Quand le lecteur-traducteur devient complice dans la manipulation de l’opinion publique: Cas de la traduction journalistique en Algérie
د. محمد كوداد
(الجزائر – ورقلة)
Résumé
Traduire est un acte conscient d’information, de communication et de compréhension mutuelle entre peuples et communautés aux codes langagiers différents. La pratique peut-être autre chose lorsqu’ une volonté délibérée de manipuler l’opinion publique de la part d’un traducteur ne se souciant nullement des règles d’éthique et de déontologie qui s’appliquent à une vraie pratique traductionnelle non entachée.
Cette pratique qu’on trouve justifiée par des considérations sociales ou même politiques comme elle peut se justifier par l’amateurisme en traduction faute d’absence d’ une formation spécialisée de base qui présuppose un minimum d’éthique et de déontologie dans la pratique de la traduction.
En Algérie, comme d’ailleurs donc, la traduction journalistique est une pratique courante et quotidienne qui transpose un flux d’information important pour le mettre à la disposition du lectorat. Elle concerne même la traduction écrite des interventions orales des politiques. Un public assoiffée à l’information se trouve parfois manipulé par un journaliste traducteur ne se souciant nullement des engagements moraux d’éthique et de déontologie traductionnelles. A travers cette modeste contribution, un état de fait reflétant une absence quasi-totale d’un engagement de partialité et de neutralité est mis en relief à travers des extraits traduits de la presse écrite.
Mots-clés: Traduction journalistique, le lecteur traducteur, opinion publique, Algérie, l’amateurisme en traduction, la presse écrite.