Pays-Bas

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Royaume des Pays-Bas

Koninkrijk der Nederlanden (nl)

Drapeau
Drapeau des Pays-Bas.
Blason
Armoiries des Pays-Bas.
Description de l'image EU-Netherlands.svg.
Devise nationale Je maintiendrai
Hymne national Wilhelmus van Nassouwe
Administration
Forme de l'État Monarchie constitutionnelle
Roi Willem-Alexander
Premier ministre Mark Rutte
Présidente de la Chambre des représentants Khadija Arib
Langues officielles Néerlandais
Capitale Amsterdam[1],[2]

52° 22′ nord, 4° 53′ est

Géographie
Plus grande ville Amsterdam
Superficie totale 41 530 km2
(classé 135e)
Superficie en eau 18,41 %
Fuseau horaire

UTC +1 (HEC) ;

Heure d’été : UTC+2 (HAEC) ; UTC-4 (Pays-Bas caribéens)
Histoire
Démographie
Gentilé Néerlandais
Population totale (1er janvier 2016) 16 979 120[3] hab.
(classé 59e)
Densité 407 hab./km2
Économie
PIB nominal (2014) en augmentation 866,354 milliards de USD
+ 1,47 % (17e)
PIB (PPA) (2014) en augmentation 798,587 milliards de USD
+ 2,35 % (25e)
PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 51 372,963 USD
+ 1,11 % (12e)
PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 47 354,525 $
+ 1,98 % (15e)
Taux de chômage (2016) 6,3 % de la pop. active
Dette publique brute (2014) Nominale :
Increase Negative.svg 445,224 milliards d'
+ 0,95 %
Relative :
Decrease Positive.svg 68,305 % du PIB
-0,44 %
IDH (2014) en augmentation 0,922[4] (très élevé) (5e)
Monnaie Euro (Pays-Bas européens)
Dollar américain (Pays-Bas caribéens)
Florin arubais (Aruba)
Florin des Antilles néerlandaises (Curaçao, Saint-Martin
Divers
Code ISO 3166-1 NLD, NL​
Domaine Internet .nl[5]
Indicatif téléphonique +31[6]

Le Royaume des Pays-Bas (Koninkrijk der Nederlanden), couramment désigné comme les Pays-Bas[7], est un pays d'Europe de l'Ouest, frontalier avec la Belgique au sud et l'Allemagne à l'est, possédant également une frontière avec la France sur l'île de Saint-Martin. Monarchie constitutionnelle qui compte 17,1 millions d'habitants en 2017, le pays a pour capitale Amsterdam[1], bien que le gouvernement et le Parlement[8] soient localisés à La Haye. Administré en quatre territoires autonomes, douze provinces et trois communes à statut spécial situées outre-mer, le pays possède l'une des altitudes moyennes les plus faibles au monde. Un quart du territoire en Europe est situé sous le niveau de la mer du Nord, qui le baigne à l'ouest et au nord[9]. Les classiques paysages néerlandais sont en cela constitués de « larges rivières coulant paisiblement à travers des plaines sans fin », selon le poète Hendrik Marsman. Bien que les terres littorales soient pour la plupart protégées par des digues construites au fil de l'histoire du pays, il a connu de nombreuses catastrophes naturelles liées à l'eau. Ce dicton connu aux Pays-Bas peut résumer la situation du pays : « Dieu a créé le Monde et les Néerlandais ont créé les Pays-Bas ». Le nom Hollande est souvent utilisé dans le langage courant, et de manière impropre, pour désigner les Pays-Bas dans leur ensemble. Cette appellation désigne une partie de l’ouest du pays.

Jusqu'au XVIe siècle, l'appellation Pays-Bas englobait non seulement le pays connu sous ce nom à l'époque contemporaine, mais aussi la Belgique et le futur département du Nord de la France et une partie de la Picardie. Passé sous l'autorité des ducs de Bourgogne qui avaient concentré, par droits d'héritage et manœuvres politiques, les divers comtés, duchés, et marquisats qui composaient le pays, l'ensemble porta le nom de Leo Belgicus. Charles Quint, né à Gand, et considéré par les habitants des Pays-Bas comme leur roi, dota le pays d'une personnalité juridique par la Pragmatique Sanction. Cependant, le pays se scinda à la suite des guerres contre la monarchie espagnole qui avait échu, à la mort de Charles Quint, à son fils Philippe II. Cette situation, résultant de la guerre de Quatre-Vingts Ans contre l'autorité espagnole, s'est marquée sur les cartes par la naissance de la Belgica Regia[10] restée sous la tutelle des Habsbourg d'Espagne, tandis que le Nord devenait indépendant. Dans le langage courant, les Espagnols continuèrent longtemps à parler des Pays-Bas sous l'empire d'une revendication persistante sur l'ensemble des territoires des anciens Pays-Bas qui s'étendaient, à l'origine, du Zuiderzee à la Picardie.

À partir de leur indépendance, les Pays-Bas du Nord connurent un siècle d'or (XVIIe siècle), lorsqu'ils constituèrent un Empire colonial, dont les vestiges très minoritaires sont les territoires caribéens conservés aujourd'hui. Cependant, le rayonnement néerlandais fut aussi prédominant dans certains domaines artistiques, tels l'architecture ou la peinture. Le pays est l'un des premiers au monde à s'être doté d'une assemblée nationale élue et fut, à partir de 1848, gouverné comme une démocratie parlementaire sous le règne de Guillaume II, qui voulait un État unitaire. Les Pays-Bas ont une longue histoire de tolérance sociale et sont généralement vus comme un pays progressiste et novateur, en ayant aboli la peine de mort en 1878 et décriminalisé notamment depuis l'avortement, la prostitution, l'euthanasie, et certaines drogues. Restés neutres durant la Première Guerre mondiale et engagés dans le camp des Alliés durant la Seconde Guerre mondiale, les Pays-Bas signent en 1945 avec la Belgique et le Luxembourg, le traité économique d'union douanière du Benelux, négocié pendant le conflit par les gouvernements en exil des trois pays à Londres. Par la suite, le pays devient l'un des membres fondateurs de l'Union européenne, de l'OTAN et de l'OCDE. La construction du Plan Delta, système de protection des terres contre la mer, l'une des sept merveilles du monde moderne, est achevée en 1997, après 47 ans de travaux. En 2001, le pays devient le premier au monde à légaliser le mariage homosexuel, et l'année suivante, l'euro est adopté comme monnaie en remplacement du florin néerlandais. Figurant en 2015 parmi les États les plus démocratiques et les moins corrompus au monde, les Pays-Bas en sont le quatrième pays le plus développé selon le rapport annuel des Nations unies sur l'IDH.

Toponymie[modifier | modifier le code]

À l'apogée du duché de Bourgogne (à la fin de la période médiévale), la partie nord des possessions ducales (dans ce qui est actuellement le territoire belge et néerlandais) était appelé « États de par-deçà » ou « Pays-Bas » pour les distinguer des « États de par-delà » (Bourgogne proprement dite et Franche-Comté). C'est l'origine du terme de la région historique des Pays-Bas, terme qui sera donné au cours des siècles et sous différentes formes, et à plusieurs pays sur ce territoire.

Le nom du pays fait allusion à son altitude peu élevée et par conséquent à sa lutte permanente contre les eaux. Cependant, pour l'appellation « Hollande », la signification du nom est pays creux. Une synecdoque courante (parfois pratiquée par les Néerlandais eux-mêmes) désigne les Pays-Bas du nom de Hollande, ainsi que les Néerlandais par les Hollandais (et même parfois la langue néerlandaise par le hollandais). La Hollande stricto sensu n'est qu'une des régions des Pays-Bas divisée en deux provinces (Hollande-Septentrionale et Hollande-Méridionale), abritant les grandes villes du pays (Amsterdam, La Haye, Rotterdam)[11], et le hollandais une catégorie de dialectes parlés dans ces provinces.

Géographie[modifier | modifier le code]

Terre au-dessus du niveau de la mer aux Pays-Bas.
Article détaillé : Géographie des Pays-Bas.

Localisation et frontières[modifier | modifier le code]

Emplacement 
Europe de l'Ouest. Les Pays-Bas sont délimités au nord et à l'ouest par la mer du Nord, au sud par la Belgique et à l'est par l'Allemagne.
Coordonnées géographiques 
52° 30′ N, 5° 45′ E
Surface
  • Totale : 41 526 km2
  • Terre : 33 883 km2
  • Eau : 7 643 km2
Territoire maritime
Territoire 
Principalement littoral ou gagné sur la mer (polders), vallonné dans le Sud-Ouest.
Points culminants
Ressources naturelles 
Gaz naturel, pétrole, agriculture.

Climat, paysages et hydrographie[modifier | modifier le code]

Landes arborées dans la Veluwe, en été.
Dunes, petite végétation et forêt dense dans le Brabant-Septentrional.

Précocement et largement urbanisé par rapport à la moyenne européenne, le pays a cependant préservé en son centre une vaste étendue boisée désignée comme son cœur vert. Cette région est généralement associée au Waterland (« Pays de l'eau » en néerlandais), un territoire au nord d'Amsterdam composé essentiellement de lacs et de canaux. Le climat des Pays-Bas européens est tempéré océanique, c'est-à-dire présentant un été souvent frais et un hiver marqué. Les îles dans les Caraïbes sont pour la plupart à climat tropical (Saint-Eustache, Saint-Martin), même si Saba et Curaçao sont plus sèches.

