Extraits

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Il est intéressant d’observer que « serpents, rivières et boucles de ficelle ondulent de la même façon, que les craquelures de la boue, et les dessins d’une girafe se disposent comme le font les bulles de l’écume ».

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De la réelle « vie » à travers des règles à respecter?

 

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Le ratio d’or

Examinons brièvement un autre mécanisme/contrainte bien connu sous le nom de ratio d’or (ou règle d’or ou nombre d’or). Cette fascinante proportion (dont la valeur approximative est 1.618) se retrouve partout dans les « créations » de la nature. De la simple coquille du nautile, dont les proportions de la spirale respectent la constante Phi (lettre grecque associée au nombre d’or),

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Comme dernier exemple visuel, je citerai le spermatozoïde et le têtard. Des milliards de milliards de fois plus petit/grand l’un que l’autre, comme tous les exemples plus haut, et pour peu, encore une fois, on parierait qu’ils ont été faits selon le même modèle.

spermatozoide          tetard

Plus on y regarde de près, plus il peut nous sembler que l’Univers nous fait un pied de nez cosmique, une grimace dont la proportion dépasse notre entendement. Est-ce le cas? J’en doute. Mais le doute n’est que mon outil…

Véritablement, il ressort de tout ceci que certaines mécaniques sont à l’œuvre, plusieurs types de gabarits sur lesquels tout l’Univers visible serait basé. Des « règles » selon lesquelles seules quelques variations, permutations ou combinaisons soient permises.

D’ailleurs, les mots de Borris Mouravieff trouvent encore leur place ici :

« Toujours d’après l’enseignement traditionnel, […] La structure de la matière se présente […] comme analogue à celle de l’Univers observé « de l’intérieur » avec la rotation des systèmes d’astres. Nous avons déjà parlé de cela […] et nous avons dit que si nous étions à même – en nous réduisant aux proportions d’un être infinitésimal – d’observer notre corps de l’intérieur comme nous observons le corps de l’Univers, nous ne le percevrions pas différemment. Car la structure de l’Univers est strictement uniforme à tous les échelons, sous réserve de l’application du principe de Relativité. »[2]

Bref, de mécanique en mécanique en passant par la mécanique, l’illusion d’une création où l’être humain est un quelconque summum évolutif est, encore une fois à mon humble avis, un leurre, un mensonge, une propagande. Nous avons à notre disposition tous les faits nécessaires pour nous prouver le contraire, pour découvrir l’indéniable caractère mécanique de ce que nous sommes en réalité et, de ce fait, avoir la chance de peut-être découvrir notre réel rôle dans l’Univers, la réelle raison de notre présence, de notre existence.

 

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homme-mecanique2Suite à une introduction sur le processus mécanique et répétitif de la vie organique (ainsi qu’une brève analogie avec l’humain), il nous est désormais possible d’approcher de plus près l’idée que l’être humain soit, lui aussi, un « processus mécanique et répétitif », une machine, un automate plus ou moins conscient de son état et encore moins de son rôle réel dans l’ensemble de la vie, voire dans l’Univers.

Cette idée de «zombieisme» est fortement présente dans un grand nombre d’écrits à caractère philosophique et religieux (la Bible, le soufisme, le bouddhisme, etc.). On y parle habituellement de sommeil et l’on décrit l’être humain comme étant endormi ou encore en transe hypnotique. La réalité est, pour ces êtres humains, voilée et inaccessible, c’est la Mâyâ. Chez Gurdjieff et

Ouspensky, on parle carrément de machine. « L’homme est une machine, disait Gurdjieff, qui ne fait que réagir aux stimulus extérieurs », « sans conscience réelle », car une machine n’est pas consciente de son propre état de machine.

