Lyon

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Page d'aide sur l'homonymie Cet article concerne la ville française. Pour les autres significations, voir Lyon (homonymie).
Lyon
En haut, Notre-Dame de Fourvière et Place des Terreaux. Au centre, Parc de la Tête d'Or, les quartiers de Confluence et Vieux Lyon. En bas, Pont Lafayette et vue sur La Part-Dieu.
En haut, Notre-Dame de Fourvière et Place des Terreaux. Au centre, Parc de la Tête d'Or, les quartiers de Confluence et Vieux Lyon. En bas, Pont Lafayette et vue sur La Part-Dieu.
Blason de Lyon
Blason
Logo
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes (chef-lieu)
Département Rhône (préfecture)
Métropole Métropole de Lyon (siège)
Arrondissement Lyon (chef-lieu)
Maire
Mandat
Gérard Collomb (PS)
2014-2020
Code postal 69001 à 69009
Code commune 69123 et de 69381 à 69389
Démographie
Gentilé Lyonnais
Population
municipale
500 715 hab. (2013)
Densité 10 460 hab./km2
Population
aire urbaine
2 237 676 hab. (2013[1])
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 35″ Nord, 4° 50′ 32″ Est
Altitude Min. 162 m – Max. 305 m
Superficie 47,87 km2
Localisation

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Lyon
Liens
Site web lyon.fr

Lyon (prononcé [ljɔ̃][2] ou [liɔ̃] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter[3] ; en francoprovençal Liyon [ʎjɔ̃]) est une commune située dans le sud-est de la France, au confluent du Rhône et de la Saône. C'est la commune où siège le conseil de la métropole de Lyon[4], le chef-lieu de l'arrondissement de Lyon, de la circonscription départementale du Rhône et de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ses habitants s'appellent les Lyonnais.

Lyon est en situation de carrefour géographique, au nord du couloir naturel de la vallée du Rhône (qui s'étend de Lyon à Marseille). Située entre le Massif central à l'ouest et le massif alpin à l'est, la ville de Lyon occupe une position stratégique dans la circulation nord-sud en Europe. Ancienne capitale des Gaules du temps de l'Empire romain, Lyon est le siège d'un archevêché dont le titulaire porte le titre de primat des Gaules. Lyon devint une ville très commerçante et une place financière de premier ordre à la Renaissance. Sa prospérité économique a été portée successivement par la soierie, puis par l'apparition des industries notamment textiles, chimiques, et plus récemment, par l'industrie de l'image.

Lyon, historiquement ville industrielle, a accueilli de nombreuses industries pétrochimiques le long du Rhône, nommé le couloir de la chimie. Après le départ et la fermeture des industries textiles, Lyon s'est progressivement recentrée sur les secteurs d'activité de techniques de pointe, telles que la pharmacie et les biotechnologies. Lyon est également la deuxième ville étudiante de France, avec quatre universités et plusieurs grandes écoles. Enfin, la ville a conservé un patrimoine architectural important allant de l'époque romaine au XXe siècle en passant par la Renaissance et, à ce titre, les quartiers du Vieux Lyon, de la colline de Fourvière, de la Presqu'île et des pentes de la Croix-Rousse sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

Par sa population, Lyon constitue la troisième commune de France, avec 500 715 habitants au dernier recensement de 2013. Lyon est ville-centre de la 2e unité urbaine de France, laquelle comptait 1 584 738 habitants en 2012[5] et de la 2e aire urbaine (2 237 676 habitants en 2013) de France[6]. Elle est la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et le siège de la métropole de Lyon, qui rassemble 59 communes et 1 336 994 habitants en 2013. La ville de Lyon exerce une attraction d'importance nationale et européenne. Son importance dans les domaines bancaires, financiers, commerciaux, technologiques, ou encore les arts et les divertissements, font aujourd'hui de la ville de Lyon la deuxième ville mondiale de rang Beta- selon le GaWC, devançant des capitales mondiales telles que Quito ou Abu Dhabi[7]. Lyon est également le siège d'Interpol depuis 1989.

Sommaire

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Photographie aérienne de Lyon, prise depuis le sud-ouest. Au premier plan, Saint-Genis-Laval et Oullins.
Vue aérienne de l'agglomération lyonnaise, depuis le sud-ouest.

Lyon est située en Europe continentale, dans le sud-est de la France[8] , au confluent de la Saône et du Rhône. La ville est entourée de plusieurs massifs montagneux, le Massif central à l'ouest et les Alpes à l'est, et se situe dans la plaine lyonnaise. Lyon et sa région se situent à un carrefour de l'Europe de l’Ouest, reliant la mer du Nord à la mer Méditerranée, et l'Europe de l’Est à l'océan Atlantique ; la ville est située à 460 km de Paris, 320 km de Marseille, 150 km de Genève, 980 km de Brest, 495 km de Strasbourg, 630 km de Stuttgart, 540 km de Toulouse, 550 km de Bordeaux, 300 km de Turin, 440 km de Milan, 690 km de Munich et de 490 km de Gênes.

La région Auvergne-Rhône-Alpes, dont Lyon est le chef-lieu administratif, couvre un territoire de 69 711 km2. L'ancienne région Rhône-Alpes, dont la ville était préfecture, était intégrée à la Région urbaine de Lyon (RUL) dissoute en 2015[9], qui correspond aux territoires organisés autour de la métropole (zone d'influence de 50 à 100 km de rayonnement) et compte 2,9 millions d'habitants (estimation 2004). Lyon est également le siège de la métropole de Lyon, une collectivité territoriale à statut particulier exerçant les compétences d'un département et d'une intercommunalité.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Lyon
Saint-Didier-au-Mont-d'Or
Champagne-au-Mont-d'Or
Écully
Saint-Cyr-au-Mont-d'Or
Collonges-au-Mont-d'Or
Caluire-et-Cuire
Tassin-la-Demi-Lune
Francheville
Sainte-Foy-lès-Lyon
Lyon Villeurbanne
Bron
La Mulatière
Oullins
Saint-Fons
Pierre-Bénite
Vénissieux

Topographie[modifier | modifier le code]

Photographie couleur. Au premiers plans, un toit de tuile puis de nombreux immeubles situés en contrebas. Au second plan, une centrale nucléaire. Tout au fond, le Mont Blanc.
Le mont Blanc, pourtant situé à 160 km, est parfaitement visible par temps clair, ici, vu depuis la place Colbert sur les pentes de la Croix-Rousse. Les tours de refroidissement à gauche sont celles de la centrale nucléaire du Bugey, située à une trentaine de kilomètres.
Photographie couleur prise depuis le pont Raymond-Barre. Au premier plan, l'autoroute A7. Au second plan, le clocher de Sainte-Blandine. En fond, les deux collines avec la basilique de Fourvière.
Vue de la ville depuis le pont Raymond-Barre, sur le Rhône. À gauche, la colline de Fourvière ; au fond, la colline de la Croix-Rousse.

Située dans sa partie basse à une altitude de 162 mètres au confluent du Rhône et de la Saône, la cité est dominée par trois collines :

  • Fourvière d'une altitude de 294 mètres sur le parvis de la basilique - 299 au point culminant, surnommée par Jules Michelet la « montagne mystique »[10], qui deviendra à force de déformations la « colline qui prie », abrite le siège de l'évêché, plusieurs couvents et accueille à son sommet la basilique Notre-Dame de Fourvière. La colline se situe dans l'ouest de la ville et se prolonge au sud et vers l'ouest avec les quartiers de Saint-Just et du Point-du-Jour ;
  • La Croix-Rousse d'une altitude de 250 mètres est la « colline qui travaille »[10], car elle était le lieu où résidaient et travaillaient les canuts, ouvriers qui ont fait la renommée soyeuse de la ville. La colline occupe le nord de la Presqu'île et se prolonge au nord par le plateau de Caluire-et-Cuire et de Rillieux-la-Pape jusqu'aux contreforts de la Dombes. Ces deux collines sont séparées par un défilé rocheux de la Saône : le défilé de Pierre Scize ;
  • La Duchère se situe sur les contreforts des Monts-d'Or au nord-ouest de la ville. Elle est témoin d'une urbanisation dense à la fin des années 1960 et bénéficie aujourd'hui d'un programme de grand projet de ville.

Entre la colline de Fourvière et la Saône s'épanouit un quartier long et étroit, le Vieux Lyon, qui forme la partie médiévale et renaissance de Lyon. Le schéma urbain y est très dense, mais compensé par des immeubles plus petits que dans le reste de Lyon, principalement dû à la sauvegarde de nombreux immeubles médiévaux, et les rues y sont sinueuses. Le Vieux Lyon se décompose en trois parties, Saint-Georges au sud, Saint-Jean au centre, au niveau de la basilique de Fourvière et Saint-Paul au nord.

Sur la presqu'île, entre le Rhône et la Saône, se trouve la place Bellecour, une des plus grandes places piétonnes d'Europe[11], au centre de laquelle trône la statue équestre de Louis XIV. C'est le point zéro des routes partant de Lyon.

Au-delà du Rhône, à l'est, s'étend la plaine de Lyon, se trouvant sur le plateau du Bas-Dauphiné (en Viennois), urbanisée suivant un plan orthogonal dans les quartiers des Brotteaux et de la Part-Dieu puis d'un plan plus désorganisé en se dirigeant vers le périphérique lyonnais, qui délimite Lyon intra-muros et sa banlieue.

Sismicité[modifier | modifier le code]

Lyon est dans une zone d'aléa sismique faible[12], selon le programme national de prévention du risque sismique, le Plan Séisme, datant du [13].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Rhône, Saône et Ponts de Lyon.

Le Rhône et la Saône traversent la ville, en pénétrant dans la ville respectivement par l'est et par le nord. La Saône encercle au nord l'Île Barbe puis se jette dans le Rhône : la Presqu'île est la partie de la ville qui s'étend du confluent à la colline de la Croix-Rousse.

Le Rhône fut un fleuve difficile à maîtriser et il inonda à plusieurs reprises la ville par ses crues (la dernière très grande crue datant de 1856), notamment dans la plaine lyonnaise qui occupe la rive gauche du Rhône avec les quartiers des Brotteaux, Guillotière et Gerland. La construction de la grande digue de la Tête-d'Or, le creusement du canal de Miribel et du canal de Jonage et la création des plans d'eau du grand parc de Miribel-Jonage (notamment le lac des Eaux Bleues) et du Réservoir du Grand-Large et une requalification des berges, ont mis fin aux crues importantes du fleuve[14].

Le Rhône s’est assagi depuis le XIXe siècle avec le développement de nombreux aménagements le long de son cours. Les digues et chenaux de protection contre les inondations, puis les barrages et les centrales construites par la Compagnie Nationale du Rhône au cours du XXe siècle, ont progressivement diminué le débit de certains tronçons, modifié les conditions hydrauliques et le fonctionnement du fleuve.

Climat[modifier | modifier le code]

Éclairs lors d'un orage estival sur Lyon.

Lyon possède un climat de type semi-continental[15] dans lequel les précipitations sont plus importantes en été qu'en hiver. Les étés sont chauds et sec. Les hivers sont froids et marqués par des gelées fréquentes mais peu persistantes en raison de la concentration urbaine. Les chutes de neige sont possibles. La sensation de froid y est souvent renforcée par le vent. La ville subit des influences méditerranéennes de plus en plus marquées[16] qui peuvent se traduire par des fortes précipitations, conséquences d'épisodes méditerranéens violents remontant de Méditerranée, au sud, vers le nord.

À Bron, la température moyenne annuelle a été, entre 1920 et 2008, de 11,7 °C avec un minimum de 2,8 °C en janvier et un maximum de 21 °C en juillet[17]. La température minimale y a été de -24,6 °C le et la plus élevée de 40,5 °C le [18]. Le , la température enregistrée à Lyon Bron a été de 39,2 °C[19], ce qui en avait fait l'une des cinq villes les plus chaudes d'Europe[20]. La même température a notamment été relevée le 7 août 2015[21].

L'ensoleillement y est de 2 002 heures par an en moyenne, soit environ 167 heures par mois[22].

Le record absolu d'épaisseur de neige a été de 33 cm à la fin du mois de décembre 1970.

Malgré l'assèchement des zones marécageuses qui entraîne une diminution de l'évaporation des eaux, le nombre de jours de brouillard à l'automne, à l'hiver et au printemps reste important, notamment dans la vallée de la Saône. Les hivers sont relativement secs et assez froids, et si le tiers des précipitations hivernales tombent sous forme de neige, celles-ci restent relativement peu longtemps au sol. Les frimas sont courants et les températures varient généralement d'une dizaine de degrés au plus pendant la journée. Les étés sont généralement chauds, orageux (avec des pluies parfois assez intenses ) et plutôt bien ensoleillés : l'amplitude des températures en journée atteint parfois une vingtaine de degrés, et les températures maximales dépassent parfois les 35 degrés. Les mois de juillet et d'août sont parfois frais et pluvieux (2006 et 2007) avec une légère brise qui disperse les polluants de l'air, ou bien au contraire très chauds et secs (2003, 2009 et 2015) avec respectivement 33 et 30 degrés de température maximale en moyenne (bien que ces valeurs soient tout de même très rares). Le vent souffle souvent, à cause de la compression de l'air dans la vallée du Rhône (mistral).

Un important complexe industriel dénommé « couloir de la chimie », implanté le long du fleuve dans le sud de l'agglomération lyonnaise, constitue une menace de pollution. La qualité de l'air est surveillée par des détecteurs de niveau de pollution qui donnent l'alerte en cas de besoin. Le sud du quartier de Gerland est d'ailleurs classé site à risque par la directive Seveso (directive européenne 96/82/CE) en raison d'usines implantées non loin.

Les relevés suivants ont été effectués à la station Météo France de l'aéroport de Lyon-Bron :

Tableau climatologique de Lyon sur la période 1981-2010 (records depuis 1920)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,3 1,1 3,8 6,5 10,7 14,1 16,6 16 12,5 9,3 4,3 1,6 8,1
Température moyenne (°C) 3,4 4,8 8,4 11,4 15,8 19,4 22,2 21,6 17,6 13,4 7,6 4,4 12,5
Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,4 13 16,3 20,8 24,6 27,7 27,2 22,7 17,4 10,8 7,1 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−23
23-01-1963
−22,5
14-02-1929
−10,5
07-03-1971
−4,4
10-04-1949
−3,8
01-05-1938
2,3
01-06-1959
6,1
07-07-1962
4,6
25-08-1940
0,2
24-09-1928
−4,5
31-10-1950
−9,4
30-11-1925
−24,6
22-12-1938
−24,6
22-12-1938
Record de chaleur (°C)
date du record
19,1
10-01-2015
21,9
15-02-1958
25,7
22-03-1990
30,1
16-04-1949
34,2
16-05-1945
38,4
22-06-2003
39,8
22-07-1983
40,5
13-08-2003
35,8
05-09-1949
28,4
05-10-1966
23
02-11-1924
20,2
18-12-1989
40,5
13-08-2003
Ensoleillement (h) 73,9 101,2 170,2 190,5 221,4 254,3 283 252,7 194,8 129,6 75,9 54,5 2 001,9
Précipitations (mm) 47,2 44,1 50,4 74,9 90,8 75,6 63,7 62 87,5 98,6 81,9 55,2 831,9
Source : Météo France
Diagramme climatique
J F M A M J J A S O N D
 
 
 
6,4
0,3
47,2
 
 
 
8,4
1,1
44,1
 
 
 
13
3,8
50,4
 
 
 
16,3
6,5
74,9
 
 
 
20,8
10,7
90,8
 
 
 
24,6
14,1
75,6
 
 
 
27,7
16,6
63,7
 
 
 
27,2
16
62
 
 
 
22,7
12,5
87,5
 
 
 
17,4
9,3
98,6
 
 
 
10,8
4,3
81,9
 
 
 
7,1
1,6
55,2
Moyennes : • Temp. maxi et mini °CPrécipitation mm

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Par sa situation géographique, Lyon est le point de convergence de nombreuses infrastructures routières, et le point de passage obligé des lignes ferroviaires vers le sud de l'Europe. Traditionnellement reliée à Paris et Marseille, la ville de Lyon tend aujourd'hui à renforcer ses connexions vers l'est, notamment les villes de Genève en Suisse, et de Turin en Italie, et l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry connaît une croissance régulière de sa fréquentation et de ses dessertes. L'agglomération lyonnaise dispose enfin d'un tissu dense de transports en commun urbains et interurbains, à tarification unique au sein du Grand Lyon.

Infrastructures routières[modifier | modifier le code]

Infrastructures autoroutières.

Lyon et Villeurbanne, les deux communes formant l'intra-muros de Lyon, sont encerclées par un boulevard périphérique, appelé « boulevard de ceinture » par les locaux. Il est inachevé à l'ouest et au sud-ouest. Il se termine au nord-ouest à la porte du Valvert et au sud à la porte de Gerland. La ville contient une voie express en son intérieur : l'axe nord-sud qui remonte les quais du Rhône (rive droite), depuis Perrache. L'installation du tramway en centre-ville, et la réduction conséquente des voies de circulation, ont favorisé la déviation du trafic est-ouest par le tunnel de la Croix-Rousse au nord, et par le boulevard périphérique au sud. Les contraintes géographiques et l'étalement urbain réduisent les moyens d'accès au centre-ville, notamment au nord dans le val de Saône. Des parkings-relais sont installés en périphérie de la ville pour favoriser l'abandon de la voiture au profit des transports en commun.

Des autoroutes permettent de rejoindre Lyon depuis Chambéry et Grenoble au sud-est (A43/A41), l'A43 étant désormais déclassé à l'entrée de Lyon (dans le quartier de Mermoz, l'« autopont de Mermoz » ayant été détruit), Genève et Bourg-en-Bresse au nord-est (A42/A40), Vienne, Valence et Marseille au sud (A7), Saint-Étienne au sud-ouest (A47, qui devient par la suite la route nationale 88, qui a pour but de relier Toulouse à Lyon en 2x2 voies en passant par Albi et Mende), et Dijon, Paris et Reims au nord (A6). Dans son pourtour, la banlieue est entourée par la rocade Est (N346), qui longe toute la zone industrielle Mi-Plaine. L'ensemble N346 et A46 nord/A46 sud forme le contournement est entre Villefranche-Sud (Anse) et Vienne-Nord (Chasse/Ternay). Un projet entre Villefranche-sur-Saône et L'Arbresle étant en cours. Le projet de grand contournement de Lyon par l'ouest est à l'étude (A44) : il permettrait de déclasser les parties urbaines de l'A6 et de l'A7, de réduire le trafic du tunnel de Fourvière, et d'éviter la saturation de la rocade est.

Cependant, deux contournements sont encore en projets à l'ouest, le périphérique ouest (T.O.P.) en première couronne, que le Grand Lyon et le département du Rhône ont en cours de développement, et le contournement autoroutier (C.O.L.) en deuxième couronne que le schéma de cohérence territoriale État-Région prévoit, n'étant pas supprimés.

Transports urbains[modifier | modifier le code]

Plan des transports urbains de Lyon.

Lyon dispose du premier réseau de transports en commun hors Île-de-France[23] avec 1,4 million de voyages par jour[24] (dont 681 000[24] pour le seul réseau métro) et 195 millions de déplacements par an[24].

Le SYTRAL, autorité organisatrice des transports de la métropole de Lyon et du département du Rhône, est chargé de mission par le Grand Lyon du plan de déplacements urbains, donc des « déplacements doux » et du développement des transports en commun, ceux-ci étant gérés par Keolis Lyon via un cahier des charges et un protocole d'accord, qui exploite la marque TCL. Il comprend quatre lignes de métro (A, B, C, D), deux funiculaires (F1, F2), cinq lignes de tramway (T1, T2, T3, T4, T5, Rhônexpress est une ligne ne faisant pas partie du réseau mais aussi gérée par le SYTRAL), neuf lignes de trolleybus (dont trois lignes fortes Cristalis C1, C2 et C3), et quelque 123 lignes de bus et quatre lignes de cars départementaux (accessibles avec un titre TCL à l'intérieur du périmètre de transport urbain. De même, les TCL ont la charge d'environ 170 lignes scolaires. Le service Optibus, complémentaire du réseau TCL, est destiné aux personnes à mobilité réduite.

Par la situation topographique du centre-ville, bordé par les deux collines de Fourvière et de la Croix-Rousse, les transports urbains lyonnais font état de plusieurs particularités, comme la "ficelle" ou la ligne C du métro, qui roule sur crémaillère et demeure la ligne de métro à la plus forte déclivité au monde (17,6%).

Différents projets ont été mis en œuvre pour développer le métro lyonnais dont l'extension de la ligne B jusqu'à la commune d'Oullins au sud. Ce prolongement agrandit le réseau de 1,5 kilomètre et une nouvelle station a été inaugurée en décembre 2013 sous le nom de « gare d'Oullins ».

De plus, en 2009 a commencé la mise en place du tram-train de l'Ouest lyonnais, reliant la gare Saint-Paul à plusieurs communes du Rhône, intégré aux TER Rhône-Alpes.

Enfin, un projet de « RER à la lyonnaise » appelé réseau express de l'aire métropolitaine lyonnaise (REAL) est en cours de déploiement par Rhône-Alpes. Il consiste principalement en un cadencement des TER, la réorganisation des gares et la création de la gare de Lyon-Jean Macé, entre autres (d'autres sont en projet, tel qu'au Confluent). Une tarification en « zones » sera également mise en place. Le REAL comportera huit lignes, et desservira les départements de l'Ain, l'Isère, la Loire et le Rhône. Ainsi, de nouvelles liaisons seront possibles à l'intérieur et à l'extérieur de la région (Lyon - Saint-Étienne - Grenoble, mais aussi Genève), ces villes étant en effet le véritable poumon économique et industriel de la région Rhône-Alpes et de ses alentours.

Par ailleurs, en mai 2005, la métropole de Lyon a mis en place avec l'entreprise JCDecaux un système de vélos en location, dénommé Vélo'v. Le système est déployé sur les territoires des communes de Lyon, Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, Caluire-et-Cuire et Vénissieux. Système informatisé de location de vélos en libre-service, Vélo'v fut à son lancement pionnier et, jusqu'au lancement du Vélib' à Paris, le plus important service de vélos en libre-service en France[25]. 33 701 Vélo'v sont loués chaque jour et 315 712 Vélo'v ont été loués en février 2009. 349 stations de vélos en libre-service sont réparties dans la métropole de Lyon.

Il y a enfin plus de 50 stations de taxis au sein de la ville, que se partagent plusieurs centrales de taxis de l'agglomération.

