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Le sport et la barbarie… Des assassinats ciblés au prétexte que cela fait désordre et crée de la dangerosité dans les rues, alors que le taux d’homicides est plus faible à Rio de Janeiro ou Sao Paulo que dans certaines villes étatsuniennes. Mais là, également, on ne s’encombre pas de problèmes éthiques pour « nettoyer » les rues.
1978. En Argentine, on torturait les opposant-es à deux pas des stades, au Brésil, aujourd’hui, on exécute les pauvres avant les jeux…
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Drôle de rentrée ! Comme en attente dans un contexte anesthésiant avec des réactions et des résistances certes réelles, mais présentées comme sporadiques et inconséquentes par les médias aux ordres. La faute aux journalistes ? Parlons plutôt des patrons de presse et des groupes qui financent les médias plutôt que d’une profession qui, hormis une minorité, est précarisée entre piges au rabais et obligation de taire une information critique. La pensée unique est très tendance !
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Silence, on tue ! Les nervis de l’extrême droite s’amusent et massacrent un étudiant antifasciste en plein Paris. Clément Méric* n’avait pas 20 ans et a été assassiné par un groupe de brutes qui rappelle fortement les chemises noires ou brunes d’un temps que beaucoup veulent révolu. La haine et l’habitude de la violence sont orchestrées quotidiennement à des fins de pouvoir. « C’est pas nous. Nous condamnons cet acte » déclarent les politiques de droite après avoir instillé la haine dans leurs discours. Ceux qui ont exécuté Clément Méric s’en imprègnent, se prennent pour des justiciers nationalistes et n’hésitent pas à attaquer pour tuer. Et « qui de nous veille sur cet étrange observatoire pour nous avertir de la venue de nouveaux bourreaux ? » (Alain Resnais, Nuit et brouillard, 1956).
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Choisissez votre camp et surtout ne pensez pas ! C’est la litote du moment dans une ambiance dépourvue d’esprit critique. Et il faut de la détermination pour résister à la vague consensuelle "hantée" par le prêt-à-penser et la consommation !
Podcastez les émissions pendant une semaine :
CQFD n°120, Mars 2014.
à partir du 12 février 2014
D’Elio Pétri
est sur les écrans le 12 mars en copie restaurée
Film de Danis Tanovic
Bosnie. Histoire ordinaire d’une femme, Senada, vivant un présent qui ressemble fort à notre futur. Survivre est la préoccupation principale de son couple et de leurs deux fillettes. Nazif, son compagnon, pique du bois dans la forêt proche, ferraille dans une déchetterie sauvage, découpe des épaves, et Senada s’occupe de la maison jusqu’au moment où elle est saisie de violentes douleurs au ventre. Aux urgences, le médecin diagnostique une fausse couche nécessitant un curetage pour éviter une septicémie. Mais sans couverture sociale, l’opération se paye cash et pour le couple c’est impossible. Nazif supplie le médecin et son assistante, mais les consignes du directeur de l’hôpital sont strictes : pas d’opération sans couverture sociale. S’enchaînent alors plusieurs tentatives auprès de l’hôpital, d’associations qui contactent les autorités, mais rien n’y fait. Senada se résigne…
Le film est tiré d’une situation réelle où Senada et Nazif jouent leur propre rôle, sans artifice, dans l’urgence d’une course contre la mort. L’abandon du système social pour une libéralisation des soins est décrit dans dramatisation. Le constat est laconique : un médecin peut refuser des soins à une personne en danger de mort. Sans argent, on ne soigne plus !
La Femme du ferrailleur est sur les écrans depuis le 26 février 2014.
Samedi 5 avril 2014
Où est passé le peuple ?
Les classes populaires demeurent une composante majeure des sociétés capitalistes avancées en Europe occidentale, pour ne rien dire des pays dits « émergents » où la prolétarisation progresse à grands pas. Certes, leur composition s’est profondément modifiée à la suite de la restructuration de l’appareil productif, de l’impact des différentes « révolutions technologiques » et du renouvellement des modalités d’organisation du travail. Mais elles n’ont pas disparu. Ce serait plutôt quelles ont été perdu de vue, par les chercheur-es notamment. Si la sociologie du travail s’intéresse encore à elles, la sociologie urbaine les a largement délaissées : leur habitat et le mode de vie correspondant sont actuellement peu étudiés, à l’exception des zones urbaines qualifiées de « sensibles » en raison des troubles dont elles sont fréquemment le théâtre.
La visée de ce dossier est précisément de contrecarrer cet effacement idéologique dont fait l’objet la présence d’une partie importante de la population française dans la société et, par voie de conséquence, sur le territoire.
Le terme « populisme » manié à l’envi par les politologues et les éditorialistes pour justifier l’amalgame entre les forces politiques de l’extrême droite et de la gauche radicale sert simplement à dessiner l’image répulsive d’un certain peuple, celle d’une masse ignorante manipulée et poussée à la violence par des « démagogues », image qui permettra de discréditer au passage tous ceux qui persistent à situer peuple du côté de l’émancipation.
Or, se préoccuper du sort réservé aux classes populaires par l’urbanisation du capital, analyser la manière dont elles vivent la situation qui en résulte et à laquelle elles font face s’inscrit dans cette dernière perspective, et c’est pour délibérément l’assumer comme telle que le vocable « peuple » a été préféré.
Avec Jean-Pierre Garnier, Anne Clerval et Violaine Girard.