 

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Les Enseignements Traditionnels utilisent le terme sommeil et transe « hypnotique » pour une raison très simple : nous sommes des êtres hypnotiques. La science et l’art de l’hypnose et de la suggestion mentale le prouvent hors de tout doute. Nous trouvons « confort » et « sécurité » à travers la répétition, dans nos habitudes quotidiennes, et nous sommes extrêmement malléables et facilement conditionnés par celles-ci : il s’agit de nous répéter une phrase, un mot, un concept suffisamment de fois pour que nous le tenions pour « réel » et que nous le propagions à notre tour. Ceci rejoint le concept de mème, unité cognitive échangeable qui se propage, tel un virus, de bouche à oreille, d’écran à haut-parleur, et qui véhicule des informations et des concepts. La majorité des opinions publiques sont ainsi formées par la répétition d’une affirmation de la part des médias, des amis, de la famille, etc., et en peu de temps nous prenons cette affirmation pour une opinion personnelle. Les travaux d’Ivan Pavlov concernant le conditionnement et l’apprentissage par répétition soutenue de stimuli en disent long sur l’aspect « programmable » de l’être humain. Il ne faut pas se leurrer à ce sujet, car il est d’une importance capitale à la compréhension de la situation présente de l’humanité – ainsi que de notre situation personnelle.

Il va sans dire qu’il y a dans ce concept de conditionnement par répétition la base même de tous nos apprentissages, personnels et collectifs, soit la formation de « connaissances » basées sur la causalité et l’induction empirique. Lorsque nous posons une action, la réaction immédiate de notre environnement – si la même séquence action-réaction se répète à quelques reprises – deviendra une notion enregistrée et sur laquelle nous baserons nos actions futures. L’inverse est tout aussi véridique et encore plus important : à chaque stimulus de notre environnement qui provoque un changement en nous, soit-il émotionnel, physique ou même intellectuel, la répétition de cette action-réaction formera en nous une réaction conditionnée : tout ce qui aura été enregistré par notre cerveau en un court laps de temps précédent l’événement deviendra, dans notre esprit, précurseur et annonciateur des événements à venir. Pensons au chien de Pavlov. La problématique de cette mécanique est double et réside, premièrement, dans le fait qu’elle crée un empirisme comportemental, réactionnel plutôt que libre, et nous place dans une situation très précaire. Individuellement et collectivement nous sommes prompts à la manipulation puisque nos comportements sont prévisibles et aisément programmables. L’analogie du magicien et des moutons, de Gurdjieff[2], y prend tout son sens. Deuxièmement, cette dynamique crée en nous l’anticipation constante d’une continuité, donc la formation de jugements fixes, coulés dans le béton, desquels nous ne dérogeons que très rarement.

 

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D’une façon plus insidieuse, moins remarquable, sans le rappel de soi, tout mouvement inutile de notre psyché se solde aussi invariablement par une perte d’énergie. Par exemple, se parler à soi-même. S’il est une action qui soit des plus inutiles énergétiquement, celle-ci est l’une des candidates favorites. N’avons-nous pas déjà émis l’idée? Les mots ne se sont-ils pas déjà formés dans notre esprit au point que nous savons ce que nous pensons avant même d’inutilement les prononcer à haute voix? Même les exclamations courtes, telles que « merde! », « ouch! », etc., sont une perte de temps et d’énergie. Nous aurions consacré cette surcharge d’énergie à penser corriger la situation présente que nous serions déjà plus avancés, même que la situation serait déjà corrigée.

Qui plus est, raconter nos « histoires », notre vécu, inlassablement, ne nous apporte absolument rien, pas même à notre auditoire. On nous dit régulièrement que de « vider son sac » « fait du bien ». C’est simplement que nous avons un surplus énergétique et, plutôt que d’en faire quelque chose de valable, nous le gaspillons en paroles inutiles.

 

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humain-phychopathe-chercherQuel étrange monde se révèle à nous lorsque nous osons creuser dans les catacombes des informations non médiatisées! Bien que des termes tels que « personnalités multiples », « lavage de cerveau » et « abus rituéliques » ne nous soient pas inconnus, la réalité qu’ils dissimulent est tout autre. Jamais, dans notre quotidien, nous ne voyons l’endoctrinement sous une telle lumière, ni même ne supposons l’existence de ce type de programmation chez

des individus dont nous sommes pourtant des admirateurs inconditionnels (chanteurs, comédiens, politiciens, etc.).

