Washington (district de Columbia)

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Washington
Sceau de Washington
Sceau de Washington
Drapeau de Washington
Drapeau de Washington
À partir d'en haut à gauche : Healy Hall de l'université de Georgetown, Capitole, Washington Monument, Frederick Douglass National Historic Site, African American Civil War Memorial.
À partir d'en haut à gauche : Healy Hall de l'université de Georgetown, Capitole, Washington Monument, Frederick Douglass National Historic Site, African American Civil War Memorial.
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Maire
Mandat
Muriel Bowser (D)
2015-2019
Démographie
Population 646 449 hab.[1] (2013 en augmentation)
Densité 3 652 hab./km2
Population aire urbaine 5 860 342 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 38° 53′ 42″ Nord, 77° 02′ 12″ Ouest
Superficie 17 700 ha = 177 km2
Fuseau horaire EST (UTC-5)
Divers
Fondation 24 janvier 1791
Devise Justitia Omnibus (« La justice pour tous »)
Localisation
Carte du comté de
Carte du comté de

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Washington

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Washington
Liens
Site web http://dc.gov

Washington, dans le district de Columbia (en anglais : Washington, District of Columbia), souvent appelée Washington, D.C., The District, ou tout simplement D.C. (pour éviter la confusion avec l'État de Washington), est la capitale des États-Unis. Selon les dernières estimations (2013), elle compte 646 449 habitants intra-muros sur une superficie de 177 km2 ; son aire urbaine en compte environ 5,8 millions, la septième des États-Unis. En tant que capitale fédérale, elle est le siège de nombreuses institutions américaines, comme la Maison-Blanche, résidence officielle du président ; le Capitole, siège du Congrès (avec ses deux chambres, celle des représentants et le Sénat), ainsi que le siège de la Cour suprême et d'autres organismes fédéraux, comme la Réserve fédérale des États-Unis (la Fed). Elle accueille en outre 176 ambassades et représentations diplomatiques.

Washington a été créé à la suite de la signature du Residence Act en 1790, qui prévoyait la création d'une capitale fédérale. Elle est fondée en janvier 1791, sur les rives du fleuve Potomac, à proximité des villes de Georgetown et d'Alexandria. Nommée en hommage au premier président des États-Unis, George Washington, elle est construite ex nihilo selon un plan hippodamien conçu par un ingénieur franco-américain, Pierre Charles L'Enfant. L'urbanisme diffère de la plupart des autres villes américaines car la construction de gratte-ciel y est interdite : l'architecture de Washington est marquée par une faible hauteur et un héritage de l'architecture coloniale. Peu peuplée durant la première moitié du XIXe siècle, ce n'est qu'à la fin de la Guerre de Sécession qu'elle acquiert sa légitimité en tant que capitale, devenant le symbole de l'unité retrouvée.

En tant que siège de la plupart des institutions fédérales, l'économie est fortement dépendante des activités gouvernementales, qui ont représenté jusqu'à 50 % de son PIB au milieu du siècle. Aujourd'hui, l'économie s'est diversifiée, notamment dans l'industrie de l'armement et de l'informatique. La population de la ville s'est aujourd'hui stabilisée autour de 600 000 habitants, après avoir connu une baisse importante depuis la Seconde Guerre mondiale, essentiellement en raison du départ des Blancs pour les banlieues environnantes. Devenue une ville en majorité afro-américaine (50,1 %), comprenant plusieurs ghettos — dont certains connaissent actuellement un processus de gentrification —, Washington est depuis sa création un bastion du Parti démocrate.

Située sur la côte Atlantique du nord-est du pays, entre le Maryland et la Virginie, elle ne fait pas partie des cinquante États de l'Union et dépend directement de l'État fédéral. La ville se trouve à soixante kilomètres au sud de Baltimore, à deux cents kilomètres de Philadelphie et trois cents kilomètres de New York. Elle marque l'extrémité méridionale de la mégalopole américaine, appelée également BosWash. Les coordonnées géographiques de la ville correspondent au point zéro, d'où sont calculées toutes les distances routières aux États-Unis. Son climat est de type subtropical humide, avec de fortes variations de température entre l'été et l'hiver. Elle compte plusieurs universités, dont la prestigieuse université de Georgetown, ainsi que la Bibliothèque du Congrès, plus grande bibliothèque au monde. Enfin, lieu de concentration des pouvoirs politiques, Washington est représentée dans de nombreux films ou séries télévisées, comme À la Maison-Blanche, Homeland ou House of Cards.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La ville de Washington est située au nord-est du pays, sur la rive gauche du Potomac à sa confluence avec la rivière Anacostia qui coule en aval du District. Elle se trouve entre les États de Virginie (au sud-ouest) et du Maryland (au sud-est, au nord-est et au nord-ouest).

Elle marque l'extrémité méridionale de la mégalopole américaine, appelée également BosWash.

Son territoire d'origine en 1791, se présentait sous la forme d'un carré de 16,2 km de côté, positionné à cheval sur le fleuve Potomac. La rive gauche formant l'ancien Comté d'Alexandria fut cependant rétrocédée à la Virginie par décision du Congrès en 1846.

La partie du Potomac qui traverse Washington est entièrement comprise dans le district de Columbia et coupe également en deux la frontière entre la Virginie et le Maryland.

