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Loir-et-Cher - La Marolle-en-Sologne - Cinéma

Nicolas Vanier peaufine son tournage en Sologne

13/08/2016 05:46
Dès qu'il le peut, Nicolas Vanier passe son temps dans la ferme familiale solognote, à Villemurlin (Loiret). C'est là qu'il trouve l'inspiration pour écrire ses livres et ses scénarios.

Le 19 septembre, Nicolas Vanier débutera les prises de vues de son film “ L’École buissonnière ”, en Sologne. Une région à laquelle il est très attaché.

 Le mois prochain, Nicolas Vanier, aventurier, écrivain et réalisateur, et son équipe poseront leurs caméras en terre solognote, pour près de trois mois de tournage. « Nous sommes en train de terminer les repérages. Nous avons encore des décors très représentatifs de la Sologne (landes, bruyères…) à trouver, annonce le cinéaste. On se heurte à un problème : de grands propriétaires parisiens installés dans la région ne sont pas du tout coopératifs pour nous prêter un morceau de terrain pour les besoins du film. Les gens du cru, eux, jouent davantage le jeu. » De nombreuses scènes seront notamment tournées dans le Domaine de Chambord, mais aussi à Brinon-sur-Sauldre (Cher), à La Marolle-en-Sologne, là où l'école porte désormais le nom de Nicolas Vanier, et peut-être également à Beaugency.

Le réalisateur peut compter sur la forte implication des principaux acteurs de son film. « Il n'a fallu que vingt-quatre heures à François Cluzet pour accepter de jouer le rôle de Totoche, un braconnier amoureux de la forêt. Tous (*) sont très enthousiastes. Ils sont venus à la maison durant quatre jours pour s'imprégner de l'ambiance. » François Cluzet devrait arriver dix jours avant le tournage pour bien se glisser dans la peau de son personnage. Le protagoniste reste le jeune Paul, orphelin, incarné par Solal de Montalivet Jean Scandel. Le film raconte l'histoire de cet enfant parisien, confié, en 1930, à une dame de la campagne, Célestine, et à son mari, Borel, le garde-chasse d'un grand domaine de Sologne. Récalcitrant et buté, le môme découvre un univers mystérieux et angoissant pour lui. « Il s'agit d'un film du cru, simple, sans effets spéciaux, précise Nicolas Vanier. On a besoin de revenir à des histoires qui provoquent des émotions. »
Le réalisateur a été très honoré de voir autant de figurants se présenter aux deux sessions de recrutement, à Blois et à La Ferté-Saint-Cyr. Fin août, un « casting sauvage » se déroulera dans les bars des villages solognots, pour notamment trouver l'un des personnages importants, Dédé, une vraie gueule cassée, simplet du village, mais pas aussi demeuré qu'il n'y paraît et qui deviendra l'ami de Totoche. Côté réalisation, Nicolas Vanier peut compter sur son ami Laurent Charbonnier en charge des images animalières. « Beaucoup de scènes seront tournées en extérieur. Nous serons donc tributaires de la météo. En tournant en automne, la saison la plus belle pour la Sologne, nous devrions pouvoir montrer la région sous toutes les coutures. »
Après le tournage, six mois de postproduction seront encore nécessaires pour le montage.

Livraison du film à la fin de l'été 2017

 « C'est merveilleux ce moment où tout se met en musique. Ce sont encore de grosses journées de travail qui nous attendent pour livrer le film à la fin de l'été 2017. » Entre-temps, Nicolas Vanier s'accordera une escapade en Alaska, en mars, pour participer à l'Iditarod, une course de chiens de traîneaux.
Le budget du film avoisine les 7 millions d'euros. Le conseil départemental de Loir-et-Cher y contribue à hauteur de 100.000 €. A la sortie du film, la Sologne y verra-t-elle un bénéfice ? « Après " Belle et Sébastien ", les retombées économiques ont été estimées à plus de 10 millions d'euros dans cette région de la Maurienne. »

 La sortie du film « L'École buissonnière » est prévue sur grand écran durant les vacances de la Toussaint 2017. Elle s'accompagnera de la publication d'ouvrages liés au long métrage.

 (*) Au casting, on trouve notamment Éric Elmosnino dans la peau de Borel, le garde-chasse ; François Berléand, qui interprétera le comte de la Fresnaye ; Valérie Karsenti, qui jouera Célestine, la femme de Borel ; Laurent Gerra fera aussi une apparition.

Claire Neilz

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