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Arabes

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Arabes
arabe : عرب

Populations significatives par région
Drapeau de la Ligue arabe Ligue arabe 380 millions (2014)
Diaspora 40 millions
Population totale 420 millions
Autres
Langues Arabe
Religions Islam majoritaire sous diverses formes.
Minorités chrétiennes (orthodoxe, catholique et protestant) et juives

Les Arabes sont des individus anthropologiquement différents les uns des autres mais qui toutefois s’identifient par des liens linguistiques et/ou culturels. Ils sont répartis sur une vaste zone qui s’étend d’Oman à la Mauritanie.

Ils incluent les descendants d'habitants de la péninsule Arabique et du Maghreb qui parlent des variantes de l'arabe, une langue sémitique.

Ainsi définis, les Arabes sont estimés à environ 420 millions dans le monde. Ils sont principalement présents en Asie, en Afrique et en Europe.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L’origine du mot Arabe demeure obscure, malgré les nombreuses recherches[1].

Dans la mythologie grecque ce nom vient du héros Arabos, né dans une vaste contrée à qui il donna son nom, l'Arabie, et à son peuple. Il est fils du dieu Hermès et père de Cassiopée[réf. nécessaire].

L’étymologie arabe considère que le mot arabe dérive du verbe « exprimer »[1].

Ce radical pourrait également désigner « le lieu où le soleil se couche » (cf. Érèbe, les ténèbres), c’est-à-dire l’Occident. Arabe et Europe pourraient provenir du sémitique `ereb, qui signifie « coucher du soleil » (donc occident) ;

En hébreu Arabe/ Arabi a la même racine que «Erev»: le soir («méArav»: l'occident, le couchant). L'arabe est mentionné à plusieurs reprises dans la Bible, ce qui laisserait penser que l'hébreu («Ivri» descend d'Ever/ Eber; voulant dire la traversée, le passage) venait à l'origine de l'est de l'Arabie. «Erev» («soir» en hébreu) et Ever (personnage bible ancêtre des Hébreux, représentant le mouvement d'une traversée) sont constitués des mêmes lettres mais n'ont pas du tout la même racine (les langues sémitiques étant construites sur des racines/ des radicaux de lettres), ni étymologie, ni signification.(Erev# Ever).

Le mot Aribi a été trouvé dans une inscription assyrienne qui date de 853 av. J.-C. Le roi Salmanazar III relate une rébellion du prince Gindibou l’Aribi[2]. Vers 530 av. J.-C., le mot Arabaya est transcrit dans plusieurs documents persans. Le nom de lieu Arabia est transcrit en grec par Hérodote. Par la suite tous les écrivains grecs ou latins élargissent le sens en désignant l’endroit et les habitants par le mot arabique[2].

Définitions du terme[modifier | modifier le code]

En bleu : pays membres de la Ligue arabe.

L’identité arabe ne connaît pas une définition unique ; elle peut être caractérisée par un ou plusieurs critères, par exemple :

  • Généalogie : serait Arabe celui ou celle qui situe certains de ses ancêtres dans l’une des tribus d’Arabie. C’était la définition utilisée à l’époque médiévale, par exemple par Ibn Khaldoun.
  • Nationalité : serait Arabe le national d’un des vingt-deux pays membres de la Ligue arabe. Cette définition recouvre environ 350 millions de personnes[3]. Elle exclut une partie de la diaspora et englobe les membres des minorités linguistiques (Coptes, Syriaques, Berbères, etc.).
  • Langue : serait Arabe une personne dont la langue maternelle est l’arabe. Cela inclut les locuteurs des parlers locaux, appelés arabe dialectal, qui ne se comprennent pas toujours entre eux.

Pour Sati al Housri, un des pères du nationalisme arabe, « est Arabe celui qui parle arabe, qui se veut Arabe et qui se dit Arabe ».

Les populations « arabisées »[modifier | modifier le code]

Avec l’expansion de la religion musulmane à partir du VIIe siècle, certains groupes sociaux ou politiques s’arabisent petit à petit. La culture arabo-musulmane se propage, en particulier au détriment des langues locales (grec, égyptien, syriaque, berbère…), notamment au Proche-Orient (Liban, Syrie, Palestine, Jordanie et Irak) et aussi en Afrique du Nord (Égypte, Maghreb, Soudan…).

Les populations « arabisées » parlent souvent des variantes de l'arabe, mélangé aux langues antérieures, appelés « dialectaux ». À l'écrit, des formes normalisées de l'arabe sont cependant le plus souvent pratiquées, soit l'arabe classique, soit l'arabe moderne.

Par exemple, les Maltais parlent le maltais, une variante de l'arabe proche du tunisien, sans se considérer comme Arabes. En effet, le mouvement nationaliste maltais, au XIXe siècle, s'est construit autour du mythe d'une origine phénicienne pour contrer les partisans de l’annexion de Malte par l’Italie, alors en cours d’unification.