Les coordonnées géographiques de la ville correspondent au point zéro, d'où sont calculées toutes les distances routières aux États-Unis.

Environnement[modifier | modifier le code]

Washington vu par le satellite SPOT.

Selon le Bureau du recensement des États-Unis, la superficie de Washington est de 177 km2, dont 18 km2 (10,16 %) sont occupés par des plans d'eau ou des cours d'eau, comme le Potomac, l'Anacostia et le Rock Creek. Il existe aussi plusieurs réservoirs artificiels : Dalecarlia Reservoir, qui traverse le coin nord-ouest du District depuis le Maryland, McMillan Reservoir près de l'université Howard et Georgetown Reservoir en amont de Georgetown. Washington compte également deux îles : Theodore Roosevelt Island et Columbia Island.

Le point culminant du district de Columbia se trouve à Tenleytown ; il s'élève à 125 mètres. tandis que les rives de l'Anacostia et du Potomac se situent au niveau moyen de la mer.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat de Washington est typique de façade orientale de continent. C'est un climat subtropical humide avec de notables variations entre l'été et l'hiver. Le total annuel moyen des précipitations est de 1 008,6 mm.

L'été tend à être très chaud et humide voire torride avec des températures élevées autour de 32 °C, et des pointes fréquentes au-delà des 35 °C, les orages accompagnés de pluies chaudes peuvent alors se produire mais passent très rapidement. La température la plus élevée jamais enregistrée à Washington est de 41 °C le , le , le , le , le et le [2]. Du fait de l'humidité combinée aux hautes températures les indices de chaleur peuvent monter au-delà de 45 °C rendant la chaleur suffocante.

Le printemps et l'automne sont modérément chauds avec des températures maximales moyennes d'environ 20 °C (en avril, en octobre) et des pointes à 30 °C, qui ne sont pas rares. L'hiver, qui arrive souvent brutalement, apporte en général des températures basses (en moyenne 2 °C en janvier, record : -26 °C le [2]) et de la neige (en moyenne 38 cm par an, avec des chutes parfois abondantes de plusieurs dizaines de cm), bien que des journées chaudes (plus de 20 °C) ne soient pas rares en janvier. La température moyenne annuelle à Washington est de 14,6 °C. Les ouragans passent parfois dans la région, ils se sont généralement très affaiblis avant d'atteindre la ville : l'ouragan Isabel en septembre 2003 avait fait un mort à Washington.

Washington D.C. bénéficie d'un ensoleillement élevé avec 2 528,7 heures en moyennes par an.

En janvier 2016, une tempête de neige surnommée « Snowzilla » s'abat sur toute la côte est des États-Unis. En trois jours (les 22, 23 et ), il est tombé près d'un mètre de neige à Washington D.C., 80 cm à New York et 70 cm à Philadelphie. Jamais une telle tempête avait autant perturbé les transports en communs qui seront fermés dans ces trois villes jusqu'à nouvel ordre.

Tableau climatologique de Washington D.C. (normales : 1981-2010)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1,8 −0,6 3,2 8,4 13,7 19,1 21,8 21 17 10,4 5,1 0,3 9,8
Température moyenne (°C) 2,3 3,9 8,3 13,8 18,9 24,1 26,6 25,7 21,7 15,3 9,8 4,3 14,6
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,4 13,3 19,3 24,2 29,1 31,4 30,4 26,4 20,3 14,4 8,3 19,3
Record de froid (°C) −26 −26 −16 −9 1 6 11 9 2 −3 −12 −25 −26
Record de chaleur (°C) 26 29 34 35 37 40 41 41 40 36 30 26 41
Ensoleillement (h) 145,7 152,6 204,6 228 260,4 282 279 263,5 225 204,6 150 133,3 2 528,7
Précipitations (mm) 71,1 65,5 88,4 77,7 101,3 95,8 94,5 74,2 94,5 86,4 80,5 77,5 1 008,6
Nombre de jours avec précipitations 9,6 9 10,5 10,4 11,1 10,7 10,3 8,2 8,3 7,7 8,6 9,7 114,1
Source : National Oceanic and Atmospheric Administration[2]


Organisation de l'espace[modifier | modifier le code]

Washington, D.C. est divisée en quatre secteurs : Northwest, Northeast, Southeast et Southwest.

Le territoire de la ville est divisé en quadrants qui servent à situer un lieu par un système de coordonnées cartésiennes : Northwest (NW), Northeast (NE), Southeast (SE), et Southwest (SW). Le point origine de ce système de coordonnées est situé dans la crypte située sous la rotonde du capitole et est marqué par une étoile incrustée dans le sol.
L'adresse d'une rue est donc toujours suivie de la mention du secteur, puisqu'il existe des coordonnées identiques dans chacun d'entre eux. De plus, au sein de chaque quadrant, les rues orientées nord-sud sont numérotées, tandis que les rues orientées est-ouest sont désignées par des lettres. Par exemple :

  • 900 G Street NW correspond à l'intersection de la 9e rue et de la rue G dans le quadrant NW de la ville.
  • Le centre géographique de la ville se trouve à proximité de la 4e rue NW, de L Street NW et de New York Avenue NW.

Urbanisme et paysage urbain[modifier | modifier le code]

Le centre administratif de Washington.
Résidence de l'ambassadeur des Pays-Bas aux États-Unis dans le district de Columbia.

