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Eurockéennes : clap de fin !

C’est avec un petit pincement au cœur que notre équipe à accédé au site des Eurockéennes pour la dernière fois, mais bien décidés à profiter au maximum de cette journée.

Pour commencer, c’est sur la scène de La plage que nous avons pris nos quartiers pour un moment de rap intense.

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Kevin Gates a débuter les hostilités, mais avec beaucoup de peine. Indéniablement trop « high » pour assurer le show… dommage.

Heureusement le groupe Run the Jewels a rattrapé toute notre déception en nous offrant une prestation explosive. Les deux rappeurs très proches du public ont réussi à mettre une très bonne ambiance, ce qui n’était pas évident. Leurs flow, basses, beats… un vrai concert de rap comme on les aime.

Et comme des images valent mieux que des mots, leur passage est à retrouver ici : http://concert.arte.tv/fr/run-jewels-aux-eurockeennes

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C’est vers la Secret Place que nous nous sommes dirigés par la suite. Comme on vous en avait parlé, il s’agissait d’une scène cachée, accessible seulement grâce à mot de passe. On ne va pas se mentir, il était très facile d’y avoir accès, le lieu et le mot de passe ayant fuités sur internet. On ressent clairement la volonté de « buzz » là-dessous mais on apprécie vraiment l’idée.

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La Secret Place c’était donc une petite salle à ciel ouvert, remplie de sable, avec une table de mixage sous forme de paillote. A l’entrée, des casques sont remis aux spectateurs pour écouter les mix.
Nous avons pu assister au set de Mo, Dj entre autre d’Amadou et Mariam. C’est donc dans une ambiance africanisée que nous avons foulé pour la première fois le sable de la Secret Place.

L’ambiance était au rendez-vous, malgré le peu de monde présent. Le son est bien évidemment de très bonne qualité, on peut se mettre dans sa bulle et profiter d’un instant hors du temps.

Nos Eurockéennes, se sont terminées avec le set sans faute de Flume. Pas de grande surprise, mais une ambiance parfaite et des mix de qualité. Que ce soit au niveau du line up ou de la scénographie rien à dire : parfait pour clôturer le festival.

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Le festival s’est fini sur un bilan très positif pour nous, ainsi que pour les organisateurs. Affichant complet déjà quelques jours avant le début des festivités, le sol de Belfort a accueilli 102 000 personnes cette année : un record !

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On ajoute sans hésitation les Eurockéennes à notre liste des festivals préférés. Que ce soit au niveau de la taille du site ou l’organisation en elle-même : tout était parfait.
Félicitation à toute l’équipe du festival pour leur travail ainsi qu’aux bénévoles. On remercie aussi chaleureusement Marion pour sa disponibilité et sa gentillesse.

A l’année prochaine les Eurockéennes !

 

Crédit photo : Tilt, EyeLive Photography C Ballard, Enrique Anguenot,

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2ème jour et 3 têtes d’affiches pour les Eurockéennes

Le 2ème jour des Eurockéennes a été marqué par plusieurs grandes têtes d’affiches : Christine & the queens, Major Lazer et Chemical Brothers. Tous ont réussi à conquérir le cœur du public, chacun à leur manière.

10392440_1195781603781090_4787297112997047544_n Christine & The Queens a lancé la soirée. Avec elle pas de demi-mesure soit on aime, soit on déteste. Nous : on a adoré ! Un show, un personnage comme jamais vu auparavant. Elle nous transporte avec des chorégraphies endiablées et réussi à libérer notre vraie nature. La nouvelle show-woman française c’est ELLE et nous ne l’oublierons pas de sitôt.