Peuplement arabe[modifier | modifier le code]

Famille arabe chrétienne de Ramallah, en 1905.
Femmes des ouled Nail, tribu arabe d’Algérie en 1890.

Les habitants de l’Arabie et du désert s’étendant de la Mésopotamie jusqu’en Syrie sont de langue sémite. La présence de populations bédouines y est très ancienne, puisqu’elles sont mentionnées dans des textes assyriens et babyloniens du IXe siècle av. J.-C. mais aussi dans la Bible. Selon celle-ci, elles seraient issus des fils d’Abraham; leur ancêtre serait Ismaël, frère d’Isaac l'ancêtre des Hébreux.

L’historien Marc Bergé écrivit :

« "Les Arabes font leur première apparition dans l’histoire en 854 avant Jésus-Christ : l’arabe Gindibu soutint Bin Idri de Damas (le Ben Hadad II de la Bible) en lui amenant mille chameliers du pays d’Aribi à l’occasion de la bataille de Qarqar […] Peut-être le camp de Gindibu était-il situé au sud-est de Damas. Il est certain que les éléments bédouins de la péninsule arabique - qu’on appelait probablement indifféremment Aram, Eber ou Haribu - devaient être installés, à l’origine, dans la région qui s’étend entre la Syrie et la Mésopotamie et qui fut, avec la Syrie le berceau le plus ancien des Sémites[4]. »

À partir du VIIe siècle, certains sont partis au Proche-Orient, vers l'Asie, l’Afrique du Nord et la péninsule Ibérique, dans le cadre de la diffusion de l’islam. Il existe aujourd’hui d'importantes diasporas issues de ces pays et qualifiées d'«arabes» en Europe, en Amérique du Nord et du Sud, en Afrique de l'Ouest, de l'Est…

Mythes d'origine[modifier | modifier le code]

Dans des mythologies de la péninsule arabique, Qahtan est l'ancêtre des «Arabes du sud» et Adnan celui des «Arabes du nord».[réf. nécessaire] Selon les textes bibliques et coraniques, Ibrahim (pour les musulmans) ou Abraham (pour les chrétiens et les hébreux), descendant de Sem fils de Noé, serait l’ancêtre du peuple arabe. Son fils Ismaël est considéré comme le deuxième patriarche des Arabes.

Récits antiques et médiévaux[modifier | modifier le code]

Selon Ibn Khaldoun, les Arabes sont formés de quatre groupes distincts, les Ariba, les Mostaâriba, les Tabia lil âarab et les Mostaâdjem[5]. D’après lui[6], les généalogistes arabes séparent les tribus de leur nation en deux catégories. La première descend de Qahtan et l’autre d’Ismaël[7]. Khehlan et Himyer sont de la 1re catégorie. Moder et Rebia b Nizar appartiennent à la 2e catégorie.

Selon Tabari, un historien musulman, Ève habitait à Djeddah et Adam demeurait seul à Serândib dans une montagne. Cette montagne a été identifiée par Ibn Battuta et porte maintenant le nom de pic d’Adam[8], il fut envoyé la première fois dans l’Hindoustan. Adam et Ève sont passés par l’actuelle Arabie saoudite. Adam faisait son pèlerinage et il retournait à sa nouvelle demeure, qui est La Mecque actuelle[9].

Tabari fait remonter Ismaël, en passant par Abraham et Noé, à Adam.

Les psaumes et préceptes d’Adam ont été écrits en arabe et ils sont conservés au Vatican[réf. nécessaire]. Une autre version est en syriaque[10].

D’autres philosophes musulmans pensent que la langue d’Adam était l’arabe, mais cela a été contesté par Ibn Jinni au Xe siècle[11].

La mère d’Ismaël est Agar, une Égyptienne[12]. Le père d’Ismaël était Abraham[13]. Le roi égyptien avait quatre cents femmes, dont Agar. Il offre à Sarah l’épouse d’Abraham de choisir deux jeunes filles parmi ces femmes. Sarah choisit une seule d’entre elles, Agar, qui occupait un rang plus élevé que celui des autres, et qui se prit d’affection pour Sarah[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le géographe grec Strabon, au Ier siècle avant J.-C., commence à décrire avec précision le territoire des Arabes : il bénéficie du témoignage des marchands de la route de l'encens, et des explorateurs romains[15].

Les livres Les Ethniques de Étienne de Byzance, lexicographe byzantin, formaient une étude philologique et grammaticale de termes toponymiques de l’Antiquité. La région d’Arabie y est présentée peuplée par des tribus nomades dont la langue semble être l'arabe. L’Arabie centrale y est peu présente, Yathrib et Makka ne sont pas mentionnées. Des références à des ouvrages de l’Antiquité traitant uniquement de l’Arabie et de sa population sont faites. L'auteur s’était basé sur les travaux de géographes (Ptolémée, Strabon et Pausanias) et grammairiens et commentateurs d'Homère[16],[17].