Par contre, à la lumière de ces informations, nous soupçonnons instinctivement qu’il se dissimule une anguille de taille sous cette roche qu’est la manipulation et l’utilisation de la personnalité humaine à des fins diverses. Et cette anguille – nous le savons intérieurement – se nomme humanité. N’est-il pas légitime de se poser la question : qu’est-il advenu de l’humanité des programmeurs de ce type? En effet, qu’en est-il advenu? Où est-elle? Y en avait-il une dès le départ?

Le fait de complètement bousiller la vie d’un être humain à des fins de contrôle politique, social ou autre nous glace le sang, nous donne des sueurs froides et des frissons dans le dos. Comment vivre avec notre conscience après avoir fait subir de telles atrocités à un ou plusieurs de nos semblables? Comment réconcilier une quelconque sensibilité face aux êtres vivants et l’utilisation de techniques aussi inhumaines?

La question est certes valable et mérite toute notre attention car elle s’insère dans une longue série de questionnements similaires lorsque nous ne comprenons pas pourquoi, par exemple, certains soldats sont capables de tuer, torturer, violer et piller sans le moindre regret ni remord. Ou encore pourquoi des expériences atroces sont quotidiennement réalisées sur des animaux, pourquoi on laisse les pauvres crever de faim, pourquoi on enferme les inadaptés sociaux, on les drogue et les torture, etc.

« Le système est ainsi fait, il y a des inégalités partout », « La guerre est payante, elle fait rouler l’économie », entend-on souvent en guise de réponse. Mais demandons-nous sincèrement : qui a fait le système ainsi? La guerre est payante pour qui? À qui profite la pollution de notre air, notre eau et notre nourriture? À l’être humain? Bien sûr que non. Alors à qui?

Chercher l’humain, c’est trouver le psychopathe…

 

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Penser avec un marteau

Suite aux importantes implications que mettent en lumière les thèmes abordés jusqu’à présent dans cet ouvrage, il devient de plus en plus impératif que nous réussissions à déloger de notre psyché certains des mensonges auxquels nous avons cru depuis notre tendre enfance. À commencer par le fait 1) que notre société contemporaine est la plus « évoluée » qui n’ait jamais existé de toute l’histoire et 2) que les dirigeants et systèmes de gouvernance actuels ont notre bonheur, notre santé et notre sécurité à cœur.

Parfois, regarder la réalité extérieure dans le blanc des yeux et arriver à la percevoir telle qu’elle est reviennent à « penser avec un marteau », c’est-à-dire qu’il est souvent très difficile d’enfoncer le clou de la vérité dans une psyché densifiée de fausses croyances. Prenons l’exemple des systèmes de santé des pays dits civilisés : la croyance populaire veut que tout soit en place pour notre bien et que les technologies les plus avancées soient au service de la santé de la population. Par contre, si l’on regarde objectivement comment les choses se passent, la réalité devient tout autre : les compagnies pharmaceutiques sont des multinationales pour qui, comme toutes entreprises d’envergure, le profit est la raison dominante d’exister. C’est la logique même. Mais au-delà du profit, c’est la croissance d’une entreprise qui en détermine la viabilité. Sans croissance, pas d’actionnaires et donc pas de capital pour en assurer le bon fonctionnement. Alors, pour qu’une compagnie conserve sa croissance, il faut élargir le marché, c’est-à-dire trouver plus de clients. Par contre, nous ne parlons pas ici de chaussures ni de shampoing, mais bien de médicaments pour « guérir ». Une problématique devient donc évidente : si les gens sont guéris par le médicament, la demande ira en diminuant, ce qui est exactement l’opposé de ce qui est recherché. Donc, logiquement parlant, il faut qu’il y ait soit plus de gens malades, soit que la guérison issue du médicament ne soit que temporaire. Et encore là, il n’y aurait pas de croissance, mais seulement une stabilité.