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L’ambiance était au rendez-vous pour le passage de Major Lazer : on n’en attendait pas moins de Diplo et de son équipe. Danseuses, show lumière, écrans, canons de fumées, confettis… un vrai show à l’américaine. Dès les premières notes et jusqu’à la fin : aucun répit, l’ambiance est lancée et ne redescendra pas. Difficile de rester de marbre devant la quantité de tubes enchainés.

maxresdefaultPour finir la grosse claque visuelle du festival (et de notre vie) : les Chemical Brothers. Les deux acolytes nous on offert une qualité de production au-dessus de tout. Encerclés de lumière, derrière eux un écran géant de led et d’hologrammes, ils nous plongent dans un univers morbide collant parfaitement avec leur musique. Un line up propre, sans grande surprise mais qui, allié à la scénographie, donne quelque chose d’hypnotique. Difficile de décoller les yeux devant un spectacle aussi grandiose.

Ce deuxième jour a tenu toutes ces promesses et ne manque pas de nous faire aimer ce festival un peu plus encore.

Rendez-vous dans quelques jours pour la suite de notre périple à Belfort.

Crédit photo :EyeLive Photography, Jérémy Cardot Pic Ink.

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Découverte des Eurockéennes de Belfort

Du 3 au 5 juillet avaient lieu les Eurockéennes de Belfort qui arboraient cette année l’un des meilleurs line-up de l’été. La promesse de grands moments de live et de bonnes découvertes.

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Nous avons eu l’occasion en cette première journée de faire le tour du festival et quelle bonne surprise : la scène de la plage offre une vue magnifique, un site ni trop grand ni trop petit et le tout très bien organisé. On a adoré le concept de la Secret Place (pas si secrète que ça) : un lieu caché de tous, où le public écoute les Djs programmés grâce à des casques, les pieds dans le sable.
Pour finir le vrai gros plus du festival : la carte de crédit est acceptée sur tous les stands, plus de problème de jetons ou de liquide !

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Côté musique, le festival a débuté pour nous avec les Anglais de Royal Blood et leur rock puissant. Un simple chanteur et son acolyte ont suffi à électriser tous les festivaliers. Bain de foule pour le chanteur qui a l’air ravi d’être ici : on adore !

Par la suite, Fakear a assuré le show comme à son habitude. On a d’ailleurs eu la chance de le rencontrer lors de son passage aux Eurockéennes, pour voir notre compte rendu c’est par ici.

Tout comme aux Solidays, nous avons vu à nouveau The Do et leur performance haute en couleurs. La chanteuse possède définitivement une prestance incomparable. Un show identique à la dernière fois mais on ne s’en lasse pas.

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Notre soirée s’est terminée sur une touche moins positive avec Pusha T. Arrivé 20 minutes en retard, il nous a offert seulement le strict minimum, limitant à moins d’une minute l’interprétation de ses chansons. Dommage.

Bilan très positif pour cette première journée, on vous retrouve très bientôt pour le reste du week-end.

 

Crédits photos : Sacha Radosavljevic, R. Garcia, Jérémy Cardot Pic Ink, Onlike.net

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Fakear – Le nouveau pro’ du live

Des Solidays aux Eurockéennes de Belfort, nous avons eu la chance de croiser la route de Fakear durant sa tournée des festivals. Il nous parle de son nouveau show, de son futur album et de ses projets à venir.

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Difficile de manquer Fakear cet été, enchainant les festivals, il nous avoue toutefois sa mauvaise expérience l’été dernier quand il sillonnait les routes seul. Cette fois-ci il revient tout de même serein et accompagné d’une équipe de choc.

Car désormais ce n’est plus un simple Dj set qu’il a décidé d’offrir à son public, mais un véritable concert. Un choix délibéré de Fakear qui, durant sa jeunesse à toujours baigné dans une univers pop/rock et rêvait secrètement de devenir une Rock Star. Sur scène, Fakear réussit donc l’exploit d’allier le son électronique de ses chansons avec des musiciens professionnels ainsi qu’un show lumière millimétré.

Ces musiciens, choisi au coup de cœur, possèdent chacun une grande expérience dans leur milieu respectif. Tous ont pu lui apporter des sons, des rythmes dont Fakear ne soupçonnait pas l’existence.