Washington, D.C. tient une place particulière parmi les villes américaines : son statut de capitale d'abord, mais surtout son paysage et son organisation urbaine font d'elle une ville à part. Tout d'abord, il n'existe aucun quartier de gratte-ciel si caractéristique des métropoles américaines. La hauteur des constructions a en effet été limitée par une loi (en) limitant la hauteur des bâtiments à la largeur de la rue adjacente plus 20 pieds (6,1 mètres) et non à la hauteur du Capitole ou du Washington Monument contrairement à la croyance populaire[3].

Ensuite, le plan orthogonal, conçu par l'architecte et urbaniste français Pierre Charles L'Enfant, trace des axes obliques qui contrarient la structure en damier. Son projet d'urbanisme pour la ville de Washington avait d'abord été refusé, entre autres parce qu'il était jugé trop ambitieux. Puis, après avoir été oublié, il a finalement été utilisé pour organiser la capitale.

À la fin du XVIIIe siècle, L'Enfant remporte le concours pour construire la capitale fédérale (Federal City) sur les rives du Potomac. Le projet est lancé en 1791, mais ses plans ne sont que partiellement exécutés durant sa vie. Le projet lui est retiré et, par colère, il emporte ses plans avec lui. Cependant, ces derniers sont en grande partie reconstitués de mémoire par le mathématicien afro-américain Benjamin Banneker. Au tournant des XIXe et XXe siècles, les tenants du mouvement City Beautiful rêvent de réaliser des villes néoclassiques en créant un cadre harmonieux et monumental. Plusieurs villes voulurent appliquer ce concept, mais Washington, D.C. semble la plus aboutie et la plus homogène, avec ses constructions de couleur blanche.

Le paysage urbain est aéré en raison de l'absence de constructions très hautes, mais aussi grâce à de larges avenues et de nombreux parcs, dont le National Mall, Rock Creek Park, Theodore Roosevelt Island Memorial Park et le National Arboretum. La densité du District est relativement faible par rapport à d'autres villes américaines[4], les bâtiments officiels et les monuments tiennent une place importante par rapport aux bâtiments destinés à l'habitat.

Plan du centre de Washington, D.C.

Démographie[modifier | modifier le code]

Nombre d'habitants
à Washington, DC
Année Population
1800 8 144
1810 15 471
1820 23 336
1830 30 261
1840 33 745
1850 51 687
1860 75 080
1870 131 700
1880 177 624
1890 230 392
1900 278 718
Année Population
1910 331 069
1920 437 571
1930 486 869
1940 663 091
1950 802 178
1960 763 956
1970 756 510
1980 638 333
1990 606 900
2000 572 059
2010 601 723

Le recensement de 2000 faisait état de 572 059 habitants, de 248 338 foyers et de 114 235 familles résidant dans la ville. La densité de population était de 3 597,3 habitants par km2, la présence de nombreux espaces verts et de bâtiments administratifs non résidentiels expliquant ce chiffre relativement faible par rapport à New York (10 292 hab./km2) ou San Francisco (6 212 hab./km2). L'aire métropolitaine du Grand Washington (Greater Washington Metropolitan Area), qui comprend les secteurs urbanisés des États voisins du Maryland et de Virginie, comprend une population totale estimée à 5,8 millions d'habitants en 2003[5]. La conurbation Washington-Baltimore concentre quant à elle 8 026 607 habitants[6], ce qui en fait la quatrième du pays.

Comme de nombreuses autres villes-centres américaines, le district de Columbia connaît un déclin démographique depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Entre 1950 et 2000, il a perdu plus de 230 000 habitants, soit une baisse de près de 30 % en cinquante ans. Depuis 2005, il semble que cette tendance s'inverse, puisque la ville a attiré 10 000 habitants en cinq ans. Les migrations pendulaires sont particulièrement intenses à Washington : on estime en effet à 410 000 le nombre de travailleurs qui viennent travailler chaque jour de la semaine, ce qui accroît de 72 % la population résidente[7]. Enfin, étant donné la présence des 180 ambassades et de centaines d'organisations internationales, Washington accueille un nombre important d'étrangers. La ville compte en outre une importante population étudiante, qui se répartit dans les différentes universités du district.

D'après les données de 2005, le revenu par foyer est de 43 215 USD. Le taux de pauvreté est supérieur à la moyenne nationale (17,5 % de la population contre 12,5 % pour les États-Unis). Cependant, le revenu par habitant se situe nettement au-dessus de la moyenne américaine (51 155 dollars par habitant contre 33 050 dollars par habitant). Bien qu'un grand nombre de fonctionnaires, d'avocats et d'autres professionnels hautement qualifiés travaillent à Washington, la plupart n'y habitent pas, préférant notamment les quartiers résidentiels du nord-est de la Virginie voisine, du Maryland au nord-ouest (Bethesda, Potomac).

Composition religieuse en % en 2015[8]
Religion Drapeau du district de Columbia Washington, D.C. Drapeau des États-Unis États-Unis
Catholicisme 19 20,8
Non affiliés 16 15,8
Protestantisme traditionnel 15 14,7
Protestantisme évangélique 14 25,4
Église noire 12 6,5
Agnosticisme 4 4,0
Athéisme 4 3,1
Judaïsme 4 1,9
Islam 2 0,9
Bouddhisme 2 0,7
Autres 8 6,9

Selon une enquête effectuée en 2001[9], près d'un résident sur trois du district se réclame du christianisme[10]. Les catholiques sont les plus nombreux.

