Projet

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But : Définir ce qu'est un projet, la différence avec un programme, et élaborer quelques exemples



Sommaire

Un "projet" n'est pas un "programme"

Le projet

Le projet prend la forme d'un court texte (1-2 pages, résumable en quelques lignes, puis quelques mots), qui exprime les buts d'une organisation sur le long terme, et le chemin qu'elle compte emprunter pour les atteindre (sa stratégie et sa méthode). Tout lecteur doit pouvoir se projeter facilement et concrètement dans l’avenir ainsi tracé.

Les buts doivent être :

  • clairs : énoncés en termes simples, précis (non ambigus), à travers des phrases courtes ;
  • concrets  : ils sont formulés sous forme de choix d'avenir auxquels on doit pouvoir y répondre par "oui" ou "non ;
  • orientés sur le long terme : ils ne sont pas des propositions concrètes, mais tracent de grandes orientations ;
  • motivées : ils sont justifiées ;
  • hiérarchisées : ils doivent apparaître selon un ordre de priorité établi.

Ex : "Il faut réduire la dette" est un exemple de finalité mal définie, "développement durable passe par la réduction de la dette" est correct (on peut y répondre par "oui" ou "non" suivant si l'on partage ou pas ce choix, la réduction de la dette est motivée dans le contexte d'un choix de développement durable, et donc hiérarchisé, car venant après à celui-ci.

Le projet permet de fixer un cap clair à l'organisation, et fourni la référence nécessaire pour aboutir à une production cohérence de proposition. C'est une référence autour de laquelle tous les membres de l'organisation doivent pouvoir se retrouver et s'identifier

Le programme

Les «programmes» déclinent des propositions précises, qui s'appuient sur les buts définis par le projet, et en constitue la «mise en acte».

Des mesures-clés du programme peuvent alors servir à illustrer le projet. Mais inversement, il est parfois possible d'extraire un projet sous-jacent d'un programme. Le programme a beaucoup moins d’importance. Il est plus détaillé et complexe, plus difficile à lire, orienté sur le court terme et donc vite caduc. Le paradoxe est qu'il est nécessaire d'avoir un programme pour paraitre crédible, mais que peu font l’effort d’aller les lire.

Nécessité d'un projet

Le projet est essentiel pour une entité nouvelle ou récente comme le MoDem. Il peut permettre à nos concitoyens de surmonter un vote d’habitude acquis à des camps bien tracé de longue date, et associés à des marqueurs idéologiques clairs (gauche, droite, écolos…). Nos concurrents ont ainsi intérêt de se contenter d’un beau programme plein de formulations creuses sur tous les sujets possibles et imaginables, de sorte de ne fâcher personne, et afin de conserver un électorat déjà fidélisé. En revanche, les démocrates doivent au contraire avoir la démarche inverse de définir et porter de vrais "projets", afin de trouver leur "public".

Enfin, si les mesures-clé du programme peuvent être distillés au fur et à mesure de la campagne, le projet doit lui être diffusé le plus tôt possible afin d'imprégner les esprits (on peut copier des propositions concrètes et les dévoyer, mais pas un projet à moins de changer d'objectif)..

Illustrations : quelques projets nationaux

  • UMP : “Renforcer les riches et les puissants, en passant des lois servant leurs intérêts, et en organisant une vente à la découpe des biens publics à des intérêts privés. Réaliser quelques économies en affaiblissant les services publics. On s'appuiera sur des réseaux mêlant étroitement pouvoirs économique, politique et médiatique. On dissimulera cette action, ainsi que le fait de ne traiter sérieusement aucun autre problème de fond, par une gesticulation permanente, l’utilisation de bouc émissaires, et de mécanismes de peurs collectives.”
  • Ecologistes : “Sauvez la planète en construisant un nouveau modèle de développement reposant sur une étroite symbiose entre économie et écologie, afin de pouvoir répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations à venir. Cela passe par le développement de nouvelles ressources énergétiques, des économies d'énergie, une relocalisation de l'économie pour équilibrer la globalisation, un changement de comportements vers un forme de frugalité.”
  • PS : "Conserver ses mandats locaux à défaut d'avoir une vision pour l'avenir."
Rem : à chaque fois, les "projets" ci-dessus décrivent le plus clairement possible des finalités, et les moyens (grandes lignes d'action) que l'on choisit pour aller vers ces finalités.


Développement de nos projets, à vous de jouer : améliorez !

Projet démocrate national

Version qques lignes

Nous voulons construire une société plus humaine : privilégiant le vivre ensemble à l'avoir, plus juste : conciliant ambitions individuelles et justice sociale, et durable : conjuguant efficacité économique et frugalité, plus démocratique : limitation, à travers la loi, de la concentration des pouvoirs politiques, économiques, médiatiques dans les mains de quelques uns. Cela passe par la maîtrise de notre développement, le passage à un mode de vie économe en ressources (à la fois en changeant les comportements et en favorisant pour cela la recherche de technologies plus propres), et la réduction de notre dette publique. La gravité et la complexité de ces problèmes nécessitent un large rassemblement par delà les clivages partisans, qui compte-tenu du mode de scrutin ne peut être obtenu que par une victoire à la présidentielle.