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A cela se greffe un véritable show lumière qui permet d’ajouter encore plus de grandeur au spectacle. Impliqué aussi dans cette partie il a pu compter sur son équipe technique pour mettre en place ses idées.

On ressent aussi un côté plus humain durant le show, Fakear n’hésite pas, par exemple, à s’adresser directement à son public lors sa performance.

On pourrait donc croire que Fakear, connu pour ses impros, livre désormais une performance carrée, mais il a consciencieusement prévu des parties plus libres que ce soit pour lui ou pour son groupe.

Complètement engagé dans ce nouveau show, il échange régulièrement avec son équipe pour que tout soit en symbiose. On peut dire que le résultat est très réussi, tout s’accorde naturellement et ses titres se mélangent parfaitement avec les instruments.

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Concernant son avenir, Fakear nous a avoué qu’après avoir réalisé puis supprimé 3 fois son album, il tient enfin le résultat escompté. Son inspiration japonaise, omniprésente depuis ses débuts sera aussi de la partie, mais seulement esthétiquement. Un opus presque terminé donc, que l’on devrait retrouver dans les bacs très bientôt.

Pour finir on retrouvera Fakear dans des projets cinéma, dont il ne peut pas encore parler et à l’Olympia le 8 octobre prochain.

Lui qui demandait aux journalistes, avant sa performance aux Solidays, d’être indulgent concernant sa prestation, nous pouvons lui dire que nous avons été conquis !

 

Un grand merci à @Fakear pour avoir répondu à nos questions ainsi qu’à toute son équipe.

Crédit photo : Jérémy Cardot Pic Ink, Sarah Bastin,Matthieu Hahusseau,Aurélien Kerleroux.

Garorock

Garorock, un festival pour tous

Ce qui m’a frappé en arrivant à Garorock, c’est la taille du festival. Si vous ne connaissez pas encore « Garo », c’est un festival musical de 3 jours situé en pleine campagne du Sud-Ouest français.

Les différentes scènes ayant accueillies 80 000 festivaliers vues de haut

Même si le nom peut laisser penser que seul le rock est à l’honneur, il n’en est rien : cette année au côté de Alt-J ou Archive, étaient présents plusieurs DJs (DJ Fly, DJ Pone (Birdy Nam Nam), Daniel Avery, Fakear), rappeurs (A$AP Rocky, Die Antwood) ou d’autres… inclassables comme Salut c’est cool ou Brigitte.

© La Clef

Vous l’avez sans doute compris à la vue de la programmation, il y en a pour tous les goûts. Si vous n’aimez pas l’artiste qui passe sur une grande scène, vous pouvez toujours voir ce qui se passe au « Garoclub« . Là-bas la programmation n’est que House et electro, des DJs set se succèdent pour le bonheur de tous. Et si – chose rarissime – aucun artiste ne vous plaît sur aucune des 4 scènes, il vous reste les auto tamponneuses. Car c’est aussi ça Garorock, le festival du fun, des championnats de foots, des auto-tamponneuses, un espace aménagé pour les enfants, des concours de la plus belle tente, des espaces siestes, chacun y trouvera son compte.

Bref vous l’aurez compris de Christine and the Queens et sa mise en scène onirique et majestueuse à Vandal et ses mixs ragga tek en passant par Massilia Sound System, ce festival s’adresse à tous. Alors l’année prochaine n’oubliez pas de réserver votre TER direction Marmande et prendre de la crème solaire (parce que dans le Sud il fait beau et chaud).