 

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L’exemple de l’« effondrement » qui s’est produit le 23 février 2007 au Guatemala laisse perplexe. Dans le quartier résidentiel de San Antonio, un trou d’une profondeur de plus de 100 mètres a « englouti » une douzaine de maisons et fait 3 morts. Plus d’un millier de personnes ont dû être évacuées. Selon plusieurs témoignages, une odeur nauséabonde et des bruits sourds se dégageaient du cratère.

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Il faut donc bien comprendre que le phénomène n’est en rien aléatoire ou naturel – au sens ou nous l’entendons habituellement –, non plus une partie de plaisir planches, corde et bières à la main. Tout est calculé avec une précision chirurgicale, ajusté avec rigueur comme une horloge des plus complexe, et méticuleusement et délicatement réalisé, sans abîmer les pousses, comme par souci écologique. Ces « temples temporaires » contiennent un répertoire d’informations géométriques et mathématiques très impressionnant qu’heureusement plusieurs groupes de chercheurs ont entrepris d’étudier attentivement.

 

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Le gros bon sens nous indique qu’il y a un nombre impressionnant de formes de vie, plus ou moins complexes, qui vivent en sociétés, en groupes et en familles tout comme nous, les êtres humains. Tous les terriens : éléphants, girafes, hippopotames, zèbres, lions, ours, serpents, chats, chiens, oiseaux, poissons, fleurs, arbres, insectes, bactéries, virus… Tous vivant les uns aux côtés des autres sur une minuscule sphère parmi un nombre incalculable de sphères semblables… la vie est partout! Et elle n’est pas uniquement latérale, c’est-à-dire des êtres vivant côte à côte, mais bien inclusive : des formes de vie à l’intérieur d’autres formes de vie. Prenons un mammifère et regardons de plus près : nombre de parasites, de bactéries et de virus y vivent. Prenons la bactérie et regardons-la de plus près : nombre de cellules vivantes y vivent. Cellules à l’intérieur de bactéries à l’intérieur d’un mammifère à l’intérieur de… Mais bien plus qu’être à l’intérieur de quelque chose, le plus petit est unité constituante d’un tout plus grand. Les cellules constituent les bactéries et leurs colonies, qui, de pair avec d’autres cellules et bactéries, constituent le mammifère.

De la même façon qu’il y a un certain temps nous n’étions pas en mesure de « voir » les quarks dans les particules dites élémentaires, nous regarderions l’Univers entier avec une puissante loupe que nous ne serions même pas en mesure d’y localiser la Terre, encore moins un être humain. Devant une si vaste représentation des choses, comment faire pour même se poser la question : « Sommes-nous seuls dans l’Univers »?

Les fourmis peuvent nous enseigner beaucoup à ce sujet. Entités sociales organisées très semblables à nous-mêmes, ont-elles seulement conscience de la présence humaine? Bien sûr, elles en subissent les conséquences : soudaine destruction d’un nid par-ci, par-là, effondrement soudain d’une fourmilière entière ou simple disparition de quelques citoyens pour des raisons qui leur resteront obscures. Un pied, une pelle mécanique ou une pichenotte, et le tour est joué. Mais pense-t-on qu’elles attribuent ces événements à des êtres vivants et intelligents qui sont simplement d’un ordre de grandeur différent?

Et l’être humain, lui? Imbu de son ego, il regarde habituellement l’Univers à travers sa lunette de rapprochement et déclare : « Ce n’est pratiquement que du vide! C’est immense, mais aucun signe de vie extérieure ». Portant il voit bien dans les galaxies les mêmes spirales qu’il voit dans son évier tous les jours, preuve d’une force intangible perméant tout ce qui lui est possible d’observer, tout ce qui est à l’intérieur de l’étendue de ses sens. Simple dissonance cognitive ou arrogance égocentrique?

Sur un plan plus concret, tout le phénomène ovni est majoritairement ridiculisé – quoique pris hautement au sérieux par l’armée et les services secrets de tous les pays de notre petit monde –, marginalisé, rabaissé et dénigré par les détracteurs. Pourtant, c’est LA preuve physique accessible à l’humanité de forme de vie autre que nous-mêmes dont l’intelligence nous dépasse (technologiquement tout au moins). Hallucinations collectives, démence, folie ou saine acceptation de ce que l’on perçoit?

