La Villa Médicis
La Villa Médicis, construite au XVe siècle, était connue sous le nom d'Hostel des Piliers, propriété de Michel Thibert.
La demeure fut habitée par une succession de divers notables.
Le bâtiment possédait alors deux ailes délimitant une cour et le domaine comprenait une ferme et une orangerie.
Les visiteurs peuvent encore aujourd'hui admirer l'escalier intérieur muni d'une rampe de fer forgé finement travaillée, vestige de l'aménagement du XVIIe siècle.
À la fin du XVIIIe, le propriétaire de l'époque, Guillaume Angot, fit aménager un salon ovale orné de boiseries.
Cette pièce de style rocaille, située au rez-de-chaussée du musée, existe toujours.
Les deux ailes du bâtiment sont supprimées en 1850. L'appellation "Villa Médicis" apparaît pour la première fois en 1854, en référence à Catherine de Médicis qui habita le château de Saint-Maur au cours du XVIe siècle.
De nombreuses transformations eurent lieu au cours des XIXe et XXe siècles qui divisèrent la demeure en appartements.
La façade est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1976 et un an plus tard la municipalité de Saint-Maur sauve le bâtiment de la destruction.
Elle y installe le musée, inauguré le 11 février 1983.
En 2006, le dernier étage du musée est entièrement réaménagé afin d'offrir un plus grand confort de visite au public et assurer une harmonie entre les divers espaces de présentation des collections.
Les collections
Les Pérégrinations du musée à travers la ville
C’est la Tour Rabelais, située sur le site de l’Abbaye au vieux Saint-Maur, qui accueille le premier musée.
Le Conseil Municipal décide le 14 février 1925, de donner au musée local en gestation, le nom de Musée MAUJAN, du nom du sénateur à qui avait appartenu cette propriété.
Deux ans plus tard , le maire Auguste Marin, met à la disposition du musée, trois salles situées au rez-de-chaussée de la Villa Frot–maintenant Ecole maternelle Edouard Cazaux.
Le musée y reste de 1927 à 1932, date à laquelle l’ancienne école primaire de filles avenue Henri-Martin accueille la bibliothèque, les archives et le musée.
Pendant cette période, sous l’impulsion de Monsieur SCHLICKLIN, conservateur, l’accroissement des collections du musée permet la création de la section peinture et d’un musée lapidaire.
Des travaux menés entre 1950 et 1953 autorisent l’installation du musée de peinture dans une des nouvelles ailes.
Malheureusement, le musée ne doit guère s’étendre jusqu’en 1966, époque à laquelle il se réduit à une salle historique de 90 m2 et à un couloir.
Les collections en souffrent et ne peuvent être présentées correctement.
Au début des années 70 , la bibliothèque souhaitant bénéficier d’un espace plus conforme à ses ambitions, le musée est une nouvelle fois transféré. Il emménage en 1971 dans le bâtiment entièrement rénové des anciens bains-douches au 5 ter avenue du bac.
Le musée dispose alors d’un espace d’exposition et d’un atelier de lithographie qui sera attaché au musée pendant 12 ans.
L’inauguration a lieu en juin 1972.
Dernière étape du périple du musée, la Villa Médicis, au cœur de La Varenne, abrite les collections depuis 1982.
