Élie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : navigation, rechercher
Ce modèle est-il pertinent ? Cliquez pour en voir d'autres.
Cet article ou cette section peut contenir un travail inédit ou des déclarations non vérifiées (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).

Vous pouvez aider en ajoutant des références. Voir la page de discussion pour plus de détails.

Page d’aide sur l’homonymie Pour l’article ayant un titre homophone, voir Hélie.
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Saint Élie, Saint-Élie et Mar Elias.
Élie
Description de cette image, également commentée ci-après

Le prophète Élie, tempera sur bois (1668),
musée national des beaux-arts de Biélorussie

אֵלִיָּהו

Naissance
Tishbé
Pays de résidence Royaume d'Israël
Activité principale

Compléments

Contemporain du roi d'Israël Achab, de son épouse Jézabel, de leur fils le roi Joram, des prophètes Abdias et Élisée, de Naboth

Élie (hébreu : אֵלִיָּהו ēliyahū, « Mon Dieu est YHWH » ; syriaque : īlyā ; arabe : إِلْيَاس ilyās) est un prophète majeur dans les religions abrahamiques.

Présentation[modifier | modifier le code]

Prophète d'Israël du IXe siècle av. J.-C., son ministère a lieu dans le royaume d'Israël après la mort de Salomon. Il est le prophète de YHWH (Yahweh), Dieu d'Israël, face au dieu des Cananéens, Baal, dont la reine d'Israël Jezabel s'est faite l'ardente missionnaire. Il réalise de nombreux prodiges avant de s'envoler aux cieux dans un tourbillon. Il est aussi, selon les prophètes bibliques, l'annonciateur du Messie à la fin des temps.

Il est fêté le 20 juillet par les catholiques et par les orthodoxes. Plusieurs montagnes portent son nom dont la plus connue est le mont Saint Elias en Alaska.

Origine du nom Élie[modifier | modifier le code]

Élie est un nom théophore, comme bien des noms qui figurent dans l'Ancien Testament. En hébreu, le prénom אֵלִיָּהו signifie « Mon Dieu est YHWH (Yahweh)». On a probablement choisi ce nom en raison de la mission particulière qui lui sera attribuée dans le récit biblique et qui vient en opposition avec les adorateurs du dieu Baal. Peut-être n'a-t-il pas choisi ce nom mais l'a-t-il reçu d'un père ou d'un maître. Il n'y a aucune trace dans la Bible sur l'origine de son nom.

La grotte d'Élie sur le mont Carmel[modifier | modifier le code]

Ancienne carte postale de la « grotte d’Élie » dans le Monastère Stella Maris de Haïfa avec un autel à l'intérieur

La tradition a rapporté qu'Élie aurait résidé en ermite, avec des disciples (à commencer par Élisée) dans une grotte du mont Carmel. Cette grotte est connue sous le nom de « l'école des prophètes »[1]. Par la suite, Élisée aurait poursuivi cette « tradition » et lui aussi résidé dans cette grotte comme le suggérerait le passage du deuxième livre des Rois où la femme Sunamite part au mont Carmel chercher Élisée[A 1].

Au XVIIe siècle des carmes viennent établir sur les pentes du mont Carmel un monastère et célèbrent des offices dans la « grotte d’Élie ». Cette grotte devient successivement une mosquée et aujourd'hui une synagogue. La communauté carmélitaine établie sur le mont Carmel (à proximité de la grotte) a obtenu l'autorisation de venir célébrer certaines fêtes religieuses dans cette grotte[1].

Élie dans le judaïsme[modifier | modifier le code]

Élie dans le Livre des Rois[modifier | modifier le code]

Élie serait né en -927. Enlevé par un char céleste, il est vivant éternellement[2]. L'histoire du prophète Élie est connue par ce que les exégètes ont appelé le « Cycle d'Élie ».

Selon l'Ancien Testament, Élie était un habitant du pays de Galaad et aussi un « Tishbite »[A 2], c'est-à-dire originaire de la ville de Tishbé (en) (en arabe el istib), au nord de la rivière Yabboq dans le djebel adjloun (entre le Yarmouk et l'Arnon), un nom de même racine que le mot captivité en hébreu. La tradition l'a fait connaître comme ayant une grande foi en YHWH et lui a attribué de nombreux miracles, dont même ceux de ressusciter les morts et de faire descendre le feu du ciel.