D’après Ctésias, au temps des Phéniciens, les Béroses étaient composés de Chaldéens et d’Arabes. Le roi arabe à cette époque était Ariée, il faisait la guerre contre Ninus, chef de Babylone et de Ninive[18]. Selon Ferd Hoefer, une dynastie arabe avait occupé Babylone en 1400 av. J.-C. Cusan - Risataim, un Madianite (tribu qui appartient aux Ismaélites) était le roi de la Mésopotamie. Plusieurs peuples (phéniciens, hébreux) étaient soumis à ce roi. Les Ismaélites occupaient une partie de la Mésopotamie et une grande partie de l’Arabie. La guerre éclate entre les Hébreux et Cusan - Risataim à cause de Yahweh (dieu du Proche-Orient). Les Hébreux ont dénigré ce dieu et se sont mis à adorer Baalim (les Baal) et Astaroth (Astarté). À la fin, les Hébreux offrent leur soumission à Cusan- Risataim durant huit ans[19].

  • Au Sud

La langue du sud est différente du nord de la péninsule de l’Arabie. Le Sud était en plein déclin, après la chute successive du Royaume de Saba qui a duré des millénaires. Les Himyarites sont les derniers souverains de cette région. Dhu Nuwas fut le dernier roi de la dynastie à la fin du Ve siècle, il se convertit au judaïsme et punit les chrétiens à cause de la persécution des Byzantins. Les Éthiopiens, en majorité chrétiens, prennent la région. Vers 575, les Perses font une incursion. La domination des Éthiopiens et des Perses a été éphémère. La société était très développée par rapport aux autres. Les habitants sont sédentaires, habiles dans la construction de digue et l’agriculture. Ils produisaient et exportaient les épices, la myrrhe, l’encens, les aromates, etc., à une partie du monde. Les routes étaient prospères pendant le temps de la paix (accord signé entre les Arabes et les Romains à l’époque de l’empereur romain et arabe Philippe l’Arabe). Le Yémen était une société monarchique et la religion était polythéiste. Plusieurs inscriptions découvertes dans la région laissent penser qu’une partie de la population savait écrire[20][réf. insuffisante].

  • Le centre et le Nord

Ces régions étaient influencées par la culture araméenne hellénisée. Les pistes commerciales étaient établies. Les Nabatéens fondent leur royaume et la ville de Pétra fut la capitale. Trajan concrétise une province romaine au nord de la Nabatène. De 244 à 249, Philippe l’Arabe dirigeait toute la province. Au sud la Syrie était connue sous le nom de Palmyre, Odenathus (« Udhayna ») était le premier souverain puis sa femme Zénobie (« Zayneb ») le remplaça. Aurélien prend la région puisque presque la totalité de la population était semi-nomade ou nomade. L’histoire demeure sombre au sujet des autres dynasties Lihyan et Thamud. Des inscriptions relèvent l’existence des deux pays. Le Coran mentionne Thamud. En 384, le traité de paix entre les Sassanides et les Romains fait arrêter les guerres dans la région. Cette paix durera jusqu’en 502. Les Byzantins et les Perses parcouraient les routes de la région qui étaient sûres[21][réf. insuffisante].

Entre le IVe siècle et le VIe siècle, la région se dégrade. Les Byzantins et les Sassanides s’en sont désintéressés. La société arabe demeure tribale. L’élevage était important pour la survie ; parfois les Bédouins attaquent les caravanes des Arabes sédentaires. Les tribus arabes avaient un chef élu et avaient un conseil formé de membre de la même famille (Ahl al Bayt) (les gens de la maison). La religion des tribus était le polydémonisme[21][réf. insuffisante].

  • La Mecque

La ville réunissait les grands marchands de la tribu des Quraychites. Ces derniers concluaient des traités avec les Byzantins, les Éthiopiens, les Sassanides, etc. La Mecque était une ville marchande. Ses notables dirigeaient tout par l’intermédiaire d’un conseil (Madjles)[21][réf. insuffisante].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Conquêtes arabo-musulmanes[modifier | modifier le code]

L’Alhambra, vue partielle depuis le Mirador de San Nicolás, elle fut construite par les Nasrides.
Gustave Boulanger, Un cavalier arabe, huile sur toile, 1865.
Article détaillé : Histoire de la conquête musulmane.

Avant le début de la conquête musulmane, les tribus arabes au centre de l’Arabie étaient essentiellement nomades, mais avaient développé des civilisations urbaines et des royaumes au sud de la péninsule Arabique; comme ceux du Yémen ( Saba, Hadramaout, Ma'in, Himyar..), au nord de la péninsule (royaumes Lakhmide de Al-Hira, Ghassanide..), en Mésopotamie, et en Syrie (royaumes de Palmyre, de Pétra, de Hatra).

C’est à Yathrib, la future Médine, que l’islam commence à établir son pouvoir (voir Tribus musulmanes et juives de Yathrib).

Expansion de l’islam.
La Grande Mosquée de Kairouan en Tunisie, élevée par le conquérant arabe Oqba Ibn Nafi à partir de 670, est la première mosquée de l’Occident musulman.

