La pétition de Priscillia sur le prix du carburant rassemble des milliers de signatures
Sous le feu des projecteurs depuis une semaine, la pétition de cette Seine-et-Marnaise a recueilli des milliers de signatures en quelques jours.
Le Parisien et Vous. Le nombre de signatures sur sa pétition augmente presque aussi vite que les prix des carburants à la station essence ! Priscillia Ludosky, 32 ans, une habitante de Savigny-le Temple (Seine-et-Marne), créé le buzz depuis le début de la semaine grâce à sa pétition en ligne « Pour une baisse du prix des carburants à la pompe ! » sur le site Internet Change.org.
Depuis la parution d’un premier article dans notre édition du lundi 22 octobre, le compteur de la pétition de Priscillia s’affole jour après jour, et même d’heure en heure. Le retour du Parisien - Aujourd’hui en France sur le phénomène jeudi n’a fait que confirmer l’engouement des Français pour cette initiative. Le plus étonnant est que cette vague de mobilisation intervient alors que le texte stagnait à quelques centaines de signatures depuis sa mise en ligne, en mai.
Après la pétition, le blocage
En septembre, Priscillia relaie sa lettre sur plusieurs réseaux sociaux dont des groupes Facebook. Le nombre de signatures décolle petit à petit. Le phénomène commence à être repéré par des journalistes. Notre article du 22 octobre offre un coup d’accélération décisif. Immédiatement, les signatures affluent sur Internet. De 12 000 lundi matin, la jauge a explosé à 136 000 mercredi soir puis 193 000 jeudi matin et même… 407 708… ce dimanche matin ! Les chiffres sont impressionnants. Des milliers d’automobilistes adhèrent aux arguments de Priscillia, qui enchaîne les interviews depuis lundi.
La Seine-et-Marnaise se rend ainsi à Paris presque tous les jours pour répondre aux sollicitations des radios, chaînes de télévision, journaux… Et voit sa facture de gazole s’envoler car elle effectue la plupart des trajets en voiture ! Faute d’avoir une desserte simple ou adaptée à ses horaires par les transports en commun depuis Sénart.
Quant à l’idée du blocage du 17 novembre, née dans le sillage de sa pétition, elle trouve elle aussi un écho sur la Toile. Des dizaines de blocages sont prévus dans différentes villes de France ce jour-là. Habitants, chauffeurs de VTC, dépanneurs, associations d’automobilistes, transporteurs routiers… La France entière est en train de s’emparer du sujet lancé par cette conductrice de la banlieue parisienne. Elle se dit « heureuse » d’un tel engouement mais attend toujours des réponses précises de la part du gouvernement.