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défense

Un B2M pour remplacer le Jacques Cartier

  • Par Elif Kayi
  • Publié le 29/01/2014 | 11:38, mis à jour le 29/01/2014 | 11:40

Annoncé début janvier par la Direction générale de l'armement, un B2M de la marine nationale doit venir prendre la succession du Jacques Cartier à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie. Celui-ci ne sera cependant pas livré avant fin 2015.

Modèle de B2M © pmm-lyon.fr.png
© pmm-lyon.fr.png Modèle de B2M
Au mois d’avril dernier, le Jacques Cartier quittait définitivement la Nouvelle-Calédonie, mettant un terme à trente ans de carrière sous pavillon français dans les mers du Pacifique sud-ouest. 
 
Ce bâtiment de transport léger, ou Batral, faisait partie de l’outillage militaire interarmées, et avait pris part à de nombreuses missions militaires, comme l’opération Santal au Timor oriental en 1999. 
 
A bout de souffle après trois décennies de mise en service, les Batral de la marine nationale, initialement au nombre de 5 dans le monde, sont progressivement désarmés. Seuls deux d'entre eux sont encore en service.

Pour les remplacer, la Direction générale de l'armement avait au départ évoqué des bâtiments d’intervention et de souveraineté (BIS), mais ce sont finalement trois B2M qui ont été commandés. Annoncés début janvier, ceux-ci stationneront à Papeete, Fort-de-France et Nouméa. 

Moins grand que les Batral, les B2M ne pourront pas s’échouer sur une plage pour débarquer une compagnie. Ils effectueront cependant toujours des missions de secours auprès des populations, pourront porter assistance aux navires en difficulté et effectuer des interventions sous-marines. Forts d’un équipage de 20 marins, ils auront une capacité de navigation de 200 jours par an. 
 
Les bâtiments multi-missions, commandés fin décembre auprès du groupe Kership - entreprise née de la réunion des groupes Piriou et DCNS -, devaient au départ profiter d’un financement interministériel. Le ministère de de la Défense devrait cependant assumer seul le financement des B2M, les autres administrations s’étant retirées en raison d’un contexte financier difficile.
 
La commande des B2M est une véritable aubaine pour l’entreprise qui a remporté le contrat. D’après les chiffres publiés par le quotidien La Tribune, celui-ci s'élève à 100 millions d’euros. Pour le groupe Piriou, qui fait partie de l’entreprise élue, c’est un moyen de relancer son chantier breton de Concarneau, en mal de nouvelles commandes. 
 
Le premier B2M doit être livré entre fin 2015 et début 2016. On ne sait cependant pas encore si celui-ci est prévu pour Nouméa. Les deux autres bâtiments devraient être prêts courant 2016. 

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