Un quart du territoire néerlandais européen se situe sous le niveau de la mer et atteint même plus de 6,76 mètres en négatif, record en Europe[12]. Or, d'après les scientifiques, les terres de très basse altitude (en dessous de 10 mètres) pourraient être très vite affectées par la montée des océans. Le GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat) considère par ailleurs le delta du Rhin comme l'un des plus vulnérables du monde. C'est pour cela que les Pays-Bas sont entrés dès les années 1980 dans une logique de développement durable[réf. nécessaire]. Les sols aux Pays-Bas sont très fertiles, et donc, par conséquent très importants dans l'économie du pays. Le centre du pays alterne forêts et espaces sablonneux, l'est se compose de landes, tandis que le Limbourg, au sud, a un paysage composé de collines calcaires. Le paysage touristique des champs de tulipes est visible essentiellement dans les environs d'Amsterdam et de La Haye (Westland), les visiteurs internationaux se rendant généralement à Lisse.

La lutte contre les eaux a toujours été présente : l'aspect du littoral néerlandais a été considérablement modifié en raison de catastrophes naturelles et de l'intervention humaine. Une perte de terre notable eut lieu avec la tempête de 1134, qui créa l'archipel devenu province de Zélande (Zeeland en néerlandais, « Pays de la mer ») dans le sud-ouest. Lors de plusieurs inondations mémorables dont celle de la Sainte-Lucie, la mer du Nord envahit la partie centrale du pays en absorbant le lac Flevo pour former le Zuiderzee.

Duinmeertje 't Wed dans le Kennemerland.
Pont en bois au-dessus d'un canal frison.

En 1421, l'inondation de la Sainte-Élisabeth fit céder les digues à plusieurs endroits. Ces dernières n'étaient plus convenablement entretenues car le pays était alors en guerre civile (rivalités entre les Hameçons et les Cabillauds). Cette inondation remplaça le polder nouvellement asséché par une véritable mer intérieure. Les terres alors submergées sont encore aujourd'hui sous les eaux. Le célèbre parc national De Biesbosch en fait partie. Les parties qui ont été regagnées sur les eaux sont l'île de Dordrecht, l'île de Hoeksche Waard et une pointe dans le nord-ouest du Brabant-Septentrional. Le pays doit de nouveau faire face au XVIe siècle à deux grandes inondations qui causent la mort de plusieurs dizaines de milliers de personnes : à la Saint-Félix en 1530 et à la Toussaint 40 ans plus tard.

Dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1953, de nombreuses digues des provinces de Zélande, de Hollande-Méridionale et du Brabant-Septentrional n'ont pas résisté à la combinaison des grandes marées et d'une tempête venant du nord-ouest. Sur les îles et sur le continent, de vastes zones du pays furent complètement inondées et un millier de personnes tuées. Pour éviter que de pareilles catastrophes se reproduisent, un ambitieux projet fut imaginé et mis en œuvre : le Plan Delta, construit entre 1950 et 1997, composé de barrages, d'écluses, de digues, et de barrières pour contrer les montées subites d'eau dans le sud-ouest des Pays-Bas, pour protéger de larges zones de terre contre la mer. Ce projet vient renforcer l'Houtribdijk et l'Afsluitdijk, digues établies en mer du Nord, suite aux larges inondations subies par le pays en 1916, dans le cadre des travaux du Zuiderzee. Longues d'environ 30 kilomètres chacune et inaugurées dans les années 1930, la superficie du lac d'eau douce qu'elles a créé atteint plus de 110 000 hectares. L'Office des eaux des Pays-Bas surveille en permanence les nombreux cours d'eau du pays. Dès le XIIe siècle, une telle société avait été mise en place dans le pays pour coordonner les efforts des différents territoires dans la lutte contre les eaux. Avec un budget très important, cette agence a découpé les Pays-Bas en 24 districts et a pour objectif la prévention de nouvelles catastrophes (en coordination avec la Rijkswaterstaat, qui gère les infrastructures nationales), et, le cas échéant, la gestion des populations concernées. Les 24 Offices régionaux ont par exemple ordonné le rehaussement de certaines voies de circulation en campagne pour qu'elles contiennent l'eau en cas de perforation d'une digue, afin que les autorités aient assez de temps pour évacuer les habitants. Cependant, ces dernières investissent en moyenne 1 milliard d'euros chaque année à l'entretien des systèmes de régulation des eaux, et les nouvelles normes de sécurité sur lesquelles sont construites les digues — les plus strictes au monde — réduisent largement le risque que de nouvelles catastrophes puissent avoir lieu. Les agences de l'eau fonctionnent sous le principe de la démocratie fonctionnelle, leurs membres étant élus dans les zones sur lesquelles elles ont autorité.

Le 24 juin 2015, un tribunal de La Haye impose à l'État de réduire d'ici 2020 de 25 % ses émissions de gaz à effet de serre, par rapport au niveau de 1990. Le juge a donné raison à un collectif de citoyens, en estimant que les gaz rejetés nuisent à la santé publique, et que l'État doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la population. Ce jugement est une première mondiale, mais l'État a indiqué qu'il fera appel[13], tout en réévaluant sa projection de réduction d'émissions de gaz à effet de serre à 16 %[14].

Transports[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Transport aux Pays-Bas.
Le port de Rotterdam est le plus grand port d'Europe.

Idéalement situés en Europe, les Pays-Bas ont d'importantes infrastructures de transport. Le port de Rotterdam est le plus grand d'Europe et l'un des plus importants au monde. Les autres ports importants du pays sont Amsterdam, Eemshaven et Vlissingen-Oost. L'arrière-pays de ces ports est composé d'un vaste réseau de rivières, canaux et autres voies navigables. La façade maritime joue donc un rôle important dans l'économie néerlandaise. Les fleuves du Rhin, de la Meuse et de l'Escaut provenant des pays voisins et aboutissant à la mer du Nord, ont fait durant des siècles, et font toujours, des Pays-Bas une plaque tournante pour les transports intérieurs européens.

Un Boeing 747-400 de la KLM.

L'aéroport d'Amsterdam-Schiphol, est le plus grand aéroport des Pays-Bas et le quatrième européen en nombre de passagers. Il accueille chaque année plus de 50 millions de personnes et est classé par Skytrax comme le meilleur aéroport d'Europe. L'aéroport d'Eindhoven est, depuis 2006, le plus grand aéroport régional aux Pays-Bas, devant l'aéroport de Rotterdam-La Haye. Ce dernier est cependant l'aéroport officiel pour les réceptions diplomatiques. La KLM Royal Dutch Airlines est la compagnie aérienne nationale ; fondée en 1919, elle est la plus vieille compagnie aérienne du monde encore en activité. Ses avions bleus, surnommés les « blue birds », sont reconnaissables dans les aéroports internationaux, et font de nos jours partie de l'identité nationale néerlandaise.

Le vélo est un mode de transport très répandu aux Pays-Bas. Au quotidien, en 2011, il est le mode de transport principal le plus employé (31 %) après la voiture (49 %)[15].

Les autoroutes du pays sont très utilisées, et, contrairement à plusieurs grands pays européens tels que la France ou le Royaume-Uni, les autoroutes sont gratuites, sans péages (sauf certaines routes du Plan Delta). La totalité des voies routières atteint une longueur totale d'environ 116 500 kilomètres.

Une gare provinciale près d'Utrecht.

Le réseau ferroviaire atteint une longueur totale de 2 808 kilomètres, c' est l'un des plus fréquentés en Europe. Le transporteur national, privatisé depuis peu, la Nederlandse Spoorwegen (NS), assure les liaisons rail à travers le pays. D'autres transporteurs ont des connexions avec les Pays-Bas : Arriva, Connexxion, Syntus, Porter, et Veolia. Des bus urbains et régionaux sont également largement utilisés par ces transporteurs. Dans le cadre d'un plan européen de voyage à grande vitesse par rail, les Pays-Bas ont ouvert la HSL-Zuid en 2009, qui relie Amsterdam à la frontière belge. Il s'agit de la seule LGV du pays en activité, que les trains Thalys (à destination de la France, de la Belgique et de l'Allemagne) et High Speed Alliance empruntent. À terme, Eurostar devrait exploiter une liaison Londres-Amsterdam en partageant cette ligne. Une nouvelle ligne à grande vitesse reliant Amsterdam à la frontière allemande, la HSL-Oost, devrait voir le jour après 2020.

Géographie administrative[modifier | modifier le code]

Territoires autonomes[modifier | modifier le code]

Le Royaume des Pays-Bas est constitué, depuis la dissolution des Antilles néerlandaises le 10 octobre 2010, de quatre territoires autonomes[16] :

Provinces[modifier | modifier le code]

Les douze provinces des Pays-Bas européens
Drapeau Province Capitale Superficie Population Densité
North Brabant-Flag.svg Brabant Septentrional Bois-le-Duc 4 916 km2 2 419 042 492
Flag Drenthe.svg Drenthe Assen 2 641 km2 486 197 184
Flevolandflag.svg Flevoland Lelystad 1 417 km2 374 424 264
Frisian flag.svg Frise Leeuwarden 3 341 km2 642 209 192
Flag Groningen.svg Groningue Groningue 2 333 km2 573 614 246
Gelderland-Flag.svg Gueldre Arnhem 4 971 km2 1 979 059 398
Flag Zuid-Holland.svg Hollande-Méridionale La Haye 2 814 km2 3 455 097 1 228
Flag North-Holland, Netherlands.svg Hollande-Septentrionale Haarlem 2 671 km2 2 613 070 978
NL-LimburgVlag.svg Limbourg Maastricht 2 150 km2 1 127 805 525
Flag of Overijssel.svg Overijssel Zwolle 3 325 km2 1 116 374 336
Utrecht (province)-Flag.svg Utrecht Utrecht 1 385 km2 1 190 604 860
Flag of Zeeland.svg Zélande Middelbourg 1 787 km2 380 497 213
Villes sur le continent européen[modifier | modifier le code]
Densité aux Pays-Bas.
Rang Ville Province Population
1 Amsterdam Hollande-Septentrionale 790 044
2 Rotterdam Hollande-Méridionale 617 347
3 La Haye Hollande-Méridionale 502 243
4 Utrecht Utrecht 316 277
5 Eindhoven Brabant-Septentrional 217 120
6 Tilburg Brabant-Septentrional 206 004
7 Almere Flevoland 195 016
8 Groningue Groningue 192 735
9 Bréda Brabant-Septentrional 175 565
10 Nimègue Gueldre 163 259
11 Apeldoorn Gueldre 159 108
12 Enschede Overijssel 154 753

Territoires d'outre-mer[modifier | modifier le code]

Schéma simplifié de l'organisation administrative du pays.