 

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Bouleversement climatique de la planète ou… du système solaire?

Pour la première fois révélée par Richard C. Hoagland en 2004, la notion d’un bouleversement climatique du système solaire dans sa totalité, plutôt qu’uniquement à l’échelle terrestre, demeure un sujet pratiquement inexistant dans de la communauté scientifique actuelle et est tout simplement inconnu de la population en générale. Dans un article intitulé « Interplanetary ‘Day after tomorrow’? », Hoagland explore, avec tout le sérieux, la rigueur scientifique et l’ouverture d’esprit qui le caractérisent, la réelle possibilité d’un changement climatique à l’échelle du système solaire. À l’aide de données officielles de la NASA ainsi que de nombreuses parutions dans les journaux scientifiques, il a recueilli une panoplie de données techniques, rendues publiques au compte-gouttes et de façon isolée, pour en faire un portrait général et compréhensible indiquant clairement que les « bouleversements climatiques de la planète » sont, en fait, et indéniablement, des « bouleversements climatiques du système solaire ».

 

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  • Vénus présente des changements atmosphériques substantiels et une augmentation de sa luminosité aurorale de 2500%, et ce, depuis les 30 dernières années seulement.

  • En ce qui concerne la Terre, est-ce réellement nécessaire de décrire tous les changements géophysiques si évidents?
  • Mars subit un « réchauffement planétaire » semblable au nôtre : disparition des calottes polaires de glace et augmentation significative des tempêtes en nombre et en ampleur.
  • Jupiter montre une augmentation de 200% de la luminosité de ses nuages de plasma avoisinants (ce qui est sans aucun doute le résultat de forts changements intérieurs).
  • Saturne voit son « jet-stream » équatorial largement décroître depuis environ 20 ans. Ce phénomène est accompagné d’une surcharge d’émission de rayons X depuis son équateur (jusqu’à 1000% en ce qui concerne le brillant nuage qui entoure la planète) ainsi que la disparition des rayons transversaux de son anneau.

 

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La propagande de la « pensée positive »

En plus de détourner la potentielle portée spirituelle de son message, Le Secret promulgue une vision des choses à la « think pink » en stipulant qu’il ne faut pas penser à des choses telles que la guerre, la famine, la pauvreté car nous les attirerions dans notre réalité. Il faut savoir faire la différence entre se borner à ne voir que ce que l’on veut du monde et voir le monde tel qu’il est tout en aspirant à l’améliorer. Il y a guerres, il y a famines, il y a massacres, il y a bombes atomiques et il y a torture. Ne voir qu’un seul côté de la réalité revient à nier une partie de celle-ci, et n’en avoir qu’une vue partielle est loin d’être une attitude honorable face à la création. Le monde qui nous entoure, à plus juste titre la création, possède plusieurs facettes, et n’en rejeter qu’une seule revient à rejeter la création en entier. Où il y a lumière, il y a forcément ombre. De plus, à un moment dans le film, on va même jusqu’à dire insidieusement qu’il est bien de se renseigner, mais pas trop! Autrement dit, ne prendre qu’en surface ce que disent les actualités et ne pas chercher plus loin. «Restez dans votre petite bulle de pensées positives et axez celles-ci vers des buts matérialistes de consommation, pensez à l’argent et laissez tomber le fait de vous renseigner, de faire vos propres recherches avec circonspection, et ne pensez surtout pas aux guerres… (nous nous en chargeons pour vous) », pourrait résumer une bonne partie de ce film de propagande. 

 

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Comme le dit l’adage anglais : There are no free lunches in the universe. If you think there are, then you are lunch (Il n’y a pas de repas gratuit dans l’univers. Si vous croyez qu’il y en a, c’est que vous êtes le repas). En effet, lorsque le poisson happe le gros ver de terre bien dodu qui est « gratuitement » mis à sa disposition, il termine sa vie en sushi au restaurant du coin. Ainsi en va-t-il de ces gens au fort « ego spirituel » – les élus parmi les endormis – qui clament haut et fort leur future ascension sans aucune considération pour le reste des simples mortels. Belle mentalité pour de futurs « ascensionnés »!