Vue aérienne de Washington.

La composition ethnique de Washington fait de cette ville un cas particulier aux États-Unis. La proportion d'habitants afro-américains est importante : alors que les Noirs comptent pour 12,8 % de la population nationale, ils sont majoritaires à Washington, DC. Une partie des Afro-Américains vivant à Washington est pauvre et peu qualifiée, occupant des emplois subalternes. On peut distinguer les quartiers du nord-ouest, résidentiels à majorité blanche, des quartiers pauvres, à majorité noire du nord-est ou sud-ouest. Les quartiers du sud-est sont particulièrement touchés par la délinquance. On note par ailleurs la présence historique d'une bourgeoisie noire dans certains quartiers du nord-ouest (comme Adams Morgan, aujourd'hui plutôt latino, ou U Street).

La répartition ethnique et les caractéristiques sociologiques des quartiers évoluent assez rapidement à Washington : au début du XXe siècle, les Blancs étaient largement majoritaires dans la ville, représentant 80 % de la population totale[11]. Les familles riches ou des classes moyennes ont commencé à partir du centre-ville après la Seconde Guerre mondiale pour fuir les problèmes sociaux : dans les années 1970, Washington était surnommée (en) Chocolate City (« ville chocolat »), car les Noirs comptaient pour les deux tiers de la population. Mais au début du XXIe siècle, leur part était de 58 %[11]. Par un processus de gentrification, la part des Blancs augmente et plusieurs quartiers, comme Columbia Heights ou Capitol Hill, changent rapidement. Le ghetto afro-américain d'Anacostia subit cette transformation qui passe par l'implantation d'une bourgeoisie noire et une hausse des prix de l'immobilier. La municipalité encourage ce processus, à condition de faire une place au logement social. La proportion de Latinos est plus faible que la moyenne nationale. Au sein de cette communauté, les Salvadoriens sont les plus représentés. Quant à la communauté asiatique, son dynamisme se manifeste dans le chinatown de la ville.

Répartition ethnique en 2014[12].
Blancs Noirs Asiatiques Deux races ou plus Autres
Total Non-hispaniques
Drapeau du district de Columbia Washington, D.C. 43,6 % 35,8 % 49,0 % 4,0 % 2,6 % 0,8 %
Drapeau des États-Unis États-Unis 77,4 % 62,1 % 13,2 % 5,4 % 2,5 % 1,4 %

Langues[modifier | modifier le code]

Selon l'American Community Survey, en 2010 82,51 % de la population âgée de plus de 5 ans déclare parler l'anglais à la maison, 7,79 % déclare parler l'espagnol, 0,94 % le vietnamien, 0,84 % le tagalog, 0,83 % le coréen, 0,80 % le russe, 0,76 % une langue chinoise, 0,55 % l'allemand et 4,98 % une autre langue[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

En haut : plan de Washington en 1800.
En bas : vue satellite de Washington aujourd'hui.

Créée officiellement par la Constitution des États-Unis (1787), la capitale fédérale américaine naît de rien au tout début du XIXe siècle. Son plan est l'œuvre de Pierre Charles L'Enfant, un ingénieur militaire, fils d'un peintre de la cour de France qui propose ses services à George Washington, dont il a fait la connaissance durant la guerre d'Indépendance alors qu'il s'était engagé en 1777, à l'âge de 23 ans, aux côtés des insurgés américains. Pendant la guerre anglo-américaine de 1812, les Britanniques reçoivent l'ordre de brûler les édifices publics de Washington, DC. Les Britanniques souhaitaient se venger des dommages causés à la capitale de la colonie du Haut-Canada (aujourd'hui Toronto) par les Américains après la bataille de York (1813). La destruction de la capitale des jeunes États-Unis devait démoraliser l'ennemi.

Le 24 août 1814, le général britannique Robert Ross remporta la bataille de Bladensburg, qui lui ouvre le chemin de Washington. Cela provoque la retraite du président James Madison dans les montagnes de Virginie. La plupart des habitants de la ville s'enfuient également devant l'avancée britannique. Le 25 août, les troupes britanniques marchent sur Capitol Hill. Ne pouvant occuper la ville, Robert Ross veut la détruire. Les bâtiments du Sénat, de la Chambre des représentants et du Trésor sont détruits, de même que l'intérieur de la Bibliothèque du Congrès. Des témoins ont rapporté que l'incendie était visible depuis Baltimore. L’amiral Cockburn voulut brûler le siège du National Intelligencer, un journal antibritannique. Mais quelques femmes l'en dissuadèrent en arguant que l'incendie risquait de se propager à leurs maisons. Les Américains brûlèrent les chantiers navals de Washington pour éviter qu'ils soient utilisés par les Britanniques. L'occupation de Washington prit fin lorsque les troupes britanniques furent envoyées contre Baltimore. La reconstruction du capitole commença en 1815 et fut achevée quinze ans plus tard (en 1830).

Année 1830[modifier | modifier le code]

XIXe et XXe siècle[modifier | modifier le code]

Dessin du XIXe siècle représentant la Maison-Blanche.