Le Royaume des Pays-Bas comprend trois territoires insulaires dans les Antilles : Aruba, Curaçao et Saint-Martin. Les Antilles néerlandaises avaient annoncé vouloir réformer leur statut. Un référendum local aux Antilles a approuvé le changement qui a été inscrit et ratifié dans la constitution du Royaume. Les Antilles ont commencé leur réforme le  : Saint-Martin et Curaçao ont obtenu transitoirement le statut de collectivités reconnues, avant de devenir en octobre 2010 des territoires autonomes dans le Royaume, comme Aruba.

Les autres îles des Antilles néerlandaises, Bonaire, Saba et Saint-Eustache (Pays-Bas caribéens) deviennent des municipalités des Pays-Bas à statut particulier. L'administration de ces trois îles est partagée entre l'Office national des Pays-Bas caribéens (en néerlandais Rijksdienst Caribisch Nederland) et l'administration locale.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas actuels ont été habités durant la dernière période glaciaire. Par la suite, en évoluant, plusieurs peuples ont habité le territoire des Pays-Bas et de la Belgique. Outre les Belgae et les Frisons, les Francs et les Saxons, il y avait les Bataves[17], qui furent par la suite assimilés par les Francs saliens.

Jules César conquit les Pays-Bas autour de l'année 58 av. J.-C., ce qui en fit la frontière nordique de l'empire romain. Dans la Guerre des Gaules, Jules César ne fait aucune mention des Bataves[18]. La première référence aux Bataves remonte à l'an 12 av. J.-C. Les Romains construisirent les premières villes et introduisirent, dans la région, l'écriture. La partie nord des Pays-Bas, qui était en dehors de l'Empire romain et où les Frisons vivaient, fut également fortement influencée par son puissant voisin méridional.

Les invasions des Francs[modifier | modifier le code]

La civilisation romaine céda la place aux peuples germaniques qui fusionnèrent avec les habitants pour former trois peuples : les Frisons le long de la côte, les Saxons dans l'Est et les Francs dans le Sud. La fin du royaume des Frisons survint en 734 à la bataille de Boarn, où les Frisons furent défaits par les Francs, qui conquirent la partie occidentale jusqu'à la Lauwers. Les Francs conquirent l'Est du Lauwers en 785, quand Charlemagne battit Widukind.

Saint-Empire romain germanique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Saint-Empire romain germanique.
L'empire de Charlemagne après le Traité de Verdun de 843.

En 843, par le traité de Verdun, l'empire franc fut divisé en trois, la Francie occidentale (qui deviendra le royaume de France en 1205), la Francie médiane, du centre de l'Italie à la Frise, et la Francie orientale (communément nommée Germanie, noyau du futur Saint-Empire romain germanique). Le territoire des Pays-Bas actuels faisait partie de la Francie médiane, à l'exception de la rive gauche de l'Escaut (actuelle Flandre zélandaise). Celle-ci va rapidement disparaître : les terres néerlandaises contemporaines furent finalement annexées par l'Empire germanique (traités de Meerssen et de Ribemont). La plupart des Pays-Bas était occupée par le Viking jutes Rorik de Dorestad aux environs de 840 à 880. La suprématie des Vikings fut stoppée en 920 quand le roi Henri Ier de Germanie libéra Utrecht. Les Pays-Bas sont alors réintégrés dans le Saint-Empire entre les Xe et XIe siècles.

Une grande partie de l'Ouest des Pays-Bas était à peine habitée entre la fin de la période romaine et autour de 1100. Vers 1000, les fermiers flamands et d'Utrecht commencèrent à acheter les terres marécageuses, à les assécher et à les cultiver. Ce processus se produisit rapidement et le territoire inhabité fut occupé en quelques générations. Des fermes indépendantes qui ne faisaient pas partie de villages étaient construites, ce qui était alors une chose unique en Europe. Avant cette période, la langue et la culture de la majeure partie des personnes qui habitaient dans l'actuelle région de Hollande étaient frisons, connu comme Frise occidentale (Westfriesland). La conquête de ces nouvelles terres progressant, la région devint la région de Hollande au XIIe siècle. Des villes surgirent et s'épanouirent, particulièrement dans le Comté de Flandre et dans le Duché de Brabant. Le Saint-Empire romain germanique ne pouvait pas maintenir l'unité politique. En plus de l'indépendance croissante des villes, les lois locales transformèrent les comtés et duchés en royaumes privés. Les divers États féodaux étaient dans un état de guerre presque continuel.

Bourguignons puis espagnols, les Pays-Bas sous les Habsbourg[modifier | modifier le code]

Les provinces formant actuellement les Pays-Bas furent progressivement rassemblées, par mariage, achat ou conquête par les ducs de Bourgogne, qui contrôlent aussi, au sud, Anvers, première place boursière mondiale. Cet ensemble de dix-sept provinces passa par héritage à Charles Quint, descendant à la fois des ducs de Bourgogne et des Habsbourg. Marie de Bourgogne, la fille de Charles le Téméraire, avait épousé l'empereur Maximilien Ier. La Frise, l'Utrecht, le Groningue et les Ommelanden, Drenthe et la Gueldre sont rattachés progressivement au domaine des Habsbourg après des décennies de relations conflictuelles avec le duc de Gueldre. Sous le règne de Charles Quint, empereur du Saint-Empire romain germanique et roi d'Espagne, la région faisait partie des 17 provinces des Pays-Bas espagnols qui comprenait également la Belgique, le Nord-Pas-de-Calais actuel et une partie de la Picardie.

Lors des XVe et XVIe siècles, un théologien originaire de Rotterdam, Érasme, publie divers ouvrages sur ce qui sera plus tard appelé l'humanisme. Ce nouveau mouvement de pensée, qui met l'Homme au centre des préoccupations, est rapidement suivi dans l'Europe entière grâce à l'imprimerie, libre dans le pays.

Provinces-Unies[modifier | modifier le code]

La mappemonde de Frederik de Wit, publiée en 1662 par la plus grande maison d'édition géographique de l'époque, symbolise la prépondérance économique, scientifique, culturelle et artistique du pays, parvenu au rang de grande puissance et qui dominait la cartographie elle-même.
Un navire de la compagnie néerlandaise des Indes orientales arrivant au Cap en 1762. Le drapeau du prince est encore utilisé comme pavillon marin.

C'est en janvier 1579 que l'indépendance des Provinces-Unies est consacrée par l'Union d'Utrecht. La République ainsi créée comporte un ensemble de sept provinces — plus leurs dépendances — comportant chacune un Parlement ainsi qu'un gouverneur. Ces provinces sont indépendantes les unes des autres, et peuvent lever les impôts ainsi que des armées séparément. La jeune République des Provinces-Unies ne sera reconnue qu'en 1596 par la France et en 1648 par l'Espagne. Dans le sud des Provinces-Unies, les pays de la Généralité (actuelles provinces de Zélande et du Brabant-Septentrional), sous contrôle du gouvernement central, forment alors un espace stratégique entre les Pays-Bas espagnols au sud, la Belgica Regia[19] (qui deviendra les Pays-Bas autrichiens, la future Belgique) et les Pays-Bas protestants et calvinistes au nord conduits par le pouvoir d'Amsterdam.

Le cas des Provinces-Unies à la fin du XVIe siècle est tout à fait particulier, puisque c'est le jeune stathouder Guillaume d'Orange qui va mener une véritable révolution partie de Bruxelles lors de l'exécution des chefs de la noblesse dressés contre le pouvoir espagnol, aussi appelée la révolte des gueux. Il en résultera une guerre connue sous le nom de guerre de Quatre-Vingts Ans de 1568 à 1648, conduisant les Néerlandais à l'indépendance de la couronne d'Espagne. Dès lors, les Pays-Bas vont entrer dans la période du « Gouden Eeuw », un âge d'or caractérisé par la prospérité économique et culturelle de la république néerlandaise et par une urbanisation précoce doublée d'un essor démographique soutenu en Hollande et Zélande. Les explorateurs du pays fondent de nombreuses colonies aujourd'hui connues sous d'autres noms, telles que l'Indonésie, l'Afrique du Sud, le Suriname, Taïwan, la Tasmanie ou encore la Nouvelle-Zélande. Avec sa Compagnie néerlandaise des Indes orientales et Compagnie néerlandaise des Indes occidentales qui utilisent la rixdale comme monnaie internationale, l'armada des Pays-Bas est l'une des plus puissantes au monde. Le pays doit cependant parfois céder des territoires aux autres puissances : la Nouvelle-Néerlande (futurs États américains de New York et du New Jersey, perdus à la suite de la signature du Traité de Westminster) et la Nouvelle-Hollande d'Australie sont intégrées à l'Empire colonial britannique, la Nouvelle-Hollande brésilienne est rendue aux Portugais, et la Nouvelle-Hollande en Acadie est donnée aux Français après la signature du Traité de Nimègue avec le roi Louis XIV.