Pourtant, il est évident que ne devient pas peintre celui qui rêve de l’être, mais bien celui qui trouve le courage (et la passion) d’investir temps et énergie à la tâche. Beaucoup de gâchis seront créés avant que le premier vrai tableau ne soit réalisé.

 

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Voici une image simple que notre cerveau rationnel peut plus aisément concevoir « dans les deux sens ».

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Il s’agit de voir le prisme en trois dimensions et d’y placer/déplacer l’axe X-Y afin de le positionner en arrière-plan ou en avant-plan du prisme. Malgré notre éducation « de droite », certaines personnes ont tout de même une préférence différente quant à l’utilisation spontanée de l’un ou l’autre des hémisphères de leur cerveau, et cette image (tout comme la « danseuse ») permet de la déterminer. Ceux qui voient spontanément l’axe X-Y en arrière-plan ont une préférence pour l’hémisphère gauche. Ce sont, principalement, ceux de l’école « de droite ». Ceux qui voient l’axe X-Y en avant-plan du prisme ont une préférence pour leur hémisphère droit (principalement les gauchers).

Donc, par un petit effort mental, il est possible de faire un « saut hémisphérique » et de voir le prisme d’une façon ou de l’autre.

 

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D’ailleurs, les alchimistes et les bâtisseurs de cathédrales abondent aussi en ce sens : leur langage est géométrique et mathématique. On dit de ces cathédrales qu’elles sont de véritables traités de psychologie. Tout semble répondre à l’hypothèse que la forme est langage et représentation des fonctions cognitives de notre psyché.

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L’argent colloïdal

Il était une fois… une histoire qui ne répondait pas au vieil adage, pourtant éprouvé, qu’est « si ça semble trop beau pour être vrai, c’est que ça l’est ». Cette histoire, c’est celle de l’argent colloïdal. Bactéricide hors pair, germicide par excellence, antibiotique naturel, l’argent colloïdal est source de plusieurs guérisons « miraculeuses » que les sceptiques ne sont pas prêts d’accepter. Et pourtant, les faits parlent d’eux-mêmes. Se guérir d’une hépatite, d’un cancer, d’une vilaine grippe ou d’une affection de la peau? La réponse se trouve sous le couvercle d’une petite bouteille opaque dont la solution aqueuse renferme des ions d’argent et d’infimes particules d’argent dites colloïdales, c’est-à-dire en suspension. L’argent colloïdal élimine plus de 650 espèces de microbes, virus, bactéries, parasites, moisissures, champignons et mycoplasmes, dont certains, en quelques minutes seulement. Le tout sans aucun effet secondaire nocif connu? Allons donc! Ce serait trop beau pour être vrai.

Je vous avais bien avertis.

Mais ce n’est pas tout.

 

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argent-colloidal-faire-soi-memeLe temps que les pièces d’argent doivent demeurer sous tension dépend de la concentration d’argent colloïdal que nous désirons obtenir. Cette concentration, calculée en ppm (particules par million), dépendra à son tour d’un grand nombre de facteurs. En effet, une électrolyse de la sorte est une électrolyse de précision et le moindre facteur, tel que la température de l’eau et de l’air ambiant, la phase de la lune, le champ magnétique terrestre, la pression atmosphérique, etc., jouera un rôle dans le processus. Tout ceci sans compter d’autres paramètres évidents tels que la distance entre les électrodes, la qualité de l’eau de départ, la surface d’argent accessible, etc. Pour ces raisons, il n’y a pas de recette miracle qui garantit une concentration particulière avec des paramètres donnés et fixes. Ne vous fiez pas trop à ce qu’on en dit sur le Net car plusieurs personnes donneront des indications précises en avançant que vous obtiendrez une concentration de X ppm. Ne prenez ces indications que comme un guide de départ car, sans testeur de densité, l’opération se fait à l’aveuglette et chacun d’entre vous aura des résultats différents, et ce, sans même les connaître!