La croissance de la ville est très modeste au cours des premières décennies du XIXe siècle. C'est la guerre de Sécession (1861-1865) qui lui donne sa légitimité de capitale fédérale. Dès le début du conflit, des esclaves noirs s'enfuient des plantations des États du Sud, vers le Nord, certains d'entre eux s'installent dans des baraques à Washington. Cet exode s'amplifie avec la fin de la guerre et l'abolition de l'esclavage. Lorsque la guerre s'achève, Washington a gagné des habitants, mais aussi une place à part dans le cœur des Américains. Elle est le symbole de l'unité retrouvée.

La croissance de la ville se poursuit alors, aidée par les deux conflits mondiaux qui renforcent sa puissance nationale et internationale, et lui apportent davantage d'habitants. La population, qui atteint un sommet historique (pratiquement 900 000 habitants) pendant la Seconde Guerre mondiale, perd ensuite des habitants au profit de la banlieue. En 1957, la majorité de la population est noire. Aujourd'hui, la proportion d'habitants noirs est stable autour de 50,1% selon le Bureau du recensement des États-Unis en 2012.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Washington, D.C. ne fait partie d'aucun des États fédérés américains (son territoire originel a été pris aux États de Virginie et du Maryland). Administrativement, il dépend directement de l'État fédéral américain, et le Congrès fédéral y définit la loi. Cependant, une certaine autogestion locale a été graduellement permise.

Politique nationale[modifier | modifier le code]

Cas unique pour une capitale fédérale moderne, les habitants de Washington DC n'ont pas de représentation dotée de droit de vote auprès du pouvoir législatif national, le Congrès des États-Unis. Ils élisent un représentant n'ayant qu'un rôle d'observateur et n'élisent personne au Sénat. Depuis 1961, ils ont cependant le droit de vote aux élections présidentielles, grâce au XXIIIe amendement : le district envoie 3 grands électeurs. C'est pourquoi se développe au XXIe siècle un mouvement souhaitant le remplacement du District de Columbia par un État à part entière, communément appelé New Columbia. Bien qu'il ne soit pas représenté au vote du budget fédéral, le district paye les impôts fédéraux, une situation résumée avec amertume et humour par la formule « Taxation without representation » (« des impôts sans représentation électorale ») des plaques d'immatriculation du district, faisant un parallèle entre la situation actuelle du district et la situation qui perdurait avant la Révolution américaine.

Le district est le principal bastion démocrate du pays, puisque ce parti y rafle généralement plus de 85 % des voix, contre un peu moins de 10 % au Parti républicain. Ce résultat peut s'expliquer par la diversité ethnique de la ville. Le district est divisé politiquement en 8 wards et 37 Advisory Neighborhood Commissions.

Administration locale[modifier | modifier le code]

La ville est administrée par le maire et le Conseil, élus au suffrage universel pour un mandat de quatre ans. Depuis janvier 2015, le maire est Muriel Bowser.

Économie[modifier | modifier le code]

Taux de chômage en août 2006.

Longtemps dépendante à près de 50 % des activités gouvernementales pour son économie, la ville de Washington est désormais une ville dynamique, notamment dans le secteur de l'armement (Northrop Grumman…) et de l'informatique. En 2002, le gouvernement fédéral représente 27 % des emplois à Washington[14]. De plus en plus d'entreprises s'installent dans la capitale américaine afin d'être proches des décideurs politiques auprès desquels elles peuvent faire du lobbying. Les grands employeurs non-gouvernementaux sont les principales universités et les hôpitaux, dont l'université George Washington, l'université de Georgetown et le Washington Hospital Center. L'université Howard et la Federal National Mortgage Association (Fannie Mae) font aussi partie des cinq grands employeurs[15].

Culture[modifier | modifier le code]

Musique[modifier | modifier le code]

Le National Symphony Orchestra est l'orchestre national des États-Unis. Il est en résidence au John F. Kennedy Center for the Performing Arts.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les écoles publiques sont gérées par le District of Columbia Public Schools (DCPS), qui regroupe 101 écoles primaires, 10 collèges, 12 junior high schools, 15 senior high schools, 2 centres d'enseignement et 40 écoles spéciales[16]. Le DCPS regroupait 58 000 élèves lors de l'année scolaire 2005-2006, soit une baisse de 7 099 élèves par rapport à l'année 2003. Un nombre important a choisi de suivre les cours des écoles privées.

Plusieurs universités, colleges, et autres institutions d'enseignement supérieur publiques ou privés se trouvent à Washington. L'université du District de Columbia est l'université publique de la ville. Le Département de l'Agriculture des États-Unis propose des filières variées ayant toutes des liens avec l'agriculture. Le Département de la Défense des États-Unis gère la National Defense University à Fort Lesley J. McNair. Parmi les institutions privées, on peut citer l'université de Georgetown, laquelle a été fondée en 1789, soit avant la fondation du District : c'est la plus ancienne université catholique du pays. Les autres universités principales sont l'université Howard, l'université George Washington, l'université catholique d'Amérique, Trinity Washington University, la American University et l'université Gallaudet.

Cinéma et télévision[modifier | modifier le code]

Washington DC (avec le Washington Monument dans le fond).