Dans le Premier livre des Rois, Élie apparaît dans l'histoire pour avertir Achab, le roi d'Israël, de la survenue d'une sécheresse causée parce qu'il empêche la pluie de tomber. « Élie, le Thischbite, l'un des habitants de Galaad (IXe siècle av. J.-C.) dit à Achab : “L'Éternel est Vivant, le Dieu d'Israël, dont je suis le serviteur ! Il n'y aura ces années-ci ni rosée, ni pluie, sinon à ma parole”[A 2]. »

Élie dans le désert (icône de l'école de Iaroslavl, fin XVe siècle), musée d'art de Iaroslavl

Il part ensuite faire une retraite près d'un torrent affluent du Jourdain. Il boit l'eau du torrent et est ravitaillé en nourriture par des corbeaux. Au bout d'un certain temps le torrent se tarit[A 3], puis Élie part vers Sidon où une veuve de la ville de Sarepta le reçoit et le nourrit. Un miracle a alors lieu, car les maigres provisions de la veuve ne s'épuisent pas jusqu'au retour de la pluie[A 4]. Le fils de la veuve tombe malade et meurt, puis ressuscite sur une prière d'Élie[A 5].

La sécheresse annoncée par Élie devait durer plus de trois ans[A 6]. La troisième année de sécheresse, Dieu renvoie Élie auprès du roi Achab. Élie rencontre un serviteur du roi nommé Abdias et lui demande de l'annoncer. Abdias craint que cette annonce provoque son exécution si Élie disparaît à nouveau, et plaide en évoquant son passé, où il a protégé des prophètes de Dieu que la reine Jézabel voulait faire tuer. Élie lui assure qu'il se montrera à Achab et malgré ses craintes, Abdias prévient le roi qui vient à la rencontre d'Élie[A 7].

Élie réprimande le roi pour avoir sacrifié au dieu Baal et laissé son épouse Jézabel dîner avec quatre cents prophètes d'Astarté. Le roi convoque le peuple et tous les prophètes sur le mont Carmel. Élie est seul face à quatre cent cinquante prophètes de Baal. Chaque camp choisit des taureaux pour en faire offrande à son dieu, mais sans y mettre le feu. Les prêtres de Baal s'agitent mais en vain, le feu ne vient pas consumer leurs offrandes. Élie fait un autel et place les offrandes qu'il fait arroser d'eau par trois fois. Il fait alors une prière et le feu s'abat sur l'autel. Alors Élie donne l'ordre de se saisir des prêtres de Baal et il les égorge. Élie dit à Achab de retourner en char à Jizreel avant que la pluie ne l'arrête, la pluie se met à tomber, tandis qu'Élie devance Achab en courant[A 8].

Informée par Achab, Jézabel menace Élie de lui faire subir le même sort qu'il a fait subir aux prêtres de Baal. Élie s'enfuit vers Beer-Sheva dans le royaume de Juda pour s'y réfugier. Élie, complètement découragé par ce qui lui arrive et souhaitant mourir, s'endort au pied d'un genêt. Un ange le réveille et lui offre à manger, il mange et se rendort. L'ange revient et Élie peut marcher ainsi pendant quarante jours. Arrivé à la caverne du mont Horeb, Élie s'y réfugie. Par la suite, l'auteur biblique décrit des phénomènes atmosphériques, mais Dieu ne se trouve que dans le dernier, "un doux murmure". Dieu lui demande : « Que fais-tu ici Élie ? ». Dieu donne l'ordre à Élie d'aller à Damas pour oindre Hazaël comme roi sur Aram, oindre Jéhu comme roi d'Israël et oindre Élisée pour en faire son successeur[A 9].

Environ six ans plus tard, il met en garde Achab et Jézabel d'un risque de mort violente après que Jézabel a manœuvré pour s'accaparer la vigne d'un certain Naboth dont elle provoqua la mort par lapidation en le livrant à la foule[A 10]. Achab, roi d'Israël, et Josaphat, roi de Juda, s'allient pour faire la guerre contre Aram. Au cours d'un combat, Achab est tué. Son fils Achazia lui succède et commet les mêmes fautes aux yeux d'Élie[A 11].