La métropole bénéficie grandement des colonies, de façon essentiellement économique : la ville d'Amsterdam atteint un niveau de vie quatre fois supérieur à celui de Paris, et de nombreux individus chassés des autres pays d'Europe pour des raisons religieuses s'installent dans le pays, ayant l'image d'un État riche et tolérant. L'armée néerlandaise teste également lors de différents conflits une nouvelle technique de guerre : lors de la troisième Guerre anglo-néerlandaise, les autorités font inonder des terrains fermiers autour d'Amsterdam pour empêcher l'avancée des troupes ennemies et ne pas avoir à se battre frontalement avec une armée à la puissance supérieure. En échange de cela, les agriculteurs recevaient une compensation monétaire le temps de leur hébergement dans la capitale.

République batave et Royaume de Hollande sous tutelle française[modifier | modifier le code]

Transformé dans un premier temps en République batave de 1795 à 1806, et dans un second temps en Royaume de Hollande de 1806 à 1810, le pays fut par la suite intégré dans l'Empire français sous Napoléon. Ce dernier organisa la capture de la flotte hollandaise au Helder afin de déstabiliser le pouvoir républicain, en janvier 1795, et de placer son frère à la tête du royaume créé sous ses ordres en 1806.

Royaume uni des Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Royaume uni des Pays-Bas.
Guillaume d'Orange-Nassau, dit Le père de la Patrie.

En 1815, le Luxembourg fut élevé au rang de grand-duché. Guillaume VI d'Orange, fils du stathouder Guillaume V des Provinces Unies, devient Guillaume Ier, roi des Pays-Bas et grand duc de Luxembourg. Guillaume reçoit le Luxembourg à titre personnel comme compensation pour la perte de ses territoires allemands (Nassau et Fulda). Un nouveau pays est alors fondé lors du congrès de Vienne de 1815, sous le nom de « Royaume-Uni des Pays-Bas ». Il rassemblait les actuels territoires du Benelux ainsi que les colonies néerlandaises, dont la plus importante était les Indes orientales néerlandaises, actuelles Indonésie et Malaisie. Son premier roi fut Guillaume d'Orange-Nassau, l'un des vainqueurs de la bataille de Waterloo. Le royaume avait deux capitales : Amsterdam et Bruxelles. En 1830, la Belgique se souleva. Peuplée surtout de catholiques, elle supportait mal le règne du protestant Guillaume Ier, mais aussi sa politique d'imposition de la langue néerlandaise comme seule langue officielle. C'est la révolution belge de 1830 qui aboutit à la création du nouveau royaume de Belgique (région des Pays-Bas méridionaux), qui intégrait également le Luxembourg. La convention de Zonhoven en 1833, met fin officiellement au conflit. Le grand duché resta intégré à la Belgique jusqu'en 1839, date à laquelle sa moitié orientale fut érigée en État indépendant, le grand-duché de Luxembourg, membre de la confédération germanique. Ce nouvel État et le royaume des Pays-Bas restèrent toutefois jusqu'en 1890 en union personnelle, c'est-à-dire partageant le même souverain. Le traité sur le tracé des frontières avec la Belgique date de 1843.

Royaume des Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Photochrome de la place du Dam à Amsterdam, à la fin du XIXe siècle.

Créé par décret le 19 avril 1839, le Royaume des Pays-Bas prospère économiquement. Il connaît cependant à la fin du XIXe siècle ce qui sera appelé la « Guerre scolaire », un conflit politique opposant les écoles publiques et privées. En 1879 fut créé par le pasteur Abraham Kuyper le premier parti politique néerlandais, le Parti antirévolutionnaire. Étant resté neutre pendant la Première Guerre mondiale, le pays accueille des réfugiés belges persécutés par le Gouvernorat impérial allemand de Belgique occupée. Cependant, en 1915, ce dernier fait installer une clôture électrique à la frontière entre les deux pays, rendant tout passage impossible.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Amstellodamois sur une jeep américaine lors de la libération de la ville, le 8 mai 1945
Amstellodamois sur une Jeep américaine lors de la Libération de la ville, le 8 mai 1945.

Les Pays-Bas furent envahis par l'Allemagne en mai 1940 sans déclaration de guerre préalable. Cette invasion donna lieu à la bataille des Pays-Bas, au cours de laquelle l'armée néerlandaise sera surpassée en nombre, et la ville de Rotterdam quasiment rasée par les bombardements. La bataille se solda par la reddition des Pays-Bas, et le gouvernement dut s'exiler à Londres. Pieter Gerbrandy, opposé à une domination allemande et partageant l'opinion des Britanniques, est provisoirement nommé Premier ministre par la reine Wilhelmine pour remplacer Dirk Jan de Geer qui avait signé l'Armistice en vue de protéger les civils de nouvelles attaques. Le pays développa plusieurs réseaux de résistance face à l'occupant allemand et des milliers de citoyens manifestèrent à travers le pays pour diverses raisons, comme la grève de février 1941 à Amsterdam pour dénoncer les déportations de juifs néerlandais vers l'Allemagne. Bien que les mouvements alliés visant à libérer le pays, connus sous le nom d'opération Market Garden, commencèrent dès 1944, les Pays-Bas ne furent totalement libres qu'en mai 1945, après que la population ait vécu un hiver de famine tuant près de 20 000 personnes. L'opération Manna fut cependant déclenchée pour parachuter des vivres dans le froid.

Les soldats néerlandais venus des colonies ou réfugiés en Grande-Bretagne participèrent aussi au débarquement puis à la bataille de Normandie, avant de se diriger vers les Pays-Bas à la fin de l'année 1944 pour participer à la libération de leur pays et de la Belgique aux côtés des forces étrangères et des réseaux de résistance. La brigade Princesse Irène, néerlandaise mais placée sous contrôle britannique, en est un exemple demeuré dans le temps.

Profitant du conflit, Sukarno proclame l'indépendance de l'Indonésie en 1945, avec le soutien du Japon, qui avait décrété l'indépendance du pays après l'avoir envahi en 1941. Il s'ensuivit un conflit de quatre ans au terme duquel les Pays-Bas furent conduits à reconnaître l'indépendance indonésienne, élément déclencheur du déclin de la puissance commerciale néerlandaise. Toujours en 1945, le pays signa les accords de coopération économique du Benelux avec la Belgique et le Luxembourg.

Depuis 1945[modifier | modifier le code]

Carte des Pays-Bas de nos jours.

Sortant du conflit planétaire ruinés, les Pays-Bas proposèrent le plan Bakker-Schut aux forces Alliées en guise de réparation de guerre, mais le projet consistant en l'annexion d'une partie de l'Allemagne fut rejeté. Les États-Unis firent alors bénéficier le royaume du plan Marshall. En 1948, les Pays-Bas approuvèrent le principe d'une autonomie des Antilles néerlandaises, autonomie qui fut proclamée en 1954 (État fédéral autonome des Antilles néerlandaises). Le royaume compte depuis cette date plusieurs entités autonomes égales en droit et comportant chacune une Constitution propre mais désignant le monarque comme le symbole de leur unité. En 1962 la Nouvelle-Guinée néerlandaise, maintenue un temps sous la coupe néerlandaise, rejoint l'Indonésie et devient sa province de Nouvelle-Guinée occidentale ; ceci intervient après une tentative de débarquement indonésien pour garantir son rattachement et éviter une indépendance de ladite province, puis un passage provisoire sous l'égide de l'autorité exécutive temporaire des Nations unies. En 1975, la Guyane néerlandaise, actuel Suriname, prit son indépendance du royaume. L'île d'Aruba se détacha des Antilles néerlandaises en 1986 pour former la troisième entité du royaume. En 2002, l'euro remplaça le florin néerlandais, et, en 2005, le pays rejeta par référendum le projet de Constitution Européenne. En 2009, la famille royale est la cible d'un attentat le jour de la fête nationale, faisant 7 victimes. Le , les Antilles néerlandaises sont finalement dissoutes, faisant de Curaçao et de Saint-Martin des États autonomes propres comme Aruba avant eux. Bonaire, Saba et Saint-Eustache, qui faisaient alors également partie des Antilles néerlandaises, intègrent le pays européen en tant que municipalités à caractère particulier sous le nom de Pays-Bas caribéens ou îles BES.

Politique[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Statut, Constitution et Politique aux Pays-Bas.

Chef de l’État[modifier | modifier le code]

Willem-Alexander, roi des Pays-Bas depuis 2013.

La Constitution (Grondwet) actuellement en vigueur a été adoptée en 1815, et révisée plusieurs fois depuis : elle fait état que les Pays-Bas sont une monarchie. La famille royale est de confession protestante réformée. Hommes et femmes peuvent accéder au trône. Après les rois Guillaume Ier (1815-1840), Guillaume II (1840-1849) et Guillaume III (1849-1890), la régente Emma et les reines Wilhelmine (1898-1948), Juliana (1948-1980) et Beatrix (1980-2013), c'est depuis le 30 avril 2013 que le roi Willem-Alexander est le chef de l'État néerlandais. Après lui, le prochain souverain devrait être la princesse Catharina-Amalia, fille aînée du roi Willem-Alexander et princesse d'Orange.