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Autopartage[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Bluely et Citiz LPA.

La métropole de Lyon a lancé en octobre 2013 un service d’autopartage, baptisé Bluely. Entièrement financé par le groupe Bolloré, il propose uniquement des voitures électriques. Il s’agit du deuxième service de ce type à Lyon après Citiz LPA (ex-Autolib'), qui propose aussi depuis janvier 2008[26] des véhicules thermiques en autopartage.

C'est historiquement la 1re agglomération française à proposer un tel service. La métropole de Lyon met à la disposition des habitants de Lyon et de Villeurbanne, dans un premier temps, une flotte de 130 véhicules en 2013. Leur nombre atteindra 250 en 2014. Alors qu'à Paris et à Bordeaux (BlueCub), seules des Bolloré Bluecar constituent la flotte, à Lyon le parc comprend aussi des Renault Twizy.

Desserte ferroviaire[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Gare de Lyon-Part-Dieu et Gare de Lyon-Perrache.
Les chemins de fer en région lyonnaise.

Lyon intra-muros est desservie par six gares SNCF :

  • la gare de Lyon-Part-Dieu a été construite entre 1978 et 1983 et a remplacé Lyon-Brotteaux pour l'arrivée du TGV Paris-Lyon. C'est la première gare de Lyon en nombre de voyageurs avec 51,1 millions de voyageurs pour l'année 2010. Elle est également la première gare européenne par le nombre de passagers en correspondance ;
  • la gare de Lyon-Perrache, inaugurée en juin 1857 et située en plein cœur de la Presqu'île est la première gare lyonnaise historiquement, construite par la Compagnie du PLM, aujourd'hui la seconde pour la fréquentation, avec 10 millions de voyageurs pour l'année 2010[27] ;
  • des TER desservent également Lyon-Vaise, Lyon-Saint-Paul, Lyon-Gorge-de-Loup et Lyon-Jean Macé, ouverte en décembre 2009[28].

230 TGV passent chaque jour par Part-Dieu et Perrache. Une troisième gare TGV, Lyon-Saint-Exupéry TGV, se trouve au sein de l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry, en dehors de Lyon. L'agglomération lyonnaise est ainsi un véritable nœud ferroviaire relié aussi bien à l'axe principal Paris - Marseille (par LGV ou réseau classique) qu'à d'autres nombreuses lignes. D'autres gares (Lyon-Saint-Clair, Lyon-Brotteaux et Lyon-Saint-Rambert-L'Île-Barbe) ont elles été déchargées de tout trafic, au profit de la Part-Dieu et de Perrache. En outre, Lyon accueille depuis le 31 mars 2009 le seul Technicentre TGV situé hors de la région Île-de-France.

Aéroports[modifier | modifier le code]

Lyon est dotée de deux plates-formes aériennes gérées par la chambre de commerce et d'industrie de Lyon. L'aéroport de Lyon-Bron a été inauguré dès 1924 et a vu se développer l'Aéropostale et le trafic des voyageurs pendant la période de l'entre-deux-guerres. Devenu trop exigu, le premier aéroport se voit déchargé en 1975 des activités aéroportuaires en faveur de l'aéroport international Lyon-Saint-Exupéry, situé à 25 km plus à l'est. Lyon-Bron est aujourd'hui affecté à l'aviation privée et d'affaires.

Aujourd'hui, Saint-Exupéry est considéré comme le deuxième aéroport de province après l'Aéroport de Nice-Côte d'Azur et relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2008, une ligne transatlantique, assurée par la compagnie américaine Delta Air Lines avait été mise en place et reliait de nouveau Lyon à New York, mais cette ligne a dû fermer à cause de difficultés à rentabiliser la ligne suite à la crise. En 2016, la compagnie canadienne Air Canada décide d'ouvrir une autre ligne annuelle transatlantique, vers Montréal, qui n'était alors reliée à Lyon que par Air Transat l'été. En 2015, l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry a traité 8,7 millions de passagers. Une idée de Pierre-François Unger était de délester l'aéroport international de Genève d'une partie de son trafic au profit de Saint-Exupéry en reliant cet axe par une ligne ferroviaire mettant moins d'une heure, toutefois non-concrétisée[29].

Ports[modifier | modifier le code]

Le Rhône est géré par la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Le seul port qui se trouve au bord du fleuve est le port Édouard-Herriot, dans le 7e arrondissement.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Arrondissements et quartiers[modifier | modifier le code]

En 1852, quatre faubourgs de Lyon et un village ont été annexés à la ville[30] :

  • Le plateau de la Croix-Rousse, partie sud de l'ancienne commune de Cuire-La-Croix-Rousse et devenue commune à part entière en 1802 (actuel 4e arrondissement).
  • La Guillotière, s'étendant sur les actuels 3e et 7e arrondissements.
  • Vaise a été rattachée pour former une partie du 5e arrondissement. Le quartier a ensuite été rattaché au 9e arrondissement lors de sa création, le 12 août 1964 et forme aujourd'hui la partie sud de ce dernier.
  • Le village de Monplaisir (Monplaisir et Monplaisir-La-Plaine), partie ouest et sud-est de l'actuel 8e arrondissement.

En 1963, c'est au tour du quartier de Saint-Rambert-l'Île-Barbe d'être intégré au 9e arrondissement, dont il forme aujourd'hui la partie nord.

Ci-dessous, un tableau répertoriant les 9 arrondissements de Lyon et les quartiers qui les composent :

Les 9 arrondissements de Lyon
1er arrondissement Les Terreaux, les pentes de la Croix-Rousse, quartier de l'Opéra, Saint-Vincent, Les Chartreux 2e arrondissement Les Cordeliers, les Jacobins, la Presqu'île, Ainay, Bellecour, Perrache, Sainte-Blandine, la Confluence
3e arrondissement Moncey, la Part-Dieu, la Villette, Montchat, le Dauphiné, Grange Blanche, quartier de la Préfecture 4e arrondissement La Croix-Rousse, Serin-Saint-Charles, Le Clos Jouve
5e arrondissement le Vieux Lyon (Saint-Jean, Saint-Paul, Saint-Georges), Saint-Just, Fourvière, Le Point-du-Jour, Ménival, Champvert et Saint-Irénée 6e arrondissement Brotteaux, Bellecombe, la Tête d'Or, Cité internationale
7e arrondissement La Mouche, la Guillotière, Jean Macé, Gerland, Saint-André 8e arrondissement Monplaisir, le Bachut, Mermoz, Les États-Unis, le Grand Trou, le Moulin-à-Vent, Laënnec, Transvaal
9e arrondissement Vaise, Industrie, Champvert, Gorge de Loup, La Duchère, Rochecardon, Saint-Rambert-l'Île-Barbe et Île Barbe
Les 9 arrondissements de la ville.
  • Le 1er arrondissement : c'est le plus petit des neuf arrondissements de la ville. Très animé de jour comme de nuit, il accueille une population moyenne et contrastée, on y trouve en effet de beaux immeubles (sur les quais de Saône notamment), mais aussi des habitats plus dégradés, notamment sur les pentes de la Croix-Rousse. La jeunesse lyonnaise l'affectionne tout particulièrement pour son ambiance particulière et très animée, notamment autour de la place des Terreaux. Plus de la moitié de la population de l'arrondissement habite en Zone urbaine sensible[31].
  • Le 2e arrondissement : situé sur la majeure partie de la Presqu'île, le 2e arrondissement est un des plus prestigieux de la ville. S'y concentrent de nombreuses enseignes de luxe, des rues et des places célèbres (place Bellecour, rue Mercière, Place des Jacobins…). La population qui y vit est issue principalement de la bourgeoisie lyonnaise, notamment entre les places Carnot et Bellecour, dans le quartier d'Ainay. À la pointe de la Presqu'île se trouve le nouveau quartier de la Confluence, concentré d'immeubles d'architecture moderne et de vestiges industriels.
  • Le 3e arrondissement : cet arrondissement est souvent considéré par les lyonnais comme étant le « 2e centre-ville » de Lyon. En effet, avec ses larges avenues animées (avenue de Saxe, cours Lafayette, cours Gambetta…) et le quartier d'affaires de la Part-Dieu, le 3e est un des poumons économiques de la ville. Montchat, l'un de ses quartiers, a été partiellement urbanisé par Jean Louis François Richard qui a épousé Louise Vitton. Il a vendu une partie de ses terres à des particuliers et donné, comme d'autres propriétaires, la voirie à la Ville de Lyon[32].
  • Le 4e arrondissement : légèrement excentré, au nord de la ville, le 4e se compose principalement du quartier-village de la Croix-Rousse. Berceau d'une culture singulière et de traditions très anciennes, le 4e accueille historiquement une population peu aisée, issue des ouvriers de la soie (canuts). De nos jours, la Croix-Rousse voit s'établir en son sein une nouvelle population « bobo ».
  • Le 5e arrondissement : situé à l'ouest de la ville et bordant les rives de Saône, il est notamment composé du Vieux Lyon, quartier historique très touristique, et de la colline de Fourvière, sur laquelle se dresse la basilique Notre-Dame de Fourvière.
  • Le 6e arrondissement : bordé par le Rhône et par le parc de la Tête d'Or, le 6e est un arrondissement particulièrement huppé. On y trouve de nombreux immeubles haussmanniens et des hôtels particuliers. Cet arrondissement est réputé pour son calme, même si le quartier des Brotteaux accueille nombre de bars et de restaurants prestigieux, autour de l'ancienne Gare des Brotteaux aujourd'hui réaménagée.
  • Le 7e arrondissement : le 7e est le plus vaste arrondissement de Lyon. Il accueille une population très cosmopolite (nord-africaine, chinoise, indienne…). C'est aussi un important pôle scientifique, autour du quartier de Gerland, sportif et culturel de par la Halle Tony-Garnier, le Palais des sports de Lyon et le Stade de Gerland qui y sont implantés.
  • Le 8e arrondissement : principalement résidentiel, le 8e intègre le quartier-village de Monplaisir, berceau du cinéma. Il est plus populaire au sud, autour des quartiers de Mermoz et les des États-Unis (logements essentiellement sociaux) même si le quartier Mermoz a fait l'objet en 2011 d'une rénovation urbaine importante (destruction de l'autopont de Mermoz et de la « Cité Mermoz », déclassification de l'autoroute de Grenoble A 43).
  • Le 9e arrondissement : situé à l'extrême nord-ouest de la ville, le 9e naquit en 1964 par la scission de la partie nord du 5e en regroupant les quartiers de Vaise, La Duchère et l'ancienne commune de Saint-Rambert-l'Île-Barbe, cette dernière annexée à la ville de Lyon en 1963. Il fait aujourd'hui l'objet d'une réhabilitation. Hier vaste banlieue industrielle, c'est aujourd'hui une zone résidentielle et d'activités tertiaires qui jouit d'une croissance significative[évasif].
« Zones franches urbaines » et « Zones urbaines sensibles »[modifier | modifier le code]

La base statistique d’État disponible en libre accès sur sig.ville.gouv.fr[33], démontre qu’une cinquantaine de zones défavorisées se concentrent sur les territoires de Lyon et de son agglomération.

Parmi cette cinquantaine de zones sensibles, quatre sont classées en « Zone franche urbaine », le plus haut niveau de classification des territoires de la politique de la ville en France, qui désigne des quartiers « particulièrement défavorisés au regard des critères pris en compte pour la détermination des zones de redynamisation urbaine » et une vingtaine le sont en « Zone urbaine sensible », un niveau qui regroupe les territoires « caractérisées par la présence de grands ensembles ou de quartiers d’habitat dégradés et par un déséquilibre accentué entre l’habitat et l’emploi ».

Les cinq « zones franches urbaines » de Lyon et de son agglomération sont :

Logement[modifier | modifier le code]

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 271 131, alors qu'il était de 251 279 en 1999[I 1].

Parmi ces logements, 88,7 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 8,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 2,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 95,7 % des appartements[I 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 34,2 %, en hausse par rapport à 1999 (31,59 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était toujours inférieure au seuil légal de 20 % et même en baisse : 16,2 % contre 18,1 % en 1999, leur nombre ayant diminué de 39 071 à 39 019[I 3].

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Projets urbains du Grand Lyon, la métropole[modifier | modifier le code]

Nouveau siège du journal Le Progrès à la Confluence, Lyon 2e.

Lyon jouit d'une politique d'expansion portée par son attrait économique croissant. Elle attire les investisseurs, le monde des affaires, mais aussi les habitants, dont le nombre augmente à nouveau depuis les années 1990. Lyon est, à l'échelle française et européenne, une des villes à la croissance la plus rapide[réf. nécessaire]. Pour répondre à cette demande et surtout pour satisfaire ses exigences, la ville de Lyon s'est dotée de projets répondant à plusieurs thématiques : l'économie, le cadre de vie, l'urbanisme, la médecine ou encore le sport.

Aménagements urbains[modifier | modifier le code]

Bâtiments résidentiels dans le nouveau quartier de la Confluence.

Les aménagements urbains laissent une place importante à la requalification des berges des deux cours d'eau, dans le but partagé par les présidents du Grand-Lyon successifs, de reconquêtes des berges du Rhône et de la Saône : achevé, l'aménagement des berges du Rhône a permis de transformer de vastes parkings et autres quais simples en une promenade constituée d'espaces végétalisés, de lieux de détente, de fontaines et de jardins[34]. Ce projet préfigure l'aménagement des rives de la Saône que la ville de Lyon souhaite transformer en un lieu de détente propice à la culture et aux retrouvailles[35].

Les grands projets de villes initiés par le Grand Lyon touchent le territoire municipal, comme la réhabilitation en cours du quartier de la Duchère[36] et le renouveau des quartiers de Vaise[37] et de Mermoz. Le grand projet urbain Lyon Confluence, en cours entre Rhône et Saône doit transformer ce qui était hier un site consacré à l'industrie en une véritable extension du centre-ville au-delà de la gare de Perrache. À terme, 13 000 m2 de logements, 12 000 m2 d'hôtels, services, commerces et 13 000 m2 de bureaux doivent remplacer les friches industrielles. À la pointe de la Presqu'île a été construit un musée aux allures futuristes nommé Musée des Confluences. Il a ouvert ses portes le 20 décembre 2014 et est desservi par une station de tramway du T1, prolongé en direction de Debourg, dans le quartier de Gerland (7e arrondissement). Le coût de ce projet (plus de 330 millions d'euros) est à l'origine d'une polémique[38],[39].

Des projets plus ponctuels sont au stade de l'étude : Jacqueline Osty s'est vue confier la transformation de la place des Jacobins en plein cœur du deuxième arrondissement, un espace aujourd'hui très fréquenté par les voitures où elle voit un réaménageant des abords de la place grâce à des trottoirs plus larges et un embellissement de la statue qui trône en son centre. La reconversion de l'Hôtel-Dieu prévu pour 2010 après le départ des Hospices civils de Lyon devrait laisser place à un espace de 30 000 m2 dont la moitié resterait consacrée à des activités médicales, tandis que le reste du bâtiment pourrait accueillir un hôtel de luxe, des boutiques ou encore des grandes enseignes telles que Pathé ou la Fnac[40]. Gérard Collomb souhaiterait également aménager les multiples cours intérieures pour en faire de hauts lieux du luxe, à l'image de l'avenue Montaigne à Paris.

D'autres projets du Grand Lyon, malgré leur éloignement du centre et situés hors du territoire municipal contribuent au rayonnement de la ville-centre : requalification en cours du Carré de soie, à cheval entre Villeurbanne et Vaulx-en-Velin, bien que longtemps délaissé par la métropole de Lyon, est aujourd'hui au cœur d'un projet de réaménagement et de restructuration de grande amp[41]leur, dont l'échéance n'interviendrait pas avant 2030. La création d'un pôle de loisirs, l'extension de l'offre immobilière, l'émergence d'un centre tertiaire de renommée européenne, la construction de 30 000 m2 d'hôtels[42]. La Zone d'activités et commerciale de Lyon - Porte des Alpes sur la commune de Saint-Priest partiellement achevée a été lancé en 1996. Ce projet a pour but de faire de la Porte des Alpes un véritable pôle tertiaire. Le parc technologique, symbole du projet, est quasiment achevé et doit à terme permettre environ 6 000 emplois. La Porte des Alpes est aussi le lieu d'implantation des « maisons passives ». Au nombre de 31, ces maisons sont des prototypes de maisons ultra-écologiques, destinées à l'habitat[43].

Enceintes sportives[modifier | modifier le code]

Un grand stade de 59 186 places, le stade des Lumières à Décines-Charpieu pour l'Olympique Lyonnais, remplace l'actuel stade de Gerland pour le club phare de l'agglomération[44]. Le stade de Gerland réduit à 20 000 places recevra le club de rugby du Lyon olympique universitaire. Un projet de nouvelle salle est prévu pour accueillir l'équipe de basket-ball de Villeurbanne, l'ASVEL, et d'autres événements sportifs ou extra-sportifs. Une halle d'athlétisme a vu le jour en 2012, en outre, à la Duchère.

Toponymie[modifier | modifier le code]

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Le nom de l’antique Lugdunum est composé de deux mots gaulois : de Lug un dieu celtique (chargé de l'ordre et du droit) et dunos (« forteresse », « colline »), l'ensemble désignant donc « la forteresse de Lug ». Les toponymes celtes sont de façon rarissime[réf. nécessaire] constitués sur un théonyme et Julius Pokorny[45], rapproche la première partie du mot du radical indo-européen *lūg (« sombre, noir, marais ») et le rapproche de Ludza en Lettonie, Lusace en Allemagne (du sorabe Łužica), Lužice en Tchéquie, sur cette base, on pourrait également le rapprocher de Luze en Franche-Comté et divers hydronymes comme la Louge. La signification du toponyme serait alors, « colline [au-dessus] de l'eau noire » ou « le mont lumineux ».[réf. nécessaire]

La ville, à l'époque romaine, est encore appelée Caput Galliae, « capitale des Gaules ». L'archevêque de Lyon est encore aujourd'hui appelé le Primat des Gaules. Au fil des siècles, le nom de Lugdunum glisse progressivement vers Lyon : il devient Lugduum, puis par la formation d’un yod à partir du groupe UG, il devient Lyduum, puis Lyuum. UM se transforme en ON[Quoi ?], ce qui donne Lyon au XIIIe siècle.

Histoire[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de Lyon.
Le lion, très représenté dans la ville, est le symbole de Lyon depuis plusieurs siècles.

Si le lieu semble habité depuis la Préhistoire, la première ville, Lugdunum, date de 43 av. J.-C. Sous l'Empire romain, Lyon devient une puissante cité, capitale de la Gaule romaine. La chute de l'Empire romain la relègue à un rôle secondaire dans l'espace européen en raison de son éloignement des centres de pouvoir. Puis la division de l'Empire carolingien la place en position de ville frontière. Jusqu'au XIVe siècle, le pouvoir politique est tout entier entre les mains de l'archevêque, qui protège jalousement l'autonomie de sa ville. Il faut attendre 1312 - 1320 pour voir l'institution consulaire contrebalancer son pouvoir, au moment même où la cité intègre définitivement le royaume de France.

À la Renaissance, Lyon se développe considérablement et devient une grande ville commerçante européenne. Ce second âge d'or est fauché par les guerres de religion. Durant la monarchie absolue, Lyon reste une cité française moyenne, dont la principale richesse est le travail de la soie. La Révolution dévaste la ville, qui s'oppose en 1793 à la Convention. Prise militairement, elle est sévèrement réprimée et sort de la tourmente révolutionnaire très affaiblie.

Napoléon aide à son redressement par un soutien aux soyeux, qui arrive en même temps que la mise au point du métier Jacquard. C'est le point de départ d'un essor économique et industriel qui dure jusqu'à la Première Guerre mondiale. Durant le XIXe siècle, Lyon est une ville canut et connaît en 1831 et 1834 de violentes révoltes ouvrières. La Belle Époque marque la fin de la domination de la soie lyonnaise et l'essor de nombreuses autres industries (automobiles, chimie, électricité). La municipalité, quant à elle, retrouve ses pouvoirs avec la Troisième République et s'engage dans un long siècle de radicalisme, qui se termine avec Édouard Herriot en 1957. La Seconde Guerre mondiale voit Lyon, une des principales villes de la zone libre, être le centre des plus grands réseaux de la Résistance. Jean Moulin, notamment, les unifie au sein des Mouvements unis de la Résistance.

À la sortie de la guerre, Lyon se redresse rapidement et connaît un vigoureux développement urbain, avec l'édification d'un grand nombre de quartiers d'habitation. Dotée d'industries puissantes et d'un secteur tertiaire en plein essor, la ville tient son rang de grande métropole française et européenne.

Une citation de l'historien Fernand Braudel présente bien la richesse et la complexité de l'histoire de Lyon :

« Le destin de Lyon n’est pas plus simple que celui du fleuve. Toute ville, sans doute, est un être compliqué, Lyon plus qu’une autre, qui frappe l’historien par sa richesse, ses brusques transformations, ses originalités, voire ses étrangetés. Elle n’est pas la même d’un siècle au siècle suivant et, plus contrainte qu’allant de son plein gré, elle passe sans fin d’une originalité à une autre. Elle est, à elle seule, un difficile problème de l’historien de France, peut-être le problème clef, sûrement l’indicateur clef[46]. »

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Lugdunum.

Du néolithique jusqu'au second âge du fer, les différentes découvertes de nombreuses traces d'habitats et d'objets en tout genre attestent l'existence d'un relais de commerce de vin entre le littoral méditerranéen et le nord (VIe siècle av. J.C.). En l'absence d'artéfacts plus élaborés, on ne peut à cette époque parler de village ou de ville[47]. Sur la colline de Fourvière, on a retrouvé des milliers d'amphores. Il est possible qu'il s'agisse d'un lieu où les chefs gaulois se rassemblaient pour festoyer en l'honneur du dieu Lug.

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Capitale des Gaules[modifier | modifier le code]

Lucius Munatius Plancus fonde sur le site une colonie romaine sous le nom de Colonia Copia Felix Munatia Lugdunum en 43 av. J.-C. Les débuts de la colonie sont mal connus. Elle n'est pas pourvue de muraille, tout au plus une levée de terre l'entoure avec fossés et palissades à l'image des camps romains[48]. Mais la ville de terre et de bois laisse la place à des bâtiments aux soubassements en maçonnerie de pierres[49]. L'essor de la cité est rapide du fait de son emplacement éminemment stratégique. Le nom de la cité évoluera en Colonia Copia Lugdunum.