Après la conquête de la péninsule Arabique par l’islam, les Arabes ont conquis aux VIIe et VIIIe siècle les régions voisines du Proche-Orient, l’Asie mineure, l’Afrique du Nord dans laquelle ils fondent Kairouan première cité musulmane du Maghreb[22] Après une conversion rapide à l’islam, une armée d'Amazigh et Arabes conquit l’Espagne pour le compte du calife omeyyade de Damas. Toutes les villes tombaient au pouvoir des Omeyyades. Plusieurs dynasties se sont maintenues pendant huit siècle, mais le règne des musulmans finit par tomber sous les attaques des chrétiens du nord. La seule dynastie survivante était la dynastie arabe des Nasrides à Grenade, elle fut la dernière à tomber en 1492. En même temps, la découverte de l’Amérique fut entamée.

Les musulmans ont régné près de huit siècles (de 711 à 1492) en Andalousie. Ils conquirent aussi une partie du Portugal. Les Maures furent expulsés de la péninsule ibérique en 1609 sous Philippe III[23][réf. incomplète]. Une partie d’entre eux s’installe en France[réf. nécessaire] et plusieurs deviennent chrétiens. Le reste revient en Afrique du Nord. Certains pouvoirs en Andalousie s’entendaient avec les trois communautés religieuses chrétienne, juive et musulmane. À partir de 1492, les Espagnols diffusent en Amérique des techniques et des denrées empruntées à la culture maure (les techniques d’irrigation, le sucre, le café, etc.)[24].

Une tête de pont musulmane se maintient en Provence dans le massif des Maures, dans le Sud de la France, jusqu’à la fin du Xe siècle[25].

La Sicile fut également sous domination musulmane pendant près de 250 ans et la majeure partie de ses habitants se convertirent à l’islam jusqu’à ce que les armées chrétiennes et normandes récupèrent l’île, fondant le royaume de Sicile. Cette islamisation et cette arabisation furent d’autant plus radicales qu’une immigration berbère importante suivit les famines qui ravagèrent l’Afrique du Nord de 1004-1005 à 1040[26].

Les Hilaliens, une tribu nomade du centre de l’Arabie, s'installent d'abord en Égypte avant de faire la conquête du Maghreb au milieu du XIe siècle[27].

Le Proche-Orient et le Maghreb seront conquis par plusieurs dynasties et empires étrangers (Ottomans, Espagnols, Portugais, Anglais, Français, etc.) par la suite.

Religions[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Jahiliya, Paganisme, Monothéisme, Christianisme et Islam.

Histoire[modifier | modifier le code]

Yahweh (dieu du Proche-Orient) était le dieu de la dynastie arabe des Ismaélites à Babylone en 1400 av. J.-C. [réf. nécessaire].

Dans l'Antiquité, les habitants de l'Arabie pratiquaient des religions animistes[28] variées[29]. Le Coran évoque plusieurs divinités[réf. nécessaire] (Allat, Hubel, Quzeh, Al Lât (femme), Al Ozzâ, Wadd (Amour), Amm, Yagût, Nasr, etc.[29]). La Kaaba était un lieu sacré chez les Arabes avant Mahomet[29]. On peut mentionner aussi le mythe de la Reine de Saba, appelée «Balqis» en arabe.

Des Arabes pratiquaient des religions monothéistes (christianisme, judaïsme, etc.) avant l’apparition de l’islam. De nombreux Arabes de religion juive vivaient dans la région[30], notamment à Yathrib (Médine) où ils étaient agriculteurs et artisans[20][réf. insuffisante]. Certaines y sont restées jusqu'au XXe siècle, en particulier au Yémen. Après l'hégire, une grande partie des Arabes embrassent la religion musulmane.

Christianisme[modifier | modifier le code]

Il existe également près de quinze millions d’Arabes chrétiens dans l’aire géographique arabo-musulmane : en Égypte (de 8-16 %), en Syrie (5,4-9,4 %), au Liban (34-41 %), en Palestine (6 % (11 % avant la diaspora palestinienne)), en Israël, en Jordanie (3-4 %), en Irak (2,7-3,5 %) et en Iran (0,1-0,6 %)[31].

Parmi les Arabes du Brésil qui constituent environ 7 % de la population[32]. La communauté arabe compte en tout 8 millions[24], les chrétiens de la Grande Syrie sont venus au Brésil en 1837. En tout, il y a 17 millions d’Arabes en Amérique Latine[24].

Aux États-Unis, la communauté arabe compte environ 3,5 millions de membres, dont environ 63 % sont chrétiens et 24 % musulmans[33]. Leur communauté qui s’est installée dès le début du XXe siècle en provenance de Syrie, du Liban et d’Égypte, regroupe une population peu nombreuse mais très bien assimilée, avec de nombreux exemples de réussites personnelles, tels John Sununu et Ralph Nader dans la politique, Bobby Rahal dans le sport, ou Paul Anka et Frank Zappa dans la musique. Ces dernières années un certain nombre de nouveaux immigrants est arrivé depuis l’Iran, l’Afghanistan et l’Irak.