Le monarque est garant de l'unité du pays. Constitutionnellement, le roi a un rôle dans le processus législatif : la signature royale auprès de celle d'au moins un ministre est indispensable pour valider toute loi. Le roi est également président du Conseil d'État (Raad van State), organe qui conseille le gouvernement sur chaque loi et tribunal suprême en matière de droit administratif. Depuis la reine Wilhelmine, les monarques qui lui ont succédé veillent à ne pas paraître montrer une faveur particulière envers une opinion politique. Pourtant, la monarchie joue un rôle central dans la formation d'un gouvernement.

Comme les gouvernements de coalition entre deux partis ou plus sont, la plupart du temps la règle, la nomination du Premier ministre par le pouvoir royal a de l'influence sur la politique du gouvernement pour les années à venir. Autrefois, le pouvoir royal intervenait dans le choix des ministres. Actuellement, un formateur une fois nommé, généralement le chef du parti vainqueur aux élections, ce dernier dirige les négociations avec les partis politiques. Lorsque les négociations sont terminées, le gouvernement nommé par le roi est la formation bâtie par le Premier ministre. Lorsqu'un gouvernement perd la confiance du Parlement, le Premier ministre doit présenter sa démission au souverain. Le gouvernement peut également destituer ce dernier s'il le juge inapte à assumer ses fonctions.

Pouvoir exécutif[modifier | modifier le code]

Mark Rutte, Premier ministre des Pays-Bas depuis 2010.

Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement, responsable pénal des actions entreprises par le pays. Il est composé de ministres et de secrétaires d'État, les ministres uniquement siégeant au Conseil. Le gouvernement est présidé par le Premier ministre des Pays-Bas, (« ministre-président des Pays-Bas ») assisté du vice-Premier ministre. Depuis 1945, 15 personnes se sont succédé à la tête du gouvernement, Willem Drees, Ruud Lubbers, Wim Kok et Jan Peter Balkenende étant les plus notables.

L'actuel Premier ministre, le libéral Mark Rutte, est en fonction depuis le 14 octobre 2010. Il dirige un gouvernement majoritaire à la chambre basse entre le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) et le Parti travailliste (PvdA), le cabinet Rutte II. Son vice-Premier ministre, Lodewijk Asscher, est issu du parti avec lequel il fait alliance. Bien que le Premier ministre soit le premier représentant du pays à l'étranger, il est parfois accompagné du roi.

La Seconde Chambre des États généraux étant élue au scrutin proportionnel intégral, les Pays-Bas sont toujours dirigés par un gouvernement de coalition quoique cela ne soit pas une obligation constitutionnelle. Or, depuis longtemps, le corps électoral n'accorde plus la majorité absolue à un parti pour lui permettre de gouverner seul. Le gouvernement a besoin de l'appui de la Seconde Chambre mais peut être minoritaire au Sénat. Le Premier ministre a son bureau au Torentje, bâtiment adjacent au Binnenhof, siège du Parlement, en centre-ville de La Haye. Tous les ministères sont également installés dans la ville. Le gouvernement des Pays-Bas ne siège donc pas dans la capitale, Amsterdam.

Pouvoir législatif[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Élections et Partis politiques néerlandais.
Binnenhof : le Parlement des Pays-Bas et les bureaux du Premier ministre (La Haye).

Les États généraux du royaume des Pays-Bas (en néerlandais Staten-Generaal), sont le Parlement des Pays-Bas. Ils comprennent deux chambres : la plus importante, la Seconde Chambre, également dite Chambre des représentants, est la chambre basse du Parlement des Pays-Bas. Elle est élue pour quatre ans. Elle comprend 150 membres élus au suffrage universel direct, au scrutin proportionnel. Elle possède des prérogatives plus importantes que le Sénat. C'est dans la Seconde Chambre que se forment, et tombent, les coalitions de gouvernement. Les ministres sont également politiquement responsables devant celle-ci. Un ministre ou un gouvernement ne peut pas se maintenir sans le soutien d'une majorité à la seconde Chambre, et celle-ci possède trois fonctions principales qui incluent : le contrôle du gouvernement, un rôle de colégislateur (avec le gouvernement et la Première Chambre) et la représentation de la population.

La Première Chambre des États généraux, ou le Sénat, est la chambre haute du Parlement des Pays-Bas. Elle est élue pour quatre ans. Elle comprend 75 membres élus au suffrage universel indirect par les douze provinces du royaume, et les trois territoires insulaires dans les Antilles. La dissolution de la Seconde Chambre entraîne celle de la Première Chambre. La première Chambre dispose de moyens de contrôle de l'exécutif communs avec la Seconde Chambre. Le rôle de la chambre haute dans le vote de la loi est restreint par rapport à celui de la chambre basse. Les projets de loi lui sont transmis après approbation par cette dernière. Elle ne peut pas amender le texte, mais seulement l'approuver ou le rejeter.

Autorités décentralisées[modifier | modifier le code]

Le Royaume des Pays-Bas est composé de douze provinces et de trois territoires insulaires dans les Antilles. Chaque province est gouvernée par un commissaire du Roi nommé par le souverain — sur recommandation du corps législatif provincial — et par une députation provinciale, élue par ce même corps législatif (les États provinciaux), élu lui-même par le peuple. Comparativement aux provinces du Canada ou aux États des États-Unis, les provinces néerlandaises ne disposent pas de pouvoirs très étendus, bien que chacune d'entre elles possède son Parlement local ; il s’agit de pouvoirs administratifs qui assurent la liaison entre l'État et les communes. En réalité, l'essentiel des pouvoirs juridiques, politiques et financiers sont exercés par le gouvernement central, et non par les gouvernements provinciaux. Les municipalités, pour leur part, sont dirigées par un conseil élu et un bourgmestre nommé par décret par le souverain en tenant compte de la majorité au conseil municipal et de l'avis du commissaire du Roi. Un bourgmestre est ainsi choisi sur ses capacités à diriger une ville avec ses attributs spécifiques. Depuis quelque temps cependant, le rôle des communes a été accentué par la réduction de leur nombre et l'ajout de charges à leur budget.

Les trois États autonomes d'outre-mer disposent quant à eux d'un Premier ministre propre, d'un Parlement local et d'un gouvernement insulaire, traitant de questions moins régaliennes que le gouvernement des Pays-Bas, à qui revient les questions de diplomatie et de défense des îles.

Politique étrangère[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Politique étrangère des Pays-Bas.

Les Pays-Bas sont membres fondateurs de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN), de l'Union européenne (UE) et de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Ils appartiennent à l'Union Benelux et sont soumis à la cour de justice Benelux et la cour européenne des droits de l'homme. Jusqu'en 1940, les Pays-Bas suivaient une politique de neutralité, mais à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ils s'engagent à la construction de l'Union européenne et au maintien de la paix à travers le monde. De plus, avec la prise d’indépendance de nombreuses colonies du pays, ce dernier possède encore une grande influence dans les régions en développement grâce à une présence accrue de ses ressortissants. Les Pays-Bas contribuent au budget annuel des Nations unies à hauteur de 1,65 %.

Le pays est de longue date engagé dans l'aide au développement et dans la défense des droits de l’homme. En 2014, les fonds du pays pour des missions humanitaires a représenté 0,64 % de son PIB. Les Pays-Bas sont fréquemment invités aux sommets du Groupe des vingt, sans en faire partie, bien que la puissance économique du pays soit parmi les 20 premières mondiales.

Institutions européennes et internationales[modifier | modifier le code]

La CIJ, la CPA et l'Académie de droit international de La Haye sont toutes hébergées dans le Palais de la Paix.

La Haye est devenue au cours du XXe siècle la capitale mondiale du droit. Elle abrite le siège de nombreuses organisations internationales à caractère juridique :

Défense[modifier | modifier le code]

Tom Middendorp, chef d'État-Major des armées néerlandaises depuis 2012.

Les Forces armées néerlandaises sont composées de :

L'ensemble des forces armées employait environ 51 000 personnes en 2009. Il s'agit d'une force volontaire, le service militaire ayant été suspendu (mais pas aboli). L'armée néerlandaise est aussi composée d'une force de gendarmerie, la maréchaussée royale. Les Pays-Bas ont dépensé environ 1,17 % de leur PIB en 2014 à l'entretien de leur défense, soit une dotation de 7 602 033 000 €. Le pays dispose de missiles nucléaires américains dans le cadre du plan de partage de l'OTAN.

Selon l'article no 97 de la Constitution, elles ont pour rôle de « défendre le Royaume des Pays-Bas et de défendre ses intérêts dans le monde » et de « protéger et promouvoir la primauté du droit international ». Le pays est actuellement engagé dans la MINUSMA et la coalition internationale en Irak et en Syrie.

Société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Démographie des Pays-Bas.
Des Néerlandais fêtant le koninginnedag (fête de la Reine), fête nationale, à Amsterdam.

Au premier janvier 2016, les Pays-Bas comptaient 16 979 120 habitants, contre 16 305 526 habitants en 2005. La population est en constante augmentation, de manière modeste (0,4% par an en moyenne), et cela essentiellement grâce à l'immigration. Avec plus de quatre cents habitants par kilomètre carré, les Pays-Bas font partie des pays les plus densément peuplés d'Europe. La population du pays devrait continuer à augmenter jusqu'en 2060 au moins[20].

Outre cela, les Pays-Bas ont l'un des taux de criminalité les plus faibles au monde. D'ici à 2020, l'État prévoit de fermer 9 prisons faute d'occupants des cellules[21].