Nous sommes sur tous les fronts ce we, une partie de l'équipe est a @festivalgarorock

A photo posted by UnJour Website (@unjourwebsite) on

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Les news séries de la semaine, épisode 22

— Après une petite incursion au cinema dans Need For Speed, Aaron Paul revient à la télé, et non, ce n’est pas un spin-off de Breaking-Bad en Alaska, mais dans une série originale sur Hulu intitulée The Way (titre provisoire). Développée par Jason Katims (Friday Night Lights, Parenthood), Aaron Paul partagera la vedette avec Michelle Monaghan (True Detective) en jouant un couple marié dans la tourmente, dont chaque épisode portera un regard sur la vie qu’ils vivent et celles qu’ils désirent avoir. Bon dit comme ça, ça donne pas forcément envie, mais avec un triple vainqueur aux Emmys, on sait au moins que le casting sera bon.

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— Toujours avec Jason Katims, HBO a commandé Us., un drama d’une heure sur les nombreuses facettes de l’amour et des relations humaines à travers plusieurs personnes qui ne semblent pas connectées les unes aux autres au premier abord. Après Togetherness, la chaine câblée poursuit donc ses projets indie sans grande envergure ni force d’innovation. De quoi s’inquiéter pour son avenir face à l’expansion de Netflix (qui proposera par ailleurs la série de Judd Apatow intitulée…Love). On attend pourtant avec impatience d’en savoir plus sur les deux autres drames en développement chez HBO, The Devil You Know de Jenji Kohan (Orange Is The New Black) et Virtuoso d’Alan Ball (Six Feet Under, True Blood).

— Au royaume des renouvellements, on est plutôt servis cette semaine : Penny Dreadful reviendra nous hanter pour une troisième année, Grace & Frankie reviennent sur Netflix malgré l’accueil assez tiède du public. En France, Bruno Dumont et Arte consentent à une seconde saison de P’tit Quinquin. Et enfin Aquarius, la mini-série avec David Duchovny aura droit à une seconde saison. Par ailleurs, l’acteur confirme à demi-mot une suite à la saison de X-Files actuellement en cours de tournage (dans la mesure du raisonnable précise-t-il, soit 6 à 8 épisodes pour une saison complète).

— Autre témoignage de confiance, Amazon a donné le feu vert pour une troisième saison de Transparent, sa série récompensée par deux Golden Globes, au moment où la saison 2 vient à peine de commencer sa production.

Sneaky Pete, la série développée par Bryan Cranston (Breaking Bad) et David Shore (qui se remet de son échec sur Battle Creek) passe de CBS à Amazon, impliquant quelques scènes à retourner avant la diffusion sur la plateforme.

— L’un des acteurs les plus en vue à Hollywood, Bradley Cooper, s’associe à Graham King et Todd Phillips pour mettre sur les rails l’adaptation du livre à succès de Dan Simmons, Hyperion, vainqueur du prix Hugo. Peu avant l’Armageddon dans une époque où la galaxie entière est en guerre, Hyperion raconte le voyage de sept pèlerins pour trouver les réponses aux mystères irrésolus de leurs vies. Chacun d’entre eux est mué par un solide espoir ainsi qu’un terrible secret…tandis que le sort de l’humanité semble être entre leurs mains…

— R.I.P. Patrick Macnee, alias John Steed. Plus personne ne portera les chapeaux melon de la même manière.

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— Après son travail sur Southpaw, nouveau film coup de poing d’Antoine Fuqua, Eminem va superviser et écrire la bande-originale de Narc, adaptation du film de Joe Carnahan, qui se chargera de l’écriture du pilot. L’histoire de ce polar se déroule à Detroit, une ville chère au rappeur qu’on retrouvait déjà dans le biopic 8 Mile, et plus récemment à la télévision, dans la série Low Winter Sun.

— Loin de se lancer à l’aveuglette…Netflix cherche de sérieux arguments pour sa seconde saison de Daredevil, avec l’arrive du fameux Punisher, qui sera incarné par Jon Bernthal (Shane dans The Walking Dead), en antagoniste principal du justicier masqué après Fisk, rôle un temps confié à Jason Statham. L’ensemble du casting fera son retour pour les débuts du tournage cet été (dont Rosario Dawson) alors que son créateur, Steven S. DeKnight, ne rempile pas.