En 27 av. J.-C., le général Agrippa, gendre et ministre d'Auguste, divise la Gaule. Lugdunum devient la capitale de la province de Gaule lyonnaise et le siège du pouvoir impérial pour les trois provinces gauloises, et devient la Caput Galliarum, la « Capitale des Gaules ». Dès 19 av. J.-C., Auguste aménage le réseau urbain, qui accueille les quatre voies ouvertes à travers la Gaule à partir de Lugdunum[50]. Avec la venue des différents empereurs successifs, la ville va s'agrandir, s'embellir et s'enrichir. Deux empereurs romains sont nés à Lyon : Claude, né en 10 av. J.-C. et Caracalla, né en 186. En 64, les notables de Lugdunum ont connaissance de l’incendie qui a ravagé Rome, et envoient quatre millions de sesterces d’aide pour la reconstruction. L’année suivante, en 65, Lugdunum est victime d’un terrible incendie ; Néron fait à son tour un don de quatre millions de sesterces à Lugdunum pour sa reconstruction[51].

Maquette de Lugdunum, ancienne capitale des Gaules conservée au musée gallo-romain de Fourvière.

La position clé de Lugdunum, au confluent de l’Arar (Saône) et du Rhodanus (Rhône), en fait un important port fluvial. C'est aussi un nœud routier de premier ordre, relié d'une part à Rome par le sud de la Gaule (la Narbonnaise), la vallée du Rhône et Marseille, et d'autre part à l'Aquitaine et l'Armorique, la vallée de la Seine et le port de Boulogne, lien vers l'île de Bretagne ; elle permet d'accéder au Rhin, par la vallée du Doubs ou via l'Helvétie, pour tenir la frontière (le « limes ») face à la Germanie ; elle sera ensuite directement reliée à l'Italie par les vallées des Alpes, après la soumission des tribus alpines encore indépendantes. Cette double position met en contact à Lugdunum l'ensemble de la Gaule du Nord et de l'Ouest avec le reste de l'Empire. Son statut de colonie romaine accordé par le Sénat et le rôle de capitale des Gaules favorisent l'essor de la ville.

Sous les Flaviens (de 69 à 96), puis sous les Antonins (de 96 à 192), Lugdunum prospère, et connaît la paix à l'instar du monde romain. Sa population est estimée entre 50 000 et 80 000 habitants[52], ce qui en fait l'une des plus grandes villes de la Gaule avec Narbo Martius (Narbonne). La ville s'étale principalement sur quatre zones particulièrement délimitées : la ville haute (lieu où a été fondée la colonie originelle), le bourg celtique de Condate, les Canabae et la rive droite de la Saône, en contrebas de la ville haute. Les nécropoles sont situées le long des voies d'accès à la cité.

Déclin[modifier | modifier le code]

Sous les Sévères (193-235), au moment de la condamnation des martyrs chrétiens (177), la ville va commencer à décliner, en raison notamment des querelles de successions impériales. Clodius Albinus, un prétendant au trône, s'installe à Lugdunum à la fin du IIe siècle pour attendre et affronter Septime Sévère. Il est défait lors de la bataille de Lugdunum et Sévère pille la cité[53].

À la fin du IIIe siècle lors des réorganisations de la Tétrarchie, Lugdunum perd son rang de capitale des Gaules en 297, au profit de Trèves, plus proche de la frontière du Rhin. Lugdunum n'est plus que le siège administratif de la petite province de Première Lyonnaise (Lyonnais, Bourgogne et Franche-Comté).

Dans les premières années du IVe siècle, la cité perd son approvisionnement en eau en raison du pillage des canalisations en plomb des aqueducs, qui ne parviennent pas à être remplacés par des autorités locales défaillantes[54]. Cela entraîne un déplacement de la population, qui quitte le plateau de Fourvière pour se réfugier près du fleuve[55].

La fin de l'antiquité lyonnaise est annoncée par l'installation de tribus burgondes en Sapaudie comme peuple fédéré par le général romain Aetius, après la destruction de leur royaume près du Rhin. Ils y créent un nouveau royaume, indépendant de l'Empire romain déliquescent ; et y intègrent Lyon, dont ils font une de leurs capitales[56].

Christianisation[modifier | modifier le code]

Les premières implantations du christianisme en Gaule nous sont connues par une lettre retranscrite par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique. Elle permet de dater l'implantation du christianisme dans la ville au milieu du IIe siècle. Lyon est un lieu favorable à cette arrivée par sa situation centrale dans les courants d'échange européens, et la forte proportion d'étrangers circulant et s'établissant en ville. Durant les premiers temps (jusqu'au IIIe siècle), Lyon semble être la seule cité gauloise à disposer d'un évêque[57].

L'épisode le mieux connu de cette christianisation est celui des martyrs de 177. Décrit par la lettre de Saint Irénée reprise par Eusèce de Césarée, il montre les morts de Saint Pothin et Sainte Blandine, entre autres.

C'est durant le IVe siècle que la ville ferme ses temples païens, et réorganise sa vie sociale autour de son évêque et du calendrier de l'Église. Lyon devient l'un des centres intellectuels de la chrétienté, illustré au Ve siècle par Sidoine Apollinaire[58].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La Manécanterie jouxtant la cathédrale est bâtie au XIe siècle.

Lyon, durant le Moyen Âge, devient une cité d'importance moyenne, loin des centres de pouvoir, des grands courants d'échanges et est peu impliquée par les grands conflits qui secouent les grandes puissances.

Histoire topographique et démographique[modifier | modifier le code]

Durant toute la première moitié du Moyen Âge, Lyon est repliée sur les deux rives de la Saône. Du Ve au Xe siècle, les sources et les études archéologiques manquent pour décrire précisément la ville, mais il semble qu'il y ait peu d'évolutions, pas de constructions civiles d'ampleur et peu de nouveaux établissements religieux[59].

Avec le tournant de l'an mil, la cité rhodanienne recommence à se développer. Des XIe et XIIe siècle datent les constructions du château de Pierre Scize et le rempart qui entoure le quartier canonial de Saint-Jean. Dans le domaine civil, le premier pont de pierre de Lyon, sur la Saône, est construit au niveau de la place du Change et achevé dans les années 1070[60]. Dans le domaine religieux, Lyon rénove lourdement plusieurs églises : celle de l'île Barbe, d'Ainay, par exemple. Saint-Just est entièrement reconstruite, près de l'ancien emplacement. Le chantier le plus important est toutefois celui de la cathédrale Saint-Jean, entamé par l'archevêque Guichard de Pontigny à partir des années 1170, et qui se poursuit les siècles suivants[61].

Du XIIIe au XVe siècle, les transformations urbaines restent modestes. La ville se développe très lentement, poursuivant les œuvres engagées auparavant. La grande nouveauté est la construction fin XIIe siècle d'un pont de bois sur le Rhône[62]. Pour le remplacer, un deuxième est construit à côté, en pierre, travail considérable qui engloutit des fortunes et n'est achevé qu'à la fin du XIVe siècle[63],[64]. En cette fin de Moyen Âge, les nouveaux bâtisseurs sont les ordres mendiants, qui s'établissent en ville, et en particulier à sa périphérie proche. Dans le domaine religieux, un certain nombre d'églises sont rénovées, telle église Saint-Nizier, dont le clocher nord accueille le beffroi.

Histoire politique et religieuse[modifier | modifier le code]

La division de l'Empire au traité de Verdun (843).

Lyon est une des capitales du royaume de Bourgogne de 470 à 534[65],[66], date à laquelle elle passe, comme le royaume bourguignon sous l'autorité des Mérovingiens.

La cité est un foyer de la renaissance carolingienne, sous l'impulsion de son archevêque Leidrade (ami d'Alcuin), du diacre Florus, puis d'Agobard de Lyon[67]. Après le traité de Verdun et la succession de Charlemagne, la ville revient, avec le royaume de Bourgogne à Lothaire, comme le reste de la rive orientale de la Saône[68]. Situés toutefois loin des centres de pouvoir, ses dirigeants religieux restent assez indépendants des différents pouvoirs qui règnent nominalement dessus, tout en restant sous l'influence des différentes formes du royaume de Bourgogne[69]. Aux IXe et Xe siècle, les raids et pillages qui secouent les régions environnantes (les Normands remontent le Rhône, et, en 911, les Hongrois ravagent la Bourgogne), ne semblent pas atteindre Lyon[70].

Façade de la cathédrale Saint-Jean.

La ville dispose d'une certaine influence sur le plan religieux. L'archevêque de Lyon est élevé au rang de Primat des Gaules par le pape Grégoire VII dès 1078, même si cette distinction est essentiellement honorifique. Deux conciles[71] sont organisés au XIIIe siècle, et elle accueille des papes à plusieurs reprises : Innocent IV y séjourne, Clément V y est couronné, Jean XXII y est élu et couronné[72]. Lyon voit également la naissance de l'église évangélique vaudoise, avec les prêches de Pierre Valdo qui commencent au sein de la ville vers 1170. Mais le mouvement disparait de l'histoire de Lyon dès que l'initiateur du mouvement est chassé par le diocèse local, en 1183[73].

Si, au cours des XIe et XIIe, l'archevêque de Lyon parvient à rester seul maître de la ville malgré les tentatives de la dynastie du Forez[74], il ne parvient que freiner le mouvement d'émancipation des bourgeois de la ville. Ceux-ci obtiennent en 1320 la charte dite de la Sabaudine, qui institue leur autonomie et leur maîtrise de la cité[75]. Les bourgeois l'ont obtenu après des décennies de lutte et avec l'appui du roi de France Philippe IV, qui englobe définitivement Lyon dans son royaume en 1312[76].

Article détaillé : Rattachement de Lyon à la France.

Pendant la guerre de Cent Ans, Lyon, proche du Duché de Bourgogne est sollicitée pour prendre son parti. Après avoir maintenu sa neutralité durant le plus longtemps possible, elle reste fidèle aux rois de France, sans subir de combats[77]. Comme toutes les villes de France, Lyon doit répondre à une charge fiscale de guerre très importante, ce qui déclenche les révoltes de 1393 et de 1436[78].

Renaissance et guerres de religions[modifier | modifier le code]

Brocart de soie lyonnaise.

Cette période est l'un des âges d'or de la ville. S'enrichissant considérablement, sa population augmente suffisamment pour quasi tripler avec un pic vers 60 000 à 75 000 habitants[79]. Malgré cette croissance démographique, la ville ne repousse pas ses murailles, se densifiant par le lotissement de nombreux terrains cultivés et le rehaussement des immeubles. De nombreux bâtiments de cette époque subsistent dans le vieux Lyon[80]. C'est de cette époque que datent les traboules, passages à travers les cours d'immeubles permettant de se rendre d'une rue à une autre rue parallèle. Elles nécessitaient moins de place que la construction de rues ou ruelles transversales.

La Tour Rose dans le Vieux-Lyon.

La croissance économique de Lyon en fait alors une des villes les plus prospère d'Europe, grâce au succès des quatre foires annuelles[81]. L'ensemble du grand commerce européen passe désormais et pour un siècle par Lyon, et les plus grandes banques de l'époque, essentiellement italiennes s'installent en ville, dont les Médicis, les Gadagne ou les Gondi[82]. Lyon se développe également grâce à ses industries propres, dont les plus importantes sont la soierie[83] et l'imprimerie avec notamment les imprimeurs Sébastien Gryphe et Jean de Tournes[84].

La succession des guerres d'Italie amène la cour de France à Lyon à de nombreuses reprises, en tant que plus grand ville du royaume avant les Alpes. Cette succession de grands personnages attirent savants, artistes et poètes. C'est ainsi que se développe durant cette période une école lyonnaise de poésie, dont les plus grands représentants sont Maurice Scève et Louise Labbé[85]. Plusieurs artistes importants se fixent à Lyon, le plus notables étant Corneille de Lyon[86].

Les guerres de religion mettent fin à la prospérité de la ville. Prise militairement par les protestants en 1562, Lyon est marquée notamment par les exactions du baron des Adrets, qui organise des massacres de catholiques, des pillages et des destructions d'édifices religieux. Le cloître Saint-Just est entièrement rasé, de nombreux iconoclasmes mutilent les édifices catholiques, dont la cathédrale Saint-Jean[87]. La ville mettra du temps à s'en remettre et ne retrouvera pas le prestige antérieur : la plupart des imprimeurs ont émigré à Genève ; de même, les grandes familles bancaires fuient Lyon à cette époque pour n'y jamais revenir (la ville abrite 75 banques italiennes en 1568, mais seulement 21 en 1597)[88].

XVIIe et XVIIIe siècles[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Lyon sous l'absolutisme.
La Saône à Lyon au XVIIIe siècle.

Du 14 au , il y eut des pluies continuelles dans la région. La Saône déborda en septembre 1602 et atteignit des hauteurs prodigieuses. Le 27 septembre la Saône a été jusqu'aux escaliers de la grande porte de l'église des Grands-Augustins, entrant presque au cloître de devant. Par la suite elle entra dans le cloître jusqu'à genou et dans l'église jusqu'au premier degré des deux qui sont au-dessous de la lampe qui est devant le grand autel. Les tombeaux de l'église s'enfoncèrent dedans terre et il fallut les relever et raccommoder. Elle surpassa le quai des Célestins submergeant, avec l'apport des eaux du Doubs, le faubourg de Vaise, Bellecour, mettant à terre une partie des bâtiments de l'arsenal royal de la Rigaudière, la place Confort, le couvent des Jacobins, les rues du Boys, Grenette, de la Triperie et Pescherie. Du côté de Saint-Jean on allait à bateau dans la rue de Flandres et le port Saint Paul jusqu'au Puys de la Sel[89].

Au cours des deux siècles d'absolutisme royal, l'administration militaire et civile de la ville passe entre les mains des officiers royaux :

Vue de Lyon au XVIIe siècle.

À partir des années 1630, La tolérance règne et est même soutenue par l'archevêque Camille de Neufville de Villeroy sous son épiscopat (1653-1693). Vers 1630, sous l'impulsion du collège des jésuites (actuel lycée Ampère), Lyon devient un centre intellectuel de la République des Lettres. La richesse des notables lyonnais en fait des amateurs éclairés de tableaux, médailles, et livres. La ville s'embellit avec la construction de l'hôtel de ville, Lyon bénéficie des largesses royales grâce à sa fidélité à la couronne lors de la Fronde. Dans le dernier quart de ce siècle, la fabrique de soie accapare l'essentiel des forces économiques de la ville au détriment du négoce et de la banque, laissés aux étrangers, Genevois, Lombards, Toscans et Suisses.

Au XVIIIe siècle, la ville de Lyon est à l'étroit dans ses frontières historiques. En effet, la ville se limite à l'actuelle presqu'île et au Vieux Lyon. Les pentes de Fourvière et de La Croix-Rousse sont inconstructibles, car il s'agit de terrains appartenant à l'Église, et la rive gauche l'est également dans sa grande majorité (à l'exception du faubourg de la Guillotière), car elle est située en zone inondable (Brotteaux). C'est ce qui explique la propension des immeubles lyonnais de l'époque à gagner en hauteur.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, un architecte puis un ingénieur vont mettre en place des plans pharaoniques pour agrandir la ville de Lyon. Morand, tout d'abord, prévoit d'assécher une partie des marais de la rive gauche et de lotir ces terrains suivant un plan en damier. Il relie ce nouveau quartier à la Presqu'île par un pont, le pont Morand. Le deuxième projet est celui de Perrache, ambitionnant de doubler la surface de la presqu'île en l'étendant au sud. Il mettra ce projet à exécution, mais n'aura pas le temps de le lotir et le quartier projeté ne sera pas construit.

Le XVIIIe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures qui furent testées chacune en 1783 : le bateau à vapeur et la montgolfière.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Le siège de Lyon en 1793.
Vue de Lyon depuis la rive gauche de la Saône. Peinture de Charles François Nivard (1804).

Sous la Constituante, Lyon devient chef-lieu du département de Rhône-et-Loire, qui sera scindé en deux après l'insurrection lyonnaise. Pendant la Révolution française, Lyon prend en 1793 le parti des Girondins et se soulève contre la Convention. La ville subit un siège de plus de deux mois avant de se rendre. La répression de la Convention est féroce. Le , le conventionnel Barère se vante de son succès en ces termes : Lyon fit la guerre à la liberté, Lyon n'est plus. Lyon prend ainsi le nom de Ville-affranchie. Plus de 2 000 personnes sont fusillées ou guillotinées, et plusieurs riches hôtels particuliers autour de la place Bellecour détruits, tout comme le château de Pierre Scize.

Le , la Convention nationale envoie à Lyon deux représentants, Louis-Joseph Charlier et Pierre-Pomponne-Amédée Pocholle, pour réorganiser la ville et le département après les excès de la répression. Ils obtiendront notamment que la ville reprenne son nom.

La prise de pouvoir par Bonaparte est perçue favorablement, comme la fin de la période noire et le retour à la paix civile. Le Consulat et l'Empire favorisent l'industrie de la soierie et portent intérêt aux inventions de Jacquard. Bonaparte fait désigner son oncle Joseph Fesch au siège archiépiscopal en 1802.

En 1804, est lancé un projet de palais impérial à Lyon (comme dans les autres grandes villes de France). En 1811, une lettre du duc de Cadore, alors ministre d'État, précise : « le palais impérial sera élevé sur la gare d'eau, le jardin sera dans la presqu'île, entre les deux fleuves [sic], jusqu'au pont de la Mulatière ». Mais le projet n'aboutira jamais à cause des guerres dans toute l'Europe[90].

Lyon accueille favorablement Napoléon Ier lors de son retour de l'île d'Elbe (voir Cent-Jours) le 10 mars 1815. Ce dernier dira, avant de repartir vers Paris : « Lyonnais, je vous aime »[91].

Cet accueil vaudra à Lyon une réaction royaliste lors de la seconde Restauration.

Restauration et Monarchie de Juillet[modifier | modifier le code]

La révolte des ouvriers de la soie, les canuts en 1834.

Grâce aux compétences héritées de la soie, la ville entre dans la révolution industrielle avec l'industrie textile. Elle devient au XIXe siècle une importante ville industrielle, en grande partie grâce aux canuts. L'insurrection de 1834 partira du quartier de la Croix rousse et fera trembler jusqu'à Paris[92].

La ville est reliée à Saint-Étienne par l'une des premières voies ferrées au monde (la première ligne de transport de voyageurs en France) par l'ingénieur Marc Seguin de 1827 à 1832. La mécanisation entraîne de nombreuses luttes sociales avec des crises insurrectionnelles, comme la révolte des canuts en 1831.

L'implantation du métier à tisser de Jacquard marqua l'essor d'une culture sur les systèmes mécaniques complexes. Les inventions de la machine à coudre par Thimmonier et, ultérieurement celle du cinéma par les frères Lumière sont redevables des astuces mécaniques du métier à tisser enchaînant des séries d'actions successives, dont les progressions de bande par à-coup.

Second Empire[modifier | modifier le code]

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Lyon en 1869 depuis la Croix-Rousse.

Lors de la fête de l'Immaculée Conception du débute la coutume des lampions aux fenêtres[93]. L’histoire du 8 décembre est intimement liée à l’histoire religieuse lyonnaise.

En 1850, les autorités religieuses lancent un concours pour la réalisation d’une statue, envisagée comme un signal religieux au sommet de la colline de Fourvière. Un an plus tard, ce concours est remporté par le sculpteur lyonnais Fabisch, et la date du est choisie pour son inauguration. Mais au mois d’août, la Saône sort de son lit et envahit le chantier où la statue doit être réalisée.

L’inauguration est donc reportée au 8 décembre, fête de l'Immaculée Conception. Le jour même, les journaux annoncent le programme de la soirée et toute la ville se prépare pour l’événement. Quelques-uns prévoient même d’illuminer les façades de leurs habitations à l’aide de bougies. Mais le mauvais temps va à nouveau contrarier les réjouissances, contraignant les autorités religieuses à remettre l’inauguration au 12 décembre. Malgré ce contrordre, l’enthousiasme des Lyonnais ne fut pas éteint.

Dès 18h, les premières fenêtres s’allument, et à 20h, la ville entière est illuminée. Une grande partie de la population descend dans la rue, joyeuse et attendrie, s’étonnant de ce geste spontané et communicatif. Les autorités religieuses suivent le mouvement et la chapelle de Fourvière apparaît alors dans la nuit.

Plan des projets réalisés sur la Presqu'île de Lyon en 1863.

Ce soir-là, une véritable fête est née. Chaque année désormais, le 8 décembre, les Lyonnais déposent des lumignons à leurs fenêtres et se retrouvent pour déambuler dans les rues de la ville.

Sur le plan économique, Lyon est encore la première place financière française, ce qu'illustre la création du Crédit lyonnais en 1863, par Henri Germain. La modification de la structure économique qui va intervenir sous ce régime va remettre en cause cette prééminence à l'avantage de Paris. Toutefois la ville s'enrichit réellement sous le Second Empire, avec la poursuite de la révolution industrielle, notamment grâce aux capitaux lyonnais investis dans les usines et mines de la région stéphanoise. L'industrie chimique se diversifie et le textile est toujours aussi florissant.

Lyon au XIXe siècle.

À l'instar du baron Haussmann à Paris, Claude-Marius Vaïsse, maire de Lyon et préfet du Rhône, est à l'origine d'une mise en place d'une politique de Grands Travaux : en 1848, le tissu urbain de la presqu'île est considéré comme obsolète. Deux grandes percées sont réalisées pour aérer cet espace : la rue Impériale (rue de la République) et la rue de l'Impératrice (rue de l'Hôtel de Ville, puis rue Président-Herriot). Des places sont également créées : la place Impériale (place de la République) et la place des Cordeliers[94].

C'est également à cette époque que le parc de la Tête d'Or est aménagé sur la rive gauche.

Enfin, Lyon est dotée d'une grande gare, la gare de Perrache, reliant les voies ferrées en provenance de Saint-Étienne (dès 1832 achèvement du tronçon Givors-Lyon qui permet dès lors la liaison Saint-Étienne-Lyon première ligne de transport de voyageurs de France). La gare de Perrache permet aussi la liaison Paris-Lyon-Méditerranée. Elle crée aussi une coupure au milieu de la Presqu'île.

