbone) le rôle de moteur principal des variations climatiques récentes. J’utilise ce terme depuis quelque temps, en remplacement du terme réchauffiste, car il est plus neutre et plus approprié.
Climatosceptique Réfère aux gens qui mettent en doute le rôle prépondérant des gaz à effet de serre (surtout le CO2) sur le réchauffement climatique. Un meilleur terme serait parcontre anthropo-climatosceptique, car ces gens (dont je fais partie) ne remettent pas en doute les changements climatiques, mais le rôle de l’homme.

Bon nombre de personnes utilisent aussi le terme «négationniste des changements climatiques». Ce terme (en plus de faire référence à l’holocauste) ne fait aucun sens, puisque les climatosceptiques défendent justement que le climat change constamment (avec ou sans l’homme).

El Nino Grand courant chaud du Pacifique, qui surgit à intervalles plus ou moins réguliers et qui entraîne une hausse significative de la température de l’eau (puis de l’air) pendant plusieurs mois. Son origine demeure mystérieuse, mais sa fréquence et son intensité sont plus marquées pendant la phase positive (chaude) de la PDO.

L’épisode El Nino de 1997-1998 fut particulièrement intense, suivi de près par l’épisode 2009-2010. En période d’El Nino, le climat hivernal du Québec est typiquement chaud et sec, d’où l’hiver clément en 2009-2010. El Nino est l’opposé du courant froid La Nina.

GES Gaz à Effet de Serre. Bien que la vapeur d’eau constitue près de 90% de ces gaz, on sous-entend généralement le CO2 et, à moindre échelle, le méthane. Ces gaz ralentissent la course des infrarouges émis par la Terre vers l’espace, entraînant une légère augmentation de température. Un doublement de CO2 serait responsable de l’augmentation d’environ 1 degré Celcius.

Des scientifiques craignent que ce réchauffement entraîne une cascade de rétroactions positives, laquelle ferait augmenter considérablement le mercure (jusqu’à 6 degrés). Ces rétroactions font l’objet d’un débat en climatologie (d’autres scientifiques prétendent que des rétroactions négatives pourraient aussi se déclencher, minimisant l’effet du CO2), en plus des cycles naturels.

GIEC Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (en englais IPCC: Intergovernmental Panel on Climate Change). Sous la tutelle de l’ONU (plus précisément l’UNEP), ce groupe a pour mission d’étudier l’impact de l’homme sur le réchauffement climatique.

L’organisme est en quelque sorte la référence officielle, du moins celle dont les médias font allusion lorsqu’ils parlent des «experts» ou du «consensus», malgré le nombre restreint de véritables spécialistes qui le composent (quelques dizaines parmi les 2500 collaborateurs) et la vision très partisane.

Le GIEC est notamment connu pour ses rapports alarmistes (4 jusqu’ici), source principale d’information des médias.

La Nina Grand courant froid du Pacifique, à l’opposé d’El Nino. La Nina surgit également à intervalles plus ou moins réguliers, entraînant une baisse significative de la température de l’eau (puis de l’air) pendant plusieurs mois. Sa fréquence et son intensité sont plus marquées pendant la phase froide de la PDO, dans laquelle nous entrons. En période de La Nina, le climat hivernal du Québec est typiquement froid et humide, d’où l’hiver neigeux en 2007-2008. Avec le puissant La Nina qui prend forme depuis la mi-2010, nous devrions voir la température globale chuter et revenir au niveau qui a précédé l’El Nino de 2009-2010.
NAO Oscillation Nord-Atlantique (North Atlantic Oscillation). Selon le NSIDC, la NAO et l’AO (Oscillation Arctique – Arctic Oscillation) réfèrent au même phénomène. L’index de la NOA est calculé à partir de la différence de pression (normalisée au niveau de la mer) entre Gibraltar (ou le Portugal) et le sud-ouest de l’Islande. Les phases de la NOA affectent les températures et précipitations hivernales, ainsi que la glace polaire.

La NOA est dans une phase positive (chaude) depuis environ 1980.

La NOA (tout comme la PDO et l’AMO) n’est à peu près pas pris en compte dans les modèles climatiques. Cela pourrait changer dans le futur, si l’on en croit les propos de Mojib Latif.

Informations additionnelles sur la NOA et l’OA ici (anglais).

PDO Oscillation Pacifique Décennale (Pacific Decadal Oscillation). Malgré la tendance générale au réchauffement des océans depuis la dernière période glaciaire, ceux-ci oscillent à plus petite échelle suivant une courbe sinusoïdale, alternant entre périodes chaudes et froides. Dans le cas de l’océan Pacifique, le cycle a une durée d’environ 60 ans, soit plus ou moins 30 ans de réchauffement, suivi d’un refroidissement équivalent.

La PDO était dans sa phase positive (chaude) depuis 1977, et aurait basculé vers sa phase négative (froide) en 2008. L’épisode El Nino de 2009 à 2010 a éclipsé partiellement cette transition.

La PDO concorde avec les alternances de réchauffement (1910-1945 et 1975-2000) et de refroidissement (1945-1975 et post-2000). La corrélation est encore plus frappante lorsque combinée avec l’AMO. Voyez cet article.

Informations additionnelles sur la PDO ici (anglais).

Réchauffiste Le terme réfère ici aux fervents défenseurs de la théorie du réchauffement climatique anthropogénique, tel Al Gore, James Hansen, le GIEC et la majorité des médias. Bien que j’ai utilisé ce terme pendant longtemps (par opposition aux climatosceptiques – ou simplement sceptique), j’ai adopté le terme «carbocentriste» depuis quelques mois, plus neutre et plus approprié.