— Sans véritable surprise, la 55ème édition du Festival de Télévision de Monte-Carlo a rendu son verdict pour le palmarès : How I Met Your Mother, Amour Gloire & Beauté, NCIS font partie des récompensés aux côtés de Gomorra (Nympe d’Or pour un drame de production internationale) et Happy Valley (pour un drame de production européenne), ainsi que Welcome To Sweden (Nymphe d’Or pour une comédie de production internationale) et Lilyhammer (pour une comédie de production européenne). Sarah Lancashire remporte le prix d’interprétation pour Happy Valley et Marco d’Amore pour Gomorra, sans oublier Belen Rueda (De Boca En Boca) et l’ancien mafieux des Soprano, Steven Van Zandt (Lilyhammer).

Homeland vient de débuter récemment le tournage de sa cinquième saison à Berlin afin d’aboutir, comme chaque année, à une diffusion en automne sur Showtime. Comme son mentor Jack Bauer au début de chaque saison, Carrie Mathison a quitté la CIA, encore hantée par les évènements d’Islamabad, et travaille désormais pour une compagnie de sécurité en Allemagne. Saul (Mandy Patinkin) et Quinn (Rupert Friend) seront de retour, bien qu’il faille s’attendre à quelques changements radicaux dans la vie privée de Carrie…

— Triste moment pour les fans d’Hannibal puisque la série ne sera pas reconduite au-delà de sa troisième saison, avec son créateur Bryan Fuller qui s’engage sur American Gods chez Starz. Néanmoins, on pourra se consoler avec une probable résurrection fomentée par Amazon. Du 50/50 selon Fuller…

Peaky Blinders. Saison 3. Tom Hardy. Is. Back. Tout est dit. Amen. Rajoutons quand même que Steven Knight est sur le point de boucler l’écriture du sixième et dernier épisode et que le tournage commencera le 10 septembre à Birmingham. Affutez vos rasoirs !

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Solidays – Les meilleurs moments de la 1ère journée

Le festival Solidays a ouvert ses portes vendredi avec un line up et des têtes d’affiches qui promettaient de passer de très bons moments. Retour sur nos coups de cœur de cette première journée.

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Paul Kalkbrenner
Un set parfait de A à Z, Paul Kalkbrenner a su faire monter la pression petit à petit et nous a livré une performance nette, impeccable et puissante. On a eu du mal à tenir debout pendant le final : grandiose.

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Izia est la parfaite définition d’une bête de scène. Elle qui a avouée adorer le festival et se souvenir de chacun de ses passages, elle nous a réservé un show mémorable pour nous aussi. Une artiste à voir sur scène, que vous connaissiez son registre ou non.

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The Do
Ils ont commencé fort en nous livrant trois de leurs plus grands tubes (On My Shoulders, Keep Your Lips Sealed, Sparks) nous embarquant donc immédiatement dans leur univers. Par la suite leurs titres s’enchaînent et le public ne s’essouffle pas. Des chansons rythmées et une chanteuse charismatique : par-fait !

 

BONUS : On notera aussi le concert d’Hanni El Khatib, du bon rock comme on l’aime ! Un show des plus simplistes, mais une musique au top (c’est bien l’essentiel). Lui qui nous a avoué adorer la France et les Solidays, a pu voir que les français le lui rendait bien.

 

Une première journée bien remplie donc, qui donne le coup d’envoi d’un festival qui battra certainement encore une fois des records.
On vous embarque toujours avec nous lors des deux prochains jours et pour cela un seul rendez-vous : notre instagram @unjourwebsite.