Judaïsme[modifier | modifier le code]

L'expression « juifs arabes » désigne les personnes de religion juive[34] dont l'arabe est la langue maternelle et/ou originaires d'un pays arabe. Avant, pendant et après la création d'Israël en 1948, près de 900 000 juifs quittent ou sont chassés des pays arabes, où ils résidaient et étaient nés, et partent habiter dans le nouvel État dont ils obtiennent la nationalité. De nombreux pays arabes ont alors mené une politique discriminatoire et répressive à l'égard des juifs sous couvert de nationalisme panarabe, de combat contre le sionisme ou de défense de l'islam, en reprenant parfois une définition raciale du judaïsme.

  • Les 1er et 2 juin 1941, le farhoud (arabe : الفرهود « dépossession violente ») est une émeute sanglante contre les juifs de Bagdad, alors capitale du Royaume d'Irak. Il survient, alors que la ville ne possède plus d'autorité politique, après la fuite de Rachid Ali al-Gillani et avant l'arrivée des forces britanniques et transjordaniennes. Les émeutes font environ 180 victimes juives selon les sources officielles.
  • En Égypte, après la création d'Israël en 1948, des attentats dans les quartiers juifs font 70 morts et plus de 200 blessés, tandis que des émeutes font encore plus de victimes. Pendant la guerre israélo-arabe, le fameux grand magasin Cicurel, situé près de la place de l'Opéra au Caire, est incendié. Le gouvernement finance sa reconstruction, mais il est de nouveau incendié en 1952, avant de passer sous contrôle égyptien.
  • En Libye, où il n'y a plus que quelques centaines de juifs à l'arrivée de Kadhafi au pouvoir en 1969, ils sont alors l'objet d'une hostilité particulière. Durant les premières années de la République arabe libyenne, tous les biens fonciers des juifs sont confisqués, et les cimetières juifs détruits. Répressions et mesures arbitraires conduisent à l'exil les derniers juifs de Libye, dont la communauté disparaît totalement.[réf. nécessaire]

Héritage et transmission du savoir classique[modifier | modifier le code]

Il est communément admis que ce sont des chrétiens syriaques qui ont traduit la majorité des textes des auteurs grecs en arabe et que les versions commentées d’Aristote, de Platon ou d’autres sont parvenues en Europe avec des annotations des penseurs musulmans qui ont ainsi contribué d’une certaine manière au mouvement des idées sans en avoir été pour autant les importateurs exclusifs. La latinisation du nom de ces commentateurs montre leur prestige auprès des savants européens[35] : Ibn Rushd est devenu Averroès, Ibn Sina Avicenne, Ibn Tufayl Abubacer, Ibn Bajjah Avempace, Hunayn ibn Ishaq Johannitius

L’islam a rapidement conquis la Perse sassanide et la majeure partie de la chrétienté orientale où chrétiens et juifs reçoivent le statut de dhimmi soumis à l’impôt. Les conquérants exigent également de leurs tributaires une contribution intellectuelle qui nourrira cette civilisation naissante en puisant dans les trésors de la pensée antique. La Syrie devint le principal centre de la pensée hellénique, après que Justinien ait fermé les écoles d’Athènes. À l’exception de quelques œuvres traduites directement du grec en arabe, les ouvrages grecs étaient traduits en syriaque, une forme tardive d’araméen, dans un mouvement qui s’amplifia après la conquête musulmane[36].

Les califes abbassides créent au début du IXe siècle un atelier de traduction appelé Bayt al Hikma (Maison de la sagesse) à Bagdad et envoient des caravanes à Byzance pour acquérir les manuscrits grecs à prix d’or. Ce mouvement de traduction inclut des ouvrages tant de médecine, de logique ou de philosophie grecques que de littérature persane ou d’astronomie indienne qui, synthétisées à travers l’islam, font émerger une nouvelle culture philosophique et scientifique arabe appelée l’adab, imprimant un essor nouveau aux savoirs en général et à la science en particulier[37].

Parmi les traducteurs fameux, on peut mentionner au IXe siècle le médecin Hunayn ibn Ishaq[38] qui transcrit les corpus médicaux d’Hippocrate et de Galien, qui serviront de base au Canon de médecine d’Avicenne qui sera lui-même traduit en latin et fera autorité durant cinq siècles. D’autres personnalités d’importance sont à mentionner tels al-Farabi[39] qui donne une interprétation d’Aristote et de Platon harmonisant les deux philosophies ou encore le savant al-Biruni[40], qui décrit l’histoire de l’Univers dans la tradition grecque. Enfin, l’œuvre d’Averroes, philosophe, théologien et savant musulman du XIIe siècle[41], commentateur des œuvres d’Aristote, soulève des débats passionnés qui trouvent autant de partisans que de détracteurs et aura une influence telle dans l’occident médiéval qu’on parle d’averroïsme.