Langues[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Langues aux Pays-Bas.

Le néerlandais est la langue utilisée par les services publics et la majorité des habitants pour communiquer entre eux. Cependant, aucun texte législatif ne définit la langue officielle des Pays-Bas. Ainsi, l'utilisation d'autres dialectes provinciaux proches de la langue commune est également admise. L'anglais est compris et parlé par une grande majorité des Néerlandais.

Religion[modifier | modifier le code]

Selon les statistiques néerlandaises basées sur une étude effectuée en 2005[22], 42 % des Néerlandais (pratiquant ou non pleinement leur religion) se déclaraient sans religion, 29 % catholiques, 19 % protestants, 5 % musulmans et 5 % d'une autre religion.

La communauté islamique regroupe officiellement environ 4,9 % des Néerlandais, contre 9,5 % pour l'Église protestante dans les Pays-Bas. La communauté juive néerlandaise ne compte plus que 30 000 membres de nos jours, bien qu'ayant été importante dans le passé.

Éducation[modifier | modifier le code]

Vue de la bibliothèque des collections spéciales et du musée archéologique Allard Pierson de l'université d'Amsterdam.
Vue intérieure du campus étudiant à Wageningue.

Le système éducatif néerlandais[23] est plus libre[24] que celui de ses grands voisins européens, tels que la France ou le Royaume-Uni. Il est également particulièrement performant, parfois qualifié de meilleur d'Europe avec ceux des pays scandinaves[25]. L'anglais est appris dès l'élémentaire, suivi par l'allemand ou le français, dès le collège. Pour un élève néerlandais qui a fini l'école primaire, il devra choisir entre trois types de collèges, durant chacun de quatre à six ans, et valorisant chacun certaines matières telles que les sciences ou les langues vivantes. En école élémentaire, les enfants travaillent cinq matinées par semaine avec le même enseignant et finissent l'école quotidiennement entre 14 et 15 heures. Dès le secondaire, le système se rapproche du système français, avec cinq jours à plein temps et différents professeurs. Le lycée n'existant pas aux Pays-Bas (une année de plus en élémentaire et un ou deux ans en plus au collège par rapport à la France), les élèves continuent alors vers les universités.

Le pays possède beaucoup d'universités réputées. Parmi les 100 meilleures universités au niveau mondial (classement établi par l'université de Shanghai), on trouve sept universités néerlandaises : l'université de Leyde, l'université de Wageningue (sciences naturelles), l'université Érasme de Rotterdam (économie), l'université de technologie de Delft, l'université d'Amsterdam et l'université de Groningue (médecine). Une grande partie des Néerlandais savent couramment parler l'anglais, cette langue étant très présente dans l'administration (communication avec les étrangers venant s'installer aux Pays-Bas), l'armée (interventions dans de multiples pays), et la police (contrôles routiers).

Médias[modifier | modifier le code]

Différents journaux néerlandais dans un kiosque.

Les grands quotidiens néerlandais les plus lus sont De Telegraaf, Algemeen Dagblad, de Volkskrant, NRC Handelsblad, et Trouw. Het Parool est moins lu mais possède un important passé historique : il fut créé pendant la Seconde Guerre mondiale comme un journal d'opposition. Aujourd'hui, il est principalement axé sur la ville et la région d'Amsterdam. Les journaux gratuits Spits et Metro Nederland distribués dans les gares et les stations de métro sont également très lus.

Dans le domaine télévisuel, il existe quatre chaînes publiques, et les principales entreprises qui fournissent la télévision commerciale sont RTL Nederland et SBS Broadcasting, qui gèrent ensemble sept stations au total. D'autres diffuseurs commerciaux qui ciblent des publics particuliers sont Nickelodeon, Comedy Central et Kindernet.

Dans le domaine de la radio, il existe également un grand nombre de stations. Le radiodiffuseur public NPO (même entreprise que pour le domaine télévisé) se compose de sept chaînes. Radio Pays-Bas internationale (RNW) est une chaîne diffusée à l'international pour les ressortissants néerlandais installés dans d'autres pays. Radio 538, Sky Radio, et Q-music sont les principaux acteurs sur le marché commercial.

Aux Pays-Bas, un grand degré de liberté de la presse prévaut sans contrôles sur les publications dans la presse ou les diffusions de radio, télévision et Internet. La loi dispose que quiconque se rend coupable d'injure, de discrimination, d'incitation à la haine sera mis en accusation si une plainte est déposée, mais toute forme de satire est autorisée et ne peut être réprimée. La loi sur les médias prévoit le pluralisme des médias dans le système de radiodiffusion publique. L'autorité compétente peut aussi fixer des limites d'âge pour l'accès à certains médias, comme dans la plupart des pays du monde. Ce système reflète également l'attachement de la population à la liberté d'expression civile : un projet de loi pour abolir la lèse-majesté est en cours d'examen au Parlement.

Sport[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Sport aux Pays-Bas.
 L'Orange Army soutient l'équipe de football néerlandaise.
L'Orange Army supporte l'équipe de football néerlandaise.
Passage cyclable à la gare centrale de Rotterdam.
La patineuse de vitesse Elma de Vries aux Jeux olympiques d'hiver de 2010, à Vancouver.

Aux Pays-Bas, le football est le sport le plus populaire. L'équipe de football nationale néerlandaise a remporté le Championnat d'Europe de football 1988 et terminé deuxième lors des Coupes du monde de 1974, 1978 et 2010. Arrivée troisième lors de la dernière édition (2014), la formation néerlandaise est très réputée dans le monde et considérée comme la meilleure équipe n'ayant jamais remporté le tournoi. Ayant développé le « football total » dans les années 1970, elle compte nombre d'anciens joueurs réputés avoir étés parmi les meilleurs de leur génération : Abe Lenstra, Johan Cruijff, Dennis Bergkamp, Patrick Kluivert, Edwin van der Sar ou encore Marco van Basten sont fréquemment cités. L'actuelle équipe, entraînée par Danny Blind, est composée entre autres de Wesley Sneijder, Arjen Robben, Vincent Janssen, Memphis Depay et Davy Klaassen. Les Oranjes jouent à l'Amsterdam ArenA, le plus grand stade du pays. Les autres sports populaires pratiqués en compétition sont le patinage et la natation.

Le hockey sur gazon est aussi très réputé aux Pays-Bas.Leur équipe : KNHB (Koningklijke Nederlandse Hockey Bond) est très forte.

Le cyclisme est ancré dans la culture néerlandaise, et est pratiqué par toutes les couches sociales régulièrement, du fait de l'absence de relief dans le pays, et de l'importance accordée à l'écologie dans la société : à la suite des nombreuses inondations, les Pays-Bas sont devenus un pays très avancé du point de vue de la politique environnementale, voulant éviter une rapide montée du niveau des océans, voire de nouvelles catastrophes. Les infrastructures propices à ce mode de transport sont évoluées (rond-points, signalisation et autoroutes pour vélos), le gouvernement prévoyant de financer un plan afin d'installer des chauffages sous les pistes urbaines pour éviter le gel l'hiver. Certaines municipalités développent sur leurs budget divers projets novateurs : des pistes faites de panneaux solaires, d'autres phosphorescentes, ou des poubelles suspendues afin que les cyclistes puissent jeter leurs déchets sans s'arrêter.

Dès la seconde moitié du XIXe siècle, les clubs et les fédérations sportives ont été formés. Une figure importante dans l'histoire du sport néerlandais est Pim Mulier, qui a mis en avant, à la fin du XIXe siècle, un grand nombre de sports jusque-là peu connus aux Pays-Bas et professionnalisés. Il a également été l'initiateur du Tour des Onze Villes, une épreuve qui attire à chaque édition de milliers de touristes étrangers, de 200 km de patinage sur glace naturelle le long des onze grandes villes frisonnes. Depuis, ce sport s'est énormément développé. La première participation des Pays-Bas aux Jeux olympiques remonte à 1900. Depuis, plus de 300 médailles olympiques ont été gagnées par des Néerlandais, dont environ 100 d'or.

La NSF (Nederlandse Sport Federatie) est l'organisation sportive de coordination des associations sportives néerlandaises et le représentant officiel du pays auprès du Comité International Olympique. Amsterdam a accueilli les Jeux olympiques d'été de 1928, et en 1980, les Jeux paralympiques ont eu lieu à Arnhem. Plus récemment, les Pays-Bas ont co-organisés avec la Belgique le Championnat d'Europe de football 2000. En outre, le pays examine une candidature pour l'organisation des Jeux olympiques d'été de 2028 à Amsterdam, 100 ans après l'organisation des Jeux de 1928.

Fêtes et jours fériés[modifier | modifier le code]

Date

Nom français

Nom local

Remarques

1er janvier Jour de l'an Nieuwjaarsdag Jour férié.
Mars / avril Vendredi saint Goede Vrijdag
Mars / avril Pâques Pasen Le lundi de Pâques est férié.
27 avril (sauf si c'est un dimanche, auquel cas la fête est avancée le 26 avril) Fête du Roi Koningsdag Jour de fête nationale férié, la date est définie en fonction de la date d'anniversaire du monarque qui règne. Depuis 2013, c'est Willem-Alexander (né un 27 avril) qui est roi des Pays-Bas. Les Néerlandais descendent dans la rue pour voir des concerts, des spectacles, et des animations organisées chaque année par les municipalités pour fêter l’événement.
4 mai Jour des morts Dodenherdenking Jour des morts de guerre. Ce jour n'est pas chômé, il y a simplement deux minutes de silence chaque année en mémoire des morts pour la Patrie.
5 mai Jour de la libération Bevrijdingsdag Commémoration de la capitulation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, après l'occupation des Pays-Bas. Ce jour est chômé tous les cinq ans.
40 jours après Pâques Ascension Hemelvaartsdag Jour férié.
7 semaines après Pâques Pentecôte Pinksteren Le lundi de Pentecôte est férié.
5 décembre Saint-Nicolas Sinterklaas, Sint-Nicolaas Sinterklaas n'est pas un jour férié, mais il est fêté la veille au soir (Pakjesavond) ; cette fête est très largement célébrée. Traditionnellement, aux Pays-Bas, on ne donne pas les cadeaux aux enfants à Noël, mais à la Saint-Nicolas[N 1].
25 et 26 décembre Noël Kerstmis Noël, fête religieuse, est férié. On fait le plus souvent un dîner en famille avec un sapin de Noël dans la maison.