 

Crédit photo : © Solidays © Nathadread Pictures ©Margaux Martin’s

Colletif Mu

Le collectif Mu insuffle un dynamisme artistique et musical à la Goutte d’Or

Depuis sa création en 2003, le collectif Mu ne cesse d’œuvrer pour la promotion de production artistique aussi bien dans l’art sonore, visuel ou contemporain.  Ce collectif permet aux franciliens de découvrir des oeuvres liées à l’expérimentation sonore, puisque depuis quelques années des artistes émergents, mais aussi confirmés, se relaient au Garage Mu, lieu où le collectif organise des événements en plein quartier de la Goutte d’Or. Ce garage est un lieu d’émulation et accueille en résidence des artistes pour des concerts, performances, expositions. Les labels indépendants y sont mis à l’honneur, du garage rock à la techno en passant par la synth-wave.
Collectif Mu
Cette volonté de promouvoir la face artistique du quartier de la Goutte d’Or a amené le collectif à organiser un événement, le Barbès Beat, définit par le collectif comme un « parcours artistique, documentaire et musical à travers l’histoire du quartier de la Goutte d’Or ». Cet événement se tiendra du 18 au 21 juin et proposera des performances ainsi que 4 journées dédiées à des concerts.
Toujours dans l’esprit de partager avec le public, le collectif met en place lors de cet événement un parcours sonore disponible gratuitement à partir d’une application mobile (ou d’un audio-guide). Ce documentaire sonore transportera le public au XIX siècle, pour une balade peuplée d’anecdotes et de documents d’archives. Le lancement de l’application se déroulera au Village festif de la Goutte d’Or en fête, au square Léon de 14h à 18h.
 Programme Barbès beatDu côté des concerts, les hostilités débuteront le jeudi 18 juin à l’Olympic Café  (infos à venir) et se poursuivront le lendemain au Centre BarbaraImagenumérique s’associera au collectif Mu pour un programme oscillant entre musiques technologiques hi-tech et pratiques acoustiques plus traditionnelles, l’afrofuturisme des années 70 ira à la rencontre de musique électronique pointue (event).
Le samedi 20 juin, c’est à domicile, au Garage Mu que le collectif recevra Acid Arab. Enfin pour la journée de clôture (fête de la musique), le collectif vous donner la main, vous pouvez proposer votre propre performance en vous inscrivant ici, pour le Placard Headphone Festival qui aura lieu à l’Echomusée.
 
Si vous voulez retrouver le programme complet du Barbès Beat, c’est par là.
Et pour en savoir plus sur le collectif, c’est ici.
BGF 2015

On a participé au Bordeaux Geek Festival

Du 14 au 17 mai se tenait le Bordeaux Geek Festival, ce festival principalement basé sur la culture geek (comics, science fiction, jeux vidéos, etc.) a permis de rassembler près de 19000 visiteurs.

Là-bas, de nombreuses conférences se tenaient comme celle de Mélanie Bourdaa, chercheuse à l’ISIC Bordeaux Montaigne, sur le transmedia storytelling ou encore celle de Damien Maric sur le mise en place d’un court métrage.

© Mandora

Mélanie Bourdaa en conférence sur le transmedia storytelling

Mais les fans de séries et réalisateurs en herbe n’étaient pas les seuls heureux. Puisque le public pouvait également jouer à un large éventail de jeux de toutes époques. Les gamers pouvaient participer au tournoi Leagues of Legends ou Hearthstone et tester Mortal Kombat X ou Project Cars pendant que les joueurs nostalgiques pouvaient se rabattre sur les Commodores 64 en libre accès (et jouer. Pour les technophobes un grand choix de jeux de plateaux ou de société était aussi disponible.

© Mandora

Les commentateurs du tournoi League of Legends

Bien sûr des stands de goodies (comme Japan’s Door) et des maisons d’éditions (comme Akileos) étaient également là.