Les traductions d’Aristote et d’autres auteurs antiques gagnent l’Espagne sarrasine et la Sicile où l’on traduit activement les œuvres de l’arabe en latin. Tolède, reprise aux Arabes en 1085, devient un lieu de contacts féconds entre culture arabe et monde chrétien : de 1130 à 1150, l’archevêque Raymond d’Agen emploie des médiateurs juifs qui, en plus de l’hébreu savent l’arabe, le castillan, le latin ou encore des savants chrétiens comme Gérard de Crémone. Ainsi les auteurs anciens et les commentaires arabes pénètrent en Occident influençant profondément la pensée des auteurs chrétiens comme Albert le Grand et de Thomas d’Aquin[42][réf. insuffisante].

Cette théorie est aujourd’hui partiellement contestée par des historiens comme Jacques Heers ou Sylvain Gouguenheim[43][réf. insuffisante] qui, allant à contre-courant de la recherche contemporaine[44], explique dans un ouvrage fort critiqué par ses pairs, Aristote au Mont-Saint-Michel[45], qu’à côté de la transmission arabe, il aurait existé une filière directe de traductions du grec au latin, dont le Mont-Saint-Michel aurait été le centre au début du XIIe siècle, grâce à Jacques de Venise[46]. L’historien confirme néanmoins la reprise arabo-musulmane de nombreux éléments de la culture ou du savoir grecs, mais considère que la pensée d’Aristote n’y eut pas d’influence dans les secteurs de la politique et du droit, du moins du VIIIe au XIIe siècle[47].

Pour Gabriel Martinez-Gros, professeur à l’université de Paris X, « si le Moyen Âge occidental minimise l’apport des Arabes, c’est qu’il cherche avant tout à renouer avec un patrimoine antique qu’il tient pour sien ; l’Islam médiéval quant à lui exalte une Grèce antique sans parenté avec l’Empire byzantin »[48].

Culture arabe[modifier | modifier le code]

Dans les pays arabes, les hommes portent des noms arabes ou musulmans, ainsi de même pour les femmes. Ils s'expriment majoritairement avec des dialectes locaux qui diffèrent selon les pays. Les vêtements portés se composent d'une shemagh (ou d'autres styles de chèches) maintenue par un agal, d'un qamis ainsi que d'un bisht (noir, beige ou blanc), sauf pour les populations arabes originaires du Maghreb qui, avec les siècles, ont dû s'intégrer à la communauté amazigh d'où la djellaba ou le burnous.

Génétique[modifier | modifier le code]

Depuis la fin des années quatre-vingts et surtout depuis le début du siècle, les généticiens ont travaillé sur le chromosome Y (transmis du père aux fils) et sur l'ADN mitochondrial (transmis de la mère aux enfants) qui ont la particularité d'être transmis intégralement (hors mutation). Il est donc possible de remonter aux ancêtres communs des différentes populations du globe, et en particulier de ceux des populations arabes[49].

Une étude de Bekada et al. publiée en 2013, portant sur le patrimoine génétique (en particulier les séquences mtDNA et le chromosome Y, surtout les haplogroupes E and R) de 240 personnes résidant au nord-ouest de l'Algérie[50], décrit une population comparable au reste du Maghreb, dont les ancêtres sont originaires d'Afrique sub-saharienne, d'Europe et d'Asie. Elle montre la continuité de mouvements de population et de relations entre les groupes humains depuis le Paléolithique au moins. Dans cette même étude les fréquences des différents haplogroupes du chromosome Y sont précisées pour les principales régions du monde arabe[51] :

Haplogroupe du chromosome Y n A B C DE E1a E1b1a E1b1b1 E1b1b1a E1b1b1a1 E1b1b1a1b E1b1b1a2 E1b1b1a3 E1b1b1a4 E1b1b1b E1b1b1c F G H I J1 J2 K L N O P,R Q R1a1 R1b R1b1a R1b1b R2 T
Marqueur M33 M2 M35 M78 V12 V32 V13 V22 V65 M81 M34 M89 M201 M69 M343 V88 M269 M70
Maghreb
Maroc 760 0.26 0.66 - - 2.76 3.29 4.21 0.79 0.26 - 0.26 1.84 3.68 67.37 0.66 0.26 0.66 - 0.13 6.32 1.32 0.53 - - - 0.26 - - - 0.92 3.55 - -
Algérie 156 - - - - 0.64 5.13 0.64 1.92 0.64 - 0.64 1.28 1.92 44.23 1.28 3.85 - - - 21.79 4.49 0.64 - - - - 0.64 0.64 - 2.56 7.04 - -
Tunisie 601 - 0.17 - - 0.5 0.67 1.66 - - - - 3 3.16 62.73 1.16 2.66 0.17 - 0.17 16.64 2.83 0.33 - - - 0.33 - 0.5 - 1.83 0.33 - 1.16
Machrek
Egypte 370 1.35 - - - 0.54 2.43 3.24 0.81 7.03 1.62 0.81 9.19 2.43 11.89 6.76 1.08 5.68 - 0.54 20.81 6.75 0.27 0.81 - 0.27 0.54 0.27 2.16 - 2.97 2.97 0.54 6.22
Jordanie, Syrie, Liban, Iraq, Palestine 2741 0.18 0.04 0.04 - 0.33 0.62 0.44 - - - 1.24 8.72 - 0.84 5.36 0.15 5.47 - 2.84 30.83 21.05 0.69 3.43 0.15 0.07 0.66 1.2 3.39 0.36 5.47 1.97 0.47 3.98
Péninsule Arabique 618 0.16 0.81 0.97 0.81 0.32 5.66 1.94 0.49 - - 0.32 2.43 - 0.16 5.66 1.29 2.91 2.1 - 44.01 11.32 4.37 2.27 - 0.65 0.32 1.46 6.31 0.16 - 2.43 0.16 0.49