C'est à partir de 1835 que la ville devient un haut-lieu de la production et de la création de nouvelles variétés de roses. Les rosiéristes lyonnais se distinguent par la profondeur de leurs recherches et les techniques innovantes qu'ils développent. Des centaines de nouvelles roses sont créées. Grâce à des familles de rosiéristes tels que les Guillot, les Pernet-Ducher, les Meilland, par exemple, que Lyon atteindra une notoriété mondiale. C'est dans cette ville qu'est fondée, en 1886, la Société française des roses[95].

Le XIXe siècle lyonnais est marqué par deux inventions majeures : le bateau-mouche en 1862 et le cinématographe en 1895.

Lyon moderne[modifier | modifier le code]

Le début du siècle dernier est marqué par le mandat d'Édouard Herriot (1905-1957), dont les grands projets d'urbanisme, mis en œuvre par Tony Garnier, conduisent à l'aménagement du quartier des Brotteaux, autour de la gare du même nom et du lycée du Parc. Dans le quartier de Gerland la Grande Halle (auj. halle Tony-Garnier) et le stade de Gerland, édifié en 1914 et originellement prévu pour les jeux Olympiques de 1924 (qui se déroulèrent finalement à Paris). À Monplaisir est construit l'hôpital de Grange-Blanche (1910) qui devait remplacer le vieil Hôtel-Dieu.

L'industrie se développe en parallèle de l'urbanisation. Après la Première Guerre mondiale, d'autres projets vont être réalisés : l’hôpital de la Charité est détruit, laissant sa place à la poste centrale et à une place en continuité de la place Bellecour (auj. Place Antonin-Poncet). Le quartier des États-Unis, quartier fortement inspiré de la cité idéale rêvée par Tony Garnier, est construit dans le VIIe arrondissement (cette partie de l'arrondissement deviendra plus tard le VIIIe).

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Lyon durant la Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Durant la Seconde Guerre mondiale, étant située en zone libre jusqu'en 1943, et très proche de la ligne de démarcation, la ville accueille les réfugiés et devient un foyer de résistance. Les traboules, très liées à l'histoire de Lyon, y contribuent beaucoup, car elles permettent de fuir la Gestapo facilement. Jean Moulin est capturé à Caluire, dans sa banlieue. La ville est bombardée le 26 mai 1944 par l'aviation alliée, peu avant sa libération le par la 1re DFL et les FFI[96]. Le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation, ancien siège de la Gestapo (voir Klaus Barbie, Paul Touvier), rend aujourd'hui hommage à ce passé. Lyon d'ailleurs possède le titre de « capitale de la Résistance », un titre glorieux décerné par le général de Gaulle le , quelques jours après la libération de la ville. Le Tata sénégalais de Chasselay, un cimetière militaire édifié en 1942, rend hommage à l'action des tirailleurs sénégalais pour la défense de Lyon en juin 1940.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Lyon depuis 1944.
Lyon depuis les Berges du Rhône aménagées en 2007.

Le mandat du successeur d'Édouard Herriot, Louis Pradel, est marqué par l'aménagement en autoroute des quais rive droite du Rhône, la construction du quartier de la Duchère, du centre d'échanges de Perrache, du quartier de la Part-Dieu, du tunnel de Fourvière, du musée gallo-romain et du métro de Lyon notamment. L'adjoint au maire des Sports, florissants dans la ville, est le centenaire Tony Bertrand, ex-champion de France du 400 mètres ; l'entraîneur national est Paul Messner, ex-champion de France de 800 mètres.

La ville est ensuite dirigée :

Le communauté urbaine de Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La ville quitte ainsi le département du Rhône[100].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

De tradition bourgeoise, la ville de Lyon serait susceptible d'être gouvernée par la droite. Or Gérard Collomb, membre du Parti socialiste est réélu maire de la ville en 2008[101],[102]. L'on remarque cependant un schisme dans l'électorat de la métropole de Lyon, les communes et arrondissements aisés du nord et du nord-ouest (les communes des Monts-d'Or, Caluire-et-Cuire, etc.) sont davantage tournés à droite, tandis que les communes plus populaires du sud et de l'est lyonnais à tendance industrielle sont davantage de gauche (par exemple à Villeurbanne, Vaulx-en-Velin, ou à Vénissieux, dont le maire est un membre du Parti communiste français[103]).

D'autre part, il convient de noter qu'en 2001, Gérard Collomb devint pour la première fois maire de Lyon, alors qu'il était minoritaire en voix (10 000 voix de moins que la droite), mais majoritaire en nombre d'arrondissements gagnés et en nombre total d'élus dans l'ensemble des arrondissements. Cette particularité électorale est le fruit d'un mode de scrutin municipal en vigueur uniquement dans les trois plus grandes villes françaises (loi PLM)[104],[105].

Il est par ailleurs difficile de trancher la question d'une identité électorale de Lyon tant les habitants semblent s'orienter différemment selon les élections : tandis que la droite l'a largement remportée en 2007 lors de l'élection présidentielle ou lors des européennes de juin 2009, la gauche s'est imposée lors des cantonales de 2008, et Gérard Collomb, maire socialiste, a largement été réélu en 2008.

On remarque cependant une évolution marquée à Lyon depuis une décennie. Bastion radical durant la Troisième République, très orientée à gauche, Lyon se mue en fief centriste durant la Quatrième République, à l'instar du Parti Radical qui glisse vers la droite à partir de cette époque. Jusqu'à l'aube du XXIe siècle, cette tendance se renforcera, allant jusqu'à faire de Lyon la « Capitale de l'UDF »[réf. nécessaire], une place forte du centre-droit. Aux élections municipales de 1983 et 1989, le centre-droit et la droite enlèvent la totalité des arrondissements, en récoltant les deux tiers des suffrages. La gauche est à cette époque inexistante à Lyon.

Après un premier coup de semonce aux municipales de 1995, la retraite politique de Raymond Barre et les profondes divisions du centre droit en 2001 amorcent en fait la montée en puissance d'un courant de centre-gauche, incarné par Gérard Collomb. Un temps démenti à l'occasion des élections législatives de 2002 (3 UMP et 1 UDF), le mouvement reprend dès les cantonales de 2004, où le PS enlève des cantons dans des arrondissements plutôt favorables à la droite (dans le 3e notamment). Il s'amplifie lors des élections législatives de 2007, où le PS prend deux sièges à la droite, et lors des cantonales de 2008 où le repli de la droite sur ses arrondissements inexpugnables (2e et 6e) se confirme. Les municipales de 2008 parachèvent le virage.

Toutefois, s'il y a mutation sociologique, il n'y a pas de révolution politique. Le recentrage politique de Gérard Collomb, qui était beaucoup plus marqué à gauche durant les années 1980[réf. nécessaire], a permis à ce dernier de devenir maire et de confirmer son implantation en 2008.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

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Arrondissements de Lyon
Article détaillé : Administration de Lyon.

La ville de Lyon est administrée par un maire (pouvoir exécutif) et un conseil municipal (pouvoir législatif) dont les membres sont élus au suffrage universel (suffrage direct) pour six ans. Le premier tiers des élus des listes d'arrondissements, devenant donc conseillers d'arrondissement (au nombre de 221), siègent au conseil municipal au nombre donc de 73 conseillers municipaux.

Le conseil municipal élit en son sein le maire de Lyon, qui est chargé de préparer et d’appliquer les décisions du conseil, et qui dispose d'importantes compétences propres (premier magistrat de la ville, détenant le pouvoir de police, entre autres). Le maire est assisté d'un ou de plusieurs adjoints (au maximum 21), qui peuvent recevoir certaines délégations, à la demande du maire au conseil municipal. Le conseil municipal de Lyon se réunit 10 fois par an, et est présidé par le maire de Lyon, Gérard Collomb ou, en son absence, par son 1er adjoint.

La ville de Lyon est divisée en neuf arrondissements municipaux, qui furent créés à partir de 1852. Un arrondissement est une subdivision territoriale des trois communes françaises les plus importantes. Depuis la loi PLM[108], l'organisation municipale de Lyon est comparable à celle de Paris. Des 3 villes concernées par la loi PLM, Lyon est la commune disposant du plus petit nombre d'arrondissements (un total de 9), tandis que Paris en contient 20 et Marseille 16. Cette différence est principalement due à la superficie de Lyon (47,87 km² - 240,62 km² pour Marseille) et au nombre d'habitants (environ la moitié de Marseille)[109].

Dans chacun des 9 arrondissements de la ville, siège un conseil d'arrondissement, avec à sa tête un maire d'arrondissement. Chaque conseil d'arrondissement est élu au suffrage universel direct, en même temps que le conseil municipal. Il y a une mairie par arrondissement en plus de la mairie de Lyon. Elles ne sont pas des mairies de plein exercice (ne levant notamment pas d'impôts), mais répartissent les crédits qui leur sont délégués par la mairie de Lyon.

Depuis la loi de 2002 et l'obligation pour les villes de plus de 80 000 habitants, des « conseils de quartiers » (au nombre de 35 pour la ville de Lyon) sont créés, où des habitants, des associations citoyennes et commerciales représentent leur quartier. Leur avis est sollicité pour les aménagements dont le quartier est concerné, les permis de construire (visite sur sites), etc.

Le nombre de « conseillers de quartiers » n'est pas limité (dans une représentation raisonnable pour le quartier) et est ouvert à tous.

Vie militaire[modifier | modifier le code]

Lyon est le siège militaire de la région sud-est (Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Corse[110].) et accueille à ce titre l'État-Major de la Région Terre Sud-Est au Quartier Général-Frère. C'est aussi le siège de la zone de défense et de sécurité de l'Auvergne-Rhône-Alpes[111] et accueille le 7e Régiment du matériel qui reste le seul régiment intra-muros (avenue Chalemel-Lacour). L'hôpital militaire Desgenettes s'y trouve boulevard Pinel. La commune voisine de Bron accueille l'École du service de santé des armées de Lyon-Bron. Il existait une autre école à Bordeaux, mais en 2010 les deux écoles se sont regroupées à Bron[112]. Enfin, sur la commune voisine de Limonest s'étend la base aérienne 942 du Mont Verdun.

À Lyon, le traditionnel défilé militaire du 14 juillet se déroule le 13 juillet.

Police et justice[modifier | modifier le code]

La police municipale lyonnaise est l'une des plus importantes polices municipales françaises au regard des effectifs[113]« (327 agents, hors cadre administratif) et le ratio par habitant (67 pour 100 000 habitants) place la ville dans le peloton de tête du classement national »[113], et le nombre de policiers en service sur la ville y a augmenté de 27 agents (passant de 809 en 2003 à 836 en 2009)[113].

La mairie consacre plus d'1,5 million d'euros par an à des firmes de sécurité privée[113]. Enfin, l'Association Lyonnaise pour la Tranquillité et la Médiation a été créée en 2003, et est le fruit d'un partenariat avec la ville, la métropole de Lyon, la SNCF, Kéolis Lyon et les offices HLM de la ville. Elle emploie 23 personnes intervenant en particulier en soirée dans le 9e arrondissement, et est présidée depuis 2006 par le chef de la MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention)[113].

Évolution des effectifs de la police municipale, hors agents de sortie d’école[113]
2003 2004 2005 2006 2007 2008 variation annuelle
Police municipale opérationnelle 289 305 315 318 324 325 2 %
Unité de contrôle du stationnement 21 43 64 63 70 73 28 %
Unité de cadre de vie 19 19
Centre de supervision urbaine (des caméras de vidéosurveillance) 16 29 13 %
MICASEP (Mission de Coordination des Actions de Sécurité et de Prévention) 14,5 17,5 4 %
Total 340,5 463,5 6 %

Secours[modifier | modifier le code]

Le service départemental-métropolitain d’incendie et de secours du département du Rhône et de la métropole de Lyon (SDMIS) est chargé de la protection des personnes, des biens et de l'environnement sur la commune de Lyon.

Pour cela le service dispose de huit casernements situés sur Lyon et ses alentours. Ces casernements défendant Lyon se nomment compagnie :

  • casernement de Lyon-Corneille (1re compagnie), aussi appelé le central, situé rue Pierre-Corneille à Lyon ;
  • casernement de Lyon-Rochat (2e compagnie) situé dans le quartier de la Madeleine à Lyon ;
  • casernement de Lyon-Gerland (3e compagnie) situé dans le quartier de Gerland à Lyon ;
  • casernement de Lyon-Duchère (4e compagnie) situé dans le quartier de La Duchère à Lyon ;
  • casernement de Saint-Priest (5e compagnie) situé sur la commune de Saint-Priest où se trouve aussi la logistique et certains services du SDMIS ;
  • casernement de Villeurbanne-Cusset (6e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne ;
  • casernement de Lyon-Croix Rousse (7e compagnie) situé dans le quartier de la Croix-Rousse à Lyon ;
  • casernement de Villeurbanne-La Doua (8e compagnie) situé sur la commune de Villeurbanne.

Dans l'enceinte de la 1re compagnie se trouve aussi l’État-major du SDMIS avec le CTA-CODIS. Ces centres de secours sont totalement professionnalisés ou à très forte majorité composés de sapeurs-pompiers professionnels.

Dispositif de vidéosurveillance[modifier | modifier le code]

Un programme de vidéosurveillance a été mis en place sous le maire Raymond Barre à partir de 1998, date du premier contrat local de sécurité, et poursuivi par Gérard Collomb, qui a installé en 2001 le Centre de supervision urbaine de Lyon (CSUL, 29 agents en 2010[113]). Il y avait ainsi 59 caméras en 2001, réparties entre La Duchère et la Presqu'île; et 219 en 2009, étendues à d'autres quartiers, dont le Vieux Lyon, le Pery-Moncey, Gerland, les berges du Rhône, la Cité internationale, etc[113]. Le CSUL est sollicité en priorité pour les troubles à l'ordre public, les atteintes aux biens et aux personnes venant loin derrière[113].

Les images (qui constituent des données personnelles) sont aujourd'hui stockées 8 jours, durée qui devrait être étendue à 15 jours[113]. Enfin, un « collège d’éthique de la vidéosurveillance des espaces publics » a été créé en 2003[113]. La Chambre régionale des comptes note qu'« à ce jour, aucune plainte n’a été enregistrée par le collège d’éthique et aucune demande d'accès aux images (droit d'accès garanti par la loi Informatique et libertés) pour un motif tenant à la curiosité ou au droit à l'image n’a été enregistrée »[113].

L'efficacité de ce dispositif de vidéosurveillance a toutefois été mise en doute[113] (la Chambre des comptes remarque notamment que la baisse des chiffres sur la délinquance a été plus importante à Villeurbanne, ville dénuée de caméras de surveillance, qu'à Lyon[113]). Selon celle-ci,

« l'outil est suffisamment coûteux (plus d’un million par an en moyenne depuis 2003, hors personnel et frais généraux liés au service) pour qu’une évaluation globale de son intérêt soit entreprise[113]. »

Tribunaux[modifier | modifier le code]
Entrée du nouveau palais de justice de Lyon.

Lyon abrite la Cour d'appel de l'Ain, de la Loire et du Rhône. Lyon possède un tribunal de Grande Instance, un tribunal d'instance, un conseil de prud'hommes, un tribunal Administratif, un tribunal de Commerce et un bureau d'Aide Juridictionnelle. Tous ces tribunaux se trouvent dans le 3e arrondissement, au sein du Nouveau palais de Justice construit en 1995. Seules la Cour d'appel et la cour d'assises sont encore présentes dans le Palais de Justice historique, dans le Vieux Lyon.

Lyon est le second barreau de France après Paris, avec près de 2 475 avocats inscrits au barreau en 2012[114].

La ville accueille par ailleurs deux Maisons de Justice et de Droit (MJD), respectivement depuis 1992 et 1999. Celles-ci visent à « assurer une présence judiciaire de proximité et notamment offrir une place aux mesures alternatives de traitement pénal ainsi qu’aux actions tendant à la résolution amiable des conflits civils » ainsi qu'à « concourir à des actions locales favorisant la prévention de la délinquance, l’aide aux victimes et l’accès aux droits[113]. »

Prisons[modifier | modifier le code]

La ville n'accueille plus aucun prisonnier depuis 2009. En effet, le , les détenus des prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont été transférés à la plus récente maison d'arrêt de Lyon-Corbas. Ce transfert aura alors eu pour effet de vider Lyon de ses prisonniers, puisque même la prison Montluc a été vidée en février 2009, classée monument historique, elle est devenue un musée national[115]. Les prisons Saint-Paul et Saint-Joseph ont quant à elles fait l'objet d'une reconversion pour accueillir l'université catholique de Lyon en 2015.

Jumelages[modifier | modifier le code]

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36 villes étrangères ont signé un accord de partenariat avec la ville de Lyon.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille[modifier | modifier le code]

Relation privilégiée[modifier | modifier le code]

Pacte d'amitié[modifier | modifier le code]

Charte d'amitié[modifier | modifier le code]

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin[modifier | modifier le code]

Charte de partenariat[modifier | modifier le code]

Convention de partenariat[modifier | modifier le code]

Protocole d'échange et de coopération[modifier | modifier le code]

Protocole de coopération[modifier | modifier le code]

Charte de promotion des échanges[modifier | modifier le code]

Protocole d'accord[modifier | modifier le code]

Déclaration d'intention[modifier | modifier le code]

Volonté commune de rapprochement[modifier | modifier le code]

Pacte d'amitié et de coopération[modifier | modifier le code]

Autres réseaux de villes[modifier | modifier le code]

  • Eurocities : Lyon a été membre fondateur en 1986 du réseau Eurocities[117] qui regroupe 121 villes de 32 pays européens
  • Cités et Gouvernements locaux unis : Lyon est membre du bureau exécutif[118], et préside la commission « Coopération Décentralisée »
  • Citynet : Lyon est l'unique membre européen de Citynet, et dispose d'un siège à son comité exécutif, qui s'est réuni d’ailleurs à Lyon au mois de novembre 2005

Échanges et partenariats[modifier | modifier le code]

Birmingham (Royaume-Uni) depuis 1951[119][modifier | modifier le code]

Le plus ancien partenariat de la Ville de Lyon qui a su évoluer pour passer d’un jumelage traditionnel à une coopération exemplaire en matière d’échanges d’expérience, de bonnes pratiques : gestion administrative des villes (évaluation des services, décentralisation), bijouterie (échanges entre créateurs), lumière (réseau LUCI), rapprochement entre les deux villes sur le thème de la recherche sur le cancer, organisation d’opérations promotionnelles respectives.

Francfort-sur-le-Main (Allemagne) depuis 1960[120][modifier | modifier le code]

Afin de sortir du jumelage traditionnel, de nouvelles pistes de coopération sont à l’étude : participation commune à des projets européens, secteur de la finance…

Milan (Italie) depuis 1966 [121][modifier | modifier le code]

Mise en place de nouvelles thématiques de coopération en matière de recherche (biotechnologies, etc.), de gastronomie et de mode.

Canton (Chine) depuis 1988 [122][modifier | modifier le code]

Les sujets coopérations sont nombreux et diversifiés, ils portent sur le développement des relations d'affaires, les échanges universitaires ou les techniques urbaines.

Charte d'alliance Barcelone-Gênes-Lyon-Marseille[modifier | modifier le code]

Établir des systèmes d'échanges d'informations et d'expériences en matière de gestion de la ville, tout particulièrement concernant la culture, le patrimoine, la prévention des risques urbains, la santé, l'eau, les transports et les communications, la participation des citoyens et la promotion économique. Coordonner leurs efforts à propos des relations internationales, particulièrement en faveur de la subsidiarité en Europe, du rééquilibrage vers le sud de l'Union européenne et du développement de la coopération euro-méditerranéenne. De travailler ensemble sur des initiatives permettant de structurer la coopération entre les villes de la Méditerranée, au travers de la « Conférence des Villes de la Méditerranée » ou d'initiatives concrètes de coopération développées par le « Sommet des Villes de la Méditerranée », le réseau « Medcités » ou autres.

Leipzig (Allemagne) depuis 1981[123][modifier | modifier le code]

Plutôt basée sur des échanges culturels au départ, la coopération entre les deux villes s’est renforcée ces dernières années au travers de notre participation active dans le réseau Eurocités.

Charte de coopération Barcelone-Lyon-Turin[modifier | modifier le code]

Il s’agira de développer des initiatives communes en matière de promotion économique internationale, entrepreneuriat et création d’entreprises, biotechnologies, gastronomie et agroalimentaire, tourisme et culture. Enfin, Turin est une ville très active dans le réseau LUCI initié en partenariat avec la Ville de Lyon.

Alep (Syrie) depuis 2000[modifier | modifier le code]

L’objectif de la mission est la reprise de contact politique et technique initiée depuis plusieurs années entre l’agglomération lyonnaise et la ville d’Alep, en vue de concrétiser des accords de coopération décentralisée. Divers domaines ont été étudiés : des domaines identifiés lors des précédents échanges, planification urbaine, habitat informel, patrimoine et politique touristique, gestion des déchets et un domaine a été nouvellement abordé, celui des transports et déplacements urbains.

Montréal (Canada) depuis 1979[124][modifier | modifier le code]

Les relations entre les deux villes sont appelées à prendre une nouvelle dynamique notamment dans les domaines culturel (échanges d’artistes d’Art contemporain), universitaire, économique (mode, design, biotechnologies, entrepreneuriat), développement local et économie sociale.

Łódź (Pologne) depuis 1991[125][modifier | modifier le code]

Échanges entre les principales institutions des deux villes : scolaires, universitaires, judiciaire, fiscales, culturelles. Les points de rapprochement principaux sur lesquels une réflexion est en cours sont la mode et le cinéma.

Hô Chi Minh-Ville (Viêt Nam) depuis 1997[126] (Projet de Protocole)[modifier | modifier le code]

La Ville de Lyon poursuit son action en faveur du développement urbain et accompagne les politiques locales en particulier dans les domaines de la mise en valeur du patrimoine historique par la lumière, de l'élaboration et de la révision de la planification générale en urbanisme, de l'aménagement du nouveau centre urbain de Thu Thiem, des déplacements et des transports urbains.

Philadelphie (États-Unis) depuis 2004[modifier | modifier le code]

Une charte signée en octobre 2004 se donne comme objectif la promotion des échanges économiques, culturels et éducatifs entre les deux villes. Les biotechnologies et l’innovation constituent les domaines phares de coopération menés par le Grand Lyon.