Films ayant pour cadre Washington[modifier | modifier le code]

Séries et feuilletons télévisés[modifier | modifier le code]

Jeux vidéo[modifier | modifier le code]

Bâtiments officiels, mémoriaux et musées[modifier | modifier le code]

Washington est l'une des destinations touristiques les plus populaires des États-Unis. La ville accueille un grand nombre de musées et de bâtiments remarquables. La plupart d'entre eux sont situés près du National Mall, un grand parc situé au centre de la ville dédié aux anciens dirigeants du pays, qui relie le Lincoln Memorial, à l'ouest, au Capitole à l'est. Au centre du parc se trouve le Washington Monument, un grand obélisque dédié au premier Président des États-Unis. On y trouve aussi le Jefferson Memorial, le Lincoln Memorial, le Franklin Delano Roosevelt Memorial, le National World War II Memorial, le Vietnam Veterans Memorial, le Mémorial des vétérans de la guerre de Corée, le District of Columbia War Memorial et le Albert Einstein Memorial. La Bibliothèque du Congrès est la plus grande bibliothèque du monde, avec 36 millions de livres, soit trois fois les réserves de la Bibliothèque nationale de France.

La ville de Washington est aussi riche de nombreux musées, dont la plupart, situés eux aussi sur le National Mall, appartiennent à la Smithsonian Institution. Elle regroupe dix-huit musées (dont deux à New York) et 140 millions d’œuvres : Anacostia Museum, Arthur M. Sackler Gallery, Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, National Air and Space Museum, Musée national d'histoire américaine, National Museum of the American Indian, National Museum of African Art, National Museum of Natural History, National Portrait Gallery, National Postal Museum, Smithsonian American Art Museum, Renwick Gallery, et le National Zoo. Le National Air and Space Museum est le musée le plus visité des États-Unis. Ouvert au milieu des années 1950, il a accueilli 14,5 millions de visiteurs en 2001. On y trouve notamment le Spirit of St. Louis (avion de Charles Lindbergh), et l'appareil sur lequel Orville et Wilbur Wright ont effectué leur premier vol en 1903.

On compte aussi de nombreuses galeries d'art, dont la National Gallery of Art, le National Museum of Women in the Arts, la Corcoran Gallery of Art, et la The Phillips Collection (art moderne, 180 289 visiteurs en 2001).

Depuis les années 1960, la ville compte par ailleurs une salle de spectacles, le John F. Kennedy Center for the Performing Arts, qui abrite une compagnie résidente d'opéra, sous la direction artistique de Plácido Domingo.

La Carnegie Institution est une fondation qui finance la recherche scientifique.

Dimétrodon Grandis, Museum d'histoire naturelle de Washington DC
Musée national d'art africain

Sport[modifier | modifier le code]

FedExField.

Washington est l'une des 12 villes des États-Unis qui compte des équipes sportives appartenant aux quatre principaux sports professionnels masculins et une équipe professionnelle féminine. Les Wizards de Washington (National Basketball Association), les Capitals de Washington (National Hockey League), et les Mystics de Washington (Women's National Basketball Association) jouent au Verizon Center à Chinatown. Nationals Park, qui a ouvert en 2008 dans le Southeast D.C est la résidence des Nationals de Washington (Major League Baseball). Les D.C. United (Major League Soccer) jouent au RFK Stadium. Les Redskins de Washington (National Football League) joue tout près du FedEx Field à Landover, Maryland.

Les équipes actuelles cumulent ensemble 10 championnats professionnels: les Redskins de Washington en ont gagné 5; D.C. United en ont gagné 4 (le nombre le plus important dans l'histoire de la MLS) et les Wizards de Washington (puis les Washington Bullets) en ont gagné un seul.

D'autres équipes professionnelles et semi-professionnelles de Washington inclus: les Washington Kastles (World TeamTennis); les Washington D.C. Slayers (American National Rugby League), les Baltimore Washington Eagles (U.S. Australian Football League); les D.C. Divas (Independent Women's Football League); et le Potomac Athletic Club RFC (Rugby Super League).

Équipe Ligue Stade Création Titres
Nationals de Washington MLB (baseball) Nationals Park 2005 0
Wizards de Washington NBA (basket-ball) Verizon Center 1961 1
Mystics de Washington WNBA (basket-ball) Verizon Center 1998 0
Redskins de Washington NFL (football américain) FedEx Field 1932 3
D.C. United MLS (football soccer) RFK Stadium 1996 4
Capitals de Washington NHL (hockey sur glace) Verizon Center 1974 0
Hoyas de Georgetown NCAA (basket-ball) Verizon Center 1907 1

Les Nationals de Washington sont les anciens Expos de Montréal.

Personnes originaires de la ville[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Transport routier[modifier | modifier le code]

Réseau d'autoroutes de Washington (les projets abandonnés sont représentés par une couleur claire).

Les principales autoroutes sont la Interstate 495 (Capital Beltway), la Baltimore-Washington Parkway du Maryland et les interstate highways 270, 66, 95, 395, et 295. Les autres axes routiers majeurs sont : la Whitehurst Freeway et la Anacostia Freeway dans le District de Columbia, la George Washington Parkway en Virginie, la Suitland Parkway dans le District de Columbia et dans le Maryland, la U.S. Route 50, la Clara Barton Parkway et la Virginia State Route 267 en Virginie.