Économie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Économie des Pays-Bas.

Statistiques[modifier | modifier le code]

Pour 2015, la croissance économique du pays a été de 2 % du PIB. Les Pays-Bas sont le 11e pays du monde en termes de PIB par habitant, avec 52 770 dollars annuels par tête en moyenne[26]. Le pays est en outre la 17e puissance économique mondiale.

Cependant, le temps de travail hebdomadaire moyen par habitant n'est que d'environ 30 heures, et ce pour une productivité plus forte que la moyenne européenne[27].

Principaux secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Liste d'entreprises néerlandaises.

Agriculture et agroalimentaire[modifier | modifier le code]

Une ferme néerlandaise typique.

L'agriculture est très mécanisée et emploie à peine 4 % de la population active. Les Pays-Bas sont le deuxième pays exportateur[28] de produits agricoles du monde, et le cinquième en prenant en compte tous les produits échangés. L'entreprise de distribution et de production agroalimentaire néerlandaise Unilever, quatrième mondiale dans son domaine d'activités, s'occupe souvent du transport et de l'emballage des produits exportés depuis les Pays-Bas. Elle possède également de nombreuses marques à travers le monde : Lipton, Knorr, Ben & Jerry's, Magnum entre autres. La grande activité de l'agriculture néerlandaise reste l'élevage qui occupe près de la moitié des exploitations. En nombre d'exploitations, l'horticulture et le maraîchage occupent le deuxième rang. Le pays a connu l'une des premières bulles spéculatives au monde : la tulipomanie. Les tulipes, mais plus généralement les fleurs, restent un symbole des Pays-Bas, qui en sont le premier exportateur au monde. Cependant, la plupart des fermes néerlandaises élèvent des vaches, les noires et blanches étant elles aussi un emblème du pays.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Article connexe : Liste de musées aux Pays-Bas.

Environ onze millions de touristes se rendent chaque année aux Pays-Bas, généralement dans l'une des deux provinces de la Hollande (Méridionale ou Septentrionale), le reste du pays étant moins couru. Dix milliards d'euros sont dépensés chaque année par ces visiteurs en souvenirs et autres marchandises. Le tourisme est une source importante de revenus pour le pays. Les destinations les plus appréciées sont Amsterdam, Giethoorn, Volendam, Kinderdijk, Rotterdam et La Haye. Les gens se rendant aux Pays-Bas souhaitent généralement voir des canaux, des maisons avec le pignon en façade et les célèbres moulins, s'ils ne s'y rendent pas pour des affaires (Rotterdam, Amsterdam et La Haye disposent de grands quartiers financiers, siège de nombreuses entreprises néerlandaises ou internationales). Ils sont là aussi pour goûter les bières et les fromages typiques du pays. La côte néerlandaise est visitée principalement par les habitants du pays, même s'il n'est pas impossible d'y croiser des étrangers. En sus du néerlandais, les habitants parlent également en grande majorité l'anglais, la plupart comprennent l'allemand, et se débrouillent parfois en français, ce qui rend la communication aisée. Le pays a en outre l'un des plus forts taux de musées au mètre carré au monde.

Le pays est également connu pour le tourisme de la drogue. En effet, certains étrangers se rendent aux frontières, où ils achètent du cannabis dans les coffee shops, chose que les dirigeants voudraient bien faire cesser, c'est-à-dire limiter ce droit aux néerlandais ou fermer les coffee shops se situant aux frontières[29],[30] malgré l'apport conséquent de devises que procure au pays l'existence de ce commerce. La ville de Maastricht, située à la frontière belge, teste depuis 2013 la wietpass, qui n'autorise que les habitants du pays à acheter des substances.

Chimie et raffinage[modifier | modifier le code]

Banques et assurances[modifier | modifier le code]

Article connexe : Banque des Pays-Bas.
Le Zuidas d'Amsterdam héberge notamment les sièges des banques néerlandaises ING et ABN AMRO.

Les Pays-Bas ont instauré durant leur siècle d'or de longues routes commerciales et ouvert des comptoires marchands dans différents pays. Les grandes banques néerlandaises et leurs réseaux sont héritières de ce commerce. Le gouvernement ne misant pas l'intégralité de ses ressources sur les régions capitales, le pays teste depuis 2014 une économie circulaire autour de la Randstad, avec la participation des banques néerlandaises[31].

Nouvelles technologies[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Culture des Pays-Bas.
Quelques symboles de la culture néerlandaise.

Architecture[modifier | modifier le code]

Certains bâtiments aux Pays-Bas sont vieux de plus de 1 000 ans. La plupart des administrations ont conservé leurs locaux construits au XVIIe siècle, lors du siècle d'or. Tous les centre-villes du pays sont composés à une très large majorité d'immeubles historiques. Les villes de Rotterdam et d'Eindhoven (bombardées durant la Seconde Guerre mondiale) et les communes du Flevoland (polder stabilisé au XXe siècle) ne possèdent pas d'hyper-centres historiques. Les constructions dans le pays se font principalement avec le même matériau, une brique locale, ce qui donne un aspect d'homogénéité aux banlieues et espaces ruraux du pays.

Les maisons et bureaux d'anciennes compagnies commerciales sont décorées à l'extérieur de sculptures et de reliefs, montrant la puissance du propriétaire initial à ses visiteurs. Les demeures d'Amsterdam sont souvent étroites mais profondes, avec un jardin partagé à l'arrière. Les pignons à l'avant servaient d'antan à décharger les marchandises arrivant par canal, et des nos jours aux déménagements. Le style néo-classique néerlandais suppose des maisons aux hautes vitres, collées et pas toujours droites, car s'enfonçant dans les eaux. La plupart des châteaux et complexes ayant un cachet sont classés au titre de Rijksmonument (Monument d'État).

Peinture[modifier | modifier le code]

Oliviers avec les Alpilles à l'arrière-plan, 1889, Vincent van Gogh.

La peinture néerlandaise, dite flamande durant l'époque baroque, était principalement matérialisée en les personnes d'Antoon van Dyck, Jan van Eyck, Jérôme Bosch et Pierre Paul Rubens, bien qu'ayant tous des styles différents.

Au cours du siècle d'or néerlandais, nombre de peintres atteignent la gloire historique : Rembrandt van Rijn, Johannes Vermeer et Frans Hals vont s'imposer comme les grands maîtres de l'école hollandaise du XVIIe siècle, Pieter de Hooch, Jan van Goyen, Adriaen van Ostade, Willem Claeszoon Heda, les père et fils Van de Velde, Gerrit Berckheyde, Pieter Saenredam, Jan Steen, Jacob van Ruisdael, Meindert Hobbema suivront. D'autres domaines picturaux sont également servis, par les peintres de l'école caravagesque d'Utrecht par exemple. Plus tard, le pays verra naître le peintre considéré comme le plus grand de tous les temps : Vincent van Gogh. Ses œuvres ont inspiré générations d'artistes, et ses dessins ou toiles ont été vendues à des prix records, mêlant différents styles. Le musée Van Gogh à Amsterdam possède la plupart des réalisations de l'artiste. Au XXe siècle, alors que beaucoup pensaient la peinture néerlandaise appartenir au passé, les peintres Karel Appel, Kees van Dongen, Willem de Kooning ou Piet Mondrian renouvellent le genre et proposent une nouvelle vue sur le monde. Paul Gabriël est également largement réputé aux Pays-Bas, car il a peint sur la majorité de ses toiles moulins, polders et champs de fleurs représentatifs du pays.

Sont également renommés les carreaux et la faïence de Delft, un art de coloration de la porcelaine au bleu émaillé d'autres couleurs. La plupart des grandes pièces créées par les artisans de Delft sont visibles dans les plus hauts lieux d'Europe, représentant des paysages ou des scènes historiques.

Littérature[modifier | modifier le code]

Les quatre écrivains néerlandais les plus connus sont sans doute Harry Mulisch, Willem Frederik Hermans, Gerard Reve et Hella Haasse. La découverte du ciel par Harry Mulisch, s'il n'est pas le roman le plus connu, il est par vote, reconnu comme le meilleur roman néerlandais de tout temps. Le philosophe Baruch Spinoza est en outre considéré comme un grand penseur, influent sur ses contemporains, tout comme le poète Hendrik Marsman.

Musique[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Musique néerlandaise.
Le festival Sensation, à Amsterdam, en 2007.

Les Pays-Bas ont un riche passé de musique classique, la langue néerlandaise ayant été fédératrice dans les arts. Bien que situé près de la Scandinavie, le royaume néerlandais a connu un destin différent concernant sa musique traditionnelle, influencée par l'Allemagne, plus proche.