Samedi 12 avril 2014
Premier mai Jour Ferré
Deux jours de concerts à l’Européen
avec Serge Utgé-Royo qui présentera ses coups de cœur et ses ami-es
Si l’on chantait…
De la musique, des textes, des voix…
Avec Serge Utgé-Royo, Cristine Hudin et des invité-es…
Serge Utgé-Royo, Léo Nissim, Jean-Mi Truong
L’Espoir têtu et des chansons revisitées par le trio
Un nouvel album, en espagnol, Ibericas.
Samedi 19 avril 2014
Alain Naze (L’Harmattan)
À l’origine de ce livre, il y a d’abord ce bonheur têtu du spectateur face aux films de Jacques Demy. Selon quels mécanismes singuliers son oeuvre parvient-elle à produire ses effets ? On parlerait de l’univers « en chanté » du cinéaste nantais, bien sûr, on évoquerait aussi cette part d’enfance présente dans l’ouverture aux contes, ou encore les couleurs éclatantes des décors nous arrachant à la grisaille quotidienne. Le cinéma de Jacques Demy détient la capacité de rendre heureux.
Samedi 26 avril 2014
Un film de Juan Antonio Bardem (1955)
Avec Lucia Bosé, Alberto Closas, Otello Toso…
María-José de Castro, épouse d’un riche industriel, est la maîtresse d’un professeur d’université, Juan. Fiancés avant la guerre civile, les conventions sociales les ont séparés. Mais, ils continuent pourtant de se fréquenter… Au cours d’une de leurs promenades en voiture, Maria-José tue accidentellement un ouvrier à vélo et prend la fuite. Juan est perturbé par ce crime et recale une étudiante qui faisait une brillante démonstration. Les étudiants se révoltent contre cette injustice. Ces événements amènent Juan à avouer la mort accidentelle du cycliste et repartir sur de nouvelles bases. Il démissionne de son poste et tente de convaincre Maria José de tout avouer à la police.
Le film est une critique de la bourgeoisie des années 1950 qui profitait du régime franquiste tandis que d’autres vivaient encore dans la pauvreté. Une des bourgeoises du film dit d’ailleurs que tant qu’il y aura des pauvres tout ira bien pour eux. Il y a aussi une scène, où Juan cherchant à rendre visite à la femme du cycliste, s’achemine dans les ruines du Madrid d’après-guerre civile et pénètre dans le logement exigu de la voisine de la veuve du cycliste. Le film dépeint une société dominée par la corruption, l’hypocrisie et les seuls intérêts personnels.
et
de Luis Garcia Berlanga (1963)
Avec Nino Manfredi, Emma Penella, José Isbert…
En Espagne, dans les années 1960. José-Luis, croque-mort de profession, s’éprend de Carmen, la fille du bourreau officiel. Tout au bonheur de s’être rencontré car la profession de José-Luis et celle du père de Carmen provoquent généralement le rejet, les jeunes gens se marient et souhaitent acquérir un appartement dans les nouveaux immeubles mais, pour pouvoir jouir de ce type de logement, il faut que l’un des conjoints soit fonctionnaire d’État. Le beau-père, à deux mois de la retraite, propose alors comme successeur son gendre. José-Luis est alors nommé bourreau officiel...
Mais que se passera-t-il si une exécution intervient ? Le garrot pour un appartement de fonction…
Le film sera sur les écrans en copie restaurée en avril.
Samedi 3 mai 2014
Ce double numéro de L’homme et la société (189-190), coordonné par Claude Didry et Monique Selim, interroge et confronte — bien au-delà du postulat désormais bien institué que le sexe est politique — sous différents angles et dans des configurations variées, de la France à la Chine, de l’Irak au Chili et au Mexique, de la Guyane à la Guadeloupe, de la Mongolie à l’Algérie, les constructions idéologiques qui ramènent la sexualité sur la scène du politique : ces constructions mobilisent le capital symbolique des sociétés mais le transforment sous l’effet des imaginaires qui visent à dépasser les situations socioéconomiques et politiques.
Une permanence de l’inconscient dans le théâtre que dressent sexe et politique, confère en outre à la problématique de cette livraison une acuité qui traverse les périodes et dévoile leurs ressorts sous un angle inattendu : aliénation et émancipation s’y donnent en effet à penser dans des dédoublements conscients et inconscients du désir, faisant de l’ordre politique un ordre sexuel incorporé.
En compagnie de Monique Selim, Claude Didry et Catherine Deschamp
Samedi 10 mai 2014
Ah ! Odile, comme je suis heureuse de te rencontrer. On me dit le plus grand bien de ton travail. Charles est dithyrambique à ton sujet, et tu sais combien je l’estime. Bon, je vais être directe. Ce n’est pas mon genre de tourner autour du pot. Bon, tu es une parfaite animatrice. Et c’est justement à ce titre que je voulais te parler.
Voilà, tu n’es pas sans savoir que nous sommes engagés dans une opération fitness. Je veux dégraisser en douceur... Pour ça, je vais avoir besoin de toi. On a ouvert un guichet pour les partants. On n’est pas chien. Si besoin est, on finance des formations pour faciliter les reconversions. C’est correct, non ? Bon, le hic, c’est que pour l’instant les volontaires ne se bousculent pas au portillon. Alors, on va être obligé de pousser quelques personnes vers la sortie. Mais sans faire de vague, hein pas de vague, pas d’hystérie, ni de blabla revendicatif. Pour toi, ça va être assez simple. J’ai besoin d’un dossier sur une seule personne.
Avec L’auteur, Jean-Luc Debry
Samedi 17 mai 2014
Samedi 24 mai 2014
Samedi 31 mai 2014
Le Thé ou l’électricité
Film documentaire de Jérôme Le Maire
Entretien avec le réalisateur.