Projets démocrates régionaux

Ile de France

Version "quelques mots"

Vivre et travailler en Ile-de-France

Version "quelques lignes"

Nous voulons créer une Ile-de-France plus humaine, où tous seraient heureux de vivre et travailler. Heureux de vivre passe par un développement solidaire et à hauteur d'homme du logement sur toute la région, le développement et la protection d'espaces naturels à tous niveaux. Heureux d'y travailler passe par une nouvelle stratégie économique réalisant la conjonction entre mobilisation de nos moyens de formation, aide aux demandeurs d'emplois et à la création d'entreprise, afin de proposer une palette d'emplois diversifiés. Tous heureux veut dire services publics égaux sur tout le territoire, donc répartition égale des ressources, et par conséquent abandon des projets de concentration tel que le "grand Paris". Enfin, cela passe par le développement de rues, routes, transports agréables à vivres et adaptés. Notre méthode : s'appuyer sur un dialogue permanent avec nos concitoyens, afin de construire ce "mieux-vivre" ensemble.

Version "1 page"

Une Ile-de-France démocrate, c’est une région où l’on serait heureux de vivre. Qui donnerait envie de s’y installer, aux entrepreneurs ou aux artistes du monde entier, et qui donnerait à ses habitants envie d’y rester. Une société solidaire, où le débat citoyen permettrait de construire un développement durable.

Pendant cinquante ans on a prétendu savoir faire des villes nouvelles, créer des Silicon Valleys par décret, restructurer des quartiers d’un trait de plume… ça ne marche nulle part, ça n’a pas marché chez nous hier et ça ne marchera pas plus demain, quels que soient les rêves de grandeur des gouvernants et des élus sortants.

Une région, elle se développe à hauteur d’hommes et de femmes. Par une politique solidaire du logement à l’échelle de toute la Région. En aménageant les berges des rivières comme en créant des pôles de loisirs. En protégeant la nature et de la santé, que ce soit dans les campagnes, les parcs et les jardins et jusqu’aux balcons d’immeubles !

Une Ile-de-France démocrate, c’est une région où l’on serait heureux de pouvoir travailler. Qui créerait des emplois à tous les niveaux de qualification. Dont les entreprises accueilleraient et formeraient les jeunes. Où les multinationales viendraient installer leurs centres de recherche, leurs sièges pour l’Europe ou leurs départements marketing.

Depuis trente ans, l’Ile-de-France subit le départ des industries, sans avoir de stratégie de rechange. Les tours de bureaux et les recettes fiscales s’accumulent dans quelques départements privilégiés, tandis que des quartiers semblent voués au chômage et que des villes entières se dégradent, menacées de faillite. On forme des milliers de jeunes aux « techniques de recherche d’emploi » au lieu d’employer leurs capacités.

Le Conseil Régional doit définir une nouvelle stratégie de développement économique, durable et solidaire, face aux défis du pétrole cher, de l’industrie chinoise, de la mutation continue d’internet. La Région doit mobiliser, pour ce développement durable, tous ses moyens de formation, en lycées, par l’apprentissage, par les stages, par ses aides aux demandeurs d’emploi et aux créateurs d’entreprises.

Les habitants de la région doivent avoir un service public égal ; pour cela, chaque commune doit disposer des mêmes moyens, pour financer ses écoles ou ses rues, selon le nombre de ses habitants. La Région doit obtenir que le gouvernement actuel renonce à ses projets qui, pour le Grand Paris comme pour la taxe professionnelle, concentreraient tous les moyens sur quelques pôles qui ont déjà tout.

Pour vivre et travailler en Ile-de-France, il faut pouvoir aller de chez soi à son travail. Les heures de transports en commun ou de bouchon fatiguent et découragent beaucoup de Franciliens. Il sera possible, demain, de trouver du travail plus près de chez soi, si le développement économique est plus équilibré et réparti sur le territoire, si le logement social est rénové et programmé par une autorité régionale et non plus par les seuls moyens des communes.

Mais dans une région aussi grande, où des millions d’emplois resteront au centre de l’agglomération, il faut aussi développer les transports. Desservir par des tramways les nouveaux pôles d’emplois. Remettre en service les voies ferrées de grande ceinture. Il faut rendre les routes accueillantes aux vélos et aux piétons, arrêter leur transformation en parcours d’obstacles pour les voitures ! Les rues, les routes et les voies ferrées sont notre paysage quotidien. Rendons-le, lui aussi, beau et agréable à vivre !

Région ... (à compléter)