Saint-Malo

La deuxième ville d’Ille-et-Vilaine est, avec 46 600 habitants, le principal port de commerce de la côte nord de la Bretagne. Depuis plusieurs années, la ville perd des habitants (elle en comptait plus de 50 000 en 1999). Plusieurs projets urbains d’importance sont en cours, notamment le quartier de la gare, et vont contribuer à changer la physionomie de la ville.
Des événements d’ampleur nationale
La ville est en outre célèbre pour trois festivals à la résonance nationale : Quai des Bulles, en octobre, célèbre la bande dessinée ; Etonnants voyageurs au printemps, un festival de littérature ; enfin la Route du rock, été comme hiver, attire des dizaines de milliers de festivaliers (de plus en plus originaires de Grande-Bretagne).
La Route du Rhum, course de voiliers transatlantique en solitaire, a lieu tous les quatre ans et est également très associée à la ville de Saint-Malo.
Politiquement, Saint-Malo penche clairement à droite. Son maire UDF puis UMP de 1989 à 2014, René Couanau, a dû céder son siège, battu par son ancien adjoint Claude Renoult (divers-droite). Lors des élections présidentielles, Saint-Malo reflète plus fidèlement les tendances nationales : les résultats de 2007 et 2012 dans les urnes de la ville étaient très proches des scores nationaux.
Une histoire singulière
Fait historique notable, Le 11 mars 1590, Saint-Malo proclame son indépendance au royaume de France et devient la République de Saint-Malo. L’épisode dure quatre ans, jusqu’au 5 décembre 1594 avec la conversion au catholicisme du roi Henri IV. La ville revient alors dans le giron des rois de France.
En 1944, Saint-Malo est dévastée à 80 % par les bombes. Sa reconstruction se fait dans un style « historicisant » et non pas à l’identique : les remparts n’ayant pas été détruits, la ville est reconstruite au sein de cet espace. La cité retrouve sa silhouette traditionnelle et certains bâtiments sont reconstruits à l’identique grâce aux vieilles pierres récupérées sur place.