© Mandora

Des consoles étaient disponibles en libre accès

Au final le Bordeaux Geek Festival fait parti de ces conventions qu’on aimerait voir plus souvent : animée, vaste et agréable, seul bémol : le prix qui peut en rebuter certains : 10€ l’entrée (accès à la Foire Internationale de Bordeaux inclus)

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Séries Mania : le débriefing (partie 1)

Alors que le paysage audiovisuel français propose déjà plusieurs séries de qualité depuis le début d’année, notamment les créations originales de Canal+, la 6ème édition du festival Séries Mania à Paris a permis d’apercevoir quelques nouveautés séduisantes à l’échelle européenne et mondiale.

Justement, les performances de Mathieu Kassovitz dans Le Bureau des Légendes et d’Alix Poisson dans Disparue, la fiction de France 2 inspirée de Broadchurch, ont été saluées, tandis que La Vie Devant Elles remporte le prix de la meilleure série française. Seule présence distinguée anglo-saxonne, Olive Kitteridge, récompensée avec le prix du public, aux côtés de False Flag, prometteuse série israélienne qui « suit la traque par une équipe d’agents de sécurité d’Israël d’un activiste du Hamas, suspecté du meurtre d’une douzaine d’israéliens. » Enfin, le prix du jury des blogueurs a été attribué à Deutschland 83 en tant que meilleure série étrangère.

22000 spectateurs. 67 séries de 39 pays différents. Puisque l’équipe d’Un Jour a essayé de couvrir une bonne partie des séances de projections « Autour du monde », avec quelques exceptions américaines (Wayward Pines, que nous évoquerons prochainement), nous vous proposons ici un petit tour d’horizon des séries à surveiller de près.

1992 (Italie) : ce drame mafio-politique (forcément, on parle de l’Italie !) produit par Sky Atlantic devrait séduire les fans de Gomorra. Considérée comme un House of Cards à l’italienne, il y est question de corruption politique en 1992 lors de l’opération Mains Propres, qui visait à faire tomber quelques hauts placés soupçonnés de financements illicites et pots-de-vin. L’esthétique froide et soignée des années 90 s’ajuste parfaitement à cette série chorale et implacable, diffusée sur OCS cette année.

Blue Eyes (Suède) : en novembre dernier, la chaine suédoise SVT a commencé la diffusion de ce thriller politique sur la montée du fascisme dont, encore une fois, certains émettent la comparaison (flatteuse mais pas forcément justifiée) avec House Of Cards. Excepté l’esthétique bleu nocturne et le générique, les deux séries ont en commun cette obstination envers des réformes et manœuvres radicales : à l’aube des élections locales de Suède, Annika est à la tête d’un parti d’extrême-droite dans une ville de 30 000 habitants et doit ainsi affronter toutes sortes de menaces mettant en péril son idéologie. Un climat qui n’est pas sans rappeler celui de la France dans la manière de dédiaboliser le FN. Quoiqu’il en soit, cette belle découverte suédoise n’a rien à envier à House of Cards grâce à un traitement bien plus subtil de ses personnages aussi bien que dans les tractations du pouvoir. A voir absolument.

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Pour plus d’informations : http://lacinematech.fr/series-mania-pilote-blue-eyes/ et http://www.madmoizelle.com/blue-eyes-serie-suedoise-extremisme-353293.

Deutschland 83 (Allemagne) : Comme le titre l’indique, Deutschland 83 se déroule en 1983, quand le pays était encore divisé entre les deux blocs et qu’il constituait l’un des lieux essentiels aux manœuvres de la guerre froide : alors que les américains se dotent de nouveaux missiles à l’Ouest, le service de renseignement de la RDA envoie Martin, un de leurs espions, récolter des informations sur les réels desseins des occidentaux…Le prix de la meilleure série étrangère n’est pas surprenant à l’issue des deux premiers épisodes. Contre toute attente, l’approche sociale et esthétique n’a rien de désuet et la série oscille parfaitement bien entre un traitement léger puis grave à travers l’œil de Martin, espion naïf mais espiègle, en veillant pourtant à ne jamais faire retomber la tension à cœur de ses enjeux. Canal+ devrait acquérir prochainement les huit épisodes de la première saison.