En effet, Achazia, qui tombe du balcon de ses appartements, veut consulter l'oracle de Baal sur sa guérison. Élie va à la rencontre des messagers du roi pour leur annoncer la mort prochaine du roi parce qu'il a préféré Baal au Dieu d'Israël[A 12]. Par la volonté de Dieu, Élie brûle cent hommes d'Achazia venus le capturer, puis se laisse emmener pour réitérer sa funeste prédiction devant le roi. Celui-ci meurt peu après, et son fils Joram lui succède.

Ascension du prophète Élie remettant son manteau à son disciple Elisée (face droite du sarcophage dit de « la Remise de la Loi », musée du Louvre).

Alors qu'il est en compagnie d'Élisée, Élie est enlevé au ciel dans un tourbillon. Après sa disparition, Élisée lui succède[A 13].

Ce récit sur l'enlèvement d'Élie au ciel a inspiré la construction de certains scénarios eschatologiques sur son retour miraculeux sur Terre. D'après le Livre de Malachie, Élie reviendra avant le jugement dernier : « Voici, je vous enverrai Élie, le prophète, avant que le jour de l'Éternel arrive[A 14]. » La tradition juive attend donc le retour d'Élie[A 15]. Il reste l'invité lors de la fête juive de la Pâque, où une porte ouverte et un siège inoccupé l'attendent toujours.

Le Siracide, un livre deutérocanonique, mentionne Élie parmi les grands personnages de l'histoire d'Israël et rappelle ses hauts faits[A 16]. Le texte suggère qu'il y a une vie après la mort pour les croyants : "heureux ceux qui te verront, heureux ceux qui se sont endormis dans l'amour du Seigneur, car nous aussi nous posséderons la vraie vie"[A 17].

Autres mentions d'un « Élie » dans l'Ancien Testament[modifier | modifier le code]

Dans d'autres livres du Premier Testament, il y a d'autres personnages nommés Élie. Il s'agit peut-être du même personnage, mais cela suscite quelques problèmes de chronologie.

Dans le Deuxième livre des Chroniques[A 18], un certain « Élie » met en garde le roi de Juda, Joram. Si c'est le même personnage, cela signifie qu'il est passé d'un royaume à l'autre et qu'il est mort plus tard que ne le laisse entendre le Deuxième livre des Rois.

Ceci s'explique par le fait que le livre des chroniques est en quelque sorte une récapitulation de l'histoire, en particulier de l'alliance davidique et sur le culte rendu au temple.

Le nom Élie est aussi porté par un sacrificateur du temps d'Esdras[A 19].

Élie selon les Samaritains[modifier | modifier le code]

Les Samaritains sont une population israélite ayant vécu en Israël et, plus précisément, en Samarie. Pour eux, c'est le mont Garizim et non Jérusalem qui est le principal lieu saint de la religion hébraïque. Selon la deuxième de leurs sept chroniques, « c'est Élie qui causa le schisme en établissant à Silo (Shiloa'h) un sanctuaire dans le but de remplacer le sanctuaire du mont Garizim[3] ».

Élie dans le christianisme[modifier | modifier le code]

Mentions d'Élie dans le Nouveau Testament[modifier | modifier le code]

Élie est le prophète le plus fréquemment cité dans le Nouveau Testament. Dans l'Évangile selon Jean, les pharisiens demandent à Jean le Baptiste ceci : « Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ ni Élie, ni le prophète[B 1] ? »

Élie est encore cité dans l'Évangile selon Luc[B 2]. Jean-Baptiste et Élie sont comparés pour leur costume fait de peaux de bêtes[A 20]. L'ange Gabriel affirme, avant la naissance de Jean-Baptiste, qu'il aura l'esprit et la puissance d'Élie[B 3]. Dans les trois évangiles synoptiques[B 4], on trouve une manifestation d'Élie en compagnie de Moïse et Jésus dans l'épisode dit de la « transfiguration » : « Et pendant qu'il (Jésus) priait l'aspect de son visage changea, et son vêtement, d'une éclatante blancheur. Et voici que deux hommes s'entretenaient avec lui : c'étaient Moïse et Élie qui, apparus en gloire, parlaient de son départ, qu'il allait accomplir à Jérusalem[B 5]. »

Dans les épîtres, Élie est également mentionné comme modèle d'inspiration pour la prière. L'apôtre Paul dit ceci d'Élie : « Ne savez-vous pas ce que l'écriture rapporte d'Élie, comment il adresse à Dieu cette plainte contre Israël[B 6] ? » L'épître de Jacques fait aussi référence à Élie pour parler du pouvoir de la prière: « Élie était un homme de la même nature que nous, il pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit[B 7]. »

Les évangiles soulèvent la difficile question de l'identité Jean le Baptiste Élie; affirmée par Jésus[4]« Et lui, si vous voulez bien le comprendre, il est cet Élie qui doit venir[B 8] », cette identité est déniée par Jean le Baptiste « Qu'es-tu donc? Lui demandèrent-ils. Es-tu Élie? Il dit: Je ne le suis pas[B 9] ». Un érudit juif, Menahem Macina, a traité de cette contradiction apparente[5].