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

La principale gare de Washington est la Union Station desservie notamment par la Amtrak, elle est fréquentée par 200 000 voyageurs par jour.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Washington D.C. possède son réseau de métro, s'entendant vers les banlieues du Maryland et de la Virginie. Ouvert en 1976, le métro comprend aujourd'hui six lignes, 91 stations et 188 km de voies. Les stations sont proches dans le centre-ville mais particulièrement éloignées en périphérie.

Une station Capital Bikeshare à proximité du métro McPherson Square

Le métro est géré par la Washington Metropolitan Area Transit Authority (WMATA) qui opère également un vaste réseau de d'autobus. Une courte ligne de tramway est en service commercial depuis dans le nord-est de la ville[17].

Le district dispose d'un système de vélos en libre-service, le « Capital Bikeshare ». Inauguré en , il comprend 4 351 vélos et 395 stations (2016) répartis sur Washington D.C., le Comté d'Arlington, la ville d'Alexandria et le Comté de Montgomery[18],[19]. L'entreprise canadienne PBSC Solutions Urbaines fournit les vélos et les stations associées au système (précédemment Bixi)[20],[21].

Transports aériens[modifier | modifier le code]

Les trois aéroports principaux de la ville sont l'aéroport international de Washington-Dulles, l'aéroport national Ronald Reagan, situé à Arlington en Virginie et l'aéroport international Thurgood Marshall de Baltimore-Washington. Plusieurs aéroports plus petits sont voués à l'aviation générale, dont le Montgomery County Airpark (Gaithersburg (Maryland), le College Park Airport (College Park (Maryland)), le Potomac Airfield et le Manassas Regional Airport (Manassas (Virginie). Depuis 2003, plusieurs de ces aéroports ont vu leur accès strictement limité par la création de la Air Defense Identification Zone (ADIZ), visant à empêcher la reproduction d'attentats similaires à ceux du 11 septembre 2001 dans la capitale[22].

Éducation[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Washington a quatorze jumelages[23] officiels selon le Bureau du Secrétaire du District de Columbia[24] :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il ne s'agit que d'un contrat économique et amical, Paris n'étant réellement jumelée qu'avec une seule ville, Rome et vice versa.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Resident Population Data: Population Change », Bureau du recensement des États-Unis,‎ (consulté le 8 septembre 2010)
  2. a, b et c http://www.nws.noaa.gov/climate/xmacis.php?wfo=lwx
  3. (en) « H-DC | H-Net », sur www.h-net.org (consulté le 17 mai 2016)
  4. New York : 10 292 hab./km2, San Francisco : 6 212 hab./km2, Chicago : 4 867 hab./km2 ; Boston, avec une population et une superficie comparables à une densité nettement plus élevée (4 697 hab./km2)
  5. Estimations du Greater Washington Initiative ; en 1993, elle comptait quatre millions d'habitants, d'après l'article « Washington DC » dans Encyclopædia Britannica, 1994
  6. (en) populationdata.net
  7. CNNMoney.com, « Biggest commuter cities »,‎ (consulté le 2 mai 9)
  8. (en) « Religious Landscape Study », sur Pew Research Center's Religion & Public Life Project (consulté le 2 mars 2016)
  9. American Religious Identification Survey
  10. Barry A. Kosmin, Egon Mayer et Ariela Keysar, Religious Identification Survey, 2001, Université de la Ville de New York.
  11. a et b Pascal Riche, « Washington entre deux tons », dans Libération du , [lire en ligne]
  12. (en) « District of Columbia », sur www.census.gov (consulté le 5 février 2016)
  13. (en) « Language Map Data Center », sur apps.mla.org (consulté le 21 septembre 2016)
  14. (en) Ray D. Whitman et Fred. Siegmund, "District of Columbia Employment Projections by Industry and Occupation, 2002-2012." DC Department of Employment Services, Office of Labor Market Research and Information. 1er juin 2005
  15. (en) [PDF] Top 200 Chief Executive Officers of the Major Employers in the District of Columbia Department of Employment Services, Office of Labor Market Research and Information. Septembre 2004.
  16. Site du DCPS
  17. « Le tramway de Washington opéré par RATP Dev est en service », sur mobilicites.com (consulté le 29 février 2016)
  18. (en) « The District Gets Its 200th Capital Bikeshare Station », sur washingtoncitypaper.com,‎ (consulté le 25 octobre 2014)
  19. (en) « Will Fourth Try Be Charm for Charm City Bikeshare? », sur baltimoremagazine.net,‎ (consulté le 25 septembre 2015)
  20. « Capital Bikeshare expansion hindered by bankruptcy of Montreal-based bike vendor », sur Washington Post (consulté le 12 octobre 2016)
  21. Robert Montenegro, « Lightweight and Electric Bikes Could Be Coming to Your Local Bikeshare System », Big Think,‎ (lire en ligne)
  22. Site sur l'ADIZ
  23. On peut remarquer de façon évidente que du fait de son statut, les villes de ces jumelages sont presque toutes aussi des capitales.
  24. http://os.dc.gov/service/dc-sister-cities

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Synthèses

  • (en) Keith E. Melder et Melinda Young Stuart, City of Magnificent Intentions: A History of Washington, District of Columbia, Intac, , 707 p. (ISBN 9780913137017).
  • (en) Laura Bergheim, The Washington historical atlas: who did what when and where in the nation's capital, Woodbine House, , 348 p. (ISBN 9780933149427).
  • (en) Jesse J. Holland, Black Men Built the Capitol: Discovering African-American History In and Around Washington, Globe Pequot, , 192 p. (ISBN 9780762751921).