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Les Arabes dans l’histoire, Bernard Lewis, page 15, édition Flammarion, (ISBN 978-2-08-081362-6).
  2. a et b Les Arabes dans l’histoire, Bernard Lewis, page 16, édition Flammarion, (ISBN 978-2-08-081362-6).
  3. Institut national d’études démographiques (INED), Bulletin no 458, juillet 2009 (www.ined.fr).
  4. Marc Bergé", Les Arabes, p. 20.
  5. Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, traduction de William McGuckin de Slane, page 1,  éd. Berti, Alger, 2003, p. 1, partie Tribus Arabes de l’Afrique septentrionale, note de bas page (ISBN 9961-69-027-7) édité erroné.
  6. le traducteur du livre d’Ibn Khaldoun, nous réfère au livre de M. Caussin de Perceval : Essai sur l’histoire des Arabes pour comprendre Ibn Khaldoun.
  7. Fils d’Ibrahim pour les musulmans, etc., et Abraham pour les chrétiens et les hébreux, etc.
  8. Revue scientifique. Publié par Germer Bailliére, 1884. Notes sur l’article : année 21:sem.1 (1884:janv.-juin). Le pic d’Adam à Ceylan. De M.E. Haeckel, page 243.
  9. Tabari, La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1. Édition Sindbad, (ISBN 978-2-7427-3317-0), chap.  : De la création à David, page 83.
  10. La Sainte Bible : texte de la vulgate, traduction française en regard avec commentaires… : introduction générale. De l’Abbé Trochon, H -J Crelier, Charles Trochon. Collaborateur Antoine Bayle. Publié par Lethielleux, 1886. Notes sur l’article : v.1. Page 481. version du livre en ligne
  11. Slimane Zeghidour, La poésie arabe moderne entre l’Islam et l’Occident, Karthala Éditions,‎ (ISBN 2-86537-047-X, lire en ligne), p. 35.
  12. Histoire universelle de l’Église catholique. De René François Rohrbacher, Franz Hülskamp, Hermann Rump. Publié par Lardinois, 1842, page 210.
  13. Tabari, La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1. Édition Sindbad, (ISBN 978-2-7427-3317-0), chap.  : De la création à David, page 137.
  14. Tabari. La chronique, Histoire des prophètes et des rois.V1. Édition Sindbad, (ISBN 978-2-7427-3317-0), chap.  : De la création à David, page 139.
  15. H.I. Mac Adam, “Strabo, Pliny the Elder and Ptolemy of Alexandreia: three views of Ancient Arabia and its people”, L’Arabie préislamique, coll. Strasbourg, 1989.
  16. Ed. Augustus Meineke, Stephani Byzantii ethnicorum quae supersunt, Berlin 1849.
  17. Margarethe Billerbeck, Christian Zubler, Stephani Byzantii Ethnica Volumen II. De Grutyer : 2011. (Corpus Fontium historiae byzantinae, series Berolinensis, XLIII/2)
  18. L’Univers : histoire et description de tous les peuples, Ferd Hoefer. Publié par F. Didot frères, 1852. Notes sur l’article : ser.3 v.9. p. 107 version du livre en ligne.
  19. L’Univers : histoire et description de tous les peuples, Ferd Hoefer. Publié par F. Didot frères, 1852. Notes sur l’article : ser.3 v.9. p. 108.
  20. a et b Les Arabes dans l’histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion, (ISBN 978-2-08-081362-6).
  21. a, b et c Les Arabes dans l’histoire, Bernard Lewis, édition Flammarion, (ISBN 978-2-08-081362-6).
  22. (en) Hans Kung, Tracing the Way: Spiritual Dimensions of the World Religions,  éd. Continuum International Publishing Group, 2006, p. 248.
  23. Œuvres complètes. De François Marie Arouet de Voltaire. Publié par [Qui ?], 1878, page 33 Version du livre de Voltaire en ligne.
  24. a, b et c Les Relations entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient : Un exemple de relance sud-sud. De Élodie Brun, Préface de Guillaume Devin. p. 22. Publié par L’Harmattan, 2008. (ISBN 978-2-296-05561-2) Livre en ligne.
  25. Gauthier Langlois, « Les Sarrasins dans la mythologie occitane », in Pays Cathare magazine, no 13, janvier-février 1999, p. 80-81, article en ligne
  26. Henri Bresc, La Sicile musulmane, in Clio.fr, 12/2002, article en ligne.
  27. (fr) Yves Lacoste, Ibn Khaldoun. Naissance de l’histoire. Passé du tiers-monde, 1966, p. 254.