Dans la chrétienté orthodoxe[modifier | modifier le code]

Célébration liturgique[modifier | modifier le code]

Dans l'ordre du Carmel, dont Élie est le « père spirituel », la fête de saint Élie le 20 juillet a rang de fête[6] (fête obligatoire), donnant lieu à l'indulgence plénière[7], alors que dans le reste de l'Église catholique cette fête est optionnelle (non inscrite, laissée à la liberté des fidèles)[8].

Élie dans l'islam[modifier | modifier le code]

Élie est cité dans deux passages du Coran :

« De même, Zacharie, Jean-Baptiste, Jésus et Élie, tous étant du nombre des gens de bien »

— Le Coran, « Le Bétail », VI, 85, (ar) الأنعام.

« Élie était, certes, du nombre des Messagers. Quand il dit à son peuple: “Ne craignez-vous pas Allah ?”. Invoquerez-vous Baal et délaisserez-vous le Meilleur des créateurs, Allah, votre Seigneur et le Seigneur de vos plus anciens ancêtres ?. Ils le traitèrent de menteur. Et bien, ils seront emmenées (au Châtiment). Exception faite des serviteurs élus d’Allah. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité: “Paix sur Élie et ses adeptes”. Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants, car il était du nombre de Nos serviteurs croyants »

— Le Coran, « Les Rangs », XXXVII, 123-132, (ar) الصافات.

Selon la tradition rapportée par Tabari, il appela les Israélites à l'abandon de l'adoration de l'idole qu'ils appelaient Baal : « Quelques-uns disent que Baal était le nom d'une femme, belle de visage, que les Israélites adoraient[9] ». Le roi croit en Élie mais le peuple ne le suit pas. Le roi devient apostat et Élie demande à Dieu de retenir la pluie pour les châtier. Cela provoque une famine dans la région. Au cours de cette famine, Élie rencontre Élisée qu'il guérit de sa paralysie. Après trois ans de famine, le roi et le peuple admettent le message d'Élie et la pluie revient mais peu après tous renient leur foi. Élie demande à Dieu de le retirer d'au milieu de ces apostats, il est exaucé. Dieu lui donne le paradis pour demeure et Élisée devient son successeur[10].

Élie fut envoyé aux gens de Baalbek, à l'ouest de Damas. Abû Ya'qûb El-Adra'î a rapporté, d'après Yazîd Ibn 'Abdessamed, que Hichâm Ibn 'ammâr a dit: "J'ai entendu quelqu'un rapporter avoir entendu Ka'b El-Ahbâr: "Elie s'est caché du roi de son peuple dans une grotte; il y resta dix ans jusqu'à ce qu'Allah extermina ce roi et qu'un autre prit sa place. Il sortit alors de son refuge et alla trouver ce nouveau roi à qui il exposa le message d'Allah. Ce roi crut en son message, ainsi que tous ses sujets, sauf dix mille d'entre eux. Il ordonna alors qu'ils soient tous mis à mort."

Ibn Abî Eddunya a dit: "Abû Mohammed El-Quasim Ibn Hichâm nous a rapporté, d'après 'Umar Ibn Sa'id Eddimchkî, d'après Sa'id Ibn 'Abdelazîz, d'après certains maîtres de Damas, ce qui suit: "Lorsque Élie s'est enfui, par peur de son peuple, il s'est réfugié dans une grotte située sur une montagne pendant une vingtaine ou une quarantaine de nuit. Sa nourriture lui parvenait par l'intermédiaire de corbeaux".

