Equipements des Commandos Marine

Véhicule de Patrouille Spécialisé (VPS)

Véhicule 4X4 de 2 600 kg à vide et 3 500 kg à pleine charge, il équipe les Commandos marine depuis 2007.
Véritable « mouton à 5 pattes » le VPS tient toutes ses promesses : puissance de feu avantageuse, rapport puissance/charge utile élevé pour une agilité et des capacités de franchissement appréciables, ergonomie largement supérieure à celle des P4, capacité d'emport permettant une autonomie de plusieurs jours pour une équipe de 4 commandos, optimisation pour l'emploi de nuit, pré-équipement radio/navigation/informatique, acceptation de carburant de qualité sommaire, aérotransport...
Avec sa mitrailleuse de 12,7 mm et un M134 minigun, le VPS dispose d' une puissance de feu sur 360° plutôt dissuasive.
(Source magazine « Le Lien » juin 2007).


Véhicule Léger de Reconnaissance et d'Appui (VLRA)

Véhicule blindé de liaison, de reconnaissance et de commandement le VLRA (Véhicule léger de reconnaissance et d'appui) peut transporter de 5 à 12 personnes.
Fabriqués par les Ateliers de constructions mécaniques de l’Atlantique (ACMAT), ces camions sont tout terrain, robustes et polyvalents. Le VLRA est utilisé dans les missions de maintien de l'ordre, d'appui feu ou comme ambulance. Il est parfois utilisé pour transporter du matériel ou un shelter.
Charge utile : 1,70 t - PTAC : 6,50 t - PTRA : 10 t - Empattement : 3,30 m Moteur : 6 cylindres - 145 ch - Boîte de vitesses : Manuelle - 4 vitesses - Autonomie : 1000 km Le VLRA dédié aux commandos marine possède une mitrailleuse 12,7 mm montée sur plateforme.
(Source : ACMAT).


Embarcation type Hurricane / ETRACO

Le Hurricane est un canot semi-rigide de catégorie ETRACO (Embarcation Très RApide pour COmmandos).
L'engin dispose de rangées de sièges placés dans la longueur où l'on s'asseoit à califourchon dans l'axe pour anticiper les chocs. Il est doté d'équipements de transmissions et de navigation (GPS, navigateur et radar plein jour). Le mat arrière supporte le radome du radar.
Longueur: 7,33 m ; Masse: 2,5 t. ; Propulsion: 2 moteurs de 175 CV ; Vitesse de pointe: 45 noeuds ; Rayon d'action: 100 Nq ; Equipage: 10 commandos + un pilote et un chef de raid ; Mer force 5 maximum; utilisé par Hubert depuis 1996. Vendu par la société Zodiac, le Hurricane a également des applications civiles.
(photo © Guillaume Rueda - 10/2000)


Propulseur sous-marin type Vostok

Le commando Hubert utilise des propulseurs sous-marins à coque fermée - mais non étanche - en polyester capables d'emporter 2 nageurs de combat ainsi que quatre charges explosives de 50 kilos chacune.
Mûs par un moteur électrique de 3 chevaux, ces engins dénommés Vostok auraient une autonomie de près de quatre heures et seraient capables d'atteindre une vitesse de 5 nds (un peu plus de 9 km/h) en plongée.
Il existerait quatre Vostok dont deux modèles récents équipés de récepteurs GPS.
(photo © Marine nationale)


Kayak biplace Klepper

Cette embarcation est employé depuis 1990, par les commandos Jaubert, De Penfentenyo, Trepel, De Montfort et Hubert pour l'infiltration discrète en milieu côtier, portuaire, lagunaire et fluvial, à des fins de renseignements ou d'action.
Il emporte deux personnes à des distances pouvant aller jusqu'à 20 kilomètres. Le kayak est démontable et conditionnable en deux sacs. Long de 5.20 mètres, il peut porter 400 kg et pèse 35 kg à vide.
(photo © Guillaume Rueda - Musée de la Marine 10/2004)


Frogs (Full Range Oxygen Gas System)

Equipement de plongée autonome pour nageur de combat.
Oxygène pur ; Silencieux - amagnétique ;
Profondeur maximum : 7 mètres ;
Autonomie : 3 heures ;
Circuit fermé - Aucune bulle rejetée.
Fabricant : Aqualung
Ce nouvel équipement est en service opérationnel depuis le 15 octobre 2002. Il remplace l'Oxygers, en service depuis 1957, modernisé par le Comismer en 1997, dans l'attente d'un appareil plus performant.
(photo © Guillaume Rueda - Salon nautique 11-2001)


Oxymixgers

Equipement de plongée autonome pour nageur de combat.
Circuit fermé ou semi-fermé selon profondeur ; Profondeur maximum : 25 mètres ; Au mélange binaire 60 % oxygène 40% azote ; Circuit fermé - Aucune bulle rejetée.
Utilisé également par les plongeurs démineurs, il permet de fonctionner suivant deux modes : en respirant de l'oxygène pur entre 0 et 7 mètres de profondeur, ou du Nitrox (60% d'oxygène et 40% d'azote) entre 7 et 25 m, profondeur à ne pas dépasser avec cet appereil sous peine de risquer une crise d'hyperoxie.

(photo © Guillaume Rueda - Salon nautique 11-2001)


Embarcation type Futura

Les embarcations légères rapides sont principalement des Futura Mk II et Mk III.
Les Futura Mk II et Mk III sont des canots pneumatiques à gonflage rapide par bouteille de dioxyde de carbone comprimé à 200 bars.
Ils sont habituellement propulsés par un moteur hors-bord de 40 chevaux.

(photo © Marine nationale/Ouragan - 1997)


Pour mémoire : Embarcation type Ecume - Ce programme a été abandonné

La DGA a notifié le 27 juin 2006 à la société VT HALMATIC (Grande-Bretagne) un marché pour la réalisation de vingt Embarcations Commandos à Usage Multiple Embarquables (ECUME). Durée du marché : 33 mois entre la notification et la livraison de la 20ème embarcation (avril 2009)
Les ECUME devaient constituer la nouvelle génération d'embarcations destinées à remplacer les actuels ETRACO et doivent couvrir les besoins de la Marine dans les actions des commandos qui s'inscrivent dans trois domaines de missions : les opérations spéciales, les opérations aéro-maritimes dans une dominante générale d'action militaire principalement orientée de la mer vers la terre, les opérations relevant de la protection et de la sauvegarde dans les approches maritimes, lorsque l'emploi de la coercition est nécessaire pour le bon exercice en mer de l'autorité de l'Etat et de la loi. Il s'agissait avec ECUME de concevoir une plate-forme modulaire et évolutive, permettant d'offrir des performances supérieures aux ETRACO pour le déploiement d'armement, la capacité d'emport, les moyens de transmissions, la réduction des signatures. Leurs missions principales devait consister à effectuer des raids nautiques à grande vitesse soit à partir d'une force navale, soit après un aérolarguage en mer, et à mener l’assaut d'un bâtiment en mettant en oeuvre des matériels spécifiques d'assaut (lance grappin, perche).

Guillaume Rueda et Jean-Michel Roche pour Net-Marine © 2010. Copie et usage : cf. droits d'utilisation


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