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Occupied (Norvège) : « Entre dignitaires russes, officiels norvégiens et groupuscules d’opposition, des loyautés se nouent, des trahisons s’opèrent ». Il y a quelques mois, nous annoncions Occupied comme la collaboration prometteuse entre Arte et la chaine norvégienne NRK, thriller et série d’anticipation (géo)politique de Jo Nesbø où la Russie envahit la Norvège pour s’emparer de ses réserves pétrolières. Le résultat est à la hauteur de nos attentes.

http://i1.wp.com/s2.lemde.fr/image/2014/11/17/534x0/4524701_7_1e9d_la-serie-norvegienne-occupied-avec-henrik_ba1e3fc7855c30fa2ad5c32e7fa4caff.jpg?resize=399%2C266

A lire, deux articles intéressant sur l’envers du décor de la série : http://www.telerama.fr/series-tv/en-norvege-sur-le-tournage-d-occupied-la-future-grande-serie-d-arte,118979.php et http://teleobs.nouvelobs.com/series/20150119.OBS0286/occupied-la-theorie-du-chaos selon-jo-nesbo.html

Tellus (Finlande) : La première saison de cette série finlandaise (6×52 minutes) nous plonge dans le quotidien mouvementé d’un groupe d’écoterroristes qui parvient à passer entre les mailles du filet jusqu’au jour où un meurtre accidentel va tout remettre en question. Dans l’esprit du film The East (y compris l’aspect sentimental qui prend parfois le pas sur la portée de certaines convictions), Tellus cultive, à la manière scandinave, un rythme anesthésié et des personnages évanescents dont la vie leur échappe, mais n’est pourtant jamais loin de fasciner. Aucune diffusion en France n’est programmée, mais Arte pourrait éventuellement se laisser tenter.

The Casual Vacancy (Angleterre) : l’adaptation en mini-série du roman de J.K. Rowling est une efficace comédie dramatique sur l’humaine condition qu’on pourrait comparer à Olive Kitteridge aux Etats-Unis, avec de petits accents de Blue Velvet. Secrets de voisinages, vices rongeants et situations propres à l’humour noir anglais, The Casual Vacancy se complait dans une narration très littéraire justement, ponctuée par quelques surprises et une noirceur existentialiste sous-jacente, mais qui laisse dubitatif sur sa forme (mini) sérielle, sans que l’adaptation ne soit pourtant vraiment décevante.

http://i0.wp.com/domrobinson.co.uk/dvd-fever/wp-content/uploads/2015/02/the-casual-vacancy.jpg?resize=403%2C212

Critique de la mini-série : http://www.critictoo.com/critiques-serie-tv/the-casual-vacancy-une-place-a-prendre-mini-serie/

The Game (Angleterre) : autre priorité d’OCS pour l’été, The Game a connu un franc succès lors de sa diffusion sur la BBC America, et on ne s’en indigne pas : cette mini-série représente tout ce qu’on aime dans la suprématie anglaise en matière de fictions d’espionnage (s’il ne fallait que citer les adaptations de John Le Carré, dont La Taupe au cinéma). A Londres, en 1972, les informations compromettantes d’un traitre du KGB nommé Arkady poussent le MI-5 à créer une nouvelle cellule secrète, dont l’objectif est d’identifier de potentiels agents dormants au service des soviétiques avant la mise en place de « l’opération Glass » ordonnée par le Kremlin…

http://i2.wp.com/images.amcnetworks.com/bbcamerica.com/wp-content/blogs.dir/133/files/2014/09/The-Game-Group-612x344.jpg?resize=399%2C224

D’autres articles en ligne à consulter :
http://www.arte.tv/sites/fr/dimension-series/2015/04/20/series-mania-wayward-pines-blue-eyes-deutschland-83-tellus/
http://www.telerama.fr/series-tv/10-series-decouvertes-a-series-mania-saison-6,125824.php

Seconde partie à suivre.