Rugby. Labit reste confiant pour l’avenir de Machenaud chez les Bleus

    A un mois du premier match du XV de France lors de la tournée de novembre, l’entraîneur du Racing se veut rassurant sur la situation de son demi de mêlée.

    Stade Yves-du-Manoir (Colombes), le 17 septembre. Maxime Machenaud connaît des difficultés à retrouver le bon rythme depuis le début de saison.
    Stade Yves-du-Manoir (Colombes), le 17 septembre. Maxime Machenaud connaît des difficultés à retrouver le bon rythme depuis le début de saison. LP/ARNAUD JOURNOIS

      Jeff Dubois et Yannick Bru, les adjoints de Guy Novès, étaient ce mardi midi au Plessis-Robinson, le centre d'entraînement du Racing 92. Ils ont rencontré le duo d'entraîneur Laurent Labit et Laurent Travers. Parmi les nombreux sujets de discussion : la situation de Maxime Machenaud.

      Présent dans la liste des 45 internationaux, le demi de mêlée a connu un début de saison compliqué. Il n'est pas le seul international dans ce cas. Mais, à son poste, la concurrence s'est accrue.

      En interne tout d'abord où Teddy Iribaren, arrivé de Brive, s'est rapidement intégré et imposé. En outre, les multiples forfaits au poste de demi d'ouverture (Carter, Tales, Dambielle, Pourteau) ont conduit Machenaud à évoluer comme numéro 10.

      D'abord en cours de jeu contre Lyon, puis comme titulaire à La Rochelle. Dans le même temps, Serin (UBB), Dupont (Toulouse), Lesgourgues (UBB) ou Couilloud (Lyon) ont affiché une meilleure dynamique.

      Labit : « C'est un compétiteur mais c'est surtout un grand professionnel »

      La place en équipe de France de Maxime Machenaud serait-elle du coup menacée ? « Je ne crois pas, confie Laurent Labit. Parce que, déjà, il va être amené à rejouer à la mêlée. Avec Pat Lambie qui est là, je ne devrais plus avoir de soucis à l'ouverture. Après, on en a discuté, il le sait, la préparation de l'équipe de France lui a permis de bien travailler mais l'a mis à côté de l'équipe, il a fallu qu'il entre dans le truc. Il a aussi vu le début de saison de Teddy Iribaren. Maintenant, il va revenir, retrouver sa place. Non seulement c'est un compétiteur mais c'est surtout un grand professionnel. Je n'ai aucune inquiétude sur sa capacité à être bon et à conserver, pour le mois de novembre, sa place pour l'équipe de France. »

      Les talents émergents ne peuvent-ils pas le pousser hors de la prochaine liste de Guy Novès ? « La concurrence est là, admet Labit. Déjà en club. Mais, à Bordeaux, on voit que c'est un peu pareil entre Lesgourgues et Serin. Après, il ne faut pas oublier que les deux premiers matchs de novembre sont contre les Blacks (NDLR : les 11 et 14) et je ne sais pas s'ils mettront des nouveaux joueurs à ce moment-là où s'ils compteront sur la continuité pour débuter. »