Au XXe siècle, la nederpop était le courant musical principal dans le pays même si d'autres styles étaient écoutés. Parmi de nombreux genres musicaux actuels, les Pays-Bas sont le berceau d'une musique électronique connue sous les termes de hardcore et gabber. Le pays est hôte de plusieurs grands festivals d'envergure mondiale, à savoir le Thunderdome, le Sensation, le Mystery Land et l'Amsterdam Dance Event. Aujourd'hui, le principal mouvement musical électronique néerlandais est la Dirty Dutch House, popularisée par des artistes tels qu'Afrojack, Chuckie ou Glowinthedark. Le pays est mondialement renommé pour sa musique électronique : de nombreux artistes majeurs sont néerlandais, et parmi les plus connus se trouvent Angerfist, Tiësto, Hardwell, Armin van Buuren, Vicetone, Showtek, Blasterjaxx, Nicky Romero, Don Diablo, Oliver Heldens ou encore Martin Garrix.

Cinéma[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cinéma néerlandais.

Le plus important festival de cinéma aux Pays-Bas est le Festival international du film de Rotterdam (IFFR), mais le Festival du cinéma néerlandais est celui le plus suivi dans le pays. Le festival international, l'un des plus populaires en Europe ne juge que les deux premiers longs métrages d'un auteur. Un autre festival d'importance internationale est le Festival international du film documentaire d'Amsterdam (IDFA). Il est considéré comme le plus important festival de films documentaires au monde.

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Cuisine néerlandaise.

Le petit déjeuner et le déjeuner néerlandais sont des repas à base de tranches de pain à tartiner avec du fromage, des tranches de viande froide, ou des gourmandises telles que la confiture, le rinse appelstroop (sirop de pomme tartiné), le pindakaas (beurre d'arachide tartiné), le hagelslag et vlokken (vermicelles au chocolat tartinées).

Pour le dîner, le plat principal est habituellement composé d'une source de protéines (viande, ou poisson), d'un féculent (pommes de terre, riz ou pâtes) et d'un ou plusieurs légumes verts. Le stamppot, une purée de légumes et de pommes de terre, accompagnée de viande, est une spécialité d'hiver. Il en est de même des frites, accompagnées d'une sauce mayonnaise, quoique plus souvent consommées en été. De nombreuses brasseries servent des frites, en plus des croquettes locales, des fricandelles aux différentes sauces, des soufflés au fromage et d'autres apéritifs chauds. Dans ces lieux, mais aussi dans les gares, il existe des distributeurs automatiques de petits repas chauds.

Le pays produit de nombreux fromages, tels le gouda, le leidse kaas (une forme de komijnekaas, fromage au cumin), l'edam ou encore le hollandse gatenkaas (dont le Leerdammer).

Beaucoup de spécialités néerlandaises sont méconnues internationalement. Assez célèbres sont les maatjes qui consistent en une dégustation de harengs marinés que l'on tient par la queue avant de les avaler. Les moules et frites sont un plat typiquement néerlandais et belge, la plupart des moules vendues en Belgique venant de Zélande. Les poissons comme la sole ou le haddock sont également très appréciés. Les Pays-Bas sont également un pays de bière, on y trouve l'une des sept fabriques de bières trappistes (La Trappe), les six autres se trouvant en Belgique. Les différentes bières sont Bavaria, Grolsch, Hertog Jan, Amstel, Amsterdam, Heineken, ou encore Dommelsch. Le jenever (genièvre) est un alcool typique des Pays-Bas, décliné en plusieurs parfums tel le cassis ; sur les marchés de Noël à côté des baraques servant du vin chaud, il y a aussi des baraques servant du genièvre chaud.

Les Pays-Bas ont une longue tradition de café, par exemple la marque Douwe Egberts est distribuée en Europe. Rarement bu noir, le café est soit servi avec de la crème séparée, soit une recette locale est appliquée[32]. Le thé est aussi apprécié des Néerlandais, en raison de circonstances historiques, et se déguste généralement avec le typique appelgebak (sorte de gâteau aux pommes avec de la cannelle) généralement servi avec de la crème chantilly.

Il existe de nombreuses pâtisseries dont la plus emblématique est sûrement le spéculoos, un petit biscuit croquant à la cannelle. Comme en Allemagne, la cannelle est très présente dans la pâtisserie néerlandaise, également beaucoup de petits gâteaux secs comme les bredele alsaciens. Une spécialité des Pays-Bas est la gaufrette au caramel, la stroopwafel, qui se fait partout dans le pays et que l'on peut déguster chaude sur les marchés. Les poffertjes, sortes de blinis saupoudrés de sucre glace, sont également très appréciés, tout comme les bonbons au réglisse drops.

Codes[modifier | modifier le code]

Les Pays-Bas ont pour codes :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les médias publics de la NOS produisent chaque année des mini-films diffusés tout au long du mois de novembre à la télévision pour raconter aux enfants l'arrivée du Saint-Nicolas depuis l'Espagne en bateau (avec quelques péripéties telles un oubli des cadeaux au point de départ, une perte de repérage dans le brouillard), mais son arrivée est également recrée en vrai chaque année dans une ville choisie.
  2. Il est accompagné de ses pères fouettards (zwarte pieten), qui doivent descendre dans les cheminées (ils sont traditionnellement couverts de suie, d'où leur couleur) pour déposer les cadeaux dans les maisons.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Article 32 de la loi fondamentale
  2. Gouvernement et Parlement à La Haye
  3. http://statline.cbs.nl/StatWeb/publication/?VW=T&DM=SLEN&PA=37325eng&LA=EN, CBS, consulté le 13/07/2016, datant du 7 juin 2016.
  4. Données sur le développement humain (1980-2015).
  5. .an, .bq pour les Pays-Bas caribéens, ainsi que .eu (partagé avec les autres pays de l’Union européenne).
  6. 599 pour les Pays-Bas caribéens
  7. Sur le plan administratif et politique, les Pays-Bas sont l'un des quatre territoires autonomes du Royaume des Pays-Bas avec Aruba, Saint-Martin (Royaume des Pays-Bas) et Curaçao.
  8. Permanent Mission of the Netherlands to the UN, « General Information » (consulté le 26 juin 2013)
  9. « Netherlands Guide – Interesting facts about the Netherlands », Eupedia,‎ (consulté le 29 avril 2010)
  10. Belgica Regia & Belgica Foederata, Joan Blaeu, P.C.J. van der Krogt, Ed. Taschen, 2006 (ISBN 978-3-8228-5103-6)
  11. Une explication erronée de cet abus de langage serait la fondation du royaume de Hollande en 1806 par Napoléon Ier qui succéda à la République batave. Le royaume de Hollande englobait alors une grande partie des Pays-Bas actuels et le nom Hollande désigna le pays dans son ensemble. En réalité, dès l'époque des Provinces-Unies, le terme était d'usage courant et Louis XIV combattait « les Hollandais ». Dans de nombreuses autres langues européennes et extra-européennes, le terme traduisant Hollande est le seul pour désigner l'ensemble des Pays-Bas.
  12. 26 % du pays se trouve sous le niveau de la mer et 29 % est exposé aux crues fluviales. Au total 55 % du territoire néerlandais est donc exposé au risque d'inondation. Rapport gouvernemental sur les risques d'inondation aux Pays-Bas, publié le 21 janvier 2010, consulté le 21 novembre 2016 [1]
  13. La justice condamne les Pays-Bas à agir contre le réchauffement, Le Monde, 25 juin 2015.
  14. Recours, obligation contre la politique climatique ambitieuse, actu-environnement, septembre 2015.
  15. http://ec.europa.eu/public_opinion/flash/fl_312_en.pdf
  16. Le Royaume des Pays-Bas : un royaume – quatre territoires en Europe et aux Caraïbes (site de l'ambassade des Pays-Bas en France). Voir aussi (en) New constitutional order (site du gouvernement néerlandais, consulté le 14 décembre 2016).
  17. Les Bataves furent par la suite considérés, selon des vues nationalistes, comme les ancêtres des Néerlandais, comme le montre le choix du nom de la République batave.
  18. L'allusion relevée dans le livre IV est « considérée comme apocryphe » (Christophe de Voogd, Hatier, p. 29)
  19. Belgica Regia & Belgica Foederata, Joan Blaeu, P. C. J. van der Krogt, Ed. Taschen, 2006 (ISBN 978-3-8228-5103-6);
  20. (en) Dutch population to jump to 18 million by 2060
  21. Faute de criminels, les Pays-Bas ferment des prisons, Direct Matin, consulté le 22 mars 2016.
  22. Du site web "Statistics Netherlands", cbs.nl.
  23. http://www.fit-for-europe.info/webcom/show_page_ffee.php?wc_c=29611&wc_id=1&wc_lkm=216092&PHPSESSID=878fd593374bae026f : Système éducatif néerlandais
  24. Le café pédagogique
  25. Office fédéral de la statistique Suisse (page 4).
  26. Classement PIB 2015, Journal du net, consulté le 24 juillet 2015.
  27. Aux Pays-Bas, on travaille en moyenne 30 heures par semaine, Le Monde, consulté le 4 avril 2016.
  28. « La France perd progressivement sa place de grande puissance agricole exportatrice », sur Agence momagri (consulté le 13 janvier 2016)
  29. le parlement discutant le tourisme de la drogue
  30. politique néerlandaise de restriction de drugstourisme devant la cour de justice européen
  31. The Huffington Post sur l'économie circulaire aux Pays-Bas.
  32. Les habitudes alimentaires des Néerlandais, Maison de la France.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Pays-Bas.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]