Publié le 30 janvier 2015 à 00h00

Conseil municipal. « Non » au projet minier

Quelques membres du collectif Douar Didoull, qui assistaient à la séance, ont salué la décision du conseil municipal. Ils proposent de se réapproprier symboliquement la forêt de Coat-Noz, à travers di
Quelques membres du collectif Douar Didoull, qui assistaient à la séance, ont salué la décision du conseil municipal. Ils proposent de se réapproprier symboliquement la forêt de Coat-Noz, à travers différentes animations, lors d'un après-midi festif, le 15 février, à partir de 14 h, au château de Coat-Noz.
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Lors du conseil municipal de mardi, les élus ont voté contre, à l'unanimité, le projet minier, présenté par la société Variscan.

Un revirement de l'État pas apprécié par les élus



En mai 2014, la préfecture a informé Brigitte Godfroy, maire, d'une demande d'octroi par la société Variscan mine (Orléans) d'un permis exclusif de recherche (dit « permis de Loc-Envel »), de tungstène, molybdène, cuivre, zinc, plomb, étain, or, argent et substances connexes. Il y avait alors trente jours pour se positionner (jusqu'au 16 juin), la préfecture organisant une réunion d'information le 30 juin... Le maire n'a pas du tout apprécié ces méthodes. D'autre part, la validation des enjeux du site Natura 2000 couvrant 58 ha (dont une partie située sur le périmètre de recherches de mines) sur la commune (identifiés par le biais du document d'objectifs qui fixe pour règle générale la non-destruction et la non-dégradation des habitats naturels et les habitats d'espèces), étaient une condition à la validation de la révision du Plan local d'urbanisme en 2007 par le préfet. Les élus ne comprennent pas ce revirement.

Des conséquences dommageables



Une rencontre rassemblant les représentants de l'ensemble des communes, organisée à l'initiative du maire de Loc-Envel, a fait ressortir une analyse du dossier très claire. Le projet pourrait avoir des conséquences dommageables sur le cadre de vie des populations, la flore, la faune, les sites archéologiques, le réseau hydrographique, les nappes phréatiques, les activités agricoles et le tourisme. De plus, aucun emploi ne sera créé. Monique Le Masson a évoqué un autre problème : « Lorsque cette société quitte les terrains prospectés, les sites ne sont jamais dépollués ».

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