L’ancien Premier ministre français a affirmé qu’il resterait vivre dans la capitale catalane quoi qu’il arrive.

Manuel Valls restera à Barcelone même s’il échoue aux municipales de mai 2019, a-t-il affirmé lundi sur BFMTV et RMC, précisant avoir "récupéré (son) passeport espagnol". "Si la question c’est : est-ce que vous restez à Barcelone, la réponse est oui car c’est un choix de vie", a déclaré Valls, qui a annoncé mardi dernier son choix d’être candidat à la mairie de Barcelone l’an prochain. Arrêtera-t-il la politique s’il échoue ? "Sans doute", a-t-il répondu.

Né à Barcelone en 1962, Manuel Valls a grandi à Paris et a été naturalisé français à vingt ans, perdant sa nationalité espagnole. Il possède désormais la double nationalité. Valls, "encore député pour quelques heures", a indiqué qu’il démissionnerait de son mandat mardi ou mercredi.  "Je ne garde pas mes indemnités de parlementaire, ne ferai pas usage de la prime de retour à l’emploi pour les députés", a-t-il affirmé sur le plateau de Jean-Jacques Bourdin.

"Pas de nostalgie, mais de l’émotion"

L’ancien Premier ministre rencontrera le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, mardi et s’exprimera dans le cadre des questions au gouvernement "pour marquer sa reconnaissance", plus que dire adieu. "Adieu non, parce que j’aime ce pays, j’y reviendrai, j’ai des amis (…) Il n’y a pas de nostalgie, pas de regret, mais il y a de l’émotion", a-t-il expliqué. 

Attaqué par le député LFI Alexis Corbière sur son absentéisme à l’Assemblée et particulièrement à la tête de la mission parlementaire sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, Valls a dénoncé des "mensonges". "J’ai présidé toutes les missions, (…) je suis allé en Nouvelle-Calédonie, (…) Les Calédoniens savent que je m’occupe de ce dossier", s’est-il défendu.