Quelques écrivains
français antisémites
au XXe siècle
Notes sur l’antisémitisme
historique en France
Docteur Hanania Alain AMAR
Mars 2016
En 1965, paraît un hommage à Robert Brasillach dans le numéro 11/12 des Cahiers des Amis de Robert Brasillach auxquels ont collaboréRaymond Abellio, Jean Anouilh, Marcel Arland, Marcel Aymé, Maurice Bardèche (beau-père de Brasillach), Henri Béraud, Charels Beuchat, Georges Blond, Robert Brasillach, Pierre Châtel, Henri Chevallet, Marc Chouet, René Clair, Alice Cocéa, Lucien Combelle, André Corbier, Michel Déon, Pierre Dudan, Cécile Dugas, Claude Elsen, Pierre Favre, Jean-Claude Fontanet, Ginette-Guitard-Auviste, Jacques Isorni, Claude Jamet, Marcel Jouhandeau, Jean de La Varende, Louis Le Bastard, Paul Léautaud, Marie-Madeleine Martin, Henri Massis, Thierry Maulnier, Paul Morand, Roger Nimier, Jean Paulhan, Jacques Perret, Henri Perrochon, Marius Richard, Armand Robin, Michel de Saint-Pierre, Thérèse Rovelli, Georges Simenon, Pierre-Alain Tâche, Max-Marc Thomas, Jacques Vier.
Le site Internet :
http://www.livre-rare-book.com/search/current.seam?reference=&author=&title=hommages+a+robert+brasillach&description=&keywords=&keycodes=&ISBN=&minimumPrice=0.0&maximumPrice=0.0&minimumYear=0&maximumYear=0&sorting=RELEVANCE&bookType=ALL&ageFilter=ALL¢ury=ALL&country=FR&l=fr&actionMethod=search%2Fcurrent.xhtml%3AsearchEngine.initSearch
précise ce qui suit :
« L’hommage rendu pour le vingtième anniversaire de la mort de Robert Brasillach, fusillé dans les fossés du fort de Montrouge, […] par les […] plumes de la droite française, au hasard: Marcel Aymé, Jean Brune, Thierry Maulnier Jacques Laurent, Roger Nimier, François Brigneau et bien d’autres (une centaine). Un numéro spécial des ˮCahiers des amis de Robert Brasillachˮ […].».
Robert Brasillach dirigea le journal antisémite « Je suis partout » ─ à son retour de captivité après en avoir été le rédacteur en chef dès 1937. Cette publication avait été fondée par l’éditeur Arthème Fayard en 1930. Brasillach y exprimait bien haut sa haine des Juifs, du Front populaire et de la République, après avoir été germanophobe, et vilipendé Mein Kampf (« chef d’œuvre du crétinisme excité ») et exalté le IIIe Reich par la suite sous l’Occupation.
Le frère du commandant Cousteau, Jacques-Yves Cousteau, remplaça Brasillach jugé « trop modéré » à la tête du ‘journal’ qui s’aligna alors sur ‘l’idéologie’ nazie.
Brasillach fut incarcéré à la Libération, condamné à mort et fusillé le 6 février 1945 au fort de Montrouge. Des intellectuels avaient demandé sa grâce au général de Gaulle qui la refusa (plusieurs hypothèses ont été soulevées quant à ce refus, notamment la volonté de ne pas froisser les communistes qui avaient perdu bon nombre des leurs). Des voix célèbres ont sollicité un geste de clémence, dont Jean Anouilh, Marcel Aymé, Jean-Louis Barrault, Albert Camus (déjà militant convaincu de l’abolition de la peine de mort), Paul Claudel, Jean Cocteau, Colette, Roland Dorgelès, François Mauriac, Jean Paulhan, Henri Petiot dit ‘Daniel-Rops’, Paul Valéry…
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