Göteborg (Suède) depuis 1998[127][modifier | modifier le code]

Secteurs concernés : Gastronomie, Lumière, Universités, Mode et création, Échanges d’expériences entre administrations…

Dubaï (Émirats arabes unis) depuis 2007[modifier | modifier le code]

Renforcer les relations bilatérales à travers une coopération dans les domaines de l’action municipale, notamment dans le domaine de la construction et des infrastructures, et plus spécifiquement en matière d’éclairage et de gestion des bâtiments historiques aussi bien que récents.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Ville de Lyon[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 500 715 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de plus de 10 000 habitants ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[Note 1],[Note 2].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
102 167 88 919 102 041 131 258 149 733 150 814 155 939 177 976 177 190
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
292 721 318 803 323 954 323 417 342 815 376 613 401 930 438 077 466 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
459 099 472 114 523 796 561 592 570 840 579 763 570 622 460 748 471 270
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2011
528 535 527 800 456 716 413 095 415 487 445 452 472 304 474 946 491 268
2013 - - - - - - - -
500 715 - - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[128] puis Insee à partir de 2004[129].)
Histogramme de l'évolution démographique

Dans les années 1970-1980, la ville de Lyon a perdu plus de 100 000 habitants. On peut attribuer cette diminution à l'essor de la périurbanisation, au détriment de certains quartiers dégradés de la ville centre[réf. nécessaire]. La ville de Lyon retrouve un dynamisme démographique depuis les années 1980 passant de 413 000 habitants en 1982 à 491 000 en 2011, soit 78 000 habitants de plus en 29 ans, mais la remontée spectaculaire a réellement commencé dans les années 1990, en raison de la rénovation de plusieurs quartiers (Gerland, Part-Dieu, Vaise, Saint-Rambert) : près de 76 000 habitants en 19 ans. Au-delà des raisons techniques, cette augmentation doit être mise en contexte avec l'augmentation de la population du centre-ville de toutes les villes européennes. Cette densification de la ville centre de l'agglomération n'empêche pas la périurbanisation de se poursuivre, comme le montrent l'augmentation de la population des banlieues et l'extension du périmètre de l'unité urbaine, qui atteint 1 567 537 habitants en 2011 dans la nouvelle délimitation de 2010[130].

L'augmentation de la population de Lyon devrait s'accélérer à la suite de la construction du nouveau quartier de la Confluence au sud de Perrache, qui devrait faire passer la population du quartier de 7 000 à 25 000 habitants à l'horizon 2020 et densifier le 2e arrondissement[131].

Aire urbaine[modifier | modifier le code]

  • 1999 : 1 648 216 habitants, répartis en 296 communes
  • 2009 : 2 142 732 habitants[132], répartis en 514 communes (délimitation 2010)[133] :
    • Métropole de Lyon, 59 communes et 1 324 637 habitants
    • Rhône, 183 communes et 307 163 habitants
    • Isère, 134 communes et 278 962 habitants
    • Ain, 134 communes et 204 781 habitants
    • Loire, 4 communes et 2 589 habitants
  • 2013 : 2 237 676 habitants (Zonage de 2010)

Région urbaine[modifier | modifier le code]

La région urbaine de Lyon regroupait 2 936 193 habitants en 2004[134]. Actuellement, la population totale de la région urbaine de Lyon est estimée à 3,2 millions d'habitants[Quand ?].

La région urbaine de Lyon ne correspondait pas à un concept statistique officiel au niveau national, mais à une association de collectivités qui a cessé ses activités en 2015 et qui regroupait, outre l'aire urbaine de Lyon, des territoires environnants tels que Saint-Étienne et Bourg-en-Bresse[135].

Sociologie[modifier | modifier le code]

Place des Jacobins dans le 2e arrondissement de Lyon.

Lyon est une ville de tradition bourgeoise. En 2005, le revenu moyen des ménages lyonnais s'élevait à 19 810 euros par an, montant supérieur à la moyenne nationale qui est de 15 027 euros par an avec des disparités entre les arrondissements, disparités qui restaient cependant moins marquées qu'à Paris et Marseille.

En 2005, la bourgeoisie lyonnaise historique se concentre principalement dans le 6e arrondissement (Brotteaux), surtout autour du Parc de la Tête d'Or, avec un revenu fiscal moyen de 22 800 euros par an[136], sur la Presqu'île (1er et 2e arrondissements), surtout dans les quartiers d'Ainay et Auguste Comte, entre la place Bellecour et la place Carnot. Les 4e (La Croix-Rousse) et 5e (Vieux Lyon, Fourvière) accueillent également une population aisée, davantage considérée comme « bobo ».

Les quartiers dits plus populaires sont en périphérie de la ville, parmi eux : la Guillotière (7e arrondissement), la Duchère (aux frontières ouest du 9e arrondissement), Mermoz (8e arrondissement) avec un revenu fiscal moyen de moins de 13 700 euros par an[136].

Quant au reste de l'agglomération, les banlieues du nord et de l'ouest (les communes situées sur les Monts d'Or) sont des communes aisées (Saint-Cyr-au-Mont-d'Or, Saint-Didier-au-Mont-d'Or), alors que certaines communes du sud (Vénissieux) et de l'Est lyonnais (Bron, Vaulx-en-Velin) sont plus populaires.

Ville cosmopolite[modifier | modifier le code]

Vue partielle du centre-ville, avec au fond, la Tour Part-Dieu (le « crayon » des Lyonnais), depuis le jardin des Curiosités.

Fondée par les Romains, la cité de Lugdunum accueillait dans l'Antiquité d'importantes communautés orientales (Asie Mineure, Grecs, etc.) selon l'épigraphie des monuments funéraires. Durant la Renaissance, Lyon a vu s'installer de nombreux transalpins, notamment Génois, Lombards, Lucquois et Florentins (dont les familles de banquiers, les Guadagni - patronyme francisé « Gadagne ») ; à ces populations se sont ajoutés des Flamands, des Germains et des Helvètes.

Au cours de son histoire, Lyon a accueilli de nombreux Italiens. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, ils étaient surtout originaires du nord de la péninsule. On notait aussi à cette période l'installation de Suisses et de Prussiens. Au début du XXe siècle, les Russes, les Juifs ashkénazes fuyant les pogroms et les Arméniens, cibles de génocide dans l'Empire ottoman, s'établissent aussi à Lyon. Cette dernière communauté compte aujourd'hui[Quand ?] 60 000 individus. Les Grecs d'Asie Mineure se joignent à eux dans le quartier de la Guillotière.

Dans les années 1920, Lyon connaît un afflux massif d'Italiens cherchant du travail ou fuyant le fascisme ; ils sont surtout originaires du nord du Piémont et de la Ciociarie, une province située entre Rome et Naples. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, cette immigration reprendra jusqu'au milieu des années 1960 alors que les Italiens sont désormais surtout originaires du sud (Sicile, Pouilles, Campanie, etc.) et du nord-est de l'Italie (Frioul, Vénétie)[137]. Aujourd'hui, la population lyonnaise d'origine italienne est très importante. Parallèlement, au cours des années 1940, commença aussi l'immigration depuis l'Espagne (30 000 à 40 000 personnes) et le Portugal (aujourd'hui, environ 60 000 personnes). Avec la Guerre d'Algérie et les guerres d'indépendance, ce sont les populations maghrébines d'Algérie, de Tunisie et du Maroc - une communauté qui représente actuellement entre 150 000 et 180 000 personnes - qui s'installent dans l'agglomération, mais aussi 50 000 à 60 000 Pieds-noirs et des Juifs séfarades. Aujourd'hui, l'ensemble de la communauté juive comprend entre 35 000 et 40 000 personnes.

Depuis les années 1970, les immigrants sont surtout originaires de l'Afrique subsaharienne (environ 40 000 personnes), de Turquie (environ 40 000 personnes), d'Asie (2e Chinatown de France, dans le 7e arrondissement ; mais aussi du Laos, du Cambodge, du Viêt Nam) et d'Europe de l'Est. Le nombre d'Antillais et de Réunionnais s'élève environ à 40 000 membres. Par ailleurs, c'est à Lyon que les Réunionnais sont les plus nombreux en France métropolitaine. Enfin, une communauté sud-américaine est présente notamment dans le quartier de Perrache depuis les années 1980. Il convient de mentionner que le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière, complètement intégré à la ville dès la fin du XIXe siècle, constitue un point d'ancrage pour les populations immigrées, un lieu de rendez-vous pour ces dernières, ses rues comportent de nombreux commerces dits « ethniques » ; à ce titre, l'épicerie « Bahadourian » se situe non loin de la place Gabriel-Péri (place du Pont pour les Lyonnais). Les différentes autorités religieuses notamment catholiques, juives et musulmanes, soulignent régulièrement la qualité du dialogue interreligieux existant à Lyon.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Bâtiment principal de l'Université Lyon 3 et Pont de l'Université.

Primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

Tous statuts confondus (public/privé), il existe plus de 250 écoles maternelles ou primaires[138], une cinquantaine de collèges[139] (110 dans le département) ainsi qu'une cinquantaine de lycées dont plus d'une vingtaine sont privés[140] (57 lycées au total dans le département) répartis sur le territoire de la ville.

Par le passé, tous les lycées (dépendants des conseils régionaux) étaient situés en préfecture, ceci explique qu'une écrasante majorité des lycées du département soit située à Lyon, tandis que les collèges (dépendants des conseils généraux) sont plus uniformément implantés sur le territoire.

Lyon accueille aussi la cité scolaire internationale, une école internationale publique.

Supérieur[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Études supérieures à Lyon.

Environ 133 800[141] étudiants fréquentent les trois universités publiques et autres établissements supérieurs de l'agglomération lyonnaise (plus de 73 000 dans des établissements situés dans la commune de Lyon, les différences d'effectifs se justifiant par la présence de campus à l'extérieur de la ville dans les communes de Villeurbanne et Bron), ce qui fait de Lyon la deuxième ville étudiante de France.

Universités[modifier | modifier le code]
Grandes Écoles et établissements spécialisés[modifier | modifier le code]

Établissements publics dépendant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (liste non-exhaustive) :

Établissements publics hors ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (liste non-exhaustive) :

À ceci s'ajoutent de nombreux établissements d’enseignement supérieur privés spécialisés, dont :

  • École de management de Lyon Business School (« EM Lyon »)[148]
  • ESCE, École supérieure du commerce extérieur
  • École de psychologues praticiens[149]
  • École spéciale de mécanique et d'électricité[150]
  • Cours Diderot : École d'enseignement supérieur privé. Campus Diderot Éducation Préparation aux concours paramédicaux : kinésithérapeute, infirmièr(e), orthophoniste, etc. et aux concours de carrières sociales. Bac+2 : BTS en diététique, tourisme, environnement, communication et commerce international. Bac+3 : bachelors en France et à l'étranger.
  • École supérieure chimie physique électronique de Lyon (CPE Lyon[151]). Campus de la Doua.
  • ECAM, École Catholique d'Arts et Métiers, formant des ingénieurs généralistes[152]
  • EDNH École de diététique et nutrition humaine - École Diététique et Nutrition BAC+3 bachelor diététique et nutrition humaine, bachelor diététique et nutrition sportive adapté - BAC+5 mastère diététique et nutrition humaine.
  • École Émile Cohl : École d'art centrée sur les métiers de la BD, du dessin animé, de l'infographie, de la sculpture, du multimédia...
  • ISARA-Lyon, Institut Supérieur d'Agronomie Rhône-Alpes, école d'ingénieur en agronomie, agroalimentaire et environnement. Lyon 7e.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

De nombreux événements culturels ponctuent la vie des habitants, parfois de renommée internationale comme la traditionnelle Fête des Lumières (ou Illuminations) qui s'y tient pendant 4 jours autour du 8 décembre et le week-end le plus proche, pendant laquelle les Lyonnais illuminent leurs fenêtres avec des bougies le soir du 8 décembre. Les origines de cette fête remontent au XIXe siècle et est liée à l'inauguration de la vierge dorée placée au sommet de la Chapelle de Fourvière. Il est dit que la vierge Marie aurait sauvé la ville de la peste et que les habitants de Lyon auraient allumés des lumignons à leurs fenêtres pour lui rendre hommage[153]. Aujourd'hui, elle a pris une dimension touristique avec l'embrasement des monuments de la ville par des techniciens professionnels venus du monde entier pour cette occasion. Cette fête est désormais étirée sur quatre jours avec comme épicentre le soir du 8 décembre, les Lyonnais restent cependant attachés à la tradition avec les fenêtres illuminées et les déambulations le soir du 8 décembre. La fête est aujourd'hui de rayonnement international et attire chaque année près de 4 millions de visiteurs.

En dehors de la Fête des Lumières qui est l'événement emblématique de l'année, d'autres manifestations d'envergure rythment la vie culturelle à Lyon :

  • Quais du polar, festival littéraire qui a lieu chaque année fin mars. Manifestation dédiée au genre policier, qui s'articule autour d'un salon du roman policier, de rencontres avec les auteurs, débats, conférence, projection de films. le Prix des lecteurs "Quais du Polar" est décerné au cours du festival.
  • les Nuits sonores, festival de musique électronique qui se déroule fin mai. Cet événement est devenu en 10 ans un festival de référence en Europe tant par la qualité de la programmation musicale, que par l'originalité du concept : durant 4 jours, le festival investit les lieux emblématiques de la ville : rues, musées, friches industrielles, berges.
  • les Nuits de Fourvière, est un festival pluridisciplinaire (musique, théâtre, danse…) qui est l'événement culturel de l'été. La soixantaine de représentations se déroule chaque soir dans le cadre grandiose du théâtre antique de Fourvière depuis 1946.
  • la Biennale de la danse créée en 1984, est un festival de danse contemporaine qui a lieu les années paires, en septembre. Le point d'orgue est le défilé chorégraphique qui rassemble 4500 participants sous les yeux de 300000 spectateurs massés tout le long du parcours entre Terreaux et Bellecour.
  • la Biennale d'art contemporain créée en 1991, est une exposition d'art qui a lieu les années impaires. La manifestation rassemble des artistes du monde entier dont les œuvres sont exposées dans quatre principaux lieux : La Sucrière, le Musée d'art contemporain de Lyon, la Fondation Bullukian et l'Usine Tase à Vaulx-en-Velin.
  • le Festival Lumière de Lyon qui se déroule en octobre, est un festival de cinéma organisé par l'Institut Lumière et le Grand Lyon. Le Prix Lumière est décerné à une personnalité du 7e art, en hommage à l'ensemble de son œuvre et à sa contribution pour le cinéma, dans la ville même où a été inventé le cinématographe par Auguste et Louis Lumière en 1895.
  • L'Original Festival qui se déroule début avril, est un festival de hip-hop de breakdance et de concours de graff, avec de nombreux concerts d'artistes mythiques du mouvement rap. Il a pour but de faire découvrir l'art urbain au plus grand nombre de personnes pendant 5 jours.

Le 5 septembre 2004, l'écurie Renault F1 Team y fait rouler des monoplaces pilotées par Fernando Alonso et Franck Montagny. Du 13 au 18 octobre 2009 aura lieu la première édition du Festival de Cinéma. Du 1 au 3 octobre 2010 aura lieu la première édition de la Convention du Jeu et de l'Imaginaire, OctoGônes, organisé par la Fédération des Associations du Jeu et de l'Imaginaire de Rhône-Alpes (FAJIRA). Depuis 2003, est organisé Place aux livres, le Salon du Livre de Lyon, qui est aussi le Salon national des éditeurs indépendants des différentes régions de France[154]. En 2015, Lyon a accueilli la Convention Mondiale des Roses[155]

Santé[modifier | modifier le code]

Les hôpitaux de Lyon sont structurés par les Hospices civils de Lyon, qui regroupent 17 établissements hospitaliers, parmi lesquels on peut notamment citer l'Hôpital Édouard-Herriot, anciennement l'Hôtel-Dieu de Lyon qui a été vendu par la ville et deviendra un hôtel de luxe ou encore l'Hôpital de la Croix-Rousse. Lyon possède le 2e CHU de France[156], et le siège de la Sécurité sociale du Rhône-Alpes.

Lyon est bien pourvue au niveau médical, tant au niveau des places en milieu hospitalier que de la démographie médicale. Ainsi, d'après une étude d'octobre 2009, la ville arrive en 1re place des villes offrant la meilleure qualité de soins en France[157] . Le Grand Lyon possède une concentration supérieure à la moyenne nationale de médecins avec 11 généralistes et 18 spécialistes pour 10 000 habitants[158]. Ces moyennes recouvrent néanmoins des disparités très importantes suivant les arrondissements.

Lyon est aussi un haut lieu des greffes chirurgicales. La première greffe de la main au monde, en 1998, et la première greffe bilatérale des deux mains et des deux avant-bras au monde, en 2000, ont toutes les deux été réalisées par le docteur Jean-Michel Dubernard, célèbre chirurgien lyonnais.

Cadre de vie[modifier | modifier le code]

La Saône entre Fourvière et la Croix-Rousse.

La ville de Lyon est reconnue en France pour offrir un cadre de vie très plaisant, parce qu'elle serait un bon compromis entre une grande ville de l'envergure de Paris et une ville plus proche de la nature. Lyon a d'ailleurs été primée en 2007 d'un « Liveable Communities », à Londres, prix qui récompense les villes où il fait bon vivre[159]. Lyon est devenu la 7e ville d'Europe sur la qualité de vie, en novembre 2008[160].

Sports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport à Lyon.

Lyon possède, avec plus de 120 000 licenciés, une culture sportive solide. La ville a été désignée comme la Ville la plus sportive de France en 1961. Depuis 2002[161], la ville de Lyon accueille le marathon « Run in Lyon », qui fait partie des événements de course à pied retenus pour la tournée nationale du France Running Tour. En 2008, cet événement sert de support aux championnats de France.

Clubs[modifier | modifier le code]

Nom Sport Division Stade/Salle Fondation Titres
Olympique lyonnais Football Ligue 1 Parc Olympique Lyonnais 1950 7
Olympique lyonnais (féminines) Football Division 1 Groupama OL Training Center 1970 11
ASVEL Basket-ball Pro A Astroballe 1948 17
LOU Rugby à XV Top 14 Matmut Stadium 1896 2
Lyon Villeurbanne XIII Rugby à XIII Elite Stade Georges-Lyvet 1934 2
FC Lyon Hockey Hockey sur gazon Elite Stade Henri-Cochet 1893 11
CRO Lyon Sport-boules Elite 1 Clos Jouve 1947 10
Lyon Floorball Club Floorball Divison 1 Gymnases différends 2006 1
Lyon Hockey Club Hockey sur glace Ligue Magnus Patinoire Charlemagne 1997 0
ASUL Lyon Volley-Ball Volley-ball Ligue A Palais des sports de Lyon 1945 0
ASUL Lyon Ultimate-frisbee Ultimate-frisbee Division 1 Stade des Peupliers 2003 0
Rink hockey club de Lyon Rink hockey Nationale 1 Skating de la Duchère 1983 0
Union Lyon Basket Féminin Basket-ball LFB Salle Mado Bonnet 2000 0
Aviron union nautique de Lyon Aviron Fédération française d'aviron Saône 1880
Lyon Athlétisme Athlétisme N1 A Stade de Gerland 2007
Club des Sports de Glace de Lyon Patinage artistique - Danse sur glace Fédération française des sports de glace Patinoire Charlemagne 1955
Masque de Fer Escrime Fédération française d'escrime Salle Crillon 1910
Canoë Kayak Lyon Oullins la Mulatière C.K.L.O.M. Kayak Fédération française de canoë-kayak Parc des Berges Sud 1950
  • Sporting Club de Lyon, premier club à avoir été champion de France (1907) de hockey sur glace.
  • AS Lyon-Duchère, club de football évoluant en National basé dans le quartier lyonnais de La Duchère. Il a été fondé en 1964 par des Français revenus d'Algérie après l'indépendance du pays.
  • Villeurbanne Handball Association[162], VHA, club de handball évoluant en 2e division(nationale 2)[163].
  • Lyon Futsal, club de football en salle évoluant en première division.
  • Lyon omnisports universitaire (football américain).
  • Falcons de Bron-Villeurbanne, équipe de football américain évoluant en IIe division.
  • Gones de Lyon, équipe de football américain évoluant en IIIe division.
  • Badminton, club de Lyon (BACLY), fondé en 1982, pratique au gymnase Ferber dans le 9e arrondissement évoluant en Nationale 2.
  • Saint-Fons Gerland Savate, club de savate avec lequel, Safia Benbala a été championne de France 2009, catégorie légères, à Paris.
  • Curling Club de Lyon, club de curling évoluant en première division à la patinoire Baraban.
  • Lyon Olympique Échecs, club d'échecs ayant remporté six fois le Championnat de France entre 1990 et 1995, et également trois coupes de France (1991, 1994, 1995) ainsi que la Coupe d'Europe des clubs en 1993 et 1994.

Enceintes sportives[modifier | modifier le code]

Événements sportifs[modifier | modifier le code]

Lyon a accueilli seize fois le Tour de France cycliste et fut ville départ en 1991 après avoir été la ville qui accueillit les championnats du monde sur piste en 1989 (parc de la Tête d'Or).

En 1986, la finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupe (ancienne C2), qui a opposé le Dynamo Kiev à l'Atletico de Madrid, a eu lieu au Stade de Gerland. Celui-ci a accueilli quelques matches de la Coupe du Monde 1998 de football et de la Coupe du Monde 2007 de rugby. Les championnats du monde de gymnastique artistique 1926, les championnats du monde de hockey sur glace 1974 et les championnats du monde d'escrime 1990 se sont aussi déroulés à Lyon.

Les championnats d'Europe de patinage artistique 2006 se sont déroulés dans la ville. Lyon a accueilli la demi-finale de la Coupe Davis de tennis en 2010, qui a vu la France battre sèchement l'Argentine. Lyon va accueillir les Championnats d'Europe de Football de 2016.

Candidatures aux jeux Olympiques[modifier | modifier le code]

Lyon a été candidate aux jeux olympiques de 1920, 1924 et 1968. En outre, en 1995, la ville, associée avec la région Rhône-Alpes, déposa un dossier pour représenter la France à la candidature pour les jeux Olympiques de 2004, mais le Comité national olympique et sportif français lui préféra le projet de Lille[165].

Média[modifier | modifier le code]

La ville de Lyon possède deux chaînes de télévision : TLM et Lyon Capitale TV. Le Progrès est l'un des grands quotidiens[166]. Créé en 1859, le journal n'a interrompu sa parution que lors de la Seconde Guerre Mondiale, les journalistes ayant préféré saborder le journal plutôt que de collaborer.

Radios[modifier | modifier le code]

Chaînes de télévision[modifier | modifier le code]

Presse écrite[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.
Église de la Redemption, Lyon 6e.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie lyonnaise.
Quatre gratte-ciels émergent du panorama lyonnais, dont un en forme de crayon.
Le quartier d'affaires de la Part-Dieu (Lyon 3e), et ses gratte-ciels en 2016 : de gauche à droite, la Tour Swiss Life, la Tour Incity, la Tour Oxygène et la Tour Part-Dieu.