  28. Les structures du sacré chez les Arabes. De Joseph Chelhod, Publié par G. P. Maisonneuve et Larose, 1965. Page 59.
  29. a, b et c Identités et stratégies politiques dans le monde arabo-musulman. De Laurent Chabry, Annie Chabry. L’Harmattan, 2001 (ISBN 978-2-7475-0905-3). Page 32.
  30. Rodinson (Maxime), Mahomet, Paris, Seuil, 1961.
  31. (en) Chrétiens du Moyen-Orient, dossier sur le site de la BBC.
  32. (en) Marina Sarruf, Arabs Love Brazil, Brazil-Arab News Agency, septembre 2004.
  33. (en) The Arab American Institute, chiffres de 2002.
  34. Pour Shlomo Sand (Comment le peuple juif fut inventé, Flammarion, Champs essai, 2010, 606p.), les juifs arabophones sont les descendants de convertis issus des mêmes groupes humains que les autres habitants.
  35. Maurice-Ruben Hayoun, Quelles sont les racines culturelles de l’Europe ?, in Tribune de Genève, 17 mai 2008, article en ligne.
  36. Jean-François Monteil, La Transmission d’Aristote par les Arabes à la chrétienté occidentale, in Entre deux rives, trois continents.,  éd. Maison des Sciences de lʼHomme dʼAquitaine, 2004.
  37. Annie Vernay-Nouri (coord. Scientifique), Dossier pédagogique de l’exposition al-Idrîsî, la Méditerranée au XIIe siècle, dossier en ligne.
  38. Connu en occident sous le nom de Johannicius, c’était un nestorien arabe.
  39. 872 - 950.
  40. 973 - 1048.
  41. ~1126 - 1198.
  42. Jean-François Monteil, La Transmission d’Aristote par les Arabes à la chrétienté occidentale, op. cit.
  43. Aristote au Mont Saint-Michel. Les racines grecques de l’Europe.,  éd. Seuil, Paris, 2008.
  44. AA.VV., Oui, l’Occident chrétien est redevable au monde islamique, in Libération, 30 avril 2008, article en ligne.
  45. Pascal Riché, Baston chez les médiévistes autour de l’apport de l’islam, in Rue89, 2 mai 2008, article en ligne.
  46. Selon le conservateur des manuscrits médiévaux des traités d’Aristote à Avranches, cette théorie relève du « roman », les renseignements sur Jacques de Venise étant pratiquement inexistants et le Mont-Saint-Michel traversant une période troublée à cette époque ; cf. Jérôme Cordelier, Les mystères du Mont-Saint-Michel, in Le Point, 31 juillet 2008, article en ligne.
  47. Cité par Rue89, 2 mai 2008.
  48. Qantara no 71, printemps 2009.
  49. Jean Chaline, Généalogie et Génétique la Saga de l'Humanité Migrations Climats et Archéologie, 2014, Ellipses, pp.71-88
  50. Bekada A, Fregel R, Cabrera VM, Larruga JM, Pestano J, et al. (2013) «Introducing the Algerian Mitochondrial DNA and Y-Chromosome Profiles into the North African Landscape», PLoS ONE, 8(2), e56775, doi:10.1371/journal.pone.0056775.
  51. Table S6. Y-chromosome haplogroup frequencies (%) in the studied populations. doi:10.1371/journal.pone.0056775.s006 (XLS)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques Berque, Les Arabes d’hier à demain, Paris, Seuil, 1960
  • Mohammed Arkoun, La pensée arabe, Paris, PUF, 1975
  • Dominique Sourdel, Histoire des Arabes, Paris, PUF, coll. « Que sais-je ? », no 915, 1976
  • Maxime Rodinson, Les Arabes, PUF, 1979
  • (de) Manfred Kropp, «Die Geschichte der “reinen Araber” vom Stamme Qaḥṭān. Aus dem Kitāb našwat aṭ-ṭarab fī taʾrīḫ ǧāhiliyyat al-ʿArab des Ibn Saʿīd al-Maġribī», dans Heidelberger Studien zur Geschichte und Kultur des modernen Vorderen Orients, vol. 4, Francfort-sur-le-Main et al., Lang, 1982, (ISBN 978-3-8204-7633-0)
  • Dominique Chevalier, André Miquel (dir.), Les Arabes du message à l’Histoire, Paris, Fayard, 1995
  • Samir Kh. Samir, Rôle culturel des chrétiens dans le monde arabe, Beyrouth, CEDRAC, 2003
  • Bernard Heyberger, Chrétiens du monde arabe : un archipel en terre d’Islam, Paris, 2003, (ISBN 978-2-7467-0390-2)
  • Alfred Schlicht, Die Araber und Europa, Stuttgart, 2008

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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