Lieu et époque présumés de sa mission prophétique[modifier | modifier le code]

Les commentaires du Coran et les savants musulmans s'accordent pour considérer que le prophète Élie avait été envoyé par Dieu aux Hébreux qui vivaient dans la région du Cham (regroupant la Syrie actuelle ainsi qu'une petite partie du Liban et tout le territoire actuel de la Jordanie et de la Palestine). Ils croient qu'Élie habitait dans la célèbre cité de Baalbek (ba'lbakka en arabe) située dans l'est de l'actuel Liban, près de la frontière syrienne. Selon eux, il aurait vécu au IXe siècle av. J.-C..

Élie dans les arts[modifier | modifier le code]

Élie et la pauvre veuve de Serepta, Bernardo Strozzi (c 1640-44)
  • Élie est le sujet de l'oratorio de Felix Mendelssohn : Elias (1846).
  • L'épisode du Songe d'Élie a été traité par les peintres et les sculpteurs (Philippe de Champaigne, Le Mans, musée de Tessé)
  • L'enlèvement d'Élie aux cieux est un thème de tableaux et d'icônes.
  • La « Transfiguration » est un thème de peintures et d'icônes.
  • Le livre d'Éli est un film sorti en 2010 incluant Denzel Washington.
  • Élie est un des personnages de la série Xéna, La Guerrière qui annonce l’avènement du dieu de l'amour et l'arrivée de l'enfant qui provoquera le Crépuscule des anciens dieux antiques.
  • Élie est le personnage principal de "la cinquième montagne" de Paulo Coelho. L'auteur s'inspire de l'histoire d'Elie décrite dans l'Ancien Testament pour construire une œuvre par ailleurs fictive.
  • La vie d'Elie a fait l'objet d'un récit poétique de Jean Grosjean.
  • Eli est le prénom du vampire joué par Lina Leandersson dans le film suédois Morse (film) (Laisse-moi entrer) réalisé par Tomas Alfredson
  • Elie est le prénom d'un des personnages du roman de Herman Melville, Moby Dick (1851). Il est présenté sous le jour d'un illuminé, ancien matelot du capitaine Achab, qui ne cesse de prophétiser de manière confuse.

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références de la Bible hébraïque[modifier | modifier le code]

Textes issus de la Torah ou Ancien Testament

Références de la Bible chrétienne[modifier | modifier le code]

Textes issus du Nouveau Testament

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b La grotte d'Élie - École des Prophètes sur le site du Carmel d'Haifa
  2. Histoire Mondiale Syncronoptique, A.Peters, Édition Académique de Suisse
  3. (en) Alexander Broadie, A Samaritan Philosophy: A Study of the Hellenistic Cultural Ethos of the Memar Marqah, BRILL, , 246 p. (ISBN 9789004063129, présentation en ligne, lire en ligne), p. 1
  4. Notamment dans l 'évangile selon Saint-Mathieu : « Élie va venir pour remettre tout en place. Mais, je vous le déclare : Élie est déjà venu ; au lieu de le reconnaître, ils lui ont fait tout ce qu’ils ont voulu. Le Fils de l’homme, lui aussi, va souffrir par eux. » Alors les disciples comprirent qu’il leur parlait de Jean le Baptiste.
  5. « Jean le Baptiste était-il Élie ? Examen de la Tradition néotestamentaire », sur le site Riv Tsion – La cause de Sion, 12 janvier 2006.
  6. Les heures du Carmel, Lavaur, Éditions du Carmel, , 347 p. (ISBN 2-84713-042-X), p111
  7. Calendrier liturgique à l'usage des communautés carmélitaines, Créteil, Carmel sainte Thérèse, , 24 p., p14
  8. Prière du Temps présent, Paris, du Cerf, , 1590 p. (ISBN 2-204-04853-4), p1261
  9. Tabari, op. cit., vol. I, « De la création à David / Histoire du prophète Élie », p. 339
  10. Tabari, op. cit., vol. I, « De la création à David / Histoire du prophète Élie », p. 339-341

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Éliane Ketterer, Éliane Poirot, « Les figures d'Élie le prophète », Cahier Évangile, no Supplément #100,‎
  • Nathalie Lacasse, « Élie, le prophète qui voulait mourir », Revue Scriptura, Montréal, vol. 9/1,‎
  • Louis Massignon, Opera Minora, vol. I, « Élie et son rôle transhistorique », p. 107-125
  • Tabari (trad. du persan par Hermann Zotenberg), La Chronique. Histoire des prophètes et des rois, vol. I, Actes Sud / Sindbad, coll. « Thésaurus », (ISBN 9782742733170)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]