Des origines à la guerre de 1812

  • (en) Fergus Bordewich, Washington, The Making of the American Capital, Harper Collins, , 400 p. (ISBN 9780061755545).
  • (en) Les Standiford, Washington Burning: How a Frenchman's Vision for Our Nation's Capital Survived Congress, the Founding Fathers, and the Invading British Army, Crown Publishing Group, , 368 p. (ISBN 9780307346452).
  • (en) Anthony S. Pitch, Burning of Washington: The British Invasion of 1814, Naval Institute Press, coll. « Bluejacket Books », , 336 p. (ISBN 9781557504258).

Guerre civile et Reconstruction

  • (en) Guy Gugliotta, Freedom's Cap: The United States Capitol and the Coming of the Civil War, Farrar, Straus and Giroux, , 486 p. (ISBN 9780809046812).
  • (en) Stephen M. Forman, A Guide to Civil War Washington, Elliott & Clark Pub, , 208 p. (ISBN 978-1880216293).
  • (en) Ernest B. Furgurson, Freedom Rising: Washington in the Civil War, Knopf Doubleday Publishing Group, coll. « Vintage Civil War Library », , 496 p. (ISBN 9780307425959).
  • (en) Margaret Leech, Reveille in Washington: 1860-1865, New York Review Books, coll. « New York Review Books classics », , 624 p. (ISBN 9781590174678).
  • (en) John Lockwood et Charles Lockwood, The Siege of Washington:The Untold Story of the Twelve Days That Shook the Union, Oxford University Press, , 320 p. (ISBN 9780199832002).
  • (en) Robert Harrison, Washington During Civil War and Reconstruction: Race and Radicalism, Cambridge University Press, , 343 p. (ISBN 9781139499026).

Architecture, art et urbanisme[modifier | modifier le code]

Architecture

  • (en) Pamela Scott et Antoinette Josephine Lee, Buildings of the District of Columbia, Oxford University Press, coll. « Buildings of the United States », , 480 p. (ISBN 9780195093896)
  • (en) Cynthia R. Field, Isabelle Gournay et Thomas P. Somma, Paris on the Potomac: The French Influence on the Architecture and Art of Washington, Ohio University Press, coll. « Perspective On Art & Architect », , 184 p. (ISBN 9780821442395).
  • (en) Sarah Luria, Capital Speculations: Writing And Building Washington, UPNE, coll. « Becoming Modern: New Nineteenth-Century Studies », , 196 p. (ISBN 9781584655022).
  • (en) C. Ford Peatross, Pamela Scott, Diane Tepfer et Leslie Mandelson Freudenheim, Capital Drawings: Architectural Designs for Washington, D.C., from the Library of Congress, JHU Press, , 253 p. (ISBN 9780801872327).

Urbanisme

  • (en) Sue A. Kohler et Pamela Scott, Designing the Nation's Capital: The 1901 Plan for Washington, University of Massachusetts Press, coll. « United States Commission of Fine Arts », , 359 p. (ISBN 9780160752230).
  • Cynthia Ghorra-Gobin, « Washington DC - capitale historique et métropole mondiale », dans Urbanisme, no 327.
  • André Corboz, Deux capitales françaises : Saint-Pétersbourg et Washington, Paris, éditions Infolio, 2003, ISBN 2-88474-508-4.
  • (en) Frederick Gutheim et Antoinette J. Lee, Worthy of the Nation: Washington, DC, from L'Enfant to the National Capital Planning Commission, JHU Press, , 430 p. (ISBN 9780801883286).
  • (en) Michael Bednar, L'Enfant's Legacy, JHU Press, coll. « Creating the North American Landscape », , 285 p. (ISBN 9780801883187).
  • (en) Nathan Glazer et Cynthia R. Field, The National Mall: Rethinking Washington’s Monumental Core, JHU Press, , 220 p. (ISBN 9780801888052).
  • (en) Richard W. Longstreth, The Mall in Washington, 1791-1991, National Gallery of Art, coll. « Studies in the History of Art », , 328 p. (ISBN 9780300095371).
  • (en) Wolfgang Sonne, Representing the State: Capital City Planning in the Early Twentieth Century, Prestel Publishing, , 367 p. (ISBN 3791328980).

Mémoire

  • (en) Kirk Savage, Monument Wars: Washington, D.C., the National Mall, and the Transformation of the Memorial Landscape, University of California Press, , 390 p. (ISBN 9780520256545).
  • (en) James Goode, Capital Losses: Capital Losses, Smithsonian, , 541 p. (ISBN 9781588341051).
  • (en) James M. Goode, Washington Sculpture: A Cultural History of Outdoor Sculpture in the Nation's Capital, Johns Hopkins University Press, , 848 p. (ISBN 9780801888106).

Guides[modifier | modifier le code]

  • (en) Jeanne Fogle, A Neighborhood Guide to Washington, D.C.'s Hidden History, The History Press, coll. « History and Guide Series », , 159 p. (ISBN 9781596296527).
  • (en) Ian O'Leary, Washington, DC, Dorling Kindersley, , 240 p. (ISBN 1405310979).
  • (en) Ron Burke et Susan Burke, Washington, D.C., Londres, Dorling Kindersley, (ISBN 140531205X)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]