L'économie est portée par des projets ou des réalisations en cours, notamment des constructions de tours de bureaux comme la tour Oxygène, un gratte-ciel de 115 mètres de hauteur pour 28 étages, inauguré en juin 2010[170],[171]. En partie réservée par la direction informatique de la SNCF, elle symbolise la croissance économique de la ville de Lyon au cœur du quartier de La Part-Dieu. La construction de cette tour est une étape dans l'élaboration d'une ligne d'horizon lyonnaise qui accueillera, en 2015, la tour Incity de 200 mètres de hauteur, plus haute que la tour Part-Dieu. Écologique, la tour accueillera en son sommet un système éolien qui lui fournira une partie de l'énergie dont elle aura besoin[172].

La ville de Lyon abrite également un site internet très spécifique et unique en France, MonCommerceALyon[173], annuaire interactif cent pour cent Grand Lyon, qui répertorie les commerçants, artisans et indépendants du Grand Lyon, dans un but social de développement du commerce de proximité, en réalisant un contenu textuel, photo et vidéo des professionnels et du savoir-faire de Lyon. Gérard Collomb a également pour projet de faire de la rue Grôlée, située en plein cœur du quartier des Cordeliers sur la Presqu'île, une rue consacrée au commerce de luxe, et nombre d'autres projets tels que les tours Charlemagne Est et Ouest situé au sud de la presqu'île[174],[175].

Enfin, sur le plan de la recherche médicale, le Grand Lyon crée le Centre d'infectiologie, dont une première tranche a été livrée en avril 2009, avec ses 8 400 m2 de laboratoires et ses 450 chercheurs.

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 038 €, ce qui plaçait Lyon au 19 512e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[176].

En 2009, 39,2 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 4].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 338 416 personnes, parmi lesquelles on comptait 71,9 % d'actifs dont 63,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs[I 5].

On comptait 294 866 emplois dans la zone d'emploi, contre 252 620 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 217 569, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 4] est de 135,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 6].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Lyon comptait 57 219 établissements : 94 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 345 dans l'industrie, 26 981 dans la construction, 43 468 dans le commerce-transports-services divers et 8 621 étaient relatifs au secteur administratif[I 7].

En 2011, 6 791 entreprises ont été créées à Lyon[I 8], dont 3 099 par des autoentrepreneurs[I 9].

Attractivité[modifier | modifier le code]

Siège mondial d'Interpol. Entre le Rhône et le Parc de la Tête d'Or.

Pour promouvoir son image internationale, tant sur le plan économique que touristique, la ville a créé sa marque, ONLYLYON.

Lyon occupe la 19e place au classement 2010 Cushman and Wakefield portant sur l'attractivité des métropoles économiques européennes[177], et compte 50 000 expatriés parmi ses habitants[178]. Gérard Collomb a évoqué l'objectif d'intégrer le top 15 des villes européennes.

On peut ainsi noter la présence de grandes entreprises ou organismes internationaux :

Deuxième ville étudiante de France, Lyon accueille plus de 125 000 étudiants, dont environ 13 % sont étrangers, faisant de Lyon une des villes européennes attractives en ce qui concerne les études supérieures[180]. En début 2012, une étude de l'Agence pour l'emploi des cadres (APEC) montre que, sur 15 grandes villes françaises, Lyon est la préférée des jeunes cadres et des jeunes diplômés :

  • 73 % des jeunes diplômés
  • 66 % des jeunes cadres

la citent comment “agglomération attractive”[181],[182],[183].

Par ailleurs, Lyon a inspiré plusieurs projets immobiliers. Le projet Lyon Dubaï City, résulte d'un attachement personnel de l'émir Buti Saeed al Gandhi à Lyon, combiné à une attractivité de la ville sur le plan culturel et commercial. Ce projet, qui devrait être inauguré début 2012, consiste en la reconstitution, en plein cœur de Dubaï, de quartiers typiques de la ville de Lyon. Des partenariats culturels sont également envisagés. De même, pour les 50 ans du jumelage Lyon-Yokohama, Yokohama a créé un vrai quartier lyonnais avec les principaux monuments lyonnais et il y a eu, en juin 2009, un concours du meilleur cuisinier japonais, présidé par un jury de cuisiniers lyonnais[réf. nécessaire].

Des assemblées internationales se tiennent à Lyon :

  • Forum mondial du poids lourd et du bus, depuis 2007.
  • Le salon annuel Pollutec (rassemblant les entreprises et technologies traitant les diverses pollutions et plus généralement œuvrant pour l'environnement) a lieu à Lyon (Eurexpo) depuis 1988.
  • Le salon International de l'automobile (tous les deux ans, roulement effectué avec Paris)

Le PIB de Lyon et de son agglomération était[Quand ?] de 62 milliards d'euros[184], ce qui la classe au 2e rang français derrière Paris et sa région. La ville est une "ville mondiale de type Bêta -" selon le classement des villes mondiales créé par l'université de Loughborough[185]. Elle se place ainsi au même niveau que Seattle, Calcutta ou encore Rotterdam. C'est la 2e ville française du classement, après Paris.

La ville constitue un pôle de développement de niveau européen. Sa position de carrefour de communication favorise son attraction et son rayonnement. La région lyonnaise a une longue tradition d'initiatives économiques et technologiques : banque et imprimerie à la Renaissance, puis génie mécanique et recherche scientifique en médecine, physique, virologie… Tous les secteurs industriels sont représentés, mais on peut mettre en exergue plusieurs domaines dans lesquels Lyon jouit d'une réputation internationale : la mécanique, le textile, la santé, la chimie et la pharmacie.

La ville de Lyon travaille en partenariat avec les acteurs publics locaux pour faciliter la création et l'installation des entreprises sur son territoire, l'ADERLY, la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon, et le Grand Lyon. La ville a d'ailleurs sa propre marque pour l'illustrer à l'international : ONLYLYON La ville a aussi une tradition d'innovation sociale. De nombreux instigateurs d'action sociale se sont engagés par le biais religieux (Père Chevrier) ou en initiant le mouvement humanitaire (nombreuses ONG) et en cherchant à concilier dynamisme économique et progrès social. Lyon est le siège de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie Rhône-Alpes. Elle est aussi le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de Lyon qui gère, outre les aéroports de Lyon (voir Communications extérieures plus haut), des zones d'activités.

Le classement ECER-Banque Populaire a élu Lyon, 9e ville européenne préférée des entrepreneurs en 2010[186].

Grandes entreprises[modifier | modifier le code]

La ville accueille le siège de plusieurs sociétés cotées en Bourse au CAC Mid 60 (April Group, BioMérieux, Boiron) et au CAC Small (CEGID, GL Events, Infogrames, LVL Medical, Toupargel) et les sièges sociaux de groupes nationaux et internationaux (Electronic Arts, Aéroports de Lyon, Alptis, Babolat, Compagnie nationale du Rhône, Descours & Cabaud, Euronews, Groupe Apicil, Fiducial, Irisbus, LCL, Merial, Panzani, Renault Trucks, Sanofi Pasteur, Voisin). Feu Vert, Groupe SEB et Manitowoc ont leur siège dans la ville voisine d'Écully.

La ville accueille aussi, les établissements secondaires de grands groupes comme Areva, EDF, M6 web et Nexans[187].

Quartiers d'affaires[modifier | modifier le code]

La spécialisation de certains secteurs de la ville font émerger plusieurs pôles tertiaires :

Les principales tours du quartier d'affaires de la Part-Dieu :

Place Nom Date de livraison Hauteur Étages État
1 Tour Eva Inconnu +240  m 65 En projet[189]
2 Tour Incity 2015 +200  m 39 Construite
3 Two Lyon 2018 170 m Inconnu En projet
4 Tour Part-Dieu 1977 +165  m 42 Construite
5 Tour Paul Bert Inconnu +160  m Inconnu En projet[190]
6 Tour Silex 2 2018 129m 32 En projet
7 Tour Oxygène 2010 +116  m 28 Construite
8 Tour Swiss Life 1990 +082  m 21 Construite
(6) Tour EDF Lyon 1975 +080  m 20 Rénovation
  • La Cité internationale de Lyon : créé de toutes pièces par l'architecte italien Renzo Piano et achevé en 2006, ce quartier, situé au bord du Parc de la Tête d'Or accueille aujourd'hui des commerces et de grandes entreprises prestigieuses.
  • Le quartier de la Confluence : ce secteur de la presqu'île, au sud du centre historique est un nouveau pôle de développement tertiaire et commercial dont la vocation est de doubler la superficie du centre-ville[191]. En constante évolution depuis la fin des années 1990, ce secteur, appelé à devenir un pôle d'affaires majeur, est le théâtre de nombreux travaux de construction, en 2011.

Recherche[modifier | modifier le code]

Lyon abrite le laboratoire P4 Jean Mérieux où se trouvent les agents biologiques pathogènes de classe 4 tels Ebola, Marburg, Nipah, Hendra ou encore Congo-Crimée. Les infrastructures nécessaires au confinement de ces agents donnent le caractère exceptionnel d'un tel laboratoire[192],[Note 5].

Sanofi Pasteur a construit une usine de production du vaccin contre la dengue, à Neuville-sur-Saône. Ce centre, d'une valeur de 350 millions d'euros, a ouvert et "deviendra en 2015/16 le premier centre de production de vaccin contre la dengue" selon Olivier Charmeil, le PDG de Sanofi Pasteur[194].

La cancérologie, à la suite du plan anti-cancer de 2003, est devenue la première force scientifique à Lyon. Entre 2007 et 2015, elle représente 60 % des publications scientifiques lyonnaises, soit 13,1 % de celles qui paraissent sur le territoire[195].

Sous l'impulsion du Cancéropôle Lyon–Auvergne–Rhône-Alpes (CLARA) qui regroupe tous les acteurs dans le domaine du cancer (210 équipes académiques et cliniques, soit 1 500 chercheurs), cette dynamique se traduit par la création dans la région concernée de soixante-dix start-up en 2015[196].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Chaque 8 décembre, des millions de visiteurs se pressent pour voir la Fête des Lumières.

Avec 6 millions de touristes par an, Lyon est la deuxième ville touristique de France[197].

La ville de Lyon dispose de son propre organisme touristique appelé Lyon Tourisme et congrès[198], proposant des visites organisées par des guides conférenciers. Ces guides sont aptes à communiquer dans plusieurs langues. Depuis août 2009, il est désormais possible de prévoir sa visite guidée en totalité depuis Internet[199].

Le tourisme, très intense en France, profite beaucoup à Lyon en particulier : il a généré plus de 1 milliard d'euro de retombées économiques en 2010 pour une durée de séjour moyenne de un à deux jours (au total, 3,5 millions de nuitées en 2006). Le chiffre d'affaires du tourisme provient à 60 % du tourisme d'affaires et 40 % du tourisme de loisirs. 54 % des touristes sont étrangers[200]. En janvier 2009, Lyon décroche la première place du marché hôtelier français.

En ce qui concerne le tourisme d'affaires[201], 42 événements internationaux ont été organisés en 2006. La ville occupe la 2e place au classement français pour le nombre de manifestations internationales (classement UAI 2006, derrière Paris et devant Strasbourg et Nice). Toujours selon ce classement, la ville occupe la 30e place mondiale devant Hong Kong, Sydney, Chicago et Shanghai (+47 places par rapport au classement 2004). Un touriste d'affaires dépense en moyenne 200 € par jour. 250 rendez-vous artistiques ont eu lieu pendant l'été 2009.

Parmi les principaux événements touristiques, on peut citer :

  • La Fête des Lumières (4 millions de visiteurs en 2006), fête annuelle (le 8 décembre) proposant des animations basées sur des œuvres lumineuses et pyrotechniques.
  • Les Nuits de Fourvière (118 680 spectateurs en 2009[202]), festival annuel se déroulant entre juin et août
  • la Biennale de la Danse (101 000 spectateurs en 2012[203])
  • la Biennale d'art contemporain (plus de 200 000 spectateurs en 2012[204])
  • Les Nuits sonores (103 000 festivaliers en 2013[205]), un festival de musique électronique se déroulant durant le week-end de l'Ascension.
  • Les Quais du polar (60 000 visiteurs en 2013[206]), festival du polar[207].
  • Le Lyon BD Festival (6 000 entrées en 2009, et 40 000 pour le Festival OFF), festival de bande dessinée[208]
  • L'Original, festival de hip-hop indépendant de graff et de danse urbaine (début avril)
  • Festival Lumière, festival du patrimoine cinématographique, début octobre (80 000 spectateurs)

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La fontaine de la rue Burdeau sur les pentes de la Croix-Rousse.

Lyon possède un patrimoine historique, architectural, culturel et gastronomique remarquable, comme l'attestent ces nombreux titres officiels décernés à la ville :

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune compte 236 monuments protégés au titre des monuments historiques[214] et 289 lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[215]. Par ailleurs, elle compte 602 objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[216] et 247 objets répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[217].

Site historique[modifier | modifier le code]

427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l'humanité par l'UNESCO après le 5 décembre 1998[218],[219] : c'est l'un des plus vastes espaces français inscrits avec Bordeaux et le Val de Loire (208 934 ha)[99]. La ville est membre de l'organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu'île classique et haussmannienne ; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIXe siècle associé aux Canuts. La rive gauche, non-inscrite au patrimoine, témoigne quand même aussi des évolutions architecturales (6e arrondissement, la Part-Dieu, quartier Montchat), de même qu'industrielles et technologiques de la ville (Brotteaux, la Part-Dieu, Gerland). La cité en elle-même présente donc une véritable continuité urbaine, un livre d'architecture à ciel ouvert que la plupart des villes d'Europe n'ont pas, car reconstruites au même endroit.

Édifices civils et lieux remarquables[modifier | modifier le code]

Forte de ses 2 000 ans d'histoire, Lyon a conservé des traces de ses différentes phases de développement, ses quartiers ont donc chacun gardé un patrimoine riche et diversifié avec de nombreux musées.

À travers de l'ensemble de la ville, on remarquera également les célèbres murs peints lyonnais[220] (ces fresques monumentales sont une spécialité locale) ; à voir entre autres la Fresque des Lyonnais représentant certains des Lyonnais célèbres, sur les bords de la Saône, le mur des Canuts[221], la fresque Lumière et les fresques dédiées à Tony Garnier, notamment dans le quartier des États-Unis.

Enfin à la nuit tombée, l'ensemble des monuments de Lyon est mis en valeur par des jeux d'éclairages. La ville étant un des pionniers et spécialistes dans ce domaine (Plan Lumière).

Rive droite de la Saône : Fourvière et Vieux Lyon[modifier | modifier le code]
Le Rhône, pont Lafayette.

La colonie romaine s'est implanté sur la colline de Fourvière, les vestiges de l'ancienne Lugdunum sont remarquables : le théâtre et l'Odéon gallo-romains forment un site archéologique remarquable et où se déroulent régulièrement concerts et spectacles en été. On pourra aussi admirer des restes d'aqueducs (L'aqueduc du Gier), le sanctuaire de Cybèle, les grands thermes, le tombeau de Turpio. De part et autre de ce site archéologique, on distinguera la tour métallique de Fourvière, tour d'antenne et point culminant de Lyon. Au sud dans le quartier Saint-Just, le lycée du même nom occupe un ancien séminaire du XVIIIe siècle.

En descendant la colline soit par le funiculaire « la ficelle », soit à pied par les nombreuses pentes à forte dénivellation (montée du Gourguillon, montée Saint-Barthélémy, montée des Carmélites…) ou par les Jardins du Rosaire (ces deux moyens offrent d'excellents points de vue sur la ville) on atteint le quartier renaissance du Vieux Lyon, constitué d'immeubles et d'hôtels particuliers renaissance (tour Rose, maison des avocats, maison du Chamarier, maison Thomassin, maison Claude-Debourg, hôtel du gouvernement, hôtel Paterin, hôtel de Gadagne, hôtel de Bullioud…) et de ruelles médiévales (dont les artères principales sont les rues Saint-Jean et rue du bœuf). Ces ruelles sont animées par la présence de nombreuses boutiques d'artisans et des célèbres bouchons, lieu convivial par excellence pour prendre goût à la gastronomie lyonnaise. Ce dédale de rues est relié entre elles par les fameuses traboules, passages ouverts à l'intérieur des îlots (on en dénombre près de 320 dans tout le site historique). Sur les bords de Saône se trouve le palais de Justice de style néoclassique, surnommé les « 24 colonnes ». Enfin le palais Saint-Jean construit sur l'ancienne Manécanterie (façade du XIe siècle sur la place Saint-Jean) abrite le trésor de la cathédrale.

Entre Rhône et Saône[modifier | modifier le code]
Article détaillé : La Confluence.
La place Bellecour, depuis l'esplanade de Fourvière.

En traversant la Saône par des ponts ou des passerelles on atteint la Presqu'île, le vrai centre de Lyon de style classique. Néanmoins les façades des quais de Saône et de la Rue Mercière de style renaissance font écho à celles du Vieux Lyon.

Les deux grandes places de la Presqu'île, la place Bellecour et la place des Terreaux sont reliées par la rue de la République, une large artère piétonne concentrant des magasins et des bars-restaurants.

Les plus importants monuments classiques de la ville s'y trouvent : l'Hôtel-Dieu, premier hôpital de Lyon, dévoile sa façade dessinée par Jacques-Germain Soufflot sur près de 400 mètres au bord du Rhône ; le théâtre des Célestins reconstruit plusieurs fois à la suite de nombreux incendies, à la salle et à la façade à l'italienne ; aux Cordeliers, le Palais de la bourse de style Second Empire ; aux Terreaux, côte à côte l'hôtel de ville et l'Opéra national, reconnaissable de par son dôme caractéristique rénové par Jean Nouvel dans les années 1990.

De nombreuses places agrémentent le quartier : la place Bellecour, quatrième plus grande place de France[222] et première plus grande place piétonne d'Europe[222], comporte en son milieu une statue équestre de Louis XIV. À proximité immédiate, la place Antonin-Poncet occupe l'espace de l'ancien hôpital de la Charité dont il ne subsiste aujourd'hui que le clocher. Face à l'hôtel de ville, la place des Terreaux, rénovée par Daniel Buren abrite notamment la fontaine Bartholdi. La place des Jacobins occupe un ancien couvent du même nom abrite en son centre une fontaine du XIXe siècle. Face au théâtre, la place des Célestins avec sa terrasse en bois, ses bancs et ses magnolias. La place de la République, située sur la rue du même nom, permet d'offrir une perspective sur les façades de la rue de la République et de la rue Carnot. Enfin, l'Opéra national est cerné par la place de la Comédie et la place Louis-Pradel, lieux souvent dévolus aux danseurs de hip-hop et aux skateurs. Comme pour le Vieux Lyon, le quartier abrite de nombreux hôtels particuliers : hôtel de Villeroy, Lacroix-Laval, Couronne, Poulaillerie, etc.

Le quartier de la Croix-Rousse.

Au nord de la Presqu'île se trouve le quartier-village de la Croix-Rousse caractérisé par ses pentes (dont la fameuse Montée de la Grande-Côte qui offre un large panorama au sommet), ses immeubles canuts, ses traboules (la Cour des Voraces, le passage Thiaffait), son gros-caillou et son marché populaire. C'était un quartier occupé dès l'époque gallo-romaine, en témoignent les restes de l'amphithéâtre des Trois Gaules (au centre de cet amphithéâtre antique un poteau évoque les supplices des Martyrs de Lyon). Le quartier constituant la limite nord de la ville était donc ceinturé d'édifices à vocation défensive, parmi eux seuls les forts Saint-Jean et le bastion Saint-Laurent ont subsisté.

Au sud, jusqu'à la fin du XXe siècle, le secteur dit « derrière les voûtes », déconsidéré, ou encore qualifié de dépôt pour le centre-ville alors que, pourtant, deux quartiers existaient (Perrache et Sainte-Blandine), cachait une surface de développement de centre-ville très importante, aujourd'hui dénommé Confluence.

Projet d'envergure européenne, grand projet environnemental du XXIe siècle en Haute qualité environnementale (HQE) et en Bâtiment à énergie positive, et futur extension du Centre-Ville de Lyon, doublant la superficie de la Presqu'île et du centre-ville historique de Lyon, la Confluence est un projet lancé par Raymond Barre, contractant un emprunt sur trente ans pour l'horizon 2000/2030, le Grand Emprunt 2000, d'un montant de 500 millions de francs (75 millions €), débutant avec une première tranche de 100 millions de francs (15 M€), que les Lyonnais plébicitèrent.

Lancé en un projet global prévoyant « le maintien des quartiers Perrache et Sainte-Blandine, les départs des prisons et du « Marché-Gare » (Marché d'intérêt national), tous les deux à Corbas, l'arrivée des Archives municipales et la création de la place des Archives, puis se poursuivant en créant un grand bassin nautique, et par une grande tour » — Raymond Barre souhaitant y accueillir le Bureau international du travail[223] -, il a été repris en partie par Gérard Collomb, qui l'a partagé en deux phases :

Rive gauche de la Saône.

la première phase prévoit notamment un pôle de loisirs et de commerces (ouvert en avril 2012) le long d'un nouveau bassin nautique, celui-ci étant équipé d'une capitainerie, l'installation du siège du conseil régional de Rhône-Alpes et du siège de plusieurs entreprises (siège régional du groupe Eiffage, siège du journal lyonnais Le Progrès, de la télévision locale Télé Lyon Métropole, de la chaîne européenne Euronews, du groupe GL Events), pour un montant de 1,300 milliard €, pris en charge à 60 % par les investisseurs privés et donc pour 40 % public (informations Grand-Lyon, Maison de la Confluence).

(Informations Grand-Lyon, Maison de la Confluence) La deuxième phase, actuellement à l'étude, prévoit de remplacer le Marché-Gare par des immeubles, commerces et bureaux, tout en sauvegardant certains anciens entrepôts pour les transformer en lieux culturels ou sportifs. Un deuxième quartier, dénommé « le Champ », devrait être séparé du quartier résidentiel par une rue transversale allant de Gerland à la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, via deux ponts sur le Rhône et la Saône. Cette transversale viendra donc couper le Cours Charlemagne, coupure que viendraient symboliser deux grandes tours (destinataires à définir, après 2025).[réf. nécessaire] Ainsi, des premiers "îlots" A1, A2 et A3, ce dernier présenté comme un ensemble de constructions (dont une de 16 étages) en Bâtiment à énergie positive, se situent au nord du projet, donnant sur la porte de ce futur quartier "du Marché", conservé de l'ancien Marché-Gare.

Enfin, le projet finira, au sud, à la pointe de la Confluence du Rhône et de la Saône par le musée des Confluences (propriété du Département du Rhône), nouveau musée des sciences, des civilisations et des sociétés, lié au futur Muséum d'histoire naturelle de Lyon (transféré du "Musée Guimet", dans le 6e arrondissement) et centre de recherche, dont l'ouverture est prévue le 19 décembre 2014 (Informations Département du Rhône).

Rive gauche du Rhône[modifier | modifier le code]
L'hôtel de ville et le dôme de l'opéra, depuis la colline de Fourvière.

De l'autre côté du Rhône, on trouve les nouvelles berges récemment rénovées, lieux de détente et de flânerie. Dans le quartier classique et haussmannien des Brotteaux se trouve la Gare des Brotteaux, la belle place du Maréchal-Lyautey et sa fontaine. Au nord on retrouve le parc de la Tête d'Or, le plus grand parc de la ville et le premier parc urbain de France ; un véritable poumon vert au cœur de la cité avec son lac, sa roseraie, ses arbres centenaires, son parc zoologique, ses trains, ses spectacles de guignols… Le parc borde la Cité internationale (1983 - 2007) ; pôle tertiaire, culturel et touristique regroupant bureaux, salles de conférences, hôtels, casino, le Musée d'Art contemporain, cinémas et un auditorium. Cet ensemble est l'œuvre de Renzo Piano, architecte urbaniste génois, et de Michel Corrajoud, paysagiste.

Plus au sud on retrouve le quartier de l'ancien faubourg de la Guillotière avec son palais de la Préfecture, les Facultés du quai Claude-Bernard (universités Lumière-Lyon 2 et Jean-Moulin-Lyon 3). Surnommé le « petit Chinatown lyonnais », le quartier par sa tradition cosmopolite présente une grande mixité sociale et raciale par la présence de nombreux commerces et restaurants asiatiques, nord-africains et antillais. À l'extrême sud on retrouve le quartier de Gerland, d'où l'on peut observer les œuvres architecturales de Tony Garnier : le stade municipal de Gerland, dont le locataire principal est l'Olympique lyonnais, l'équipe de football élite de Lyon; la halle Tony-Garnier, anciens abattoirs du quartier de la Mouche transformés aujourd'hui en vaste salle de concerts et d'expositions. Dans une architecture plus contemporaine l'École normale supérieure (ENS) Lettres et Sciences humaines, par Henri Gaudin.

Enfin à l'est, au XXe siècle l'extension urbaine s'est mise en marche grâce aux nombreuses réserves foncières disponibles : on découvrira le quartier de la Part-Dieu et ses tours, deuxième quartier d'affaires de France dominé par la tour Part-Dieu, encore parfois appelée tour du Crédit lyonnais (sa dénomination jusqu'en 2008), ou surnommée « le crayon » par les Lyonnais. Dans le quartier de Monplaisir on remarquera la Manufacture des tabacs, bâtiment aux teintes polychromes hébergeant aujourd'hui une partie des composantes de l'université Jean-Moulin Lyon-III; le Château des frères Lumière (transformé aujourd'hui en musée vivant du cinéma) et l'hôpital Édouard-Herriot constitué de multiples pavillons, œuvre de Tony Garnier. Toujours dans l'est, mais dans la périphérie de Lyon les amateurs d'architecture contemporaine pourront découvrir la Maison du livre, de l'image et du son, par Mario Botta à Villeurbanne; la médiathèque de Vénissieux par Dominique Perrault; ainsi que la Gare TGV de l'aéroport international Saint-Exupéry réalisé en 1997, par Calatrava.

Patrimoine religieux catholique[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Édifices religieux de Lyon.

Lyon possède un important patrimoine religieux. Ses bâtiments les plus remarquables se trouvent pour la plupart dans le site historique.

La colline de Fourvière est dominée par la Basilique Notre-Dame de Fourvière, dédiée à l'Immaculée Conception. Sa construction a commencé en 1872, mais les œuvres de sculpture n'ont jamais été achevées. La basilique est un des repères les plus visibles depuis toute l'agglomération lyonnaise et en est devenue le symbole de la puissance religieuse de Lyon. Elle est fréquentée chaque année par plus d'un million de visiteurs. Au sud de la colline se trouve l'église Saint-Just, elle était l'une des plus grandes églises de Lyon, détruite par les protestants en 1562, elle sera reconstruite au XVIe siècle : sa belle façade a été réalisée au XVIIIe siècle par Ferdinand-Sigismond Delamonce. Toute proche on retrouve l'une des plus anciennes églises de Lyon, l'église Saint-Irénée dont on peut apercevoir les vestiges de l'abside paléochrétienne, une crypte restaurée et le calvaire de Lyon.

Dans le Vieux Lyon, le quartier de Saint-Jean est dominé par la Primatiale Saint-Jean (ou cathédrale Saint-Jean). L'appellation Primatiale est due à l'archevêque de Lyon, primat des Gaules. À l'extrémité nord du Vieux-Lyon, le quartier Saint-Paul est dominé par son église des XIIe siècle, XIIIe siècle et XVe siècle présentant un heureux mélange du roman et du gothique. Et au sud le quartier de Saint-Georges est dominé par l'église du XIXe siècle de l'architecte Pierre Bossan, à proximité de la place Benoît-Crépu.

La presqu'île dans sa partie sud abrite la basilique Saint-Martin d'Ainay, témoignage de l'art roman du XIe siècle. En remontant vers le nord on retrouve sur la place des Cordeliers, l'église Saint-Bonaventure : église des Cordeliers du XIVe siècle au XXe siècle. À proximité, en allant vers la Saône, l'église Saint-Nizier, de style gothique flamboyant et Renaissance, a été construite du XIVe siècle au XVIIe siècle. À proximité se trouve la chapelle de la Trinité du XVIIe siècle du lycée Ampère, joyau lyonnais de l'art baroque.

Deux autres édifices sont remarquables, l'église Saint-Bruno des Chartreux à La Croix-Rousse, chef-d'œuvre de Ferdinand-Sigismond Delamonce. Ce joyau baroque abrite un baldaquin réalisé par Servandoni. Enfin, au nord de la ville se trouve la chapelle romane de l'Île Barbe, l'un des plus vieux édifices de la région.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Les grandes serres du Parc de la Tête d'Or.

Malgré une forte concentration urbaine, la ville de Lyon est agrémentée de nombreux espaces verts et d'aménagements naturels. « Ville fleurie » avec trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[224], Lyon dispose de nombreux parcs et jardins urbains appréciés des Lyonnais, et d'un arrière-pays riche en contrastes, entre les Monts du Lyonnais au sud, le val de Saône, les Monts d'Or et le plateau des Dombes au nord.

Parcs et jardins urbains[modifier | modifier le code]

Le parc de la Tête d'Or en automne.
La giraferie du jardin zoologique de Lyon

Le parc de la Tête d'Or, classé jardin remarquable, est le plus grand parc urbain de France[225]. Il dispose de vastes étendues de pelouse ombragées, d'un lac et d'une île, et de plusieurs jardins botaniques, dont le jardin alpin et le jardin floral. Desservi par plusieurs lignes de transport en commun, ce parc est situé dans la ville de Lyon, entouré par le Rhône et la Cité internationale au nord et à l'ouest, et par la ville de Villeurbanne à l'est. En son sein, on retrouve le jardin zoologique de Lyon, deuxième zoo le plus vieux en France, crée en 1858. Depuis 2006, il a pour objectif de devenir un lieu de conservation des espèces en danger et de sensibilisation à la préservation de la biodiversité. Il concentre ainsi ses efforts sur l'élevage d'espèces telles que les varis roux, les tamarins bicolores, les garrulaxes du Père courtois ou les girafes de l'Afrique de l'Ouest.

D'autres espaces verts sont proposés en différents points de la ville, tels que le jardin du Rosaire et le parc des Hauteurs sur les pentes de la colline de Fourvière, le jardin des plantes et le jardin Rosa Mir sur les pentes de la colline de la Croix-Rousse, le parc Sergent Blandan inauguré entre septembre 2013 et début 2014 qui se situe à la croisée des 7e et 3e arrondissements de Lyon et le parc de Gerland dans le sud de la ville. Enfin dans la proche périphérie, Lyon dispose du plus grand parc périurbain de France, le grand parc de Miribel-Jonage avec ses 2 200 hectares de nature préservée, son plan d'eau de 350 hectares[226]. Et enfin le grand parc de Parilly, au sud-est de Lyon, constitue un des poumons verts de l'agglomération et accueille de nombreuses espèces animales protégées. Il dispose de nombreuses infrastructures sportives et d'un hippodrome[227].

Arrière-pays lyonnais[modifier | modifier le code]

Au nord de Lyon, les Monts d'Or.
Articles détaillés : Monts du Lyonnais, Monts d'Or et Région lyonnaise.

La ville de Lyon est entourée de différentes régions à moins de 30 km du centre-ville. Au nord-ouest de la ville, la vallée de l'Azergues traverse une partie boisée et vallonnée du département du Rhône, et s'étend jusqu'aux vignobles du Beaujolais. Au sud-ouest, la région des Monts du Lyonnais désigne les premiers contreforts du Massif Central, une région elle aussi viticole avec les Coteaux-du-lyonnais, et se poursuit jusqu'au Forez et au parc naturel du Pilat. Enfin, la vallée du Rhône s'étend au sud de la ville de Lyon, et le vignoble des côtes-du-rhône commence entre Lyon et Vienne.

À l'est de Lyon, la plaine s'étend de la Côtière au Dauphiné vers le nord-est, et vers les communes de Crémieu, Pont-de-Chéruy et de Bourgoin-Jallieu au sud-est. Les lônes du Rhône sont des zones fluviales protégées afin de préserver la faune et la flore, notamment de nombreux castors). La Dombes, plateau aux mille étangs et abritant de nombreuses espèces animales, débute aux portes de Lyon et s'étend également vers le nord-nord-est de la région lyonnaise. Enfin, le val de Saône s'étend au nord de Lyon jusqu'à la commune de Villefranche-sur-Saône, et est bordée à l'ouest par les sommets des Monts d'Or.

Patrimoine culturel et artistique[modifier | modifier le code]

Lyon possède un patrimoine culturel et artistique d'une grande valeur. En effet, deux arts sont nés à Lyon : le cinéma inventé par les frères Lumière et le théâtre de Guignol dont les personnages de Guignol et de son compère Gnafron ont été inventés par Laurent Mourguet. Lyon est également un centre de musique rock, car plusieurs groupes lyonnais ont été influents dans l'hexagone (Rock à Lyon). La ville possède des infrastructures culturelles modernes et renommées comme la Maison de la danse de Lyon, l'Auditorium dans le quartier de la Part-Dieu qui abrite l'Orchestre national de Lyon, le théâtre des Célestins et l'Opéra national de Lyon où se sont produits les plus grands chanteurs d'opéra. Par ailleurs, Lyon est la seule ville française avec Paris à disposer de deux orchestres permanents; un symphonique et un autre lyrique, constituant un privilège culturel rare. Aujourd'hui la créativité artistique est toujours présente avec le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon, avec l'enseignement à l'École nationale des beaux-arts aux Subsistances (anciens entrepôts militaires reconvertis en laboratoire de création artistique consacré aux nouveaux langages du spectacle vivant), mais aussi par de nombreuses expositions dans les différents musées de la ville ou l'organisation de grands événements culturels. La Villa Gillet est un observatoire international des langages contemporains.

En 2012, le collectif de graffeurs Birdy Kids est choisi pour représenter la ville de Lyon en tant qu'ambassadeur culturel[228].

Disposant ainsi d'un patrimoine culturel important, la ville brigue en 2008 le titre de « Capitale européenne de la culture » pour l'année 2013. Cependant, la ville de Marseille lui est préférée lors d'un vote tenu le 16 septembre à Paris.

Musées et galeries[modifier | modifier le code]

Le palais Saint-Pierre (musée des beaux-arts de Lyon).

La ville possède plus d'une quinzaine de musées qui reflètent les particularités et les richesses historiques de la cité[229].

Parmi les collections du musée des beaux-arts de Lyon[230], celle de peintures est la plus importante collection française après celle du musée du Louvre à Paris, ce qui vaut au musée d'être parfois surnommé le « petit Louvre ». Lyon dispose aussi d’un musée d'art contemporain et d'un grand nombre de galeries d'art, concentrées dans le quartier situé au sud de la place Bellecour.

L’histoire de la ville se retrouve au musée gallo-romain de Fourvière qui surplombe le site des théâtres antiques ainsi qu’aux musées Gadagne qui regroupent le musée d'histoire de Lyon et le musée des marionnettes du monde. L’histoire de la médecine lyonnaise se parcourt au musée Testut-Latarjet et, jusqu'à sa fermeture en 2010, au musée de l'Hôtel-Dieu des Hospices civils de Lyon, rappelant que le premier hôpital aurait été fondé par Childebert Ier[231]. L’histoire est encore présente au Musée de l'Imprimerie et de la Banque dont la ville fut une des capitales européennes pendant la Renaissance ainsi qu’au musée des Tissus et des Arts décoratifs, qui comporte la plus importante collection textile de province et où l’on rencontre les chefs-d’œuvre des soyeux lyonnais. Le musée africain de Lyon, plus ancien musée consacré à l’Afrique en France, possède une riche collection d’art de l’ouest du continent.


Le musée des Confluences, ouvert en 2014, présente les collections du Muséum d'Histoire naturelle ou musée Guimet qui a fermé ses portes en 2007. L’histoire des techniques du XXe siècle est proposée à l'Institut Lumière, qui retrace les débuts du cinéma crée à Lyon, et au musée de l'automobile Henri-Malartre situé à Rochetaillée-sur-Saône, qui appartient à la Ville de Lyon. L’urbanisme visionnaire se trouve au musée urbain Tony-Garnier, tandis que le Centre d'histoire de la résistance et de la déportation (CHRD) rappelle que la ville fut la capitale de la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.

Parmi les curiosités lyonnaises, il faut citer le Musée international de la miniature dans le Vieux Lyon, l'Aquarium de Lyon, le musée des Sapeurs Pompiers, ainsi que La Friche, située dans les anciens entrepôts de l'usine de RVI, reconvertis en un lieu d'espace libre pour les artistes, avec notamment des œuvres monumentales de l'artiste Guillaume Bottazzi[232].

Cinémas[modifier | modifier le code]

Auguste et Louis Lumière, inventeurs du cinéma à Lyon.

La ville possède un grand nombre de salles de cinéma qui rappellent que le septième art fut inventé à Lyon par les frères Lumière dans la Rue du Premier Film en 1895. L’Institut Lumière, l'ancienne demeure de ces premiers ingénieurs qui ont joué un rôle primordial dans l'histoire du cinéma et de la photographie est aujourd'hui à la fois un musée et un cinéma spécialisé dans les rétrospectives et les festivals[233]. Afin de promouvoir ce patrimoine, le Grand Lyon a lancé en 2009 Festival Lumière ainsi que le Prix Lumière associé.

La Presqu'île regroupe un nombre important de salles : un cinéma de la firme Pathé (Pathé-Bellecour, le Pathé-Cordeliers ayant fermé en 2016), les deux cinémas de l'ancien groupe CNP (Cinéma National Populaire) : CNP Bellecour et CNP Terreaux (rachetés par l'Institut Lumière en 2014 ; une troisième salle, le CNP Odéon, a définitivement fermé en 2009 et abrite aujourd'hui une salle de café théâtre ouverte le 31 décembre 2012), un cinéma indépendant composé de deux salles[234] : le Cinéma-Opéra, situé comme son nom l'indique à proximité de l′Opéra de Lyon, et le Cinéma, situé un peu plus au nord. Le centre commercial du quartier Confluence héberge un cinéma UGC Ciné Cité.

La rive gauche du Rhône (3e, 6e et 7e arrondissements) accueillent la Fourmi (racheté par l'Institut Lumière en 2014), le CIFACE Bellecombe, le Comœdia, un UGC à la Part-Dieu (avec entrées séparées au niveau 1 et au niveau 3, et qui sera agrandi pour 2020[235]), l’UGC Astoria et un UGC Ciné Cité à la Cité internationale. La Croix-Rousse possède un cinéma associatif : le CIFA Saint-Denis[236] et le 9e arrondissement son Ciné Duchère et un cinéma Pathé à Vaise.

La ville de Lyon disposait ainsi de plus de 21 500 sièges de cinéma en 2009[237].

Enfin, la ville sert de sujet ou de cadre à de nombreux films dont les plus marquants sont L'Armée des ombres (1969), L'Horloger de Saint-Paul (1974), Lucie Aubrac (1994) et plus récemment La Fille coupée en deux (2007).

Théâtres[modifier | modifier le code]

Lyon dispose de nombreux théâtres et salles de spectacles. La ville de Lyon a mis en place le Pass Culture permettant aux étudiants de Lyon de voir les pièces de spectacle au prix de 4 €[238].

  • Le Théâtre des célestins
  • Le Théâtre de la Croix Rousse
  • Le Complexe du Rire
  • Opéra de Lyon
  • Théâtre National Populaire
  • Nouveau Théâtre du 8e
  • Café Théâtre Le Repère
  • Théâtre Nouvelle Génération
  • Théâtre de la Renaissance
  • Théâtre des Clochards Célestes
  • Espace 44
  • Maison de la Danse
  • Auditorium

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

La Bibliothèque municipale de Lyon est organisée en réseau, et regroupe 15 établissements. La bibliothèque de La Part-Dieu constitue le pôle central du réseau. C'est la plus grande bibliothèque municipale de France[239]. Elle contient 1,8 million de documents.

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Lyon pendant la fête des Lumières 2013, vue de la colline de Fourvière.

Lyon a conservé ses traditions populaires :

  • Le soir du 8 décembre est marqué par la Fête des Lumières (ou Illuminations) ; c'est la véritable fête qui identifie les Lyonnais. À l'origine célébration de la Vierge Marie, également devenue de nos jours fête touristique, pendant laquelle les Lyonnais mettent des lampions appelés lumignons à leurs fenêtres. L'archevêque bénit la ville depuis la colline de Fourvière à l'occasion du renouvellement du vœu des échevins, le 8 septembre (fête de la Nativité de la Vierge). Le maire de Lyon lui remet à cette occasion un écu d'or et un cierge, en signe de reconnaissance à Notre-Dame de Fourvière. Trois coups de canon sont tirés et la grosse cloche de la primatiale Saint-Jean retentit au moment de la bénédiction. Cette tradition remonte au XIXe siècle, bien que la célébration annuelle de la Vierge Marie date de l'épidémie de peste de 1643.
  • Lyon est un haut lieu de la pratique du jeu de boules (la fameuse boule lyonnaise), notamment sur les quais du Rhône et de la Saône, ainsi que dans des clos consacrés à ce sport, comme au Clos Jouve de la Croix-Rousse. Un tournoi annuel est organisé au printemps sur la place Bellecour.
  • C'est pour désaltérer les joueurs que le pot (bouteille de 46 cl à fond épaissi) aurait été créé, permettant ainsi de contenir les vins locaux sans crainte que la bouteille ne se renverse. On retrouve ce type de bouteille notamment dans les bouchons lyonnais.
  • Les fenêtres lyonnaises sont traditionnellement ornées d'un lambrequin, derrière lequel se cache un store appelé jalousie. Autre spécificité architecturale locale, les façades lyonnaises sont traditionnellement colorées dans des tons chauds (beige, ocre, rose, rouge) ; les toits de la ville sont constitués de tuiles romaines aux tons rouges/bruns et comportent de hautes cheminées en brique. Les toits des grands bâtiments publics (Hôtel de Ville, Hôtel-Dieu, Facultés…) sont quant à eux en ardoise.
  • La colline de La Croix-Rousse a sa propre république et son propre gouvernement « la République des Canuts », son actuel président est Gérard Truchet. À l'image de la butte Montmartre, la colline cultive 300 pieds de vigne gamay dans le parc de la Cerisaie.
  • La traditionnelle fête Renaissance des Pennons dans le Vieux Lyon.

Lyon est également appelée Ville-Lumière ou Ville des Lumières en raison de la fête des Lumières, de la naissance du cinéma et de son plan lumière, entre autres.

Langue et accent lyonnais[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Parler lyonnais et Lyonnais (langue).

La ville de Lyon faisait partie de l'aire de locution du francoprovençal (et se nomme Liyon dans cette langue). Cependant, le français a doucement remplacé la déclinaison locale qui s'est maintenue jusqu'au XIXe siècle dans les faubourgs (la Croix-Rousse, la Guillotière, Vaise), et surtout en zone rurale.

Cependant, le parler lyonnais, qui est une variante régionale du français, conserve certains particularismes de vocabulaire et d'accent réputé traînant et chantant : le son « eu » serait ajouté à chaque fin de mot et prononcé par ailleurs de manière plus fermée que dans le reste de la France. L'utilisation intempestive du « y » pour remplacer le « le » complément d'objet direct inanimé est également caractéristique, exemple : « fais-y » au lieu de « fais-le », mais « va le voir » ne change pas. Ce phénomène est hérité directement de la langue lyonnaise, qui possède ce pronom neutre. Le parler lyonnais donne également aux jeunes personnes le surnom de « gones » pour les garçons et « fenottes » pour les filles, mais ce dernier terme est tombé en désuétude.

La Plaisante Sagesse lyonnaise est un recueil de maximes lyonnaises.

Patrimoine gastronomique[modifier | modifier le code]

La rue Mercière, jalonnée de restaurants, est un haut lieu touristique de Lyon.
Article détaillé : Cuisine lyonnaise.

Lyon est réputée pour sa gastronomie, Curnonsky dans son ouvrage Principe des gastronomes consacra Lyon, « Capitale mondiale de la gastronomie ». Le critique culinaire allemand Jörg Zipprick dit : « La culture gastronomique ne se mesure pas au nombre de grands restaurants, même si Lyon est très bien placée ; elle se mesure dans son quotidien, et là, il n’y a pas photo, Lyon est numéro un. »[240] La ville compte des chefs mondialement connus, notamment Paul Bocuse et Eugénie Brazier, une des mères de cette profession où les hommes sont majoritaires. Georges Blanc, dont le fief est à Vonnas, dans l'Ain, tient cependant aussi un restaurant à Lyon. Les chefs doublement étoilés Jean-Christophe Ansanay-Alex, Philippe Gauvreau, Mathieu Vianney, Guy Lassaussaie et Nicolas Lebec honorent eux aussi la gastronomie lyonnaise. On peut goûter à la riche cuisine locale dans des restaurants lyonnais, dont une vingtaine sont certifiés authentiques, les bouchons, concentrés surtout dans les ruelles du Vieux Lyon, le quartier des Terreaux, la rue Mercière et la rue des Marronniers sur la Presqu'île. Les Halles de Lyon-Paul Bocuse, situées dans le 3e arrondissement, sont un autre grand lieu de la gastronomie lyonnaise. Parmi les plats typiques, voici ce qu'on vous proposera : en entrée la salade lyonnaise, le tablier de sapeur, les grattons, la rosette de Lyon, le saucisson à cuire ou saucisson brioché ou encore le jésus. En plat principal les quenelles de brochet, les pommes dauphine, l'andouillette, le poulet Célestine ou encore le gratin de cardons. En dessert la pogne, la tarte à la praline ou des confiseries telles que les coussins de pâte d'amande, les bugnes (beignets consommés plutôt vers Mardi gras) ou la papillote (confiserie des fêtes de Noël). En fromage, les typiques saint-marcellin (fromage de l'Isère), saint-félicien (fromage du Dauphiné), mont-d'Or, ou la cervelle de canut. Lyon est situé au centre des grandes régions viticoles du Beaujolais et des côtes-du-rhône riches en appellations d'origine contrôlée. La gastronomie lyonnaise a inspiré certaines maximes encore entendues aujourd'hui :

  • « Lyon est une ville arrosée par trois grands fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais. » Léon Daudet
  • « La Légion d'honneur de Lyon ? La rosette ! » Boris Vian

Au Guide Michelin, Lyon compte 3 restaurants deux-étoiles et 7 restaurants une-étoile. Mais la région lyonnaise (qui comprend les restaurants étoilés de Lyon) compte 2 restaurants trois-étoiles, 6 deux-étoiles et 12 une-étoile. Au bout du compte la région Rhône-Alpes est une des régions les plus distinguées en 2010 avec 4 restaurants trois-étoiles, 21 deux-étoiles et 46 une-étoile.

Enfin la ville est candidate pour l'accueil de la Cité de la gastronomie à la suite de l'inscription du repas gastronomique des Français au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.

8 décembre[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Fête des Lumières (Lyon).

Le 8 décembre 1852, l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, au-dessus de la basilique Notre-Dame de Fourvière, doit avoir lieu. Cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or le 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon. Mais heureusement, il refait beau et alors les Lyonnais qui avaient tant attendu l'événement, illuminent les fenêtres et descendent dans les rues.
La coutume est restée à Lyon depuis 1852 jusqu'à nos jours, sous les noms « illuminations » ou plus simplement « 8 Décembre », et depuis 1999 « Fête des Lumières » : elle s'étend désormais sur 4 jours avec un grand nombre d'événements et de spectacles de lumières.

Lyon et les arts[modifier | modifier le code]

Lyon dans la littérature[modifier | modifier le code]

Henri Béraud est un des plus grands écrivains lyonnais à avoir mis Lyon dans ses romans.
1900[modifier | modifier le code]
  • Calixte ou L'introduction à la vie lyonnaise, Jean Dufourt, Plon (1926) (réédité en 1941,1992, 2002).
  • Voir les nombreux livres sur Lyon de l'auteur Marcel E. Grancher (1897-1976).
  • Laurette ou Les amours lyonnaises, Jean Dufourt, (réédité, ELAH 2003).
  • Claudine de Lyon, Marie-Christine Helgerson, éditions Flammarion, collection castor poche (réédité en 1998).
  • La Gerbe d'or, Henri Béraud, éditions de France (1928).
  • Myrelingues, la brumeuse, Claude Le Marguet (1930), réédition : éditions des Traboules (2004).
  • Dame de Lyon, Joseph Jolinon, éd. Les Éditions de Rieder (1932).
  • Ciel de suie, Henri Béraud, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire de Lyon (1933).
  • Noune de Lyon, Georges Montagnier, L'Imprimerie de Lyon, Hachette (1935), réédition dans Œuvres complètes, réunies et présentées par Jean-Paul Montagnier, Nancy, Langres, 2011.
  • Un Mariage à Lyon, Stefan Zweig, contient sept nouvelles (1901 à 1929).
  • Les Mystères de Lyon, Jean de La Hire, éditions Tallandier Jules (1938) et éditions Marabout, collection Bibliothèque Marabout no 1045 (1979).
1950[modifier | modifier le code]
1980[modifier | modifier le code]
1990[modifier | modifier le code]
2000[modifier | modifier le code]
  • Trois Enfants, un destin, Didier Poudiere, éditions des Ardillats (2001).
  • L'Ombre de Guignol, Jack Chaboud, éditions des Traboules (2002).
  • Lyon : Les gones en noir, Collectif, recueil de 6 nouvelles, éditions Autrement (2002).
  • Le Guignol sanglant des Traboules, Ewan Blackshore, édition de la Sentinelle (2002).
  • Trottoir noir, Claude Tamet de Bayle (2003).
  • Transparances, Ayerdhal, éditions Au diable Vauvert (2004).
  • La Voix des dragons, Didier Quesne, éditions Nestiveqnen (2005).
  • Suleyman, Simon Sanahujas, éditions Black Coat Press (2005), réédition éditions Lokomodo (2011).
  • DiS, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2006). (ISBN 978-1-8472879-9-1)
  • Gamines, Sylvie Testud, éditions Fayard (2006).
  • L’Étrange Visiteur du 8 décembre, Jack Chaboud. Éditions Oskar (2008).
  • Le Maître des gargouilles, Nicolas Le Breton. Éditions Les Moutons électriques (2008).
  • Camino 999, Catherine Fradier, éditions Après la Lune (2007).
  • Tout ce qu'il voulait, Albert Élyse, éditions Amalthée (2007).
  • Les Douceurs amères, Arno Couturier, éditions Amalthée (2007).
  • Dyl, Mirko Vidovic, éditions Lulu.com (2007). (ISBN 978-1-8475333-2-6)
  • Expéron, Hélène Cruciani, éditions Griffe d'encre (2007).
  • Qui est Léopard Nicolos ?, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2007).
  • La Traversée du Potomac, Jeanne-Martine Vacher, éditions Panama (2008).
  • L'Été de feu, Alain Darne, éditions Belfond (2008).
  • Le Mystère Léopard Nicolos, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2008).
  • Pour une poignée de Koumlaks…, Sellig, éditions Rivière Blanche (2008).
  • L'Hiver de sang, Alain Darne, éditions Belfond (2009).
  • Nicolos contre les hommes Léopard, Jack Chaboud. Éditions Balivernes (2009).
  • Un homme louche, François Beaune, éditions verticales (2009).
2010[modifier | modifier le code]
  • La Parallèle Vertov, Frédéric Delmeulle, éditions Mnémos (2010).
  • L'Homme à tête d'horloge, Jack Chaboud, éditions Balivernes (2010).
  • Des clones et des Koumlaks, Sellig, éditions Rivière Blanche (2010).
  • L'Homme de Lyon, François-Guillaume Lorrain, éditions Grasset (2011).
  • L'Art français de la guerre, Alexis Jenni, éditions Gallimard (2011).
  • Dix, Éric Sommier, éditions L'arpenteur (2011).
  • Mont Blanc, Fabio Viscogliosi, éditions Stock (2011).
  • Le Sang des bistanclaques, Odile Bouhier, éditions Presses de la cité (2011).
  • L'Œil au beurre noir, Pierre Molaine, éditions des Traboules (2011).
  • Demain tu pars en France, sous titré "Du ravin béni-safien au gros caillou lyonnais", Claude Diaz, éditions L'Harmattan (2011).
  • Les Pousse-Pierres, Arnaud Duval, éditions du Riez (2011), réédition : éditions Folio SF (2014).
  • Les États crépusculaires, Jack Chaboud, éditions Black Ebook (2013).
  • Le Nom de Lyon, Gilbert Vaudey, éditions Christian Bourgois (2013).
  • La Part de l'aube, Éric Marchal, éditions Anne Carrière (2013).
  • Le Fleuve guillotine, Antoine de Meaux, éditions Phébus (2015).

Lyon dans la peinture[modifier | modifier le code]

Depuis toujours, la géologie de la ville a offert aux peintres de nombreux paysages aux lumières contrastées.

  • Le château de Pierre Encise a été peint par William Marlow (1770).
  • La Saône a été peinte par Charles-François Nivard (1804).
  • Les quais de Saône avec ses ponts a été peint par Laurent-Hyppolite Lemayrie (1830).
  • Le marché de l'Arbresle par Louis Guy (1851).
  • L'Hôtel-Dieu et Les usines au confluent ont été peints par René Chancrin (1930).
  • La gare Saint-Paul a été peinte par Jean Fusaro (1986).
  • La rue du Lac a été peinte par Yves Drouet (1992).

Lyon au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

La ville étant le berceau du cinéma, beaucoup de films et séries y ont été tournés. Depuis 1990, le cinéma local est activement soutenu par la région Rhône-Alpes.

Lyon dans la chanson[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Consulter les catégories : Naissance à Lyon et Naissance dans le département du Rhône.

Lyon est le lieu de naissance de nombreuses célébrités et a été marquée par de nombreuses figures de l'histoire nationale.

L'empereur romain Claude y naît ainsi que son lointain successeur Caracalla. La période romaine est marquée par les martyrs chrétiens de Sainte Blandine et Saint Irénée avant d'être marquée par la renaissance carolingienne et l'évêque Leidrade.

La politique du XXe siècle est marquée par le long mandat d'Édouard Herriot, auquel succèdent Louis Pradel, Francisque Collomb, Michel Noir, Raymond Barre et Gérard Collomb, tous marqués par les figures de proue de la gastronomie locale Eugénie Brazier et Paul Bocuse et celles du sport, Jean-Michel Aulas, Karim Benzema et les joueurs emblématiques de l'Olympique lyonnais, le champion de patinage Gwendal Peizerat (1972) ou le cycliste Sylvain Calzati (1979). Des artistes lyonnais peu connus en France deviennent même des ambassadeurs culturels de Lyon à l'étranger au début du XXIe siècle, tels le chanteur Dantès en Chine ou le cinéaste d'avant-garde Gérard Courant au Moyen-Orient. Des acteurs comme Mimie Mathy (1957, actrice qui a notamment joué dans la série "Joséphine Ange Gardien"), et Clovis Cornillac.

Héraldique, devise et logotype[modifier | modifier le code]

Blason et devise de la ville de Lyon.
Bannière de la ville de Lyon.
Article détaillé : Armoiries de Lyon.

Les armoiries de Lyon[242] remontent au Moyen Âge et étaient celles des comtes de Lyon. Elles sont constituées de gueules au lion d'argent rampant. C'est aux environs de 1320 que le chef d'azur à trois fleurs de lys d'or est ajouté au lion symbolisant la protection royale. À la Révolution, les armoiries disparaissent. Napoléon Ier les restaure en 1809 avec quelques modifications : les fleurs de lys sont remplacées par trois abeilles symbole du nouvel empire. C'est à cette période qu'apparaît la couronne murale aux sept créneaux d'or, symbole des villes fortifiées de l'Antiquité. Au début de la Restauration, la ville reprend ses armes traditionnelles. En 1819, elle obtient du roi Louis XVIII l'ajout d'une épée dans la patte supérieure du lion, signe de reconnaissance au roi lors des événements de 1793 (notamment avec le soulèvement de Lyon contre la Convention nationale et ensuite contre la Convention montagnarde). La Monarchie de Juillet en 1830 rejette les fleurs de lys, sans reprendre les abeilles et les remplace par des étoiles qui se veulent neutres. À partir de ce moment, les plus libres fantaisies sont livrées sur le blason, des reproductions sont appelées « fausses armoiries ». Au début du XXe siècle, la municipalité décide de reprendre le blason au lion sans épée, avec les trois fleurs de lys, emblème de la cité pendant six siècles. Ce sont des armes parlantes, c'est-à-dire que le blason se lit non pas comme un symbole, mais comme un rébus : le lion d'argent est une métonymie du phonème Lyon.

Une des devises principales attribuées à la ville est en latin : Virtute duce, comite fortuna: « La vertu pour guide, la fortune pour compagne »[Note 6]. En réalité, elle a été empruntée à Sébastien Gryphe qui l’imprimait en tête de ses éditions, et est extraite mot pour mot d'une lettre de Cicéron à Lucius Munatius Plancus, le fondateur de la ville (Ad familiares ; X.3)[243]. Une autre est le cri de guerre de la « rebeyne » de 1269, Avant ! Avant ! Lion le melhor ! en ancien lyonnais[244] (Avant ! Avant ! Lyon le meilleur ! en français).

La sainte patronne est sainte Blandine, fidèle de la première communauté chrétienne de Lugdunum et décédée en martyre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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  • André Latreille, Richard Gascon et al., Histoire de Lyon et du Lyonnais, Toulouse, Privat, (ISBN 2-708-94701-X)
  • Bruno Benoît, L'identité politique de Lyon : entre violences collectives et mémoire des élites, 1786-1905, Paris, France, L'Harmattan, , 242 p. (ISBN 978-2-738-47465-0)
  • Éric-Emmanuel Schmitt, Guignol aux pieds des Alpes, Paris, National geographic France, (ISBN 2-845-82053-4)
  • Bruno Benoît et Roland Saussac, Histoire de Lyon, Brignais, Ed. des Traboules, (ISBN 2-915-68100-7)
  • Xavier Delalaing (photogr. Vincent Formica), Lyon, Paris, Ed. Déclics, , 110 p. (ISBN 978-2-847-68012-6).
  • Gilbert Bouchard, Histoire de Lyon en BD, éditions Glénat (en plusieurs tomes).
    • Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 1 : De l'époque romaine à la Renaissance, Grenoble, Glénat, (ISBN 978-2-723-44774-4).
    • Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 2 : De la Renaissance à la Révolution, Grenoble, Glénat, (ISBN 978-2-723-45247-2).
    • Gilbert Bouchard, L'histoire de Lyon en BD, t. 3 : De la Révolution à nos jours, Grenoble, Glénat, (ISBN 978-2-723-45653-1).
  • Nicolas Jacquet, Façades lyonnaises : 2000 ans de création architecturale et de confluence culturelle, Paris, Beaux jours, , 240 p. (ISBN 978-2-351-79026-7)
  • Marie Josèphe Moncorgé, Lyon 1555, capitale de la culture gourmande au XVIe siècle [cuisine, confiture, diététique, cosmétique, Lyon, Éd. lyonnaises d'art et d'histoire, , 240 p. (ISBN 978-2-841-47198-0)
  • Patrice Béghain, Bruno Benoit, Gérard Corneloup et Bruno Thévenan, Dictionnaire historique de Lyon, Lyon, Stéphane Bachès, coll. « Mémoire », , 1501 p. (ISBN 2915266654 et 978-2915266658)
  • Jean-Yves Authier, Yves Grafmeyer, Isabelle Mallon et Marie Vogel, Sociologie de Lyon, Paris, la Découverte, (ISBN 978-2-707-15602-0)
  • Claude Bayle, Lyon vandalisée, Péronnas, Editions de la Tour Gile, (ISBN 978-2-878-02247-6)
  • Jacques Rey et Georges Fessy, Lyon, cité radieuse : une aventure du mouvement moderne international, Lyon, Libel, (ISBN 978-2-917-65911-3)
  • Jacques Gadille (dir.), René Fédou, Henri Hours et Bernard de Vregille, Le diocèse de Lyon, vol. 16, Paris, Beauchesne, coll. « Histoire des diocèses de France », , 350 p. (ISBN 2-7010-1066-7)
  • André Pelletier, Jacques Rossiaud, Françoise Bayard et Pierre Cayez, Histoire de Lyon : des origines à nos jours, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 955 p. (ISBN 2-841-47190-X et 978-2-841-47190-4, lire en ligne)
  • Armand Desbat et al. (postface Christian Goudineau), Lugdunum, naissance d'une capitale, Gollion (Suisse), Infolio, (ISBN 978-2-884-74120-0).
  • Jacques Beaufort (préf. Yves Belmont, photogr. Jacques Beaufort), Vingt siècles d'architecture à Lyon et dans le grand Lyon : des aqueducs romains au quartier de la Confluence, St-Julien-Molin-Molette, France, J.-P. Huguet, , 223 p. (ISBN 978-2-915-41296-3, OCLC 613562829).
  • Matthieu Poux, Hugues Savay-Guerraz, Anaïs Tournier et al., Lyon avant Lugdunum, Gollion (Suisse) Lyon, Infolio Département du Rhône, (ISBN 978-2-884-74106-4).
  • Amable Audin, Lyon. miroir de Rome dans les gaules., Fayard, coll. « resurrection du passe. », .
  • Alfred Colling, La Prodigieuse Histoire de la Bourse, . 
  • Laurent Bonzon et Vincent Brunot, Lyon vues dessinées, Fage Edition,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par la loi no 2002-276 du 27 février 2002, dite « loi de démocratie de proximité » relative à la démocratie de proximité et notamment le titre V « des opérations de recensement », afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises. Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au 1er janvier 2009 et correspond au recensement de l’année 2006.
  2. Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et aux années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  3. D'autres primaties ont existé par le passé sur le territoire français, comme celle de Nancy au XVIIe siècle, mais ne subsistent plus à note époque
  4. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  5. Les agents biologiques pathogènes sont classés par la Communauté européenne en quatre classes selon le risque encouru par les travailleurs qui y sont exposés. La classe quatre admet ceux qui causent des maladies graves (souvent mortelles) et exposent les travailleurs à un risque sévère, ils présentent un risque aigu d’épidémie pour la population, il n’existe ni mesure prophylactique ni traitement à leur encontre[193].
  6. On trouve d’autres traductions telles : « qui prend la vertu pour guide aura la fortune pour compagne ».

Références[modifier | modifier le code]

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
  5. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  6. EMP T5 - Emploi et activité.
  7. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
  8. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  9. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

Autres sources[modifier | modifier le code]

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  2. Collectif, Larousse dictionnaire français-anglais.
  3. Collectif, Le Robert & Collins senior dictionnaire français-anglais, anglais-français, Paris New York, Dictionnnaires Le Robert HarperCollins Publishers, , 2081 p. (ISBN 2-850-36528-9), p. 529.
  4. 8 mars 2015
  5. Insee - Population de l'unité urbaine de Lyon en 2012, consulté le 31 août 2015
  6. Insee Tableaux de l'économie française Édition 2016 - Villes de France, consulté le 3 mars 2016
  7. (en) « The World According to GaWC 2012 (Le Monde, selon le GaWC 2012) », sur le site du département de géographie de l'université de Loughborough,‎ (consulté le 20 janvier 2015).
  8. Vincent Audoumié (dir.), Géographie de la France, Paris, Hachette, 4e édition, 2015 (chapitre 12 : « Lyon et ses périphéries »)
  9. « Région Urbaine de Lyon - Carte d'identité », sur regionurbainedelyon.fr.
  10. a et b Je vis bien dès ce jour l'opposition des deux montagnes, de la montagne mystique et de celle du travail : mais je ne sentis pas leur guerre. Jules Michelet dans Le Banquet, 1878.
  11. Discours de madame Christine Boutin lors de la conférence de consensus sur la diversité sociale dans l'habitat sur le site du ministère français du Logement et de la Ville.
  12. L'échelle comporte cinq niveaux : très faible, faible, modéré, moyen et fort.
  13. « La nouvelle carte d'aléa sismique », sur site du Plan Séisme.
  14. Irstea.
  15. Annick Auffray, Alain Brisson, Agnès Tamburini, Valérie Dziak, Véronique Maloisel, Sophie Martinoni-Lapierre, « Climat de la région Rhône-Alpes », sur rhone-alpes.developpement-durable.gouv.fr,‎ (consulté le 23 juin 2016)
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  65. Charles Bonnet, Jean-François Reynaud, « Genève et Lyon, capitales burgondes », Memorias de la Real Academia de Buenas Letras de Barcelona, 25, 2000, p. 241-266, (ISSN 0213-9499), consultable ici.
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  74. Pelletier et al. 2007, p. 183.
  75. Pelletier et al. 2007, p. 212.
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  78. René Fédou, « Une révolte populaire à Lyon au XVe siècle : la rebeyne de 1436 », Cahiers d'histoire, 3, 2, 1958, p. 129-150, (ISSN 1777-5264).
  79. Richard Gascon, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle : Lyon et ses marchands, vol. 2, Paris, École pratique des hautes études, 1971, 1001 p., p. 24 & 346.
  80. Gilbert Gardes, Lyon, l'art et la ville, t. 1 : Urbanisme Architecture, Paris, Centre national de la recherche scientifique, 1988, 188 p. (ISBN 2-222-03797-2), p. 39
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  82. Une synthèse récente sur la banque lyonnaise à la Renaissance peut être consultée dans : Maria-Anne Privat-Savigny, Dorothée Gillmann, Brigitte Sanvoisin, Anne-Catherine Marin, Lyon qui compte… Banque et finances lyonnaises, Musée Gadagne, 2011, Lyon, 126 p., (ISBN 978-2-35740-126-6).
  83. Richard Gascon, Grand commerce et vie urbaine au XVIe siècle : Lyon et ses marchands, vol. 2, Paris, École pratique des hautes études, 1971, 1001 p., p. 312
  84. Natalie Zemon Davis, « Le monde de l'imprimerie humaniste : Lyon », dans Henri-Jean Martin (dir.), Roger Chartier (dir.), Histoire de l'édition Française, vol. 1 : Le Livre conquérant, du Moyen Âge au milieu du dix-septième siècle, Paris, Promodis, 24 juin 1993, 629 p. (ISBN 978-2903181062), p. 423-444
  85. Paul Ardouin, Maurice Scève, Pernette du Guillet, Louise Labé : L'amour à Lyon au temps de la Renaissance, Nizet, 1981, Paris, 395 p
  86. Anne Dubois de Groër, Corneille de La Haye dit Corneille de Lyon, Paris, Arthena, 1997, 311 p. (ISBN 2-903239-21-5).
  87. Yves Krumenacker (dir.), Lyon 1562, capitale protestante : une histoire religieuse de Lyon à la Renaissance, Lyon, Éditions Olivétan, 2009, 335 p. (ISBN 978-2-35479-094-3)
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