Loïc Nottet dévoile son titre, stylé, pour l'Eurovision
Finaliste malheureux de The Voice 3, c'est lui (et pas le vainqueur Laurent Pagna) qui représentera la RTBF au Concours Eurovision de la chanson. Avec sa voix déroutante, transgenre et puissante, Loïc Nottet défend un morceau assez peu formaté Eurovision, la preuve par Pure FM qui l'a introduit dans sa programmation. Composé par Loïc et écrit par BJ Scott, Rhythm Inside jouit d'une production haut de gamme et dégage une atmosphère tribale qui hésite entre Lorde et Sia. Percussions, nappes de synthé et chœurs emballent la performance d'un Nottet qui contrôle le projet - stylisme, clip, chorégraphie, visuels - avec le regard de celui qui sait... ce qu'il ne veut pas.
Content d'aller à l'Eurovision?
Loïc Nottet - J'ai mis du temps avant de répondre. Dans un premier temps ça m'a fait peur, et puis je me suis dit que si on ne prenait pas de risque dans la vie, on restait sur place, et j’ai dit oui.
Votre choix est-il risqué?
L.N. - Le risque, c’est de commencer par un gros truc comme ça quand on n'a encore rien construit. J'étais nouveau dans le monde de la musique, je n'avais pas de répertoire, pas d'image, pas de style. C'était un challenge de réaliser tout ça en quelques mois.
Vous contrôlez bien le projet...
L.N. - J’ai beaucoup de réunions pour mettre au point ma performance live. J'ai envie de quelque chose de vraiment personnel. Je n'ai pas regardé les autres chansons de l'Eurovision, ça ne m'intéresse pas. Je n'ai pas envie d'être influencé.
Qu’est-ce que ça représente pour vous, l’Eurovision?
L.N. - Sincèrement ce n'est pas un concours que j'ai regardé quand j'étais plus jeune. Je pense que ce n'est pas de ma génération.
N'avez-vous pas peur d'être étiqueté après votre passage au concours?
L.N. - Si, mais c'est déjà le cas quand on participe à The Voice. C’est un risque à prendre, il faut juste bien savoir gérer les choses.
Leslie Meuraillon